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How do you manage to give me to smile like that? - Khan & Grace i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 21 Oct - 14:33 | |
| Encore une mauvaise soirée, encore une. Il était vingt et une heures et cela faisait déjà deux heures que nous étions au casino. Gerard étaitassis autour d'une table de poker et miser beaucoup d'argent dans ce jeu qui pouvait le ruiner. quant à moi, je me trouvais derrière lui, debout, la main poser sur son épaule. Son porte-bonheur, m'appelait-il quand nous allions dans ce genre d'endroit. Je ne voyais pas pourquoi j'étais là mais je n'avais pas le choix que de rester derrière lui pendant des heures à le voir miser sa richesse qu'il pouvait perdre d'une minute à l'autre, me renvoyant dans la rue. Habillé d'une robe rouge très chic, qui m'arrivait un peu plus bas que les genoux, de petits talons et d'un collier de perles qui coutait un bras, je ne ressemblais à aucunee des autres femmes des autres joueurs. Elles étaient habillés beaucoup plus sexy que moi. Mes cheveux coiffés à fin qu'ils soient sur un seul côté, laissaient apercevoir une boucle d'oreille qu'il m'avait offert après son dernier voyage en France. Même si j'appréciais le poker, je dois avouer qu'après deux heures à les regarder, j'en avais un peu marre. Gerard ne me laisserait jamais partir, à moins que je simule un mal de ventre par exemple. Oui, un mal de ventre, c'est une bonne idée. Je me penchais doucement vers mon mari qui était en train de regarder ses cartes pour lui demander d'appeler un chauffeur pour me ramenerà la maison. Bien sur, il me céda, comme toujours et dit à un des hommes qui nous accompagnaient, de m'emmener à l'extérieur et de me surveiller jusqu'à l'arrivée de la voiture. Je déposais un baiser sur ses lèvres, essayant de cacher mon dégoût, et le remercier avant de me diriger vers la sortit. Je recuperai mon petit sac est ma veste en tailleur. J'étais désormais devant les portes du casino à côté de cet homme qui avait pour mission de me surveiller. Je soupirais de soulagement en voyant la voiture se garer devant moi. Une voiture de luxe. Le silence entre cet homme et moi étions devenus vraiment pesants. Il m'ouvrit la portière et j'entrai dans la voiture. Je m'asseyais sur la banquette arrière et regardais le chauffeur parler avec l'homme qui m'avait ouvert la portière. Il lui avait surement ordonné de m'emmener à la villa. Je n'arrivais pas à distinguer qui était la personne qui allait m'emmener jusque chez moi. L'homme parti, j'ouvris mon sac et sortis ma petite bouteille de whisky. J'en avais toujours une dans mon sac, ainsi que mon paquet de cigarettes. Je bus quelques gorgées de ma bouteille avant de m'attacher et de poser ma tête contre la vitre tainté. Je n'avais pas envie de passer ma soirée seule mais c'était toujours mieux qu'être avec lui. Il allait revenir que vers 5 heures du matin de toute façon, comme à chaque fois qu'il allait au casino. Je soupirais et regardais le chauffeur à travers le rétroviseur et reconnu Khan.« tiens, je ne savais pas que c'était toi qui m'emmenais. » dis-je sans vraiment grande enthousiasme.Je savais que l'on allait passer qu'une trentaine de minutes ensemble, ce qui était peu. Mais c'était toujours un plaisir de le voir. Khan était un homme vraiment très beau et charmant et sa bonne humeur était parfois contagieuse. |
| | | | Dim 27 Oct - 21:36 | |
| En plus d’être chauffeur de taxi, Khan avait pour habitude de se la jouer chauffeur personnel pour la petite bourgeoisie de San-Francisco. Bon, certes, cela était loin d’être désintéressé et le plus souvent cela avait pour but de le rapprocher de ses futures cibles. Etrangement, il s’agissait le plus souvent des hommes (ou femmes, ça pouvait arriver, bien que rarement) les plus fortunés du coin, enfin pas nécessairement des plus fortunés, auquel cas, cela deviendrait vite suspect mais leur fortune pourrait aisément rétablir l’économie d’un pays d’Afrique de la superficie du Cameroun. Une telle facilité qui avait le don de rendre Khan amer. Il ne supportait pas cette injustice flagrante pourtant ignorée de tous. Si l’on crevait dans sa merde, c’était à nous de nous démerder pour en sortir ! Quelle belle connerie ! C’était comme enlever le repas de quelqu’un et de lui demander de se débrouiller pour se procurer à manger. Une putain de belle connerie qui nourrissait l’idéaliste en lui de rêves…d’espérances, qu’un jour, on ouvrirait les yeux et que l’on modifierait notre manière de faire ! Il y avait peu de chance d’y parvenir, bien entendu et il n’était pas assez naïf pour croire que cela se ferait d’aussitôt, pas avant que l’on ait fait sauté la moitié de la planète en tout cas, mais il se disait aussi que ce n’était pas en restant inerte, à désapprouver le comportement égoïste de nos gouvernements face à la misère mondiale que cela changerait quoique ce soit. Il fallait agir, doucement. Un petit geste de chacun pouvait avoir des résultats inespérés, alors, il s’était mis à utiliser l’argent qu’il gagnait pour les œuvres de charité. Il participait activement, bien que secrètement, à la construction d’écoles, d’orphelinat et autres bâtiments du même acabit dans les pays les plus défavorisés. Il savait que ce n’était pas grand-chose par rapport à toutes les injustices qui subsistaient encore mais, s’il pouvait déjà alléger le quotidien de certaines personnes, ce serait une grande avancée à ses yeux. La portière s’ouvrit, sortant ainsi le jeune homme de ses pensées et machinalement un sourire naquit sur ses lèvres rosies d’avoir était trop mordillées. « Eh oui ! » S’exclama-t-il simplement en se mettant en route, restés longtemps stationnement aurait pu attirer l’attention des gorilles censés surveiller la jeune femme et puisqu’ils n’étaient pas supposés s’échanger plus que des amabilités d’employeur à employé, il était préférable de ne pas alerter le fameux mari. « Comment vas-tu ? » demanda-t-il en s’arrêtant à un feu. Il connaissait déjà la réponse à cette question, l’expression abattue de la jeune femme était une preuve suffisante. Au lieu de tourner à droite comme il aurait dû pour la ramener chez elle, il prit à gauche et à l’angle d’une rue peu fréquentée, il se gara, éteignit le moteur et se tourna vers elle. « Une petite escapade ça te dit ? » Il ne lui laissa pas le temps répliquer qu’il lui balançait déjà un sac de vêtements « Tiens, enfile ça, ce sera plus pratique pour se déplacer et passer inaperçu » Poli, il se retourna pour la laisser se vêtir même s’il avait déjà vu ce corps dans toutes les positions possibles et imaginables. « Le programme c’est d’aller déposer la voiture chez toi, histoire d’appuyer que t’es bien rentrée chez toi puis on filera à l’anglaise ! » Son regard brillait de malice, il était visiblement plutôt satisfait du spectacle.
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| | | | Dim 27 Oct - 23:49 | |
| J'avais finalement réussie à me libérer de cette soirée ennuyante même si j'allais surement rester chez moi toute seule avec mon chien, se serait toujours mieux que le casino. Un des gros bras de mon mari m'avait accompagné dehors et avait attendu avec moi, la voiture qui me ramènerait chez moi. À son arrivée, j'étais rentré dedans, m'asseyant sur la banquette arrière. Ce n'est que quand le gros bras eu fini de parler au chauffeur que je reconnus Khan. Ça me faisait plaisir de le voir même si nous allions passer très peu de temps ensemble. J'avais engagé la discussion et la question que je redoutais, arriva.« Pas mieux qu'hier, mais surement mieux que demain. » Je me contentai de lui donner cette réponse qui n'était pas très développée.« Et toi comment vas-tu? » Je regardais le paysage quand je m'aperçus qu'il avait tourné dans la mauvaise direction. À force d'acompagner Gerard au casino, je connaissais le chemin. Il s'arrêta un peu plus loin. Il se tourna vers moi et me demanda si je voulais faire une petite escapade. Je tournais la tête vers lui et m'apprêter à lui répondre quand il me lança un sac remplit de vêtement, m'ordonnant de les enfiler. Je secouai la tête positivement, lui montrant que j'étais d'accord avant qu'il se retourne pour que je me change. Il pouvait très bien rester retourner, cela ne me gênait pas, en plus je savais qu'il allait me regarder dans le rétroviseur qui se trouvait entre les deux sièges. Je descendis ma robe et l'enleva. Me retrouvant en sous-vêtements, je levais le regard vers lui. Un petit sourire apparut sur mon visage en le voyant me regardait comme je l'avais prédis. Je fouillais dans le sac et enfilais les vêtements qu'il m'avait pris. C'était des vêtements, qui étrangement, m'aient et étaient un peu masculin. Je fermais la veste.« Ça me va. » J'enfilais les baskets, j'avais perdu l'habitude de porter des vêtements aussi simples. Je sortis de la voiture et rentrais à nouveau dans la voiture, sur le siège passager qui se trouvait à l'avant, cette fois-ci. D'un mouvement de la main, je plaçai mes cheveux d'un côté.« Je suis prête. » Khan avait toujours le chic pour me proposer des sorties qui me faisaient toujours plaisir. Il prenait des risques en me faisant sortir comme cela, si Gerard l'apprenait, il ordonnerait directement à un de ses hommes de se charger de lui. Mais c'est surement ce qui rendait les moments que l'on passait ensemble, unique. « Tu les as trouvés où ces vêtements? » J'avais posé cette question juste après qu'il a repris le trajet de la villa. Quand il se gara devant la villa et eteigna le moteur, je me tournai vers lui et le regardai. « Khan? » J'encrais mon regard dans le sien. |
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