B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Lun 9 Juin - 12:56 | |
| Vidé ? Pire que ça t'es un zombie au bord de la crise de nerf. On pourrait te croiser dans la rue et te comparé à un toxico en manque, et c'est exactement se à quoi tu te fais penser. Bouffer par l'appréhension et le reste. Tu veux pas y aller, ce matin en te levant t'as faillit tout annuler. Rester allongé, resté dans cette bulle d'angoisse, d'explosion et de merde. Tu veux pas. Et t'as même pas attendu que les gens se réveillent, que ton chien ait le courage de se lever. Non il te regardait d'un oeil endormit. Alors t'a filé, t'as prit ta voiture et t'a conduit, aussi vite que tu pouvais bien que cela raccourcissait ton arrivé à destination. Tant pis, la vitesse te plait. Même si tu vois déjà que trop vite arrivé la barre de bâtiment, tu te gares sans vraiment ralentir, gérant à la dernière minutes ta place, tu éteins le contact et tu restes là. A te mordre la peau du pouce, fixant l'immeuble alors que t'as envie de gerber. Tu t'allumes une clopes, que tu fumes vitre ouverte. Puis une deuxième. Au bord de la crise de nerf. Tu donnerais beaucoup pour t'échapper avec un rail d'héroïne. Mais t'a rien, tes seringues tu les a expédier à la poubelle hier, t'avais finis le reste de toute manière, plus de poudre, plus de rien. De toute manière à quoi bon. T'es pas en manque, mais ton stress provoque un besoin indéniable. Tu souffles. Tu sers les dents, et tu sors de ta voiture. Tu laisses ton sacs à l'intérieur, tu grimpes les marches deux à deux et tu sonnes, le regard fatigué, les yeux creusés. Un cadavre, le stress refoulé, ta sur-activité depuis des mois que tu plonge dans un corps faussement calme, ça t'a bouffé, le corps et le cerveau et maintenant... t'es rendu là. Et tu pries pour que la seule personne au monde qui puisse faire ça soit seul, sans son espèce de go que tu peux pas blairer, tu restes là a attendre.
|
|