Ça s'enlève aussi vite tu sais... Sa réponse me fait sourire autant que me laisse très clairement voir qu'elle n'a en aucun cas oublié son action de tout à l'heure. Et si tout à l'heure j'en avais envie, c'est rien comparé à maintenant où je peux réellement le faire l'esprit tranquille sans penser à la suite de son tatouage. Suffit d'être "prudent" et pas la griffer sur ce côté là. De toute manière le "plastique" n'est là que pour quelques heures pour as que ça saigne très et que de petits fils se colle dessus et l'embête. Donc...
Elle avance et il m'en faut pas plus alors qu'avec un sourire ma main glisse dans le bas de son dos venant l'attirer contre moi , je fixe à peine un instant ses lèvres avant de venir l'embrasser n'y allant absolument pas par quatre chemin. Finit les questions, j'en ai raz le bol, j'ai envie d'elle point.

Je ne pouvais que céder avec Camil. Dans n'importe quel truc où il pouvait m'embarquer, je fonçais presque les yeux fermés avec lui. Et là j'allais céder, j'avais même cédé depuis qu'il avait passé la porte ce soir là. Et puis comment me retenir quand il me regarde comme ça, quand il se colle comme ça, quand il m'embrasse comme ça ?! Impossible. Je m'en étais rendue à l'attraper, l'entourer de mes bras et répondre à son baiser qui n'avait pas besoin d'explications. Il m'avait manquée. Beaucoup trop. Et ça se ressentait là. Cherchant à enlever de mes doigts à l'aveuglette son t-shirt, sa chemise où je ne savais même plus ce que c'était, je continuais à l'embrasser, à essayer de l'attirer vers un coin du salon, où je ne savais pas trop où j'allais. Je m'en foutais, tant que j'étais avec lui. Je réussis enfin à trouver comment enlever son haut et je le jetais par terre, posant ensuite mes mains sur son torse nu, parsemé de ses tatouages que je commençais à connaître par coeur.

Denver jouait beaucoup trop avec le feu en ma présence, même moi j'en ai toujours eut conscience. Mais pour une fois elle se dépasse entièrement. Se qui est loin de me déplaire, il faut l'avouer, surtout quand elle se retrouve à moitié à poil face à moi. Souriant à son regard, je finis en moins d'un instant contre ses lèvres, et l'envie débarque aussitôt. Envie d'elle, envie de pus, envie de son corps. Et je suis pas le seul vu la manière dont elle se bat avec ma chemise pour la défaire, je rie contre ses lèvres, mes doigts remontant le long de son dos, je sais même pas ou elle compte reculer comme ça, mais une fois débarrassé de ma chemise je me détache à peine une seconde de ses lèvres, le temps de la soulever avec aisance, reculant dans le couloir de sa chambre alors que son soutif finit au sol sans aucune cérémonie, mes lèvres glissant dans son cou avec ferveur, ma main sous ses fesses la soutenant alors que l'autre caresse sa peau évitant juste la zone que je viens de tatouer.

C'était prévisible que j'allais craquer. Ça l'est toujours avec lui. Je devrais peut être me contenir des fois... trop faible j'étais. Mais je n'allais pas l'arrêter ni m'arrêter en si bon chemin. Enfin débarrassé de sa chemise, je me sentis soulevée alors que je m'accrochais tel un petit singe à lui, entourant mes jambes autour de son torse nu, posant mes mains sur sa nuque afin de mieux reprendre ses lèvres, caressant au passage ses cheveux. Reculant et reculant, je savais qu'il nous emmenait dans ma chambre. J'avais laissé tombé mon sous vêtement du haut au passage, on était tous les deux torses nus ! Manquait plus que le bas, que j'allais vite remédier. Je sentais la bouffée de chaleur monter en moi, alors qu'on était enfin dans ma chambre, près de mon lit. Je me laissais glisser, retombant sur mes pieds, mais ne le lâchant pas pour le moins, et à présent je l'entraînais sur mon lit, me couchant doucement, alors que mes mains descendaient le long de son torse pour s'y heurter au pantalon, que j'allais évidemment vite débarrasser comme sa chemise.

La chambre. En tant qu'es copain "officiel" de la Denver je sais clairement où elle se trouve et je sais m'y rendre les yeux fermé. Non pas juste parce que j'ai l'habitude d'aller dans sa chambre avec cette occupation de déshabiller Denver, mais aussi parce que la nuit quand je vais pisser j'allume jamais la lumière... donc je connais son appart. Bref, on s'en fout hein ?
On finit sur son lit alors que je souris de ce rapprochement, de son envie qui semble plutôt surprenante. Mais je vais pas m'en plaindre. C'est pas comme si elle me manquait depuis des semaines, hum ?! Et je reviens contre ses lèvres me glissant au dessus d'elle alors que mes doigts ouvre son jeans sans soucis. Mes lèvres descendant dans son cou jusqu'à ses seins, je la soulève juste au niveau des fesses pour faire descendre son jean et le laisser au pied du lit, mes doigts remontant sur ses cuisses. Ravis. En manque d'elle, et je peux pas me le cacher. Je reviens l'embrasser avec envie.