Depuis le décès de mon fiancé à l’hôpital de San Francisco lors d'une patrouille de police qui a mal tourné, rien ne va depuis un moment. Le vide est constant autour de moi suite à son décès, il était policier et il a laisser derrière lui une jeune maman avec deux enfants en bas âges. Des souvenirs de Londres me reviennes en tête défois la nuit généralement car j'y ai perdu deux personnes chères à mes yeux également mais je devais passer outre tout ça pour avancer dans la vie car sinon je n'y arriverais jamais et je replongerais dans la dépression qui m'a fait sombrer il y a un moment de cela. L'envie de me battre est là dorénavant Malgré ceci, je me suis éloigné de mes amis pour m'occuper à temps plein de mes enfants qui sont tous jeunes.
Alors que j'étais entrain de ranger un peu le studio, je ressentit tout d'un coup une vague douleur dans mon poignet, je me doutais de ce que ça allais être mais je voulais aller à l’hôpital pour vérifier tout ça. Je décida d'appeler la nourrice afin qu'elle puisse garder les enfants pendant que j'aille faire des examens à l’hôpital au cas ou car on ne pouvais pas savoir tellement ce qui m'arrivais. La nourrice arriva rapidement et m'aida à faire un bandage pas trop serré pour soutenir mon poignet. J’embrassai mes enfants sur le front et leur promis de revenir rapidement auprès d'eux et qu'ils ne seraient jamais seuls et que leur nourrice savaient ou me joindre en cas de soucis. Pendant le trajet en taxi que la nourrice m'avais commander pour aller à l’hôpital, des larmes coulèrent sur mes joues car je m'en voulais de ne pas être assez forte pour un ensemble de choses. Arrivé devant l’hôpital après quelques minutes de route, des larmes coulèrent encore sur mes joues car cela me rappelais des souvenirs plus ou moins douloureux mais je devais combattre mes démons. J'attendais que cela soit mon tour afin que l'on m'ausculte pour savoir ce que j'ai. Alors que j'étais dans mes pensées, une voix masculine me tira de mes pensées en me disant que c'était mon tour. Je leva le regard tout doucement vers mon interlocuteur, je sentis directement le rouge me monter aux joues rapidement et je baissa un peu le regard comme quoi, une personne de mon passé venais d'apparaître sous mes yeux
La salle de travaux pratiques était déserte. Sauf la présence de James brisait la tranquillité de ces lieux. En effet, ce dernier avait été choisi pour assister à une opération complexe, qu'il n'avait jamais pu observer auparavant. L'interne l'avait seulement abordée dans des livres de cours ou encore visionnée grâce à des dvds d'apprentissage. Son titulaire lui avait même laissé miroiter qu'il pourrait effectuer un geste chirurgical pendant la séance, ce qui l'enthousiasmait au plus haut point. Les internes étaient encore trop inexpérimentés pour opérer en solo. Ils devront attendre encore quelques années pour être totalement autonomes. En attendant les étudiants apprenaient, pratiquaient et s'entraînaient pour devenir les meilleurs et pour avoir l'occasion d'avoir des opportunités qui leur permettraient d'ajouter des expériences à leur actif.
James était concentré sur sa tâche, son regard fixant l'écran lui montrant l'avancement de l'instrument qu'il tenait entre ses mains. S'il touchait une zone qu'il ne fallait pas dans le cerveau artificiel, il était bon pour tout recommencer... ce qu'il faisait depuis au moins une vingtaine de minutes. La neurochirurgie demandait des gestes précis et un sans-froid sans précédent. C'était l'une des spécialités les plus exigeantes en médecine et c'est pour cette raison qu'il voulait la pratiquer plus tard. Il aimait les défis, la difficulté... car les victoires étaient toujours mieux appréciées. L'impossible était attrayant, la complexité élevait les gens en rang de maître. James espérait vraiment un jour atteindre la perfection.
Le français posa son instrument sur la table d'opération, satisfait. Il venait enfin de réussir à plusieurs reprises le même geste et c'était déjà un grand pas. Regardant sa montre, il décida d'aller manger un bout, son estomac ne s'étant pas alimenté correctement depuis dix heures au moins. Les médecins mangeaient souvent sur le pouce, c'était connu. Parcourant les couloirs jusqu'à la cafétéria, son bipeur sonna soudainement. Il le sortit et vit que les urgences l'appelaient pour un renfort. Il se détourna donc de son chemin, descendit quelques étages et se dirigea vers l'accueil du service.
"Qu'est-ce qu'on a ?"
Une externe lui fit un résumé du tableau et lui indiqua les cas qui attendaient depuis longtemps. James lui fit un petit sourire charmant pour la remercier et se dirigea vers la salle d'attente, un dossier dans les mains. Le médecin appela sa prochaine patiente.
"Mademoiselle Parker ?"
Il vit une jeune femme se reconnaître et lever les yeux vers lui en rougissant. James fronça des sourcils en reconnaissant Mia... il ne l'avait pas reconnu en consultant simplement son dossier. Elle ne devait pas être en Angleterre ? Il décida d'être neutre et ne pas faire savoir aux autres patients de la pièce qu'il la connaissait.
Alors que j'attendais mon tour tranquillement assise sur un siège avec mon poignet qui me faisait mal un peu quand même, je fus tiré de mes pensées en entendant un jeune homme énonçais mon nom de famille. Je releva la tête vers le médecin, le rouge me monta rapidement aux joues car une personne de mon passé lointain venant de refaire son apparition comme par magie je dois dire. Je ne pensais pas revoir la personne de mon passé qui venais d'apparaître sous mes yeux même si je garde de bons souvenirs néanmoins ainsi que de bons moments passés tous les deux avec cette personne. Des souvenirs profonds me reviennent en tête en le regardant un peu, lui et moi quand nous étions plus jeunes à Londres mais je devais chasser ces images de ma tête car nous avons grandis tous les deux et menons notre propre vie comme bon nous le semble. Cela fait 4 ans que je vis aux Etats Unis à San Francisco après une fuite de l'Angleterre à la suite de deux événements tragiques dont j'ai mis du temps à me remettre mais dont la blessure peut se rouvrir malgré tout enfin j'essaye de pas y penser malgré cela je suis une jeune maman de deux jeunes enfants en bas âges à présent restés à mon studio avec leur nourrice, ils sont ma vie, ma raison de vivre en quelque sorte.
Depuis le décès de mon fiancé, plus rien n'est pareil mais je me bats chaque jour pour essayer de cacher ce que je peux ressentir défois pour éviter de craquer devant les enfants même si il m'arrive de craquer le soir dans mon lit ce qui est normal. Bref, je me leva tout doucement en prenant mes affaires ainsi qu'en faisant attention à mon poignet et me dirigea vers James qui me demanda de le suivre. J'étais à la fois gênée mais je ne montrais rien car nous avons tous les deux un passé commun auquel personne de mon entourage ne sait ce qui s'est passé entre nous deux. Je me demandais ce que je faisais là à cet instant devant lui mais il faut bien que je me fasse soigner pour mon poignet qui me faisait mal quand même, je n'allais pas rester comme ça souffrante alors que les enfants ont besoin de leur maman en pleine forme maintenant qu'ils n'ont plus que moi comme parent. Je suivais toujours James alors que j'avais toujours mal jusqu’à ce qu'il m'emmène dans une pièce ou il pourrais m'examiner. Sur le chemin jusqu’à la salle, des petites larmes avaient couler sur mes jours car je n'aime pas tellement les hôpitaux car mon fiancé y est décédé il y a quelques mois, la vie devait continuer pour moi et mes enfants même si c'est pas simple. - Je suis surprise de te voir ici, je dois dire
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