à peine rentrée de los angeles que déjà t'avais envie de repartir. los angeles c'était le paradis, putain. t'aurais bien voulu rester vivre là-bas. et puis tout reprendre à zéro, tiens. bon... c'était pas ce qui c'était passé. et puis, héliya, quinn, dwayne et même dante, auraient finis par te manquer. ouais, le retour à san francisco était inévitable. depuis que t'étais rentrée, tu tournais un peu en rond, il fallait bien le dire. en plus de ça, tu devais pondre un article bientôt et t'avais même pas la moindre idée du sujet que t'allais aborder. peut-être que t'avais un peu tendance à broyer du noir. peut-être que t'avais du mal à oublier ta rupture, même si c'était ta décision. et peut-être que coucher avec oakley n'avait pas arrangé autant les choses que tu le croyais. tu finis ton verre et prends tes clefs. sans trop réfléchir où t'allais, tu partais arpenter les rues déjà recouvertes par la nuit noire de san francisco. et puis tu finis par arriver devant chez dante. ouf, autant que t'arrive devant chez lui plutôt que devant chez quelqu'un d'autre... tu vas sonner et puis t'attends. pourquoi lui ? parce que c'est dante. c'est suffisant.

Je sais que c'est pas bien mais j'étais plutôt content d'apprendre que Magda avait rompu avec Camil. Il était triste mais je comptais le consoler bien comme il faut, comme au bon vieux temps. Et puis je me disais que si elle avait cassé c'est qu'elle n'était pas triste alors tout allait bien dans le meilleur des mondes. Du coup, c'était plutôt la fête de mon coté et je ne culpabilisais pas du tout. Je « récupérais » Camil, même si dans ma tête il n'avait jamais cessé d’être à moi. Ce soir là, j'étais donc chez moi, devant la télé comme une magnifique loque. En caleçon, heureusement que je n'avais pas de colocataire. Je dormais à moitié devant ma télé à cause de ma grosse journée de travail, n'attendant plus de visite. Ah bah, voilà qu'on sonne. J'me lève et ouvre la porte, toujours à poil. J'suis plutôt étonné de la personne que je trouve sur mon palier, la naine. Je ris intérieurement, qu'elle fasse plus semblant de plus m'aimer la tatouée ! « Wow, pour une surprise ! Tu t'es trompé d'appart ? », j'lui souris de toutes mes dents. « Vas-y entre, reste pas là. »

t'es pas forcément d'une excellente humeur. enfin, t'es pas de mauvaise humeur, t'es juste un peu triste. ton séjour à los angeles n'a pas vraiment été des plus utiles pour oublier camil. en vérité, tu penses toujours à lui. même si la plupart du temps, c'est parce qu'il t'énerve, te rend jalouse, t'exaspère... bref, tu sais que tu as pris la bonne décision, il suffit juste que tu apprennes à l'accepter. « wow, pour une surprise ! tu t'es trompé d'appart ? » tu souris. voilà. voilà exactement pourquoi tu es venue chez dante ce soir et pas chez qui que ce soit d'autre. t'avais besoin de ta dose de n'importe quoi. et c'était forcément chez lui que tu la trouverais. «  vas-y entre, reste pas là. » il dit, en se poussant. alors tu entres chez lui. il est en caleçon. tu relèves même pas, tu l'as déjà vu comme ça un bon milliard de fois. t'enlèves ta veste et comme si t'étais chez toi, tu t'affales sur le canapé. ça sent pas la bouffe. ça veut dire que si l'un des deux à faim, faudra que tu t'y colles. comme d'habitude. « quoi de neuf ? » tu lui demandes.

Je ne vais pas mentir en disant que je suis un gars « intéligent », je sais que je suis qu'un con. J'ai jamais aimé l'école et j'ai jamais travaillé. Je fini mécanicien, un job ou t'as pas vraiment besoin d'avoir des neurones et ça me va comme ça. Mais en ce qui concerne les filles, j'suis un putain de surdoué et je sais toujours ce qu'il faut faire. Par exemple, là, Mag elle faisait la gueule. Même si elle le montre pas, je le sais, je le sens. Un un sixième sens concernant les personnes possédant un vagin. Et si elle faisait la gueule ça ne pouvait être la faute que d'une seule personne : notre cher et tendre Camil. « quoi de neuf ? », putain, pour une fois que je réfléchissais il fallait qu'elle me coupe en plein milieu ! Je baisse les yeux vers elle, affalée sur mon canapé. Je la pousse sans aucune gêne et m'installe confortablement – en prenant le plus de place possible. « Rien de spécial, trop de filles qui font la queue devant ma porte, le travail tout ça. Toujours la belle vie ! » Je me tourne vers elle. J'aimerais bien etre sérieux mais c'est pas dans ma nature. « Bon, vas-y, raconte pourquoi tu tires la tronche comme ça. »

« rien de spécial, trop de filles qui font la queue devant ma porte, le travail tout ça. toujours la belle vie ! » il dit. tu souris. tu te retournes vers la porte, en arquant un sourcil. « pourtant, j'ai vu personne quand j'ai frappé chez toi. elles devaient faire une petite pause, tu les épuises, c'est ça ? » tu ris. dante prend toute la place dans le canapé. pendant que tu sors une cigarette de ton paquet. tu te sens un peu plus sereine, maintenant que t'es là, avec dante. c'est un certain don qu'il a avec toi, il a tendance à calmer tes colères, alors que camil les ravive. vous vous complétez tous les trois. tu souris un peu à cette pensée. c'était avant ça. avant denver. avant que sierra tombe enceinte, avant que tu sortes avec camil... est-ce qu'un jour, camil, dante et toi vous alliez redevenir comme avant ? « bon, vas-y, raconte pourquoi tu tires la tronche comme ça. » tu lèves les yeux vers lui, ta cigarette coincée entre les lèvres. tu secoues la tête. « j'fais pas la tronche, je suis fatiguée. le voyage à los angeles m'a crevé. » tu te lèves et vas dans la cuisine. tu ouvres le frigo, sors de la crème fraiche. tu fouilles dans les placards à la recherche de pâtes. « t'as des nouvelles de camil ? » tu lances l'air de rien, pas du tout genre, j'ai envie de savoir. et puis tu commences à faire bouillir de l'eau.

« pourtant, j'ai vu personne quand j'ai frappé chez toi. elles devaient faire une petite pause, tu les épuises, c'est ça ? », je me tourne vers elle et lui lance un regard noir. Pourquoi faut toujours qu’elle brise mes rêves comme ça ? C’était la spécialiste dans ce domaine. A ma question elle lève les yeux au ciel, la clope au bec. « j'fais pas la tronche, je suis fatiguée. le voyage à los angeles m'a crevé. », mouais, j’y croyais pas trop. D’ailleurs j’avais pas apprécié qu’elle se barre avec ce type, je le connaissais même pas. Ouais j’avais des élan protecteurs envers elle de temps en temps, allez comprendre. Mag se lève comme si elle était chez elle, ce qui était un peu le cas j’avoue, et se met à fouiller dans mes placards en quête de nourriture. « t’as des nouvelles de camil ? », ah bah enfin ! Maintenant je savais pourquoi elle faisait la gueule. « Me prends pas pour plus con que je ne suis, il s’est passé quoi entre toi et lui ? », je la connaissais par cœur et Camil ne m’avait pas parlé depuis plusieurs jours alors je me doutais que quelque chose avait dû foirer entre eux deux. Je me retourne sur le canapé, sur le ventre, la regardant. « Tu peux me passer une bière ? », j’aime bien la prendre en esclave histoire qu’elle se souvienne pourquoi elle vient jamais chez moi.

l'eau fait des bulles, tu prends des « fins » de paquets de pâtes, pas une seule sorte de la même que l'autre. tu jettes tout dans l'eau et puis tu attends encore. tu attends que dante te réponde. tu sais bien qu'il est au courant, du moins globalement, de ce qui s'est passé entre camil et toi, alors tu sais bien qu'il va pas en rester là. tant pis, mais t'as pas non plus envie de t'étaler. même si c'est dante, et c'est bien la seule personne avec qui tu pourrais vraiment en parler finalement... « me prends pas pour plus con que je ne suis, il s’est passé quoi entre toi et lui ? » tu te retournes en direction de la voix de dante. ce qu'il se passe ? même toi tu sais plus... tu vas répondre quand... « tu peux me passer une bière ? » tu vas jusqu'au frigo, sors deux bières. tu les décapsules et tu en pose une en vague équilibre sur le dos de dante. tu bois une gorgée dans la tienne. « il se passe rien... on a rompu c'est tout. je te demandais juste si tu l'avais vu, point. » tu dis. bon c'est vrai que s'il a envie de t'en dire plus, tu vas pas le couper. mais t'arrive pas à trop à réaliser où en sont les choses entre camil et toi. et tu sais que ce sera de pire en pire. tu pourras pas supporter tout ça. heureusement, il te restera dante. avec dante au moins, tout est simple et facile. tu te laisses tomber au pied du canapé, au niveau de la tête de dante. « laisse tomber, on passe à autre chose. »

Mag me pose une bière sur le dos et je soupire en essayant de la prendre sans en foutre de partout. Une fois la tâche accomplie je bois une gorgée et j’attends qu’elle m’explique puisque je ne suis au courant de rien. « il se passe rien... on a rompu c'est tout. je te demandais juste si tu l'avais vu, point. » J’ai envie de sourire mais je me retiens. Parce que dans ma tête Camil est à moi et je suis à lui, mais ça a jamais été comme ça. J’appartiens à personne et lui non plus apparemment. J’ai toujours été jaloux de la naine, malgré le fait que je l’adore, parce que j’avais peur qu’un jour elle me vole mon bro’. Finalement, ils n’étaient pas restés ensemble très longtemps. « sérieux ? nan mais genre, sérieusement ? Pourquoi ? », je suis curieux ne me jetez pas la pierre, on l’est tous. Je savais bien qu’elle ne voudrait pas trop en parler alors je voulais avoir le plus d’infos possible, de toute façon je savais aussi que j’en parlerais avec Camil plus tard. « laisse tomber, on passe à autre chose. », elle s’assoit près de ma tête et je lui vole un bisous sur la joue –pour l’énerver- en me relevant pour aller chercher un truc dans ma chambre. Je reviens avec mon bang et lui pose devant elle, sur la table basse. « Tiens, sers-toi y’a tout sur la table. En espérant que tu vas arrêter de faire la grincheuse ! »

parler de camil, ça t'arrache la gorge. mais tu sais que dante va pas te lâcher avec ça. ça lui fait trop plaisir au fond de savoir que vous avez rompu. tu le sais bien. ça te dérange pas. tu aurais été pareille que lui. mais t'as pas envie de parler de camil. enfin si. mais pas envie de parler de lui et toi. c'est trop compliqué, et puis ça te fait encore trop mal. « sérieux ? nan mais genre, sérieusement ? pourquoi ? » tu dis rien. de toute façon, s'il veut savoir vraiment, il a qu'à aller voir camil, il lui racontera tout, et puis ils materont un porno, pour conclure cette soirée. super. dante te plaque un bisou dégueulasse sur la joue. tu grimaces et tu t'essuies la joue, pour le principe. même si ça t'as pas dérangé. il revient avec un bang. tu souris et tu t'assois en tailleur. tu prends de quoi remplir le trou, dans ce que tu trouves sur la table. tu tasses un peu. tu attrapes un briquet. tu places ta bouche à l'autre extrémité pendant que tu allumes le briquet. inspire. inspire. tu recules et t'appuie contre le canapé. tu pousses le tout en direction de dante. « tu sais... camil... on se parle plus du tout lui et moi. c'est ma faute. » et d'un coup, tu penses... « merde, les pâtes ! » tu te lèves en courant et tu vas égoutter tes pâtes, un tout petit peut trop cuites, mais pas trop.

Je sais pas pourquoi ils ont rompu, Camil m’a même pas prévenu. Je suis étonné d’ailleurs, c’est plutôt lui que j’aurais vu débarquer en premier chez moi après une rupture avec Magda. Parce que je sais que j’aurais été une des premières personnes avec qui il aurait profité de son tout nouveau célibat. C’était toujours moi qu’il venait voir après ça, pour se remonter le moral on dirait. La naine prend une grosse bouffée de mon bang et me le tend immédiatement. Comme il en reste un peu dedans je coule ma douille de suite et lui recrache la fumée en pleine figure. « tu sais... camil... on se parle plus du tout lui et moi. c'est ma faute. », je comprends pas mieux la situation, merci Magda de ne pas être claire du tout. Puis d’un coup elle se lève : « merde, les pâtes ! », ça tombe bien j’ai super faim d’un coup. Je tire une nouvelle fois sur mon bang pendant qu’elle s’occupe de notre repas. « Je vois pas comment ça pourrait etre seulement de ta faute, c’est pas la faute des deux si un couple foire en général ? », moi je dis ça mais j’y connais rien en vrai. « C’est bon ça va passer, vous vous reparlerez et tout redeviendra comme avant. Il peut pas te faire la gueule longtemps. »

tu essores les pates, tu les remets dans la casseroles, tu prends deux assiettes et dans un équilibre précaire, tu retournes dans le salon. tu poses le tout sur la table basse. « je vois pas comment ça pourrait etre seulement de ta faute, c’est pas la faute des deux si un couple foire en général ? » tu sais pas, dante. tu sais pas. tu réponds pas. tu retournes dans la cuisine pour prendre deux fourchettes et deux couteaux. tu entends la voix de dante dans ton dos. « c’est bon ça va passer, vous vous reparlerez et tout redeviendra comme avant. il peut pas te faire la gueule longtemps. » tu voudrais sourire. tu reviens et pose les couverts. « putain, t'aurais pu servir pendant que j'étais pas là ! faut vraiment tout faire avec toi, hein. » tu grognes pour le plaisir. « c'est pas lui qui fait la gueule, c'est moi. » tu sers deux deux assiettes. tu t'assois à coté de dante et tu commences à manger. « bon allez, on arrête de parler de ça, ça n'a aucun intérêt. toi alors, qui tu choppes en ce moment ? » tu demandes.

J’ai envie d’être là pour Magda parce que je vois que ça va pas, si elle est venue chez moi c’est bien pour que je lui remonte le moral. J’aime bien la taquiner parce que c’est ma façon de lui montrer que je l’apprécie mais je sais aussi être présent si elle a besoin de moi. Bon, je suis surement pas la meilleure personne pour lui donner des conseils, au moins je lui changerais peut-être les idées. Elle répond pas à ce que je lui dis, tant pis, j’aurais essayé pour cette fois. Mag s’occupe toujours des pâtes et je suis bien content de n’avoir rien à faire. « putain, t'aurais pu servir pendant que j'étais pas là ! faut vraiment tout faire avec toi, hein. », je sais bien qu’elle rigole, elle aime bien râler juste pour râler, surtout quand c’est à propos de moi. « c'est pas lui qui fait la gueule, c'est moi. », je suis surpris sur le coup. J’ai plus l’habitude que ce soit Camil qui fasse des crises plutôt qu’elle. « bon allez, on arrête de parler de ça, ça n'a aucun intérêt. toi alors, qui tu choppes en ce moment ? », je prends mon assiette et je commence à manger aussi. « Ouais tranquille, j’ai franchement pas à me plaindre. Elles sont bonnes les filles à SF. », j’ai parlé la bouche pleine mais je sais qu’elle a comprit. « Mais c’est qu’elle sait faire la cuisine la petite ! » je dis en lui frottant le haut de la tête, la décoiffant le plus possible.

ça te fait du bien de passer une soirée avec dante, mine de rien. y'a jamais de pression avec lui. t'as jamais besoin de te poser de questions. de te demander comment être comment réagir. dante, tu t'en fous de ce qu'il pense de toi. enfin, tu sais déjà ce qu'il pense de toi, alors... t'as pas besoin de faire d'efforts pour lui plaire ou pour qu'il t'aime bien. parce que c'est dante. et que même lui s'en fout. « ouais tranquille, j’ai franchement pas à me plaindre. elles sont bonnes les filles à sf. » voilà, c'est ça que tu disais. dante c'est le mec qui te parle de meufs bonnes la bouche pleine. dante c'est un porc, mais tu l'aimes quand même et tu sais que c'est pareil dans l'autre sens. tu sais aussi que ce qu'il dit est vrai. il doit certainement se faire un paquet de nanas à san francisco. dante est un mec beau. enfin, peut-être. t'arrives pas trop à le voir beau, il est trop lui quoi... tu souris juste alors. « mais c’est qu’elle sait faire la cuisine la petite ! » il te décoiffe. ta frange part dans tous les sens. déjà que t'as du mal à discipliner tes cheveux. « mais arrête ! t'es trop con, merde ! » tu dis, pendant que tu replaces tes cheveux. « tu peux pas te contenter de dire  « merci c'est super bon » comme tout le monde ? » tu demandes, sans trop attendre de réponse, parce que tu la connais déjà : non.

Je suis content qu'elle soit là, je me faisais bien chier avant qu'elle ne débarque. Mater la télé et fumer des joints tout seul, c'est pas drôle. Mais avec Magda, ça a tout de suite plus de charme. J'aime pas tellement vivre tout seul. J'suis plus du genre à avoir un loft avec huit autres personnes. Je crois que j'ai vexé Mag en la décoiffant, ça lui apprendra à passer trois heures dans la salle de bain pour se faire une coupe qui lui cache la moitié de son visage. Je dis pas qu'elle est moche, ça lui va bien. Mais c'est elle alors tout ce qu'elle fait est une occasion pour la taquiner. « mais arrête ! t'es trop con, merde ! » et c'est quand elle me dit des trucs comme ça que je sais que ça a marché mais qu'elle m'aime quand même. C'est la seule fille qui me supporte sans coucher avec moi après tout. Elle remet ses cheveux en place et je soupire. « tu peux pas te contenter de dire  « merci c'est super bon » comme tout le monde ? » Je souris et je l'attrape dans mes bras pour la serrer super fort. « Mais je suis pas tout le monde moi ! Je suis Dante le seul et l'unique ! »

dante c’était bizarre. t’avais jamais essayé de coucher avec lui. même quand vous viviez ensemble. pourtant vous avez toujours été proche. ça te fait chier de le reconnaître. mais sans dante, tu serais un peu perdue. dante c’est un peu ton frère. tu peux compter sur lui. même si tu veux pas le reconnaître, tu sais qu’il sera toujours là et que toi aussi tu seras toujours là pour lui. a ce niveau là, c’est comme camil. toi, sans eux, ce serait pas vraiment toi. et t’as vie aurait un gout de merde. camil et dante c’est tes frères. tu sais qu’ils seront toujours là pour te récupérer. et maintenant que t’es malade, tu sais qu’ils seront là avec toi, jusqu’à la fin. la vraie toute fin. dante te tire de ta rêverie en te serrant dans tes bras. t’es presque sure qu’il fait exprès de serrer fort pour te faire mal et que tu gueules. tu lui feras pas ce plaisir. « mais je suis pas tout le monde moi ! je suis dante le seul et l'unique ! » tu grimaces un peu quand même. tu te tourne vers sa joue et tu le lèche un grand coup toute la joue, pour bien l’énerver. « ça oui alors, heureusement que je t’ai ! » tu dis en rigolant.

Magda, Camil et moi. Le trio inséparable malgré le nombre de disputes qui ont pu passer par là. Je me suis jamais engueulé avec elle, même quand elle a commencé à sortir avec mon bro' et que ça me plaisait pas. Je les ai laissés faire, tant mieux puisque au final ça n'a pas duré. Et puis, Magda à l'air d'aller bien alors, pas de problème. Du coup, je me demande si Camil va bien, lui. Je sais qu'il n'aime pas se mettre Mag à dos, autant que moi. Et voilà qu'elle me donne un énorme coup de langue sur tout le long de la joue. Nan mais sérieux, elle va pas bien elle. « ça oui alors, heureusement que je t’ai ! » Je prends un air dégoûté et je la pousse par terre. « 'tain, t'es vraiment dégueulasse comme fille ! », je jette un coup d’œil sur la table. « Débarrasse pour te faire pardonner. » Un grand sourire aux lèvres, plus flemmard tu meurs.