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Anonymous
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Dim 26 Jan - 19:48

Samedi soir. J'avais promis à mes collègues, devenus pour la plupart des amis, qu'on se retrouverait ici plus tard pour prendre un verre même si je n'étais pas forcément hyper emballée par l'idée. Avec mon ex qui me pistait, j'essayais d'éviter de sortir une fois la nuit tombée, comme j'évitais aussi de rentrer seule si c'était le cas. Mais qu'est-ce que j'aurai fait de plus si je n'étais pas venue après tout ? Me retrouver seule dans une immense maison vide à retenir mon souffle à chaque fois qu'une branche cognerait contre une fenêtre à cause du vent ne me branchait pas plus. Alors j'avais enfilé une robe moulante, une paire d'escarpins, et j'étais venue. Au milieu des fêtards, j'observais la foule, cherchant désespérément mes amis. Je tentais difficilement de me frayer un chemin, alors que personne ne daigner bouger d'un iota pour laisser passer. Je m'évertuais pourtant dans mon parcours à prononcer une flopée de " s'il vous plaît ... pardon ... excusez-moi ... j'aimerai passer " mais c'était seulement en poussant que j'arrivais finalement à me déplacer dans la masse. Quand soudain, je tombais nez à nez avec lui. Brahim. En une fraction de seconde, j'improvisais un demi-tour pour revenir sur mes pas espérant de toutes mes forces qu'il n'ait pas eu le temps de me voir. Après ce qu'il s'était produit la dernière fois que nous nous étions vu, je n'avais aucune envie d'avoir à lui parler, à supporter son mépris, sa condescendance envers moi. C'était au dessus de mes forces, pas ce soir. Alors une fois assez loin, je finissais par venir m'accouder au bar pour commander un premier verre. J'optais pour un mojito histoire de patienter, tout en sortant mon téléphone de ma pochette pour indiquer à mes amis que j'étais bien arrivée.
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Anonymous
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Dim 26 Jan - 20:34

Week-end, enfin. Les slaves ayant débarquaient pour trois jours sortir était la seule option possible. Bien évidemment ils n'avaient pas perdu leurs bonnes manières et tout juste arrivé au Ruby Skye, boite pas mal réputé à San Francisco que l'on se faisait remarquer. Avec deux, trois sourires on faisait tout oublier et même offrir le premier verre. Comment ne pas douter de la bonne lancée de cette soirée après ça ?
Tanné dans l'un des nombreux sofa je ne faisais guère attention aux entrés et sorties préférant siroter tranquillement ma vodka pour me mettre bien dans l'ambiance. Avant d'entendre la réplique de l'un d'eux et de recevoir un léger coup d'épaule dans les côtes pestant je suivais tout de même son regard posé sur, Georgia. Un large sourire vint directement dessiner mes traits. Je ne perdais pas une seconde me redressant pour me diriger vers elle. Je poussais un couple entrain de se galocher bien violemment Y a des chiottes pour ça sérieux soufflais je agacé devant le peu de pudeur, surtout vu leur gueule. Putain. Ce laps de temps me la fit perdre du regard. Je balayais la salle du regard. Mes yeux tombant sur une silhouette dos à moi, accoudée au bar. Ça ne pouvait être qu'elle. Je m'avançais et l'air de rien, comme çi il y a deux jours de ça je ne l'avais pas salement traité je passais une main à son ventre la forçant à collé son dos à moi et j'allais déposer mes lèvres dans son cou, faisant mine de respirer son odeur. Ma bouche à son oreille je murmurais la voix mielleuse
Poupée... Mon appellation resta en suspend. Désormais impossible pour elle de s'enfuir. C'était fou comme elle avait perdu du temps à s'inquiéter au sujet de son ex ne sachant pas qu'elle pouvait tomber sur pire.
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Anonymous
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Dim 26 Jan - 22:52

Je n'ai pas eu le temps de terminer mon texto qu'une main inconnue se glissait sur mon ventre, me faisait sursauter. M'apprêtant à me retourner pour voir qui me faisait cet affront, et qui j'allais donc par conséquent devoir gifler, je me stoppa net en entendant cette voix venir murmurer près de mon oreille. Je frémissais d'autant plus à ce mot, " poupée ". Il n'y avait qu'une personne qui m'appelait comme ça, et elle se trouvait ici ce soir, ce qui ne me laissait plus aucun doute. Il avait fallut qu'il me voit, que je le croise dans cette boîte alors qu'il y en avait des tas d'autres en ville, et qu'on tombe l'un sur l'autre malgré la superficie de ce lieu ... Autant je me maudissais d'être venue, autant j'étais pétrifiée. Je forçais sur sa main pour la dégager mais la pression qu'il exerçait était trop forte. Je me retournais finalement, toujours collée à lui, et découvrais son visage sans la moindre once de surprise. « C'est trop demandé d'avoir la paix juste pour une soirée ? » A chaque fois que je me retrouvais face à lui, j'étais épuisée. Epuisée de devoir faire face à ce sourire qu'il avait habituellement dessiné sur les lèvres, épuisée de voir à quel point il se sentait puissant. « C'est bon maintenant tu me lâches ! » disais-je en le poussant assez fort pour qu'il recule. Je reprenais ensuite place, rangeant mon téléphone alors que mon verre venait d'arriver, et commençais à en boire quelques gorgées. Il y avait trop de monde pour qu'il devienne violent maintenant, c'est ce que je me disais du moins, alors j'attendais juste qu'il s'éloigne même si je devinais par avance que je n'en avais pas fini avec lui.
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Anonymous
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Lun 27 Jan - 11:32

Ce genre de fille ça se repère à des kilomètres à la ronde. D'abord par le physique, plus qu'avantageux qu'elles possèdent. Elles ont toujours un détail qui attire l’œil de n'importe quel mec d'ailleurs, hétéro ou non. Elles sont souvent les premières à attaquer, par un simple sourire. Pose ton regard dessus, dis lui quelques mots charmant et c'est pratiquement dans la poche. Ça avait dû se dérouler ainsi entre nous. Je ne m'en rappelle plus exactement mais j'y mettrais ma main à couper. D'abord elles veulent jouer. Elles pensent pouvoir être celle qui te possèdera et quand tu retires le jolie sourire sur leur minois elles se mettent à pleurer. A croire que c'était leur toute première fois. Elles veulent jouer. Elles perdent mais reviennent toujours. A chaque fois. Georgia était ce genre de nana, et j'adorais ça.
Je laissais ma main sur son ventre, ne tentais pas de passer par dessous sous haut, pinçant légèrement quand elle se mit à me repousser. Oui. Je m'ennuyais, t'es apparu, maintenant ça va mieux Je reculais, un pas en arrière tout en levant les mains au ciel, l'air de dire que je ne ferais rien maintenant. Pour le moment. Le large sourire continuait d’agrandir mes traits. Tendre se fait-il. Ne me fais pas de scène. Avoir des spectateurs en te donnant une leçon ce n'est pas ça qui me retiendra. Mon ton est calme. Je ne cherchais pas à la menacer. De toute manière je n'avais même plus besoin de ça désormais.
Comme elle devait se le dire je restais bien prêt d'elle, m'asseyant simplement face à elle en reprenant une seconde vodka. D'un geste presque brusque je lui retirais la pochette des mains la faisant tomber derrière le bar. Ce soir on reste en tête à tête, ma puce.
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Anonymous
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Lun 27 Jan - 19:22

Je n'aurai pu dire comment un type pareil était entré dans ma vie. Il avait du directement déceler cette part de faiblesse en moi, cette faiblesse que je traînais depuis mon pays natal et qui ressurgissait face à lui. Et même si je ne me laissais pas faire, il avait toujours une longueur d'avance. Vulnérable, c'était le mot. Ouais, en y repensant j'aurai nettement préféré être clouée au lit avec une mauvaise grippe le jour où j'ai croisé sa route. Mais le temps que je me rende compte de qui cet homme était en réalité, il était déjà bien trop tard. Il avait déjà eu le temps de me cerner, s'était déjà immiscé dans ma vie, et fait de moi sa "poupée". A croire que je n'avais pas retenu la leçon, ou qu'il y avait une pancarte avec marqué "proie facile pour sociopathe" en plein milieu de mon front. Son ton était toujours aussi calme quand il déblatérait ce genre de trucs, et c'est ce qui était le plus effrayant d'ailleurs, mais je choisissais de ne pas lui répondre. C'était ce qu'il cherchait, et après la manière dont on s'était quitté la dernière fois, je n'avais aucune envie de lui dire quoi que ce soit. Alors oui, je sirotais mon verre, assise au bar, sans même un regard pour lui. Mais il n'entendait pas les choses de cette oreille. Non, et c'est ma pochette qui en faisait les frais. Surprise, je levais enfin le regard. Le pauvre barman qui venait de voir un truc voler derrière son bar vint me la rendre au bout de quelques secondes, me demandant si tout allait comme je voulais. Gênée, je me contentais d'un petit signe de tête pour lui répondre. Une fois qu'il s'éloignait, je me tournais une nouvelle fois vers Brahim. « Si t'es taré c'est ton problème, mais évite de me faire remarquer avec toi. » Je prenais mon verre pour m'éloigner tandis que je remarquais une banquette qui venait de se libérer.
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Mar 28 Jan - 14:56

Face à elle c'était plus fort que moi fallait que je joue. Mais pas qu'un peu, je devais la pousser à bout. J'en ressentais un effet jouissif à la voir par terre que ce soit dans le sens figuré ou non. Elle avait toujours les mots qu'il fallait, l'attitude adéquate. D'humeur colérique ou non je savais trouver comment faire pour qu'elle est le comportement qui m’enchanterait le mieux au moment présent. A croire qu'elle le faisait exprès, de manière à ce que j'apprécie. Et c'était le cas.
Je ne regarde qu'elle, bien même l'idiot de barman qui lui rend sa pochette, à qui d'ailleurs je ne daigne pas m'intéresser une seule seconde. D'un faible signe de la tête elle le rassure, et je sourie de plus belle. Elle comprenait vite. Malgré sa phrase qui m’agaçait et me fait soupirer. Je n'écoute pas ses paroles, me contente de la regarder. Elle s'en va et je lui laisse croire que ça en ai fini pour ce soir. Feinte. Ça ne fait que commencer. J'en jubile par avance. J'attends simplement qu'elle s'installe, qu'elle lâche un soupir de soulagement en se disant que peut être j'avais fait une promesse aujourd'hui encore.
Cinq minutes passent avant que je ne me relève. Je la remarque du coin de l'oeil, en solitaire sur une banquette au fond du bar. Bête tentative de m'échapper en se retrouvant dans un coin s'y éloigné des personnes au alentours. A croire qu'elle le faisait véritablement exprès. Ayant sûrement remarquer que je l'avais laisser partir je peux apercevoir les tchèques qui commencent à lui tourner autour. Ça me fait marrer. Elle doit bien se demander qui sont ses types, elle en quitte un mauvais pour en retrouver des pires. Je vous l'avais dit c'est un amant un connard. Elle est à moi. Je n'ai rien d'autre à dire. Ils comprennent tout de suite. C'est comme ça  entre nous. Tu marques un territoire et c'est bon. Je m’assois à côté d'elle avec un énième verre et me contente de regarder droit devant moi, sans rien dire. Je la laisse se griller l'esprit à se poser dix mille questions. Tandis que je sirote ma vodka, patientant sagement.
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Anonymous
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Mar 28 Jan - 15:47

Seule dans mon coin, je finissais enfin par pouvoir souffler, et me disais que mon verre fini je ferai mieux de m'en aller une fois pour toute. La soirée commençait plutôt mal et j'avais l'habitude de prendre ce genre de choses pour des mauvais présages. Je n'étais pas tellement rassurée de le savoir pas loin, alors valait mieux pas que je m'attarde. Mais à ma surprise, il me laissait quand même m'éloigner, ne tentait même pas de me retenir. Bien, c'était déjà ça. Enfin, ma solitude fut cependant de courte durée. Une troupe de mec s'approchait de moi, et tout en remarquant le fait qu'ils faisaient tous assez mauvais genre, je remarquais aussi cet accent à leurs bouches qui m'était plutôt familier. En fait, je ne comprenais rien à ce qu'ils me disaient, et je ne faisais même pas l'effort de les faire répéter. Mon air agacé trahissait le peu d'intérêt que je leur accordais, ne daignant même pas lever les yeux vers les visages qui me faisaient face. Et c'est là que Brahim apparaissait de nouveau. J'aurai du me douter qu'il connaissait ces gars. Et ses paroles qui m'énervaient. "Elle est à moi". Il fallait traduire cela par : c'est mon jouet. En fait, c'était le seul moment où il venait à mon secours, pour ne pas que je lui échappe, et surtout pour ne pas que je tombe entre les griffes de quelqu'un d'autre que lui. Les mecs s'éloignent, ils ont compris, habitués à ce genre de méthode. Je soupirais, autant exaspérée par leur attitude que par le fait de me retrouver de nouveau seule avec lui. Je me poussais pour laisser un espace entre nous, puis sortais mon briquet et une cigarette pour m'en griller une. Une taffe, puis deux, avant que je me tourne vers lui. « Bon alors, c'est quoi ton plan ? Tu veux me forcer à faire quoi cette fois ? » Je savais qu'il avait un truc derrière la tête. Il avait toujours des arrières pensées, et là je commençais à perdre patience.
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Mar 28 Jan - 16:42

J'aime la faire mienne dans mes propos. A première vue pour celui qui ne nous connait pas ça ressemble davantage à de la jalousie. Ça en est certainement. Mais rien d'attachant. C'est plus vicieux. Un signe d'appartenance physique et mental, tel de la soumission. J'hausse un sourcil interrogateur à sa question. La moue totalement innocente à se méprendre sur ma soit disant perversion. Tu salies, tu nettoies Je détourne enfin ma tête vers elle. Je la reluque légèrement en lui chopant la clope du bec pour la prendre à mes lèvres. J’inspire une fois. Deux fois. C'est aussi simple que ça. concluais je en recrachant la fumée, proche de son visage. Ô que c'est agaçant. Je le sais. Je m'en amuse. Sa question je passe au dessus. En toute franchise je m'en balance un peu. Moi même j'connaissais pas encore mes intentions. J'tai sauvé. Tu pourrais au moins me remercier. J'insiste sur le mot sauver. Parce que c'est de sacré connerie. Mais je trouve ça d'autant plus marrant. Elle me devient redevable. A son tour de promettre. J'écrase le mégot sur la table en face de moi, le laissant tomber dessus pour me tanner dans le sofa. On va jouer, d'accord ? Et d'un coup ma main se referma à sa cuisse l'amenant méchamment contre moi.
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Mar 28 Jan - 18:31

Il faisait celui qui avait des principes. On nettoie quand on a sali. Ouais, mais on ne contraint pas une personne à le faire par la force en lui clouant la tête au sol. Il m'agaçait avec cette petite moue. En fait, la plupart de ses expressions m'agaçaient. Il avait l'attitude du mec qui n'a rien à se reprocher et ça me faisait péter un câble, mais je me ressaisissais et faisais celle qui ne relevait pas pour donner le change. L'indifférence est le pire des mépris à ce que l'on dit. Il s'était saisi de la cigarette et recrachait sa fumée tout près de mon visage, alors que j'agitais ma main pour la dégager. Je voyais que ça l'amusait. Oui, ça l'amusait de faire toutes ces petites choses qui pouvaient me pousser à bout. Il avait le vice en lui et c'est tout ce qu'il attendait, que je m'énerve et qu'il me montre une nouvelle fois qu'il avait assez de force pour me maîtriser. Je regardais chacun de ses gestes, comme pour voir ce qu'il ferait par la suite. Sa maîtrise totale de lui-même et de la situation me déstabiliser profondément, il semblait toujours savoir comment agir, toujours anticiper ce que je dirais et rebondir assez aisément. Moi, le remercier ? Certes, je ne savais pas ce qui aurait pu se passer avec ses gars, s'ils auraient pu se montrer bien plus entreprenants ou autre, puisque je n'avais rien compris de ce qu'ils me racontaient, mais je n'avais pas à le remercier. Pour rien au monde. « Te remercier de quoi ? C'est quasiment du harcèlement puisque tu veux pas me laisser tranquille. » Mon regard venait se reposer sur la salle tandis que je détournais mes yeux de lui. Et d'un coup, il me ramenait vers lui d'un geste brusque. Je décollais aussitôt sa main de ma cuisse. « Tu sais très bien que j'ai aucune envie de jouer avec toi. »
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Anonymous
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Mar 28 Jan - 20:36

Je ris franchement. De l'harcèlement ? Je n'avais même pas besoin de cela. Quoique je fasse, ou que je sois elle était proche. Bien même si elle ne l'avouerait pas elle aurait été la première à revenir, certainement l'air de rien à moi ci on ne s'était pas croisé dans cette boite. Ce soir elle était juste apparu au bon moment pour moi, et mauvais endroit pour elle. Mon ennui allait disparaître et au fil de nos courtes paroles des idées me venaient en tête. Tu planes mon cœur. Ma voix se fait douce, amoureuse. J'adore celle çi. Peu à peu elle retourne la tête et qu'elle me le cache ou non elle flanchera grâce à elle. Je le sais, en est persuadé alors je continue. T'apprendras que l'harcèlement à lieu si je te couvrirais de centaine de message chaque jour. Si je me retrouvais en bas de chez toi aussi souvent. A ce que je sache je ne suis pas arrivé derrière toi à moins que t'avais cette espoir. Puis ce n'est pas mon genre, y a pas assez de finesse là dedans mon cœur. Répétition de la nomination. Bientôt elle faiblira. Elle connaît mon jeu alors essaye de passer à côté. Mais elle ne sait à quel point je peux être patient. Je ne cesse pas de sourire. Elle repousse ma main, mais ne s’éloigne point. Belle contradiction. Peu à peu, elle se laisse faire. Certes ça reste anodin pour n'importe qui. Sauf pour moi. Je place ma main à sa joue donnant une légère tape contre avant que mes doigts ne glissent jusqu'à son menton que je serre entre, la forçant à me faire face. Regarde moi quand je te parle. Et je le balance sèchement. Alors que délicatement je laisse redescendre mon index à sa cuisse j'y replace ma main pressant suffisamment pour qu'elle ne puis les retirer, trop peu pour laisser une marque sur sa peau. Qui te dis que tu vas jouer avec moi ? l'interrogeai je en niant d'un simple geste de la tête. Non tu vas jouer, pour moi.
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Mar 28 Jan - 21:36

Son rire venait déranger mes oreilles. Il trouvait ça drôle ce con, et j'avais envie de le gifler. De venir écraser ma main contre son visage et d'entendre sa joue claquer. Et il en rajoutait en m'appelant "mon cœur". Dans sa bouche c'était insupportable, même pire que tout. Et encore une fois il savait qu'il réussissait à me déstabiliser comme personne. « Oh la ferme ! » Je le foudroyais du regard tout en sachant que son analyse était bonne. Ouais, il était trop subtile pour ça, pour se planter bêtement sur ce genre de détails. Il était trop futé, la manipulation c'était son truc et il devait même être passé maître depuis longtemps dans ce domaine. Voilà, je n'osais rien et c'était finalement lui qui venait coller sa main à ma joue, tenant ensuite mon menton pour que je le regarde. « Mais lâche-moi ! » Il ne m'écoutait pourtant pas, et passait à présent sa main sur ma cuisse en la serrant. J'étais sa chose, et il se disait qu'il avait le droit de me faire mal. Il voulait être le seul à l'avoir. Je ne comprenais rien à ce qu'il disait. J'allais jouer pour lui ? Qu'est-ce qu'il voulait dire par là. Je le fixais d'un air interrogateur, alors qu'il souriait toujours franchement. Je sentais clairement qu'il venait d'avoir une idée et ça me faisait presque frémir. « Ouais, dans tes rêves. » disais-je en reprenant mes esprits. Il prendrait sûrement cela pour du défi, et ça devait en être quelque part.
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Mar 28 Jan - 22:26

Elle faiblit. Mon regard s'attarde dans le sien le temps de garder son menton entre mon index et mon pouce. Je peux remarquer une pointe de frayeur, ne m'en contente pas pour autant. Bizarrement je veux retirer ce sentiment, ou le métamorphoser. Le terme est plus proche de la réalité. Ça prendrait beaucoup trop de temps d'avoir le contrôle si je ne le modifie pas de suite. Elle doit reprendre confiance et l’agressivité dont elle fait preuve prouve bien le contraire. Sur le coup ça m'agace. Je n'en montre rien préférant être plus brusque dans mes gestes, ça parait nettement plus normal à ses yeux. Et ça me laisse du temps pour réfléchir à un autre moyen.
Je tapote sa cuisse à sa réponse de tel manière à lui faire comprendre que quoiqu'elle puisse se dire mon envie passerait bien évidemment avant la sienne. Je lance un regard autour de moi à la recherche de quelque chose d'encore inconnu. Puis me rapproche de son oreille Dans mes rêves c'est bien pire murmurais je masquant un timbre presque pervers par un nettement plus joueur. Je me calme. Je change d'option et ça se ressens. Je parais redevenir sage, normal. Ca la rassurera. Un silence s'installe qui apaise, comme çi il adoucissait l'ambiance. J'en profite pour attraper une personne, lui tendre un billet en demandant une bouteille et deux verres. Je m'en serre un, l'enfile cul sec, avant de tendre le second à la brune. Bois Ordonnais je sans ajouter un mot.
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Anonymous
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Mer 29 Jan - 0:55

La façon dont il tapotait ma cuisse me faisait comprendre qu'il n'accordait que peu d'importance à ce que je lui disais. Il attendait toujours quelque chose et voulait l'obtenir, peu importe le temps que ça lui prendrait. La patience est une vertu propre à ce genre de mec, aux psychopathes, et  aux grands pervers. Il peuvent passer des mois à attendre le bon moment pour passer à l'offensive, patiemment, sans se trahir. Si j'étais pas souvent l'une de leur victime, j'aurai pu dire que d'une certaine façon ce trait de caractère forçait le respect. Mais bon, pour le coup je ne pensais pas à ce genre de choses. Il était là, calme et à la fois menaçant par son attitude, ses réactions, et toute mon attention était focalisée sur lui. J'attendais la suite, puisque je savais qu'il y en avait toujours une. Malgré le fait que je sois plus sauvage ce soir, avec ce qu'il s'était passé deux soirs plus tôt, il tentait toutes les manières pour me radoucir, se disant bien que l'une d'elle ferait son effet sur moi. Et c'était sans doute vrai, il avait sûrement raison. Après tout il avait fini par me connaître, ou du moins sur ce point là en tout cas. Et ses murmures à mon oreille ne faisaient que le confirmer en me faisant frissonner. Mais soudain il se ravisait, laissait un silence calmer le jeu. Et étrangement, ça suffisait. J'en profitais pour regarder la salle, me détendre en écoutant la musique, ne remarquant même pas qu'il passait une nouvelle commande. Et puis une bouteille arrivait que l'on déposait sur la table devant nous, et deux verres. Un pour lui et un pour moi donc. Tout de suite, Brahim se servait et descendait le sien en une fraction de seconde. Je le regardais, me demandant ce qu'il faisait. Dans la foulée il servait le second pour me le tendre. « Non, je ... j'ai pas envie de boire. » Je repoussais le verre mais il ne flanchait pas, me donnait l'ordre de boire et ne me lâcherait pas si je ne m'exécutais pas. Alors je le prenais pour en boire une gorgée, puis le posais devant moi. J'avais déjà bu un verre, et je ne tenais pas particulièrement l'alcool, alors c'était préférable.
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Dim 2 Fév - 21:23

Avec le temps j'avais appris à observer les gens pour les cerner. Pour remarquer la moindre de leurs manies mais surtout de leurs faiblesses et les utiliser contre eux. Pas directement non, avec justesse. Vu l'éducation qu'on m'a offerte j'avais déjà toutes les cartes en main, fallait juste savoir les jouer au bon moment. A ce moment précis une était sorti. Pas très convaincant. J'en laissais une autre glisser sur la table, mentalement parlant. J'ignore ses paroles. Qu'est-ce que ça peut bien me foutre. Pourtant elle porte tout de même le verre à ses lèvres et laisse une gorgée passer dans sa gorge. Je souris vainqueur, avec une pointe de moquerie. C'est bien une ancienne américaine, incapable de tenir plus d'un verre. Voilà pourquoi les slaves restaient mes favorites. Elles ont des descentes parfaites.
Je m'amuse de chaque seconde en sa présence parce que je vois son regard rivé sur le moindre de mes gestes. Elle reste sur la défensive, de façon à penser que je pouvais la gifler à tout moment et comme bon me semble. C'est plutôt hilarant, je n'ai nullement besoin de faire quoique ce soit pour que l’obéissance prime avec elle. Si la soirée n'avait pas si mal commencé j'aurai pu en être lassé. Y a plus de quoi jouer. Elle allait sagement écouter tandis que l'extrêmement jouissance qui devrait en suivre n'aurait pas lieu.  
A ta place je me viderais la moitié de la bouteille lui conseillais je en prenant celle çi entre mes doigts pour remplir jusqu'à la surface son verre, que je fais délicatement glisser jusqu'à elle. Plus tu bois, mieux ça passera Cette fois je pivote ma tête pour enfoncer mon regard dans le sien. Je n'exprime aucune menace, mais laisse apparaître un véritable avertissement. Comme çi je la prévenais de la dangerosité des événements qui allaient suivre.
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Mar 4 Fév - 21:53

Je n'avais pas besoin de poser les yeux sur lui pour deviner son sourire alors que cette petite gorgée de vodka descendait lentement dans ma gorge, ne pouvant m'empêcher de grimacer. Je sentais sa chaleur se disperser dans mon corps alors que je repoussais gentiment le verre. Je n'étais pas une grande buveuse, et il le savait depuis le temps. Il connaissait toutes mes faiblesses bien mieux que personne, et il prenait plaisir à en jouer. Parce que ça l'éclatait que je fasse ce qu'il dit, que je m'exécute même contre ma volonté. Ce que je finissais d'ailleurs par faire la plupart du temps parce qu'il me faisait peur et qu'il savait parfaitement comment s'y prendre pour me contraindre. C'était ça son plaisir. Me pousser à bout pour que je me rebelle, pour sévir au moment où je m'y attendrai le moins. Alors pourquoi cherchait-il à me faire boire ? Que voulait-il dire par là ? Le timbre de voix qu'il adoptait était effrayant, alors que je me disais qu'il ne cherchait sans doute pas à me menacer, il était juste comme ça, aussi froid qu'un glaçon. Je regardais la bouteille entre ses mains, puis mon verre qu'il venait de servir de nouveau. « Brahim ... Qu'est-ce que tu prépares ? » Je devenais plus nerveuse, ne me rendant pas compte que j'agitais frénétiquement ma jambe tout en passant mon regard de lui au verre devant moi, sans relâche. Je ne comptais pas plier tant que je ne connaîtrais pas ce qu'il me réservait ensuite. Qui pouvait savoir ce qu'il se passait dans un esprit tordu comme le sien. Il était tard, j'étais seule dans ce club, assez à l'abris pour que personne ne se soucie de moi, et j'avais peur de ce qu'il pouvait se passer, alors je ne voulais pas en rajouter en descendant bêtement verre sur verre pour que le piège se referme doucement sur moi.
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Anonymous
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Mar 25 Fév - 18:52

Chaque synonyme de la peur émanait d'elle. Ça en était presque déroutant. Un certain plaisir m'envahissait à la suite de cette constatation mais y laisser une légère amertume. Ce que je pouvais deviner de ses pensées était bien loin de me satisfaire et renforçais mon idée de la descendre bien plus profondément que dans le sol ce soir.

Je laisse sa voix trembler, restant nettement plus concentré sur son timbre que sur les paroles qu'elle prononce. Après tout je pouvais largement les anticiper. Une plainte masquée en une interrogation qui devrait sûrement me faire faiblir sur mes intentions. Sauf que ça empire mon souhait. Je n'ai qu'à poser mon regard dans le sien que je lis le moindre mot qui se promène à l'intérieur de sa tête. La seule véritable envie qui me vient à présent ? Éclater ma main sur son visage. Lui foutre la gueule sur la table et stopper ces délires de femmes violentées.

Un petit coup d’œil à sa jambe qui se met à gigoter et je comprends directement le pourquoi du vibrement de ce sofa. Mes doigts s'allongent dessus, délicatement, avant que ma paume n'appuie sur sa peau, pour y commencer une danse le long de sa cuisse. Jusqu'à entendre ma voix soupirer Calme toi ma poupée Je garde la même lenteur dans mon geste tout en l'attirant à moi de façon à donner l'impression que j'allais la prendre dans mes bras. Ma joue va à la sienne, et j'y dépose un premier baiser, puis un second. Mes lèvres remontent à son oreille j'attrape son lobe du bout de ma langue. Avant de violemment agripper ses cheveux, faisant basculer sa tête en arrière, mes doigts s'enfonçant dans sa chair. Tu m'as pris pour qui pauvre conne ? Si j'aurai voulu te baiser je n'aurai pas eu le besoin de te forcer la main. Je la fixe, les yeux assombris par le dégoût. Encore quelques secondes je la garde bloqué contre le cuir de la banquette, mon poids sur elle. La main étant passé de sa cuisse à sa bouche que j'écrasais, j'avais une totale dominance sur elle. Et une putain d'envie d'en jouer me pris.
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