|
|
BLIZZARD (elyes) i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Sam 28 Déc - 21:52 | |
| tu finis ton verre. tu en commandes un autre. où est katie ? aucune idée. putain. mais t'es complètement saoule. tu peux pas rentrer comme ça. non, tu peux pas. tu peux pas affronter la vérité. mais où aller ? lera est pas là. plutôt crever que de t'échouer chez khris. qui d'autre alors. tu prends ton portable, fais défiler les contacts. jax. un rire faux sort de ta bouche. même lui, tu pourrais pas aller le voir. ta tête cogne. tu continues de faire défiler les noms. le nom d'elyes apparaît. tu t'arrêtes. tu bois ton verre cul-sec. tu vas pas faire ça ? pas lui. lui qui rêve juste de te refoutre sur le trottoir. on va pas se mentir, ces derniers temps, tu y songes. tu sais pas trop pourquoi tu devrais te retenir. c'était facile la vie avant. et puis, t'as connue des putes qui élevaient pas trop mal leur momes. toi aussi tu pourrais le faire. lera t'aiderait peut-être. tu prends ton manteau. tu tangues. tu marches. tu frappes à la porte d'elyes. tes yeux ne voient déjà plus rien. t'es complètement saoule et chez lui. merde. tant pis, t'es presque contente. il ouvre. « salut » tu souris.
|
| | | | Sam 28 Déc - 22:06 | |
| Une soirée tranquille en perspective pour le black. Sa fille était en week-end chez sa mère, donc un tête à tête avec son verre de whisky et la rediffusion d’un match de football à la télévision. Bon dieu, que cela faisait vide sans Jade, c’était le même cirque à chaque fois que celle-ci passait du temps avec sa mère, il ne savait que faire, ni comment s’occuper alors il devenait un américain normal, canapé, chips, football bière et whisky. Il y avait mieux comme occupation, m’enfin, il n’allait pas se plaindre, il avait du temps libre et pouvait enfin s’occuper de lui. Qui sait, peut-être qu’une belle nana viendrait sonner à sa porte. Cette pensée eut à peine le temps de faire son chemin dans son esprit que la sonnerie retentit, faisant sursauter Elyes. Bizarre se dit-il. Il lui fallut quelques secondes pour se déplacer jusqu’à la porte. Encore plus bizarre, il avait face à lui Frankie Ainsworth. Alors ça, c’était quelque chose. « Bonsoir » répondit-il, plus que méfiant par le sourire de la jeune femme avant de se rendre compte qu’elle était loin d’être dans son état normal. Rien de surprenant à cela, quelle proie se rendrait dans la grotte du loup de son plein gré ? « Je t’en prie » si elle était venue, c’était pour une raison précise. Il s’écarta pour la laisser entrer, ceci fait, il referma derrière elle. « Alors, dis-moi, quel bon vent t’amène ? »
|
| | | | Sam 28 Déc - 22:17 | |
|
c'est assez dingue que tu sois là. on va pas se mentir, aujourd'hui le plus grand danger qui pouvait te menacer ces derniers temps, c'était elyes. elyes et ses envies particulières avec toi. pas avec toi, en fait, mais pour toi. « bonsoir » tu hoches la tête. oui bonsoir. tu le regardes. putain, mais t'es grave. pourquoi t'es là. tu pourrais... tu pourrais lui sauter dessus, tellement t'as bu. bordel. « je t’en prie » tu entres. tu as chaud. ta tête tourne un peu. beaucoup. trop d'alcool, forcément. t'es toujours dans l'excès comme d'habitude. « alors, dis-moi, quel bon vent t’amène ? » il demande. tu hausses les épaules. tu redescends un peu ta jupe, tu serres ta parka contre toi. « je sais pas. j'ai un peu bu. et chez moi, c'était loin. » tu dis. tu te retournes vers lui. tu le regarde. avec ton regard. ce regard que tu utilisais, avant. avant. quand t'étais une pute. tu lèves les bras en croix. et t'as un sale sourire, un sourire alcoolisé. « alors... j'ai toujours ma place sur le marché ? » tu demandes. il sait très bien de quoi tu parles. il l'a jamais dit officiellement, mais tu sais très bien ce qu'il attend de toi, à l'avenir. est-ce qu'il doit tester la marchandise avant ? il sait surement de quoi t'es capable, de toute façon.
|
| | | | Sam 28 Déc - 22:31 | |
| Malgré son sang froid et son calme olympien, Elyes était plus que surpris de voir la jeune femme ici. Bon, certes, l’avait-il déjà trouvé assez détaché dans sa réponse concernant une éventuelle entrevue, mais de là à ce qu’elle débarque chez lui, en pleine, nuit ivre, il y avait des limites. Il en venait même à se demander s’il ne dormait ou si l’alcool ne lui montait pas à la tête, pourtant, il n’avait pas tant bu que ça et cela se saurait si le liquide ambré était source d’hallucination. « Tu tiens à en discuter de ça maintenant, alors que tu es incapable de mettre un pied devant l’autre sans t’écrouler ? » répliqua-t-il simplement, un léger sourire aux lèvres. Son regard ne l’avait pas échappé. Il y avait déjà eu à faire dans le temps et c’était dingue de voir qu’il avait toujours autant d’impact, pas étonnant qu’il ait jeté son dévolu sur elle. Elle était parfaite pour le rôle qu’il voulait qu’elle endosse. « En tout cas, je ne pensais pas que tu serais aussi pressée d’y retourner, au point de venir me rendre visite en pleine nuit… » Quelques accents moqueurs étaient décelables dans sa voix alors que son regard ne quittait pas celui de la jeune femme. « Viens, je vais te montrer ta chambre » dit-il finalement. Elle n’était pas en état de rentrer chez elle et cela n’avait rien d’une invitation désintéressée, attentionnée, il se fichait bien de ce qui pouvait lui arriver mais tant qu’elle était à ses yeux un atout conséquent dans ses prochaines manigances, il devait en prendre soin.
|
| | | | Sam 28 Déc - 22:43 | |
|
t'es trop ivre pour regretter d'être venue. mais dans le fond, tu sais que tu devrais. tu devrais prendre tes jambes à ton cou. mais t'en es incapable. t'es trop bourrée pour ça. tu laisses glisser ta veste par terre. il t'énerve elyes. il t'énerve à toujours être calme. raisonné. serein. c'est chiant. toi t'aime le bruit. les grands gestes. les cris. l'action. la passion. mais pas ce calme. tu détestes ça. c'est pour ça que t'aime pas beaucoup elyes. t'as envie de te jeter sur lui, de le secouer, jusqu'à ce qu'il te frappe s'il faut. mais qu'il bouge, putain, qu'il bouge. « tu tiens à en discuter de ça maintenant, alors que tu es incapable de mettre un pied devant l’autre sans t’écrouler ? » tu as un petit soupire. « tu sais, j'ai même pas besoin de répondre. et j'ai pas besoin d'être sobre pour savoir l'effet que je fais. t'as beau faire le mec serein. je sais très bien comment faire. » tu ricanes. trop alcoolisée, putain. « en tout cas, je ne pensais pas que tu serais aussi pressée d’y retourner, au point de venir me rendre visite en pleine nuit… » tu réponds pas cette fois. tu dis rien. il a raison. « viens, je vais te montrer ta chambre » tu lèves les yeux au ciel. tu suis. arrivée dans la chambre, tu enlèves – difficilement – tes chaussures. « elyes. pourquoi tu veux que je fasse ça, hein ? » tu demandes. tu tournes sur toi même. « parce que tu crois qu'il y aura que comme ça que tu pourras m'avoir ? » tu ris.
|
| | | | Sam 28 Déc - 23:09 | |
| Il hésitait entre l’hilarité et l’agacement pur et simple. Comme chaque à fois qu’il avait à faire avec des personnes hautement alcoolisées. Au fond, il les détestait simplement, bon dieu, si l’on n’était pas capable de supporter l’alcool, on s’abstenait, et l’on ne venait pas faire chier les gens en pleine nuit. A vrai dire, ce qu’il l’irritait le plus dans ce type de situation c’était lorsqu’il devait s’en dépatouiller, chacun sa merde comme on le disait bien, pourquoi devait-il se coltiner celle du voisin ? Encore une fois ce qui le poussait à agir ainsi était ses projets. S’il la laissait partir maintenant et qu’elle allait se faire faucher par une bagnole, comment ferait-il pour retrouver une autre blonde au visage de poupin qui maîtrisait si bien son sart qu’elle ? Les temps devenaient durs pour les hommes d’affaire de son calibre. « Parce que t’es douée pour ça, bien plus que pour le mannequinat et tu le sais aussi bien que moi » répondit-il comme s’il eut s’agit de l’évidence même. Las de ses ricanements et autres stupidités que l’on mettait sur le compte de l’alcool, il lui attrapa brutalement le bras afin de l’immobiliser, un air sévère dans le regard et qu’elle cesse enfin de gesticuler dans tous les sens. « Ca suffit ! » gronda-t-il comme il l’aurait sûrement fait avec Jade si celle-ci courrait sur ses nerfs. « Va te coucher, j’ai pas que ça à foutre que de te gérer » Il poussa un soupir exténué en se rendant compte qu’elle venait de le faire réagir donc qu’il était loin d’en avoir fini.
|
| | | | Dim 29 Déc - 11:52 | |
|
ça c'est sur, tu vas finir par le frapper. à être si calme, toi tu deviens une boule de nerfs. ça t'énerve, putain, si ça t'énerve. ouais aussi parce que t'es bourrée, tout t'énerve. faut que t'ailles voir khris, que tu lui dise qu'il est un gros lâche de t'avoir abandonné. et que si tu finis sur le trottoir, ce sera de sa faute, parce qu'il t'as pas retenu. parce que tu l'aimes et qui lui se tire. toujours il se tire. « parce que t’es douée pour ça, bien plus que pour le mannequinat et tu le sais aussi bien que moi » il te tire de tes pensées lugubres. tu grimaces. il a raison, évidemment. le mannequinat, c'est une putain de mascarade. et puis t'es pas à l'aise. tu sais pas comment faire, comment te poser. tu pensais que ce serait facile, mais ça l'est pas. quand t'étais une pute, tout était instinctif, tu savais comment faire, et comment le faire bien. ouais, sans prétention, t'étais une sacrée bonne pute. et tout le monde l'a toujours dit. putain, c'est grave, parce que là t'es même fière d'en arriver à une telle conclusion. « ca suffit ! » tu lèves un sourcil. sérieusement ? « va te coucher, j’ai pas que ça à foutre que de te gérer » connard, connard, connard. tu attrapes tes chaussures et tu quittes la chambre, tu cherches ta veste des yeux dans le salon. « t'es qu'un connard. pourquoi tu veux que je reste hein ? parce que tu crois que comme ça, je te serais redevable et je bosserai pour toi ? » tu te retournes vers lui et tu le fixes en approchant ton visage du sien. t'as pas vraiment peur de lui, tu sais pas pourquoi. « regarde moi, regarde-moi bien. j'ai jamais eu de mac, j'ai jamais bossé pour personne. si je retourne sur le trottoir, t'auras jamais un centime de ce que je gagne, tu comprends ça ?! » tu siffles, méchamment. tu le bouscules. « regarde toi, t'es là, tu bouge pas, t'es rien qu'un pauvre type. tu crois que tu peux gérer des putes ? t'es même pas capable de te gérer tout seul ! » tu enfiles ta veste et marche rapidement vers la porte.
|
| | | | Lun 30 Déc - 6:10 | |
| Son agacement était son paroxysme. Qui était-elle pour débarquer chez lui en pleine nuit, complètement saoule et osé lui manquer de respect…chez lui ?! Il vit rouge, véritablement. Elyes était un peu le genre macho, ce langage n’appartenait pas aux femmes dont le devoir premier était de donner le respect dû aux hommes. Cela ne signifiait pas qu’il n’en avait aucun pour elle, lorsqu’elles savaient se tenir, il n’y avait aucun souci avec elle. Il s’était toujours d’ailleurs demandé comment Khris supportait de se faire insulter de la sorte. N’écoutant que ses instincts, il attrapa le bras de la jeune femme et la plaqua violemment contre le mur, lui ayant certainement fait du mal. Son sourire avait définitivement quitté ses lèvres, elle voulait le faire sortir de ses gonds, la voilà servi. « Maintenant tu vas la fermer et m’écouter » commanda-t-il d’une voix calme mais autoritaire. Elyes élevait rarement la voix, il n’avait pas besoin de ça pour intimer le respect. Et puis, plus l’on aboie, moins l’on est dangereux. Sa main allait tenir le visage de Frankie avec force, la forçant ainsi à croiser son regard « me prend pas pour ton mec ou un de tes potes, je te conseille vivement de pas venir faire la grande gueule chez moi » Son calme était toujours de la parti, mais quelque chose s’y était ajouté…quelque chose de proche de la menace, menaces qu’il mettrait à exécution. « Tu crois sérieusement que j’en ai quelque chose à foutre de ton fric ? Moi ce que je veux, ce sont des informations » Son regard ne quittait pas celui de la blonde. « Et tu vas me les apporter » Affirmation claire et coupante, ne laissant pas la place à un éventuel refus. Les menaces étaient silencieuses, implicites. Elyes Sullivan obtenait toujours ce qu’il convoitait. A n’importe quel prix.
|
| | | | Jeu 2 Jan - 12:35 | |
|
soudain, tu regrettes les verres de trop. tu regrettes d'avoir regardé dans ton téléphone. tu regrettes d'être tombé sur le nom d'elyes. tu regrettes d'être venue. tu regrettes de pas avoir pris tes jambes à ton cou quand tu le pouvais... tant pis pour toi. t'as l'habitude de regretter. et de faire n'importe quoi. ça oui, faire n'importe quoi, t'excelles dans ce domaine. vraiment. il te plaque contre le mur, non pas sans certainement te briser deux cotes. tu restes silencieuse. jamais tu diras que t'as mal, ça jamais. « maintenant tu vas la fermer et m’écouter » tu dis rien, tu le regardes. t'attends la suite. putain, fais chier. « me prend pas pour ton mec ou un de tes potes, je te conseille vivement de pas venir faire la grande gueule chez moi » pour ton mec ? tu retiens un pauvre rire de miséreuse. t'as pas de mec et t'as pas de potes non plus. alors quoi... « tu crois sérieusement que j’en ai quelque chose à foutre de ton fric ? moi ce que je veux, ce sont des informations » ton attention revient un peu. des informations. t'es pas de la balançoire toi, tu dénonces personne. « et tu vas me les apporter » tu secoues la tête, directement. tu te défais de l'emprise d'elyes. plutôt crever que de travailler pour ce type. plutôt crever de devenir une balance pour lui. une fois que t'es sortie des griffes d'elyes. tu prends une cigarette dans ta poche et l'allume. « tu rêves. je ferai pas ça. j'suis pas une putain de balance. je suis pas de celles qui remuent la merde. tu crois quoi. » tu tires sur ta cigarette. « et puis tu veux des informations sur qui d'abord ? » t'es quand même curieuse. mais tu sais que t'aurais pas du demander qui. parce qu'à partir du moment où tu sais qui, t'es impliquée. et tu t'enfonces.
|
| | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|