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« I love the way you lie. » Vlad i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Dim 25 Aoû - 1:06 | |
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Quand votre vision du monde n'est plus ce qu'elle était autrefois, quand votre optimisme en vient à disparaître peu à peu, on se demande comment faire pour continuer à avancer comme si de rien n'était, comme si dans votre univers ne régnait guère le chaos ainsi que la perdition. C'était ce que j'étais en train de faire depuis sa mort, qui avait réussi à chambouler tout mon monde, pourtant si claire autrefois. Mais elle était pourtant encore là. Oui, je sentais sa présence. Je lui parlais. Mais elle n’apparaissait que quand elle le souhaitait, me soumettant à une attente destructrice. J'avais peur. J'avais peur, et j'appréhendais ce monde sans elle. J'avais tant de choses à lui dire, mais pourtant elle refusait de venir. Peut-être que si cette lame touchait ma peau. Peut-être que si cette lame touchait ma peau, elle me prendrait en pitié ? Chaque humain ne demeurait qu'une piètre cause perdue. Une cause perdue, qu'on le veuille ou non. Une putain de cause perdue. Je veux mourir. Je veux mourir, de la façon la plus douce qui soit ; jouissant de cette cruauté que peut m'offrir la vie. Le son assourdissant. Les vas et viens sans cesse dans ces toilettes, ne permettent nullement de me concentrer. De me concentrer face à ce chaos, à la perdition. Résignée, je range ce couteau. Résignée, je range cet engin. Cet engin de destruction, mais qui m'apaise au plus haut point. Je sortis bien rapidement de cet endroit, m’engouffrant de nouveau dans ma dépravation ; ma débauche. J'avais beaucoup trop bu. J'avais beaucoup trop fumé, et ma tête était comme sur le point d'exploser. Je réussis tout de même à trouver le courage d'aller danser. Au milieu de tous ces gens que je ne pourrais jamais respecter. Toutes ces pétasses aux seins gonflés. Aux bouches enflés. Des poupées pour satisfaire aux faux mecs. Un homme dont je n'arrive à capter les traits m'a saisi par les hanches, dansant coller serrer avec moi. Je n'avais même pas le courage de le repousser, je n'avais plus le courage de rien ; rien.
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| | | | Dim 25 Aoû - 12:26 | |
| Ton verre en main, tu vas t’installer sur un canapé au milieu de potes que tu t’es fait. Enfin potes en voilà un grand mot. Juste des gens qui te divertissent l’espace d’une soirée et puis vous vous ressemblez un peu, vous aimez ça jouer avec les autres, les faire tourner en bourrique, vous en amuser, les faire chier. Faut bien un passe-temps dans ce monde et vous, vous avez trouvés le votre. Enfants de riches personnages, la vie est d’un douloureux ennui dans vos tours d’ivoires alors il faut de l’action. encore et toujours plus. D’ailleurs c’est pour ça que cette ligne blanche est tracée. « vlad à toi » qu’on te dit. Tu souris, avales d’un trait le contenu de ton verre –de la vodka, pourquoi changer les bonnes habitudes ?- et roulant un billet de cent que tu balanceras après –elle est belle la jeunesse dorée, tellement de frics que tu sais pas quoi en faire- tu consommes. Tu sniffes. Tu te bousilles le nez. Putain qu’est-ce que ça fait du bien. Tu rejettes la tête en arrière dans un râle de plaisir. Qu’est-ce que c’est bon bordel. Tellement. Dommage que vous ayez pas réussi à apporter de l’héro ce soir, car ça mélangé à la coke, tu planes totalement. « venez on va mettre un peu d’ambiance sur cette piste de danse » que tu dis en te levant, sachant pertinemment qu’ils te suivraient. Charisme écrasant, ils acceptent toujours ce que tu dis sans broncher. Tu t’approches d’une fille qui est seule et pas mal entamée, m’enfin tu te fiches de son état tant que tu peux tirer ton coup ce soir. Ouais t’es de ceux qui se tapent les filles complètement ivres mortes à des soirées, non pas que tu sois incapable d’en avoir des consentantes, mais puisqu’elles sont là, ça veut dire qu’on peut se servir non ? soudain t’aperçois ton pote avec une nana que t’identifies direct. Delizia qu’est-ce qu’elle fout ici ? ni une, ni deux, tu fonces et agrippant violemment ton dit ami dont tu te souviens même plus du prénom, tu le tires en arrière. Il tente de se débattre, mais tu lui as déjà donné un coup puis tu prends la main de la jeune femme et l’emmènes dans un coin plus discret, à savoir une salle où tu te faisais habituellement faire des strip-teases. « tu fous quoi ici ? et puis tu chauffes toujours étant les mecs ? » ton ton est mauvais et ton regard dur.
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| | | | Dim 25 Aoû - 18:14 | |
| La chaleur devient de plus en plus étouffante. La lumière de plus en plus aveuglante. J'en oublie presque où je suis. J'en oublie même ce que je fous là. Qui est ce mec derrière moi ? Que veut-il de moi ? De toute évidence, ce soir je n'ai rien à lui offrir, et n'ai probablement rien à offrir à personne. Je me suis mise tellement mal, que je n'arrive à peine à tenir sur mes deux jambes. Mais pourtant je continue. Je continue de danser. Je continue de danser, comme si ma vie en dépendait. Tu vas tomber, te relever, jamais reculer. L'essentiel c'est que t'avances. Elle a raison. Elle a toujours raison. Rester debout jusqu'à l'écroulement complet, c'est ce que je vais faire. Ce bruit assourdissant m'agresse les tympans. Ces spots multicolores m'agressent, mais pourtant je ne m'arrête pas. Je suis sur le point de perdre pieds, mais pourtant je continue inlassablement, me plongeant peu à peu dans mon éternelle autodestruction. Mais je fus bien vite coupée. Je fus bien vite coupée dans mon délire, lorsqu'un intrus fit son apparition, réduisant à néant le monde que je me suis construite. Le yeux à demi-clos, je ne remarque à peine la scène qui se déroule sous mes yeux. Mais pourtant je le reconnais. Je reconnais ce visage, qui m'est tant familier. Vlad. Mon Vlad. Cet être qui ne jouit que de ma perte. Cet être qui ne cesse de me pousser vers le bas. Cet être qui me semble indispensable ; telle une drogue. Je le hais. Je le hais tellement. Mais j'adore tout ce qui est susceptible de me briser entièrement ; je l'adore. Il me tire par la main. Il me tire, et je le suis sans broncher, bien trop faible pour protester. Il m’entraîne dans une salle. Une salle glauque, presque autant que notre relation. Je m'appuie légèrement contre la porte, arborant un sourire, face à ses paroles. « J'avais envie de m'amuser. Et oui, toujours. » J'arrive à articuler, hâte de voir sa réaction. J'aime jouer avec le feu. J'aime jouer avec lui. Tout comme lui, aime le faire avec moi. Je n'ai pas peur. Je n'ai peur de personne. J'ai toujours aimé aguicher. J'ai toujours aimé chauffer ; provoquer. « Détends-toi, papy. » J'ajoute, une pointe d'ironie dans la voix. « Serait-ce une pointe de jalousie, que je vois dans ton regard ? » Je veux l'énerver. Car je le sais. Je le sais, qu'il est diablement sexy, quand il se met en colère.
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