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i'm giving up on you. (camil) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Mer 19 Mar - 17:52 | |
| « J’ai fait une connerie. » Rien que ce bout de message que j’avais reçu de la part de Camil ce matin, me fit un faire un triple salto arrière dans mon ventre. Il devait venir ce soir, à l’appartement, pour m’expliquer tout ça. Autant dire que je n’avais pas passé une bonne journée, ce truc restant gravé dans ma tête tout le long de mon boulot. Je quittais la boîte dans les alentours de 17h et je rejoignais mon appartement. Arrivée là-bas, je prenais une bonne douche, j’enfilais de quoi rester à la maison, un t-shirt et un jegging noir, puis je me mis à m’occuper, essayant de passer le temps jusqu’à que mon copain débarque. J’avais hâte qu’il me dise une bonne fois pour toutes ce qu’il s’était passé, histoire que cette boule au ventre mêlant stress et appréhension se dissipe enfin. Je zappais un peu toutes les chaînes de la télévision, quand j’entendis qu’on sonnait à la porte. Eteignant immédiatement la télévision, je soufflais un coup, jetant un coup d’œil à mon chien qui dormait dans son panier près du canapé. Me levant, je me dirigeai vers le hall d’entrée, faisant tourner la poignée pour ouvrir la porte, découvrant sans grande surprise, Camil derrière. « Salut… » je dis avec un léger sourire, ne sachant pas trop comment m’adapter à cette situation. Pinçant un peu mes lèvres, je me pousse pour le laisser passer, fermant ma porte derrière lui, avant de le rejoindre au salon. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 20 Mar - 17:24 | |
| Décrire ta journée ? Ça sert à rien ça n'a rien donné, c'est comme si rien ne c'était passé depuis cette nuit, juste des heures qui se sont engrainées. Message envoyé, franc, direct, de toute manière t'as pas l'intention de la faire poireauter, de la faire tourner en rond, t'es du genre à foutre les pieds dans le plat. Et ça finit toujours mal. Là de toute manière tu vois pas comment ça aurait pu finir bien, que tu y aille en douceur ou pas. Alors tu quittes le boulot plus tôt, de toute manière tu risques d'avoir beaucoup d'heure de libre maintenant pour pouvoir rattraper de retard. Pas de distraction à la maison. Grimper les marches une à une est presque bénéfique, tu retardes de quelques secondes, quelques minutes ce face à face. Mais de toute manière tu n'y couperas pas. Tu veux pas. Tu lui mentiras pas comme te l'a conseillé Magda, non t'es pas comme ça. Enfin tu sais pas. Mais pas là. Tu veux pas. Alors tu frappes, passant une main dans tes cheveux qui poussent trop, tu attends. Mais pas longtemps à croire qu'elle aussi elle attend bien. En même temps t'as du la faire flipper. Tu voulais pas, mais au moins autant lui annoncer la couleur de votre tête à tête, non ? La porte s'ouvre sur une Denver qui cache mal son stress, alors que toi tu tente même pas de te déraidir, tu y arriveras pas de toute manière. Salut... Elle te laisse entrer et va au salon alors que tu referme la porte posant ta veste et ton téléphone sur la table avançant de quelques pas sans y aller trop. De toute manière, tu vas vite ressortir hein ? Tu prends même pas ta respiration. J'ai couché avec une autre fille hier soir. C'était cette nuit mais c'est pareil. T'y va pas par quatre chemin, comme toujours. De toute manière, elle va strictement s'en foutre d'un "bonjour chérie tu vas bien ?" foutaise, de toute manière ça n'ira plus alors bon.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Jeu 20 Mar - 17:31 | |
| Je le laisse poser son bazzar, entrer, et fermer la porte derrière lui. Quant à moi, je rejoins le salon, essayant de respirer calmement, me forçant à arrêter de tortiller mes mains et de jouer avec mes doigts. Je crois que si j'étais adepte de me ronger les ongles, j'aurais fait que ça. Puis arrivant vers le canapé, je m'arrête, me retournant un peu pour regarder Camil qui vient me rejoindre, mais qui n'ose pas s'approcher plus. J'ai l'impression que l'effet de la bombe avance... et qu'elle va bientôt s'abattre sur moi. C'est presque indéniable... et j'avais raison. "J'ai couché avec une autre fille hier soir." Cette même bombe vient de tomber sur moi. C'était comme si un poids, encore pire que celui que j'avais à cause du stress, venait de s'emparer de mon corps, me traînant dans le fond. Je perdais pied. Il m'avait lâché ça, comme ça. En même temps, comment passer par quatre chemin pour annoncer un truc pareil. Aussitôt tous mes souvenirs de ses promesses, sa seconde chance, tout... envolés. Je l'avais regardé le temps qu'il me dise ça. Puis j'avais détourné le regard. Là, je fixai un point sur le côté. J'avais l'impression de manquer d'air, j'allais suffoquer... Mais je ne disais rien. Je restais en silence. Laissant toutes ces putains d'émotions m'envahir et me consommer peu à peu. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 20 Mar - 17:48 | |
| Tu vis bien son regard, tu vois bien que tout s’effondre pour elle. Pour vous. Pour tout ça, t'aimerais détourner le regard mais non tu la fixe jusqu'à se que ça soit elle qui détourner le regard. Le silence s'est abattu comme ça, après ton annonce. Elle te dit rien, elle n'hurle pas, t'insultes pas. Pire elle dit rien. Et ton estomac déjà bien retourner ne demande que très peu pour se vider tant tu te fais horreur. Tu restes là, debout au milieu de cette pièce que tu connais que trop bien. Tu bouges pas. Tu dis rien. T'oses pas. Et puis pour dire quoi ? Que tu regrettes ? Fucking joke, évidement que tu regrettes, elle est pas stupide elle doit le savoir, mais c'est pas ça le problème. T'expliquer ? Y'a rien à expliquer, t'as été avec une autre fille ça suffit comme explications. Dire que t'es désolé ? Ça parait évident, mais de toute manière à quoi ça servirait ? Des excuses n'effacent rien, ni les actes, ni tes anciennes promesses. T'es plus adepte du " agis pour que tu n'es pas à t'excuser", et ça t'as foiré. Alors tu restes là à attendre une quelconque réaction....
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Jeu 20 Mar - 17:55 | |
| Je me sens sale, je me sens trahie comme pas possible. Tous ses espoirs que j'avais construit pour... ça ?! Pour rien. Pour de la merde, de la pure merde. De la pure connerie, oui. Et dire que toutes mes amies avaient raison. Je m'étais bien fait avoir. Toutes les paroles, tous les mots de Camil, tous ses gestes qu'il avait pu avoir sur moi... j'y croyais plus. Je ne pouvais plus croire en quoi que ce soit. Et j'arrêtais de me répéter, que putain, j'étais qu'une idiote. Fixant toujours ce point invisible pour ne pas croiser le regard de Camil que je sentais sur moi, je terminai par fermer mes yeux, laissant une larme couler sur ma joue. Restant un moment comme ça, ma main termine par passer sur mon visage, en remontant dans mes cheveux alors que je rouvre mes yeux, reniflant un peu. Tellement j'étais blessée, je n'avais même plus la force de crier. Pourtant la rage, je l'avais. Elle grondait à l'intérieur de moi sans pour autant sortir pour l'instant... "Comment j'ai pu être aussi conne..." je murmure, évitant toujours son regard. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 20 Mar - 18:06 | |
| La voyant agir ainsi tu fais automatiquement un pas en avant pour la rejoindre, t'arrêtant cependant encore assez loin en te rappelant que non là t'as sans doute même plus le droit à ça. Alors tu te figes, restant simplement, ici, debout, comme ça, à contempler ta copine aussi mal. Copine ? T'en doutes réellement, tu dirais même pas qu'il y a un petit espoir que ça le reste. Ça serait beau, ça serait vraiment... merveilleux, mais sérieusement le monde des bisounours t'y étais même pas lors de la première fois, alors maintenant... tu as rien à imaginer. T'avales ta salive difficilement, elle reste ainsi un long moment, et tu la "brusque" pas, de toute manière t'as plus le rien à rien là, hein ? Juste la fermer. Comment j'ai pu être aussi conne... Elle te jette même pas un regard, facile à deviner à quel point tu la dégoutes juste par ta vision. T'as envie de dire que putain tu comprends pas pourquoi le filles se remettent en question du genre "han mais pourquoi je suis si conne" alors que c'est pas elles qui foirent. Mais tu dis rien. Enfin pas la dessus. C'est moi qu'ai merdé... mais c'est pas pour autant que j'étais pas sincère. Tu répliques quand même, avec lenteur.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Jeu 20 Mar - 18:14 | |
| Je reste plantée là, je bouge pas. Toujours mon regard distant de celui de Camil. Non, je veux pas le regarder, je veux pas et je peux pas. Alors je continue de fixer ce meuble, avec un vase dessus. Vase que j'ai tellement envie de péter vu comment je bouille à l'intérieur de moi même. Mais pourtant je reste stoïque, je ne fais rien. Plutôt étonnant de ma part, faut l'avouer. J'ai vu que Camil s'est risqué à faire un pas, mais je n'ai fait comme si rien n'était. Ouais, j'ai été conne de lui donner cette deuxième chance, conne de lui avoir fait à ce point confiance. Conne d'avoir été aussi aveugle. Ok, l'amour rend aveugle, ça je voulais bien le croire maintenant. "C'est moi qu'ai merdé... mais c'est pas pour autant que j'étais pas sincère." J'ai un léger rire jaune, avant de me pincer les lèvres et de lever les yeux au plafond, sentant mes yeux se mouiller à nouveau, jusqu'à terminer par baisser mon regard sur Camil, en secouant ma tête, "Je te crois pas... si tu m'aimais t'aurais pas fait ça." je dis, la voix cassée. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Jeu 20 Mar - 22:10 | |
| Tu croises son regard, embué de larme, tu essayes tout de même de rester stoïque de soutenir son regard. Oui t'as honte mais faut bien assumer. Elle rit un instant, avec sarcasme... Je te crois pas... si tu m'aimais t'aurais pas fait ça. Intérieurement tu soupires, t'as envie de lui dire que oh c'est bon, t'es un connard oui, mais de là à aborder les grands mots comme quoi "tu m'aimes pas c'est faux blabla" faut pas abuser vous êtes pas au cinéma. Évidement tu dis rien, tu sais très bien que c'est la colère qui te fait penser ça. La colère contre toi et l'horreur de la perdre. Tu peux penser tout se que tu veux, et la plus part des insultes auxquelles tu dois songer sont réelles... mais vas pas penser que j'ai mentit dans quoi que ce soit... J'aurais nettement préféré garder ce genre de truc pour moi au lieu de te le balancer à la figure et te faire souffrir, et risquer de te perdre. Mais depuis mon retour de New-York j'essaye d'être le plus sincère possible... et je t'aime. T'aurais peut-être du garder la fin pour toi, parce que lui balancer ça après lui dire que t'es aller coucher avec une autre... même si c'est vrai, c'est pas top. Mais tant pis. De toute manière c'est dit.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Jeu 20 Mar - 22:19 | |
| C'était pas possible de faire autant mal à la personne qu'on est censé aimer. Non. Je trouve ça juste... inimaginable. Je peux pas penser ça. Au contraire, quand on aime quelqu'un on fait tout pour ne pas blesser cette personne, sauf dans le cas contraire qu'on le fait sans faire exprès. Mais allez expressément coucher avec une autre personne. Non. Ca, je pouvais pas le tolérer. "Tu peux penser tout se que tu veux, et la plus part des insultes auxquelles tu dois songer sont réelles... mais vas pas penser que j'ai mentit dans quoi que ce soit... J'aurais nettement préféré garder ce genre de truc pour moi au lieu de te le balancer à la figure et te faire souffrir, et risquer de te perdre. Mais depuis mon retour de New-York j'essaye d'être le plus sincère possible... et je t'aime." mon regard dans le sien, j'essaye d'avaler ce qu'il me dit. Mais je peux pas. Ca ne passe plus. Ma gorge est hyper serrée, et même si d'habitude j'aurais craqué quand il me disait qu'il m'aime... là, non. Et pourtant je l'aimais aussi. Restant un moment à me pincer les lèvres, je posais enfin la question, "C'était qui ?" je demande gravement. Ouais, j'avais envie de savoir. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Ven 21 Mar - 16:13 | |
| Tu restes là face à elle, terminant tes paroles sans qu'elle est vraiment de réaction. A quoi tu t'attendais de toute manière, hum ? Qu'elle efface ça d'un revers de main comme si de rien était ? Tu continues de la fixer attendant n'importe quelle chose venant d'elle. C'était qui ? Evidement cette question devait tomber. De toute manière tu t'y étais préparé non ? Normal qu'elle demande, non ? Enfin normal tu sais pas, mais tu t'en doutais, qu'elle voudrait le nom de la fille. Tu restes silencieux un moment deviant ton regard sur la fenêtre derrière elle et la nuit qui tombe sur SF... Avant de revenir poser tes yeux sur elle avec contrôle. J'en sais rien... Je connais pas son prénom. Quitte à être un connard autant l'être totalement, de toute manière tu te doutes fort que t'as plus aucune chance alors à quoi bon dire la vérité ? La blesser encore plus ? Blesser Magda en lui apportant que des emmerdes. Non, elle a rien fait elle, elle était juste incapable de le repousser et tu te doute qu'inconsciemment tu le savais. Alors c'est pas la faute de Magda. Autant être le connard qui va sauter une meuf qu'il connait même pas.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Ven 21 Mar - 16:22 | |
| En fait, le savoir ou pas... ça revenait au même. Il m'avait trompée. Ca changeait rien du tout. C'est juste histoire de connaître son nom, connaître le nom de cette fille qui peut être sans le savoir était en train de casser une relation. Je me demandais encore comment il avait fait pour aller voir ailleurs. Lui qui m'avais promis qu'il n'irait pas ailleurs pour une histoire de sexe. Ouais, encore une promesse vachement tenue. J'en avais marre, ouais j'en avais marre, et ça se lisait sur mon visage. Cette rage que je n'arrivais plus trop à contrôler à l'intérieur de moi. Ce mal de ventre qui me torturait... "J'en sais rien... Je connais pas son prénom." Je fermais mes yeux, laissant encore plusieurs larmes couler en silence. Alors il avait sauter une fille comme ça ? Sur un coup de tête ? Ouais, il m'aimait vachement, ça se voyait de plus en plus. Ca coule de source même. Rouvrant mes yeux, je pinçais mes lèvres histoire de me contrôler mais j'en pouvais plus... vraiment plus... "Je veux plus jamais te revoir..." je dis difficilement, alors que je sais pertinemment quand disant ça, je me fais moi même du mal. Parce que c'est Camil, parce que merde, c'est celui que j'aime. Et que je me rends que ça fait plus de mal que de bien. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Ven 21 Mar - 19:27 | |
| Le silence t'insupporte, t'oppresse mais tu ne dis rien. Tu restes là jusqu'à la sentence. Je veux plus jamais te revoir... Ton ventre se retournes alors que t'as du mal à avaler ta salive et à respirer. Même si c'est compréhensible, c'est son droit, c'est normal, t'as pas à la blâmer. Ça te fait quand même un mal de chien et sur le coup tu baisses les yeux grimaçant légèrement pour te reprendre. Tu peux rien dire pour ta défense, tu peux pas dire que non t'avais pas prévu, t'as pas comprit ton geste l'autre soir, tu captes toujours pas ton problème et ce besoin soudain de trahir ta copine... tu peux pas l'expliquer, et surtout tu peux pas expliquer ça, parce que c'est revenir sur l'identité de la fille. Alors non tu dis rien sur ça tu remontes juste les yeux pitoyable, sachant pas trop comment la retenir, de toute manière, aucune chance. Denver... s'il te plait...
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Ven 21 Mar - 19:41 | |
| Je me suis jamais sentie aussi mal. Parce que là, je me dis que c'est vraiment la fin. Parce que je venais de lui dire que je ne voulais plus jamais le revoir. Et ça me faisait peur. Je m'étais déjà imaginé ma vie sans que Camil y soit, mais là... ça allait devenir vrai. Et dans pas longtemps. A cause de ce qu'il avait fait. Merde mais pourquoi il avait ça... Après lui avoir dit ça, je le regardais. Sur le coup, il avait l'air désemparé. En même temps, il s'attendait à quoi ? Que je lui pardonne sa connerie ? Non, je pouvais pas. Je lui avais pardonné trop de choses jusqu'à maintenant. Et ça, c'était plus que la goutte qui faisait déborder le vase. "Denver... s'il te plait..." Je le regardais en essayant de contrôler mes émotions, mais je ne pouvais plus, je pleurais et je pleurais. Parce que je voulais pas qu'il me laisse, je voulais pas... mais il l'avait fait indirectement. "Quoi s'il te plait ?!" je dis en haussant un peu ma voix finalement. |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Dim 23 Mar - 17:50 | |
| Tu sais pas quoi faire. Tu sais pas comment arranger ça ou même quoi dure. Y'a -t-il seulement une solution pour cela ? Tu penses pas. Et quand elle relève la tête tu te dis que tu aurais du la fermer. Quoi s'il te plait ?! Ok en effet t'aurais du la boucler. Non pas dans le sens ne rien lui dire du tout vis-à-vis à se qui s'est passé hier soir. Non mais par rapport à ça. Oui s'il te plait quoi ? Toi même tu sais pas. Tu vas pas l'implorer pour qu'elle te quitte pas, t'as foiré. Et puis t'es déjà venu l'implorer platement de te laisser une seconde chance, alors de une tu as de l'égo, de deux tu sais que de toute manière c'est toi qui a merdé et tu vois pas comment elle pourrait te pardonner. Alors tu te tais. Tu soupires un peu, finissant par baisser le regard en passant une main dans ta nuque. Ok... je te laisse. Tu fais demi tour attrapant à la volé ta veste pour te diriger vers la porte. Être sincère ça craint, ça tu en as pleinement conscience.
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| | | Denver Hopkinsall i care about is friendship ✱ COLOCATAIRES : Mickey et Snow
| Dim 23 Mar - 18:04 | |
| Cette douleur me bouffe petit à petit, alors que je regarde Camil, pleine de rage. Il a l'air paumé. Complètement. Et moi je reste là, la bouche entrouverte, mes joues toujours mouillées. "Ok... je te laisse." Juste ça. Il me dit juste ça et c'est là que je me rends compte que c'est vraiment la fin. La douleur termine par m'exploser au ventre alors que je le regarde faire demi-tour et se diriger vers la sortie. Il ouvre la porte et tout ce que je fais, c'est prendre le même chemin pour la claquer quand il termine par sortir. Je n’arrivais même pas à reprendre mon souffle, mes larmes sortaient par dizaine. Là, aucun doute, j’étais anéantie. Tous ses espoirs, tout cet amour que je portais pour Camil… et là c’était pire que tout. Je me détestais d’avoir pu tomber amoureuse de lui. Pire, d’avoir cru que je pouvais enfin vivre une belle histoire à ses côtés. Et je le haïssais, oh oui, là c’était indéniable. Je me sentais tellement sale, tellement conne, tellement prise pour une conne en fait. De la tristesse mêlée à de la colère. Rage. J’avais été naïvement aveuglée par ce qu’on appelle l’amour. Et putain, putain… l’amour fait mal. Jordan avait raison, Svet avait raison… je m’en voulais tellement. Mes yeux remplis de larmes et tout mon visage noir à cause du maquillage qui avait coulé… Je m’effondrais, glissant contre la porte d’entrée. Tête entre mes mains, je restais là…. Mon chien vint me voir, je sentais son souffle dans mes cheveux. Et je continuais de sangloter. J’avais mal. Pire que mal. Je ne m’étais jamais sentie aussi trahie, toute la confiance que j’avais pu lui porter… Puis au bout d’un moment, je terminai par lever ma tête, puis me relever… Je passais une main dans mes cheveux, là où quelques mèches avaient été mouillées à cause de mes pleurs. Je pensais à un truc, à un seul truc. Il fallait que je prenne quelque chose. Je n’arriverai pas à me calmer sinon. Alors je me levai, titubant un peu sur le coup, allant jusqu’à ma salle de bain. Une fois là-bas, je n’osais même pas me regarder dans le miroir et j’ouvrais la petite armoire à pharmacie. Fouillant un peu, jetant des boîtes dans le lavabo, je trouvais enfin ce que je cherchais. Attrapant la petite boîte d’anxiolytiques au creux de ma main, je passais mon autre main libre sur le visage, avant d’essayer de respirer calmement. Je sortais de ma salle de bain, me dirigeant vers mon salon. Je m’asseyais par terre, dos appuyé contre mon canapé. Puis je fixais la boîte. Je ne pensais à rien. Sauf à cette douleur atroce qui me traversait le ventre, la tête et le cœur. Cette douleur qui m’irradiait et que je n’aurais jamais cru avoir. Fermant un instant mes yeux, j’essayais de me calmer, encore. Puis non. Je rouvrais mes paupières, attrapant la bouteille d’eau qui était sur la table basse… je sortais la plaquette des petits comprimés blancs… puis j’en ouvrais et avalais aussitôt une pilule. Je fermais les yeux, la sentant passer dans le creux de ma gorge… puis sans réfléchir j’en avalais une autre, puis une autre, et encore… je me sentais partir, au moins je ne pleurais plus, j’avais encore des sanglots mais la douleur était partie… ma tête heurta le sol sans que je ne crie gare. C’était terminé, et j’étais bien… ouais…, je suis bien… |
| | | B. Camil Marshalli'm a motherfucking admin ✱ COLOCATAIRES : Son fils et sa... "femme" imposée.
| Dim 23 Mar - 21:01 | |
| Tu quittes donc son appartement passant doucement par la porte en sursautant légèrement face au bruit du bois qui raisonne avec violence. Tu restes debout dans le couloir, comme un con. Comme un con. C'est vraiment se que tu es et t'en a pleinement conscience. Tu restes là debout, la gorge serrée. T'arrives même pas à bouger ton cul d'ici. T'espère quoi ? Qu'elle réouvrira naïvement pour te dire que non elle te vire pas de sa vie ? Gamin. Tu peux même pas espérer ça tu le sais. Alors tu soupires tu fermes les yeux en inspirant pour pas que tes yeux te poquent. Et tu t'éloignes, tu quittes son étage son bâtiment, tu rejoins ta voiture sans y rentrer. Tu t'allumes une clope devant t'y prendre à deux fois pour calmer tes mains trop énervée. Tu te détestes. T'as rien contre Magda, d'ailleurs tu te haïs encore plus de l'avoir entrainer dans cette connerie. Tu peste, tu râles en donnant un coup de pied dans la roue de ta voiture, mais soyons sérieux ça te calme pas. Bordel. T'as envie d'exploser tout et n'importe quoi.Enfin déjà faut que t'informes Magda qu'elle fasse pas de connerie en voulant sauver les choses et en se "rendant". Attrapant ton téléphone tu plonges t'as mains dans ta poche... Et merde... Tes doigts se referme que sur tes clopes et celle de l'appart de Denver et sur ton manque de téléphone qui est dans le salon de la brune. Merde merde merde. Tu restes à fumer ta clope en pestant pour trouver un truc, mais sérieux ton téléphone t'en a besoin, pour ton boulot. Et pour éviter justement que Denver soit encore plus blesser si Magda envoit un quelconque message. Alors tu prends ton courage à deux mains, tu écrases ta clope et tu remontes frapper. une fois... Deux fois... Denv' j'ai juste oublié mon téléphone et de te rendre tes clefs... Aucune réponse. Tu soupires. P*tain juste ça elle va pas t'ignorer pour pas te rendre ton téléphone. Tu t'énerves un peu, tu frappes encore à la porte. Puis tu finis par te dire qu'énerver pour énerver autant rentrer dans l'appart, elle t'en voudra pas moins pour autant.Alors t'ouvres la porte pour aller le chercher, l'appelant quand même jusqu'à se que ton regard s'arrête sur son chien, et... elle. Et ton estomac se retourne. [...]
Tu sais pas trop se qui s'est passé. Trop de rapidité, trop de stress, de peur, de terreur. Sur le coup t'es incapable de tout comprendre. Juste assez de lucidité pour garder ton téléphone dans ta main et hocher la tête quand l'ambulancier te demande si tu veux monter avec eux. Les portes se referment sans que t'y fasses attention, ton regard braqué sur elle trop blanche, trop immobile. Trop lointaine. Et la route commence alors que le cauchemar continue.
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| | | | | | | | i'm giving up on you. (camil) | |
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