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iridescent (mad) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 7 Avr - 9:40 | |
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Un peu dans les vapes, je me réveille un peu tous les jours très tôt, je sais pas pourquoi c’est comme ça. Je fais les cents pas un peu partout dans la maison. Ma nature anxieuse est parfois étouffante comme jamais mais t’apprend a vivre avec. J’ai entendu dire que Madaleane avait envie d’aller chez ses parents un peu, c’était une raison suffisante pour me donner l’envie de nous prendre un billet d’avion après avoir demander a sa boss quand elle travaillait pas. On avait tendance a s’éloigner en ce moment, c’était sans doute de ma faute parce que je suis un gros paumé de la vie.
L’annonce de la grossesse à été réellement un évenement heureux pour moi ça été la meilleur nouvelle de toute ma vie, puis après, je redescend et je me prend la réalité dans la gueule. Notre bébé va arrivé et je sais pas ce qu’il faut faire. C’est ça, je sais pas quoi faire pour être utile car clairement, je me sens pas utile dans son évolution actuellement. Mes soeurs me dirait quoi faire, mes soeurs elles sont loin. Je repense des choses auquel je devrais pas penser et parfois ça tourne dans ma tête sans arrêt. Bien sur, j’essaie de prendre soin de Madaleane mais j’y arrive pas forcément tout le temps. J’ai bien conscience qu’elle m’en veut mais je fais des efforts.
C’est de l’impuissance pur et dur, je la sens me dévorer alors, je réserves les billets aller/retour pour quelques jours et j’attend le réveille de Madaleane. Je prépare les affaires, je sais que mon oncle est pas loin, il est en France et va aller en Angleterre pour voir son fils et en même temps j’irais le voir. Je lui parlerai pour savoir quoi faire exactement, ce que fessait mon père tout simplement, c’est difficile. Mon père à toujours était « le papa » et même qu’on le rencontre t’as l’impression de l’avoir tous les jours eu a tes cotés tellement il est paternel. C'est vrai, t'as la trouille de pas être à la hauteur.
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| | | | Mar 8 Avr - 18:21 | |
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J'ai toujours aimé dormir mais depuis que je suis enceinte, ça s'est accentué et je dors presque autant qu'un nourrisson. Ça me donnait l'occasion de mettre ma flemmardise sur le compte de ma première grossesse. Les changements s'opéraient d'eux-même et plus le temps avançait, plus je prenais conscience de la réalité. J'allais devenir maman. J'allais élever un enfant avec Luke et ça pouvait sembler complètement fou lorsqu'on nous regardait séparément. C'est vrai, on a pas le profil typique de ce que représente des parents modèles mais on a de l'amour. Beaucoup d'amour pour ce qui grandit dans mon ventre même si on ne sait pas vraiment comment agir et que ça crée des tensions.
J'avais cette sensation d'éloignement avec Luke. On se parlait moins, on s'entendait moins. Tout devenait moins et ça me faisait de la peine car je voulais que les choses se passent bien et je n'avais pas envie de me retrouver toute seule, même si j'assumerais tout si il le fallait. Dans mon entourage, il y a des personnes qui n'ont pu compter que sur eux-même et je ne voulais pas que ça nous arrive à Luke et à moi car cet enfant n'était pas un accident. Il n'était simplement pas prévu mais il était déjà aimé et le sera toujours.
Le regard des autres ne me touchait absolument pas car ce n'est pas quelque chose pour laquelle je portais de l'intérêt. J'étais entourée et j'avais une famille qui était en train de se construire. Le reste m'importait peu donc. Faire face à cette responsabilité transformait ma vision des choses, j'avais l'impression d'évoluer. De passer à autre chose, de grandir. Je voulais que mon enfant soit élevé de façon saine et cela impliquait certains sacrifices. J'étais en train de chercher l'équilibre entre ma jeunesse et cette nouvelle étape.
Je me réveille doucement, en me prélassant et en m'étirant un peu aussi. J'attrape mon portable pour regarder l'heure. 10H30. Luke est déjà réveillé car il est plutôt du genre matinal en ce moment. Je reste encore quelques longues minutes sous les couettes toutes emmêlées et je finis par me lever pour me rendre à la salle de bain. J'allume l'eau chaude de la douche en enlevant le seul morceau de tissu qui m'habille pour m'y faufiler. Je ferme les paupières pour profiter de l'effet de l'eau sur mon corps en ramenant mes cheveux un peu en arrière. Je prends le temps de me réveiller puis je me lave et je finis par sortir en m'enroulant dans une serviette toute douce. Je sèche mes cheveux puis je vais dans ma garde-robe afin d'enfiler un autre de mes t-shirts extra large. Aujourd'hui, c'est mon jour de congé et je n'avais pas l'intention de quitter la maison. Inutile de m'habiller donc.
Je descends les escaliers en chantonnant. Je vois Luke en bas alors je vais près de lui et lui fait un bisou pour lui dire bonjour. Puis j'attrape un bol, y met des céréales dedans que je mélange avec du gervais à la fraise puis je m'assois pour manger. Tu as bien dormi ? Je lui demande en posant mon regard sur lui et en apportant une première cuillerée à ma bouche.
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| | | | Mar 8 Avr - 21:51 | |
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L’élan de mes scarifications étaient mental, tout était dans la tête mais au fond je ne voulais jamais perdre. Jamais abandonnée même dans les floues comateux que je dégageais. A certain jours, on se rend compte qu’on est pas aussi fort qu’on le pensait. Les faiblesses s’enroulent autour de nous quand on prend conscience des choses importantes. Ma famille était tout ce qui comptait, le plus important de mes premier instant de vie et sa le sera jusqu’a ma mort, même si mes ambitions s’y mêlaient, il ne changerait rien au fait que c’est toujours ce qui m’ a tenu dans les moments les plus grave de ma vie. J’ai passé des moments magique et je souhaitais réellement transmettre ses choses a notre enfance.
J’ai pas la gueule du type avec des valeurs familiale, j’ai l’air détacher parfois mais c’est pas du tout le cas. Juste que j’ai tendance à m’enfermer dans mes pensées et a pas m’en libérer. C’est parfois blessant pour mon entourage et c’était un gros défaut que j’essayais de maitriser de doser mais c’était pas toujours facile. J’étais content de mon coup sur l’instant, une semaine en Angleterre.
Madaleane est descendu, j’ai entendu ses petits pas de petite souris et sa petite voix chantonnante dans les escalier. Elle est naturel et ça me plait de la voir rayonnante comme ça. Son ventre commence a se dessiner discrètement, je trouve que ça lui va bien car elle est très fine et il y a quelques traits qui rebondit. Elle vient me dire bonjour. J’espère qu’elle apprécie également même si c’est certain que ça va la métamorphoser de corps. Tu lui fait un sourire en fessant la regardant faire son petit déjeuné à vitesse flash. Sa simplicité, sa bonne humeur te font du bien directement. « je me suis beaucoup réveillé mais ça va et toi ? » Je la regarde en sachant qu’elle a bien dormit car on dort en se blottissant et parfois elle m’envoie des mouvements brusque dans la figure, j’essaie d’éviter mais ça me plait.
« j’ai une surprise pour toi » je sors les billets que j’ai imprimé un peu plus tôt, pour le vol de San Francisco jusqu’a Londres pour une semaine. j’espérais que revoir sa famille lui ferait du bien et j’espérais qu’on aurait des conseils pour savoir quoi acheter pour le bébé car honnêtement j’aurai eu tendance a prendre mille et un truc et pas savoir a quoi ca sert. Comme mon père je suis pas trop magasin, je m’y rend rarement mais là c’était différent c’était pour notre bébé et j’avais envie de choisir des choses pour lui. Je lui montre les billets en lui fessant un sourire. « J’ai entendu dire, qu’une certaine demoiselle avait très avis d’aller à Londres, ça te dit ? » tout ce que j'avais envie c'est de lui faire un peu plaisir, me rapprocher d'elle et passer du temps avec elle pour ne pas la laisser s'éloigner car c'était quelques choses qui était douloureux pour moi.
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| | | | Mer 9 Avr - 17:28 | |
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J'avais tellement changé ces derniers mois que par moment, je ne me reconnaissais plus du tout. Ni même ma propre mère d'ailleurs. Je n'aurais jamais cru qu'un jour, ma vie prendrait ce genre de tournant. Moi qui parlais de ne jamais avoir d'enfants, moi qui ne croyais pas aux relations sérieuses, moi qui désirais le monde et rien d'autre, je me retrouvais fiancée et enceinte de trois mois à présent. Ça m'a fait un choc lors du contre-coup, un énorme choc. J'en ai parfois pleuré, je me suis souvent renfermée mais je me suis toujours reprise en main car le petit être en moi avait le droit de vivre comme tout le monde. Il méritait que je me force à grandir, il méritait que je m'adapte à son arrivée. C'était difficile à croire, difficile à assumer et à accepter mais ce n'était plus seulement moi et mes ambitions. C'est lui et moi à présent et je n'avais pas le luxe de choisir puisqu'il dépendait entièrement de moi, de mon corps et de ce que je lui faisais subir. Je n'avais pas le luxe de fermer les yeux et de prendre le temps de réaliser puisqu'il évoluait dans mon corps. Je n'avais tout simplement pas le choix. Alors lorsque Luke m'a fait comprendre qu'il ne réagissait pas pareil que moi et qu'il ne réalisait pas, je me suis énervée. Forcément que je me suis énervée. Ce n'est pas lui qui l'avait dans son ventre et qui devait modifier entièrement son mode de vie.
Mes peurs étaient nombreuses mais j'essayais de compenser en préparant les choses du mieux que je le pouvais. Quitte à le faire toute seule, il fallait bien que je me bouge. Je n'avais pas le droit de rester sans rien faire et de passer mon temps à réfléchir ; même si bien sûr j'aurais voulu le faire moi aussi. Je continuais à manger mes céréales en pensant à tout cela en silence. Je trouvais ça injuste qu'on s'éloigne et que ce qu'on était au début de notre relation s'évapore doucement mais qu'est-ce que je pouvais y faire ? J'ai bien dormi, oui. Le sommeil a toujours été quelque chose de réparateur pour moi. Sauf lorsque je faisais mes crises d'insomnie. Alors que je continuais mon petit déjeuner, il avouait avoir une surprise pour moi. Je le vois sortir ensuite des billets imprimés en partance de San Francisco pour Londres. Ça me faisait plaisir qu'il ait réservé nos tickets d'avion et qu'il ait voulu me faire une surprise. Je le regarde en souriant de toutes mes dents et je me lève pour le serrer dans mes bras très fort pour l'embrasser ensuite. Mes parents me manquaient, ce n'était pas toujours simple de vivre à des milliers de kilomètres d'eux. Oui, merci. Ça me fait plaisir. Il fallait juste que je me prépare en vitesse. Et que tu viennes avec moi aussi.
J'attrape mon bol pour le finir à vitesse grand V puis je monte les escaliers en l'entraînant avec moi. C'est aujourd'hui qu'on part alors? Je dis, avec de grands yeux. Je fais glisser ma valise de sous le lit pour l'ouvrir et j'ouvre ma garde-robe pour choisir ce que j'allais emporter avec moi. Ma mère va être contente de nous voir. Je souris toujours beaucoup car c'est ma maman et que j'ai toujours été fusionnelle avec elle même si je me suis éloignée ces derniers temps. Elle restait toujours présente malgré tout, peu importe la situation.
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| | | | Mer 9 Avr - 23:23 | |
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Elle m’a serré dans ses bras et elle m’a embrassé. Ca m’a rassuré. J’ai tendance a penser que tout ce que je veux faire ou fait est rejeté parce qu’on me le fait ressentir ce cette façon.C’est douloureux de savoir que je merde en pensant bien faire. Ca me fessait du bien que ça soit réellement bon cette fois. Madaleane n’avait jamais a se remettre en question sur ça et donc tout allait bien pour elle. Je la vois sourire et je suis plutôt fier de moi de l’avoir fait sourire dès le matin. Forcément que j’allais venir avec elle, j’allais pas la laisser toute seule partir en angleterre. C’était obligé. Elle se dépêche de manger comme une petite fille. C’est ce que j’aimes chez Madaleane, son esprit enfantin qui se réveille quand je l’attend plus et qui me fait ravaler des blessures passées. Elle m’entraine avec elle dans les escaliers, j’oublie l’air pesant, l’anxiété et ses autres choses qui me pourrisse et qui par la même occasion sont nuisible a notre relation que je le veuille ou non. Je regarde les grandes perle de ses yeux s’ouvrir en tirant sa valise de sous son lit. « Oui c’est aujourd’hui qu’on s’en va, j’ai téléphoné a ta boss. Elle m’a donné carte blanche » Je sais que sa maman lui manquait, la mienne aussi d’ailleurs me manquait. Je savais que la mère de Madaleane voulait nous aider et c’est ce qu’on avait besoin, on avait besoin d’aide de personne plus expérimenté car à tout vouloir faire tout seul en excluant notre famille on allait se casser la gueule, c’était pas ce que je voulais.
Je la laissais faire ses affaires en la regardant s’activer dans tous les sens. Je prenais pas d’affaires car j’en possédais déjà à Londres et pour être franc, je détestais savoir qu’on puisse regarder ce qui avait dans mes valises. C’était une autre de mes paranoïa incompréhensible et totalement débile mais je ne le fessais que lorsque je n’avais pas d’autre solution que de le faire. J’ai continué à la regarder et une fois qu’elle eut fini de faire ses affaires j’ai pris sa valise pour la descendre « dépêche toi, c’est dans une heure l’avion ». Elle doit encore avoir mit plein de chose dans sa valise qui sont importante pour elle, ça te fait sourire même si elle est un peu lourde. J’appel un taxi pour pas qu’on laisse de voiture a l’aéroport. En attendant qu’il arrive je retourne la voir, elle est posé dans le salon dans le canapé je decide de me mettre a ses cotés. Je la regarde un peu de façon flou. « je suis désolé si tu as pensés que ça m’était égal nous trois, C’est juste que parfois je sens que tu veux pas que j’ai de place a tes côtès ou que je fais mal les choses alors je sais plus quoi faire pour bien faire car ca te plait jamais alors que ça te plaise d’aller en Angleterre maintenant, que ça te fait sourire, ça me fait plaisir. J’ai envie de passer de bon moment avec toi et avec le bébé. Ta maman a plein de chose a nous apprendre. » Je suis sincère dans mes mots, j’espère qu’avec des phrases sur des comportements qu’elle a pas du comprendre elle puisse se sentir mieux.
Madaleane est la personne la plus importante de ma vie, elle porte notre enfant alors c’est dotant plus douloureux de voir la personne que tu aimes penser que tu t’en fou d’elle, alors que c’est juste que tu veux bien faire les choses, au lieu de mal les faires et de la blesser. C’était surement idiot de pas réussir parfois, juste que j’avais peur et la peur bien qu’elle soit présente c’était pas si facile d’y faire face même si j’essaie. Maladroitement mais j’essaie. Je dépose mes lèvres sur ses joues et je la serre a moi de toute mes forces. « Le taxi est arrivé, vient on y va »
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