| Sam 5 Fév - 14:57 | |
| Ft. Angelice Candice Mooneyes La nuit avait étais longue, tellement longue, je ne m’étais endormis que vers cinq heures pourtant je me retournais dans ce dernier depuis vingt deux heures. Ma récente dispute avec Evan m’avait troublé à un point, inimaginable, notre couple était toujours dans l’impasse ; aimer ne suffisait pas toujours, j’en avais encore une fois la preuve. Je me ressassait sans cesse ses mots, ou plutôt ses phrases qui m’avaient tant blessé et même leurs résonance frappait mon cœur de cette même cruauté, de ce mal féroce me dévorant les entrailles. C’est à dix heure que mes yeux s’ouvrèrent, je sentais de ma « suite » car la grandeur de celle-ci ne permet pas de l’appeler chambre, l’odeur du déjeuner préparé par Caroline ; la servante de mon père ; elle fut jadis, ma nourrisse de temps à autres, cependant mon père après la mort de ma mère ne souhaitais en aucun cas délecter mon éducation, il n’avait donc que rarement recours à ses services de baby-sitter. Caroline était une russe, sa peau était d’un blanc extrêmement pâle mais elle possédait une peau de pêche au sens littérale, ses cheveux d’un blond terne laisser entrevoir le peu de temps qu’elle leur accordé et, ce n’étais en aucun cas par manque de moyen. Cette dernière était issue d’un milieu plutôt favorisé, elle avait simplement décidé de gagner sa vie elle-même sans l’argent de sa famille. Pourtant, malgré les traits forcé de son visage laissant percevoir quelqu’un de hautain il en étais tout autre ; Caroline était extrêmement charmante, d’une douceur surprenante et de plus elle était extrêmement affectueuse, j’avais toujours entretenue de bonne relation avec elle, même si je distinguais nettement les sentiments qu’elle éprouvait a l’égard de mon père, il faut dire, s’est un très bel homme et particulièrement riche ; de plus, dévoués corps et âme à moi, son « unique » famille à proximité disons. Je me levais, d’une énergie que jusque là je ne soupçonnais pas. Retrouver les draps de mon lit, du moins du lit que je possède chez mon père était un sentiment étrange, là alors, je me rappelais que j’avais préférée ne pas dormir dans notre appartement, j’aurais voulut en m’éloignant de là, en m’enfuyant à l’autre bou de la ville parvenir à mettre mes idées aux clairs mais non, je n’y parvenais pas, l’amour me rendais complètement folle, je ne pensais ainsi plus aux autres, à mes amis, plus aux hommes excepté Evan. Je me secouais la tête chassant ses pensées que je trouvais désordonné. Je quittais ma chambre, descendant une à une l’escalier du manoir Fernandez implantée dans les hauteurs de San Francisco. Je vis mon père rejoindre la cuisine d’un pas plutôt pressé, je le suivais d’un pas d’avantages dynamique.
« Papa, tu pars déjà ? » soupirais-je, sans même prendre le temps d’adressé un baiser à ce dernier, chose qu’il me fit spontanément remarquer « Où est mon bisou chérie ? » je m’approchais de ce dernier, déposant un baiser tendre sur sa joue, il me souriait et déclarais sans même prêter attention à ce que je venais de lui dire « Tu es une fois de plus séparé d’Evan ? Je t’ai toujours dis que ce garçon ne te méritais pas… » À peine eu il fini qu’une voix l’interpella « Stephan… », c'était celle de caroline, je réalisais alors l'ampleur et l'importance des indications de Caroline dans les choix quotidiens de mon père, ce qui me ravivait. J'avais toujours vu en eux une flamme d'amour s'attisé avec le temps mais jamais mon père n'aurait eu un tel manque de respect en vers moi, il me le répétais sans cesse que personne ne remplacerais ma mère.. ça je le savais, je comprenais de ce fais mal ses excuses, j'imaginais qu'il voulait avant tout se protéger.« Je sais, elle est assez grande pour faire ses propres choix, mais en tant que père je me dois de lui dire ce que j’en pense, ma fille mérite mieux », ces discutions me concernant me mettais particulièrement mal à l’aise, j’avais toujours prêté soin d’éloigner les deux hommes de ma vie l’un de l’autre autant que possible. Mon père ; m’aimait, énormément mais il n’avait jamais approuvé ma relation avec Evan, j’avais beau tout lui cacher, il n’était pas dupe, il comprenait même si pour moi il garder le silence. « Ne t’inquiète pas papa, je suis grande, fais moi confiance. Je vais me préparé », sans rien avaler, je remontais promptement à ma suite, ne laissant pas le loisir à mon père de répondre. Je me pressais sous la douche, ayant remarqué que je serais certainement en retard à mon rendez-vous.
Lorsque j’arrivais au café, par chance, Angelice n’étais toujours pas là, je remarquais alors que j’étais pile à l’heure ce qui aller pour me ravir, je m’installais à la table, commandant un diabolo grenadine voulant permettre à mon corps de décuver un peu des récents événements.
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