Un bruit de verre brisé, merde. " MJ bon sang, ne me dit pas que tu as encore fait tomber les bouteilles en verre ? " Je regardema connerie, c'est exactement ce que je viens de faire, enfin, je ne l'ai pas fait vraiment exprès, mais le carton a pris l'humidité avec le reste d'alcool.. et il a lâché alors que j'allais sortir le verre, je n'ai pas eu le temps de sortir, dans l'arrière du bar il y a une dizaine de bouteilles éclatées à mes pieds. MERDEUH. " Euh, vous avez d'vinez, je sais je sais, j'aurais dû vérifier le carton, cela ne fait que trois fois que cela m'arrive ce mois ci.. je suis maudite j'vous dis ! " Je soupire et je pose ce qui me reste du carton dans la benne. Je vais chercher une pelle et un balais pour nettoyer tout cela. " Fais attention à ne pas te.. " en faite je n'ai pas vraiment attention à la suite, je suis presque sûre que mon patron allait me dire de ne pas me couper mais manque de bol, je me penche pour tenter de faire entrer avec le balais le verre cassé dans la pelle et je touche le mauvais morceau, AIE...! Je rage, ce n'est pas mon jour, vraiment pas et c'est bientôt l'heure de l'ouverture. Je retire le morceau de verre minuscule de mon doigt et je le porte à ma bouche pour ne pas que le sang coule, je finis à une main - tant bien que mal je l'avoue - mais je m'en sors. Le bar ouvre quelques minutes plus tard et je me précipite pour aller derrière le bar avec mon doigts dans la bouche, j'ai l'habitude de gérer, je prend quand même deux minutes pour me passer un pansement et je commence mon service.

Je ne saurais dire quelle heure il est. Mais cela fait bien deux heures que j'ai pris mon service, je finis dans une heure, ce soir je ne fais pas la fermeture et heureusement. Alors un beau jeune homme débarque.. et l'agitation se fait sentir. J'adore. C'est dans ce genre de moment que j'aime bosser. C'est le moment de mettre un peu le feu, je monte sur le bar, musique rock.. et je danse sans être vulgaire. Je le vois ce mec plutôt pas mal. Un sourire que j'aime. Je m'amuse avec lui, dansant au dessus de lui en mini short, comme je porte régulièrement. Je lui fais alors un signe de monter avec mon doigt en me mordant la lèvre malicieuse, c'est le but, mettre le feu.

« Alors voilà, on a couché ensemble, c'était plutôt cool, sauf qu'il ne me donne plus de nouvelles depuis, qu'est-ce que je suis censée faire ? » J'écoutais attentivement ce qu'elle me disait dans mon casque et me mordais la lèvre « Ecoute Amy, il semblerait que ce soit claire qu'il voulait qu'un truc sans lendemain. Tu me dis que c'était cool ? » Lançais-je dans mon micro. C'était l'heure que je préférais, l'antenne libre, parfois, certains venaient avec des histoires complètement délirantes, c'était toujours très drôle de leur répondre et cette Amy était dans la situation de beaucoup de personnes. Il y eu un silence avant qu'elle réponde « Oui ». Je hochais la tête, bien qu'elle ne pouvait pas le voir « Je crois que si tu n'as pas de nouvelles, qu'il ne répond pas à tes messages, tu devrais te contenter de ça. Après tout, vous ne vous êtes pas dit que vous alliez sortir ensemble. Passe à autre chose, franchement, tu m'as l'air d'être une fille sympa, bon je ne sais pas si t'es canon, si tu veux, tu peux m'envoyer une photo de toi en maillot de bain par texto ou en sous-vêtement, complètement nue, au choix, mon numéro c'est ... » Je fus interrompu par ses éclats de rire. J'adorais mon job et il semblerait que certaines personnes aimaient écouter cette radio, bien qu'elle ne soit pas très connue. Amy me remerciait et je passais à un autre auditeur. J'essayais de leur répondre avec franchise, mais surtout avec humour, si ça partais dans le mélodramatique, ce n'était pas bon.

Je ne terminais pas tard, de sorte que je décidais de sortir ce soir, aller prendre un verre quelque part, peut-être que si l’ambiance était cool, j’enverrais un message à mon voisin et aussi ingénieur du son là où je bossais, pour qu’il me rejoigne. Je passais dans mon appartement pour prendre une douche et me changer. Quinze minutes plus tard, j’entrais dans ce bar où la musique raisonnait. A vrai dire, je n’y avais jamais mis les pieds en quatre ans, mais il y avait toujours une première pour tout. Je m’installais au bar et commandait un mojito. Soudain, une musique que j’adorais passait sur les enceintes, le volume à fond et certaines serveuses passaient sur le comptoir pour danser. Il y avait cette rousse, je me fendais d’un sourire tandis qu’elle mettait le feu juste au-dessus de moi. A vrai dire, je ne voyais même plus les autres, elle happait complètement mon attention, elle m’hypnotisait presque, sa façon de bouger, l’éclat de malice dans ses yeux. Elle adorait ce qu’elle faisait et ça se voyait. Soudain, j’avais l’impression qu’elle me regardait et alors, je la vis me faire signe de monter sur le bar. Je ne me faisais pas prier, me débarrassant de ma veste, je la rejoignais, me laissant entraîner par la musique. Je n’étais pas un mauvais danseur, j’aimais ça, bon, je ne serais pas capable de la faire voltiger dans tous les sens, mais au moins, j’avais le sens du rythme. J’entendais des applaudissements, j’échappais un rire, mais mon attention était portée sur cette déesse. Oui carrément. Elle avait cette façon de te regarder et lorsqu’elle se mordait la lèvre… « Hum, sérieusement, tu continues à te mordre la lèvre comme ça et ils risquent d’assister à ton viol sur ce bar ». Je me rapprochais un peu plus d’elle pour danser, me laissant aller au rythme de la musique.

J'adore mon boulot, j'ai tout plaqué pour faire ça, que ça, être ici. Je me sens à ma place ici. Je sais que généralement lorsque je parle de ma famille.. croyante à fond, pratiquante encore plus.. et me voir moi.. les gens n'y croient pas toujours et pourtant je vous assure.. c'est vraiment moi et c'est vraiment ma famille, je leur mens simplement, j'ai de bons amis qui me couvrent il faut dire et j'ai deux compte facebook un où je joue les étudiante où je n'ai que trop peu d'amis.. et l'autre où cela peut devenir l'orgie de photos compromettantes. Je ne me prive de rien. J'aime la vie et je ne veux pas attendre le mariage pour coucher, je ne veux pas me priver d'alcool, dieu sait que la bière est trop ma meilleure amie, je passe mes soirées en plus à en vendre. En tout cas je mets tout mon coeur dans ce que j'entreprend, même mon sang, la preuve, je viens de me couper. Bon pas de panique, le sang ne m'a jamais fait peur alors forcément je continus, j'arrive, je prend mon poste c'est parti mon kiki, c'est la fiesta tous les soirs, je rentre certes morte mais j'ai largement le temps après de me reprendre. Oui oui.. le bar n'est ouvert que le soir. L'heure de mettre le feu arrive rapidement, je monte sur le bar et j'allume encore plus l'ambiance, j'entend des sifflements et j'adore. Je danse en rythme, comme si je dansais sur le vieux parquet. Je croise le regard d'un beau gosse, merde, il a un de ses sourires, vous savez de ceux qui vous donne une pulsion.. miaou. Ok j'abuse un peu. En tout cas.. j'adore, et je l'invite rapidement à monter. Il joue le jeu et j'en suis ravie. Je me dandine contre lui, ma lèvre coincée et mordue. On entend des cris d'encouragement et aussi des applaudissements. "OUHHH" Je continus alors qu'il bouge plutôt bien. Sa réplique me fait éclater de rire. Je hausse un sourcil lorsqu'il s'approche un peu trop je bouge un peu mais je me stoppe rapidement, je suis pas là pour le chauffer. Je le repousse. " Si tu veux plus ce n'est pas ici, mais dans une heure en haut des escaliers en colimaçon avec marqué privé que tu vois au fond du bar. " Je ris et je descend. Je me remet rapidement au boulot, une heure cela passe vite. Je ne dis pas que je coucherais avec, je ne suis pas non plus à ce point mais passer une soirée avec lui, pourquoi pas, pour une fois que mon service ne s'arrête pas à 2h du mat'. Lorsque l'heure est passée je lui fait un regard qui veut dire, bouge toi c'est bientôt le moment. Je monte rapidement, je sais qu'il frappera rapidement à ma porte, je me mets rapidement à ranger un peu le bordel, quoique sa passe encore. Puis j'entend frapper par dessus le vacarme au dessous en fond sonore heureusement que c'est assez bien isolé. Je me presse ouvrir, je souris en le voyant et je le prend par la main pour le faire entrer et je verrouille. " MJ, enchantée.. je te préviens tu me viole j'hurle. " Je ris légèrement. " Tu veux boire une truc, j'ai des bières je crois.. je t'avoue que je dois avoir ça.. et peut-être du jus de fruit.. j'ai pas pensé à faire des courses.. " Je suis plutôt à l'aise, je n'ai pas ce soucis de timidité ou de gènes. Je m'affale assise sur le canape après avoir été prendre deux bières. Je les ouvre et je lui tend la sienne. " tu bouges plutôt bien au faite ! "

Il m’était plutôt rare de pouvoir sortir en semaine, mais certaines personnes de l’équipe devaient partir exceptionnellement plus tôt, donc je rendais l’antenne tôt dans la soirée, ce qui me laissait l’occasion de sortir, trouver un bar plutôt sympa et peut-être appeler des potes. Je passais rapidement à mon appartement pour changer de vêtements et prendre une douche, une fois prêt, je me mettais en route. Je ne mis pas très longtemps à trouver un bar que je ne connaissais pas. Lorsque j’y entrais, je le trouvais sympa, alors je m’installais au bar, commandant un verre. Au bout d’un certain temps, on montait la musique à fond et à ma plus grande joie, certaines serveuses montaient sur le bar pour bouger en rythme. Okay, ce bar est trop cool. Je crois que j’y repasserais avec quelques amis dans la soirée. A vrai dire, actuellement, je ne pensais même plus à mon téléphone dans ma poche. J’étais hypnotisé par cette belle rousse qui dansait au-dessus de moi, littéralement. Elle aimait ce qu’elle faisait et ça se sentait, à sa façon de sourire lorsqu’elle entendait les encouragements, à sa façon d’être tout simplement. Ce n’était pas encore une de ces serveuses et danseuse malgré elle qui faisait ça pour payer ses fins de mois. Non. Et c’est sûrement de ce fait qu’elle attirait tous les regards – aussi parce qu’elle était incroyablement canon et bien foutu. Elle me lançait un regard malicieux, ce qui avait le don de me faire sourire et soudain, elle m’invitait à venir sur le bar. Je n’étais pas timide, j’adorais l’attention même, donc je ne me faisais pas prier en retirant ma veste. Je n’étais pas un danseur, mais j’adorais bouger, j’avais le sens du rythme. Alors je l’accompagnais, dansant avec elle sous les encouragements des autres, j’éclatais de rire. Son regard me happait littéralement, elle se mordait la lèvre, ça en devenait trop sexy et je me sentais presque obligé d’en faire la remarque, elle en riait. Je m’approchais un peu plus, mais cela semblait être le pas de trop, car elle me repoussait un peu. Mais je haussais un sourcil à sa proposition, je me mordais la lèvre et me fendait d’un sourire malicieux. « A dans une heure alors ». Je descendais du bar pour retrouver ma place, la suivant discrètement du regard dans l’heure suivante, sirotant mon verre. Je ne savais même pas son nom, mais il y avait un truc que je savais : elle était bien trop canon pour être réelle. L’heure passait, je la regardais passer par la porte privée. Okay. Attend cinq minutes, te précipite pas, elle va croire que t’es accroc. Je finissais mon verre et au bout de cinq minutes, je passais par la porte indiquée, montait dans les escaliers et trouvait enfin sa porte. Je frappais. Elle ne m’avait pas donné une fausse adresse, la belle rousse du bar m’ouvrit, souriante, je lui souriais en retour et m’attrapait la main pour me faire entrer. Je regardais un peu autour de moi et enfin, je pus poser un prénom sur ce visage « Elijah » Je riais à sa remarque « D’accord, je suis prévenu, j’ai pas envie de finir en taule pour une envie de viole donc je tenterais de me tenir » Je me mordais la lèvre « T’inquiète, une bière c’est très bien ». Je la suivais au salon et m’installais sur son canapé, la remerciant tandis qu’elle me tendait ma bière. « Merci. Toi aussi, t’aimes ce que tu fais et ça se voit. T’es danseuse ou un truc du genre ? » Je trinquais ma bouteille avec la sienne et la portait à mes lèvres. Son regard me happait toujours « Crois pas que je dis ça juste pour coucher avec toi, mais t’as un regard superbe, genre je n’arrive pas à regarder ailleurs quoi ».

Il est pas question que je laisse filer un beau mec. Surtout que j'ai bien l'impression que je pourrais avoir une touche avec. Oh je ne cherche pas spécialement à me caser ça et là, mais j'aime bien la compagnie d'un homme je l'avoue c'est sûr. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai absolument besoin d'être en couple, quoique c'est bien aussi d'être amoureux, on le sait tous mais bon, là je vais bien trop loin, je vais BEAUCOUP trop loin parce que ce type, c'est quoi, le plus beau des inconnus. Je l'invite forcément à danser, je crois que je ne veux pas gâcher le courant qui est passé entre nous au premier regard. En tout cas je suis contente, je suis bien. Je m'amuse, c'est déjà ça, de toute manière, je savais que je m'amuserais, je le fais presque tous les soirs parce que c'est un bar qui dégage un truc de fou, j'adore cet endroit et je songe de plus en plus à investir dedans.. mon patron pense prendre bientôt sa retraite et il veut que je reprenne le flambeau.. je le veux aussi mais mes finances ne suivent pas tellement, je ne peux pas vraiment l'acheter.. lui me dit que l'argent n'est pas un soucis etc.. je verrais bien plus tard, le moment n'est pas venu encore. Bref, je ne veux pas non plus me faire violer. Je ne veux pas du tout que nous soyons sous les yeux de tous. Bref je le recale gentiment pour le retrouver dans une heure. C'est un rendez vous que je lui donne je crois. En tout cas j'adore. Je le regarde à certain moment lorsque je suis descendue derrière pour reprendre mon boulot. Mon patron est là, et l'autre serveur aussi au taquet. On gère toujours très bien. C'est génial on ne sert pas en salle, les gens prennent leurs consommations au bar, c'est plus pratique et après 23h disons qu'il y a moins de monde au bar, même si l'ambiance reste. Bref une heure après je me faufile dans les escaliers et je monte chez moi. Enfaîte c'est assez simple, au dessus c'est l'appart' de mon patron qui est aussi mon proprio dans le coup au dessus de lui c'est moi avec une mini terrasse ou je laisse mon chien la soirée pour qu'il ne soit pas renfermé. Le temps de ranger trois bricoles que j'entend frapper. Je vais ouvrir et je le fais entrer, je lui donne mon nom, ce n'est pas trop tôt. Enfin bon.. donc c'est Elijah, peu commun, pas mal. Je souris je lui propose de la bière et je vais même la chercher. Je m'affale à coté de lui sur le canapé et je lui tend son dû. On trinque même. C'est assez cool, je lui ai dit que de toute manière je ne voulais pas être violer, petite allusion à sa réplique sur la bar. " Non, je ne suis pas danseuse, disons plutôt que je suis passionnée, et que je m'amuse. Bon après oui j'ai déjà pris des cours de danse mais cela n'a rien à voir. " Je ris légèrement et je lève les yeux au ciel à sa réplique. " c'est tellement niais ce que tu viens de sortir mon dieu. Mais merci pour le compliment. Bien qu'on me l'ait fait une tonne de fois. " J'entend alors gratter. Je pense alors à Legolas sur la terrasse. Merde. Je me précipite lui ouvrir et il accourt presque sur Elijah. " Wohh Lego molo. T'inquiète c'est un crème et dans le coup j'ai oublié de le promener, tu m'accompagnes ou ça t'intéresse pas du tout, on peut prendre nos bières, y'a un petit parc pas loin, honnêtement on en a pas pour longtemps.. 15min si on part maintenant " Je souris et je bois une gorgée, cherchant la laisse au j'attache à Legolas mon golden retriver. Je prie pour ne pas le faire fuir.

J’ai l’impression qu’il y a un truc qui se passe entre nous, un courant qui passe, un truc qui m’attire vers elle alors qu’elle ne m’a même pas adressé la parole. Ne nous y méprenons pas, ce n’était pas un coup de foudre, je ne me faisais pas avoir aussi facilement, même pas une belle rousse qui dansait divinement bien. A vrai dire, je m’attachais peu aux femmes, j’avais tendance à passer par la voix de facilité, c’est-à-dire éviter à tout prix de tomber amoureux, ça rendait la relation bien plus facile lorsqu’il n’y avait que du sexe et des rires. Bien sûr que je voulais une famille, mais lorsque je serais plus vieux, je voulais profiter de ma liberté. C’est ça qui m’empêchait d’avoir une relation sérieuse à vrai dire : la peur de perdre ce qu’il me restait de liberté. Je ne me prenais pas la tête et tout le monde s’en sortait mieux comme cela. Je devais avouer qu’en dansant avec cette superbe serveuse, la regarder se mordre la lèvre me donnait envie de les lui mordiller, de la coller un peu plus contre moi. Mais lorsque je le fis, elle me repoussait gentiment, me montrant que j’avais sûrement piétiné sur les limites autorisées devant un tel publique. Cependant, cela ne semblait pas la dégoûté, car elle me proposait de la rejoindre dans une heure lorsqu’elle aurait fini son service. Parfait, maintenant, je voulais que cette heure passe très vite. Je la suivais discrètement du regard, la voyant se hâter, sourire, faire son travail, mais lorsqu’elle passait la porte qu’elle m’avait indiquée, je prenais cinq minutes. Je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais déjà accroc alors que je ne connaissais même pas son prénom, que je ne savais rien d’elle à vrai dire. Je réglais ma note et pris la direction de ces escaliers en colimaçon, arrivée au-dessus, je frappais à la porte. Je découvrais alors qu’elle habitait juste au-dessus de son lieu de travail, ça devait être pratique lorsqu’elle finissait à deux heures du matin, elle n’avait pas de métro à se taper. J’apprenais qu’elle s’appelait MJ, je lui adressais un petit sourire et me présentait à mon tour. Au moins, à présent, je pouvais mettre un nom sur la belle rousse du bar. Nous nous installions sur le canapé tandis qu’elle nous servait de la bière, je trinquais avec elle, lui demandant si elle était danseuse ou quelque chose comme ça, elle m’avait prévenue que si je tentais de la violer, elle hurlait, donc je me contenterais de faire sa connaissance. Je lui adressais un grand sourire, elle aimait simplement danser, bien qu’elle ait pris des cours « D’accord, c’est sympa. Ce job c’est pour tes études ou quelque chose comme ça ? » J’étais plutôt curieux de savoir qui était cette belle rousse au nom de MJ à vrai dire. Ma franchise me jouait des tours, car elle trouvait ça complètement niais. On lui disait cela une tonne de fois, je pris une mine dépitée avant de rire « Merde, j’essayais de me démarquer ». Soudain, j’entendais gratter quelque part dans l’appartement, j’arquais un sourcil et lançait un regard d’incompréhension à MJ, elle se précipitait vers la baie vitrée pour ouvrir à un golden retriver qui se ruait sur moi. J’éclatais de rire et caressais ses poils blonds. Elle avait oublié de le promener. « Non c’est cool allons-y » Je me levais et pris ma bière avec moi tandis qu’elle cherchait sa laisse. Je la suivais à l’extérieur tandis que nous marchions jusqu’au parc. Je sortais mon paquet de clope, en posant une entre mes lèvres « Tu fumes ? » Lui demandais-je en lui tandis mon paquet. J’allumais la mienne et pris une longue taffe avant de recracher la fumée. Je me tournais vers elle, regardant son visage, je me mordais la lèvre. Je sentais toujours ce courant entre nous, il vibrait presque. Je lui adressais alors un sourire malicieux « Tu ne me demande pas ce que je fais dans la vie et tous ces trucs ? Ça doit être juste la belle gueule qui m'a fais atterrir dans ton appartement » je lui adressais un grand sourire afin de lui montrer que je plaisantais avant de prendre une gorgée de bière.

Ramenez un inconnu. Done. Fait, je le peux le cocher sur une liste que j'aurais pu faire de trucs improbables dans ma vie. Oui, j'ai invité un inconnu, je ne connais strictement rien de lui. Je ne dis pas que je vais me laisser séduire comme ça, il me faudra être un peu plus alcoolisée que cela. Hors je suis sobre et ce type m'intrigue plus qu'il me donne des envies de viols. Bon ok, lorsqu'il me regarde, là, je fond totalement, il ne faut pas nier qu'il reste canon, totalement sexy. Je ne vais pas le laisser partir, il n'en est pas question, il me plait, mais je ne suis pas non plus une fille facile. Je ne veux pas donner cette impression en tout cas. Alors forcément je ne vais pas me foutre à poile dans la minute où il arrive. Je veux le connaitre un peu, j'apprend son nom. Je lui donne le mien. On parle de mon métier, je note que je ne demande rien sur lu, plus tard alors. Il me demande pour mon métier, je souris légèrement. " C'est compliqué, disons que je ne suis pas très étude et que j'adore mon métier " Juste après il fait même la connaissance de Legolas mon golden. Je suis un peu gênée qu'il se jette sur lui comme ça, mais mon chien est plutôt affectif.. il faut absolument que je le sorte d'ailleurs, il a passé la soirée à être couché sur le balcon pour être à l'air frais de la soirée. Je demande si cela dérange qu'on aille le sortir. Je sais que ce n'est pas terrible pour un "rendez vous", je ne sais pas si rendez vous est le bon terme. J'attache Legolas pour qu'on aille dans le parc non loin. Apparemment il semble pour qu'on y aille, je souris légèrement. Génial. On passe par l'issus de derrière par l'escalier de secours pour ne pas repasser par le bar. On avance dans la rue, je me fais légèrement tirer par mon chien. Elijah me demande si je fume, je souris. " Seulement quand je suis en période de grand stresse ou encore.. Quand je déprime. Ce soir je te dirais non " Je souris poliment, je lâche alors mon chien dans le parc dans la nuit, il est bien dressé, il revient toujours, il a l'habitude. Alors sa réplique me fait rire, je me tourne vers lui, regrettant d'avoir qu'une débardeur et une petit short, je n'ai pas pensé à prendre une veste, merde. Je croise les bras frissonnant de froid. " J'allais y venir, tu ne me laisse pas le temps. Mais cela dit, tu as une belle gueule hein. " Je ris. " Alors qu'est ce que tu fais dans la vie ? " Je prend cette air innocent. " Je te vois bien.. étudiant ? non, pas étudiant.. hum, barman aussi ? quoique non plus.. " Je ris à mes spéculations. " Alors je te vois bien non ok, j'avoue que je sèche, je ne suis pas inspirée ce soir, dis moi tout.. " Je souris en le regardant puis je constate que je ne vois plus Legolas. Je siffle, il ne vient pas.. " Merde, il est passé où celui là ! "

A vrai dire, lorsque j’avais décidé de sortir ce soir, ce n’était pas en désirant rencontrer quelqu’un ou quelque chose comme cela. Je voulais juste me détendre et boire un Mojito avant de rentrer chez moi. Mais dans l’histoire, il y a eu une belle rousse qui bougeait comme une déesse. Je crois que je lui ai plus, car elle m’a invitée dans son appartement. Cette magnifique serveuse au regard captivant habitait au-dessus de son lieu de travail, je pensais, en montant les escaliers, que cela devait être pratique lorsqu’elle terminait tard, elle n’était pas contrainte de prendre le métro à des heures impossible. Cette jolie serveuse s’appelait MJ. Elle était intrigante, j’avais tellement envie de faire sa connaissance. Je devais avouer que je n’arrêtais pas de lui poser des questions, j’espérais qu’elle ne trouvait pas cela trop agaçant. J’apprenais qu’elle n’était pas très étude, je souriais à cette remarque, car je n’ai jamais réussis à aller au bout de mes études en revenant à San Francisco. « Et ça se voit » je me mordais la lèvre avant de lui sourire. La conversation continuait jusqu’à ce que j’entende gratter, j’arquais un sourcil, me demandant d’où venait ce bruit et c’est seulement lorsque MJ se levait pour ouvrir sa porte vitrée, laissant apparaître un golden retriver. Ce dernier me fonçait littéralement dessus, j’éclatais de rire. Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie, à vrai dire, cela était préférable. Pendant mes années de pensionnat à Londres, je ne rentrais en Californie que pendant mes vacances. MJ voulait sortir son chien, elle semblait presque gênée à l’idée que cela me dérange. J’aimais bien sa façon d’être, sa façon d’agir, elle était adorable. J’acceptais de l’accompagner jusqu’au parc afin de sortir « Lego » ? Etais-ce son nom ? Ou juste un diminutif, je ne savais pas. Je prenais ma veste et la suivait dans les escaliers de secours. Dès l’instant que j’étais dehors, l’envie de fumer me prenait. J’avais tellement d’amis qui me disaient qu’il fallait que j’arrête, car ce n’était pas bon pour moi. Mais je n’y arrivais pas – je n’en avais pas l’envie surtout. Alors j’avais mes deux paquets par jours, l’expression « fumer comme un pompier » m’allait plutôt bien. Je me voyais mal fumer ma cigarette tout seul et ne pas en proposer à MJ. Ainsi, je lui tendais mon paquet, lui demandait si elle fumait. Apparemment, elle fumait seulement en période de stress ou de déprime. Je lui adressais un sourire et le rangeais dans ma poche, soufflant ma fumée « Au moins, je sais que tu n’es pas en période de déprime » plaisantais-je. Nous arrivions dans le parc, MJ lâchait son chien. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais le besoin de plaisanter avec elle, j’aimais bien son rire, j’avais besoin de l’entendre à nouveau. Bon, déjà, j’arrivais à lui faire avouer qu’elle trouvait que j’avais une belle gueule, je riais et pris une nouvelle taffe. Elle me demandait ce que je faisais dans la vie, mais ne me laissait pas le temps de répondre, essayant de deviner. Cela me faisait rire. Elle n’était pas inspirée ce soir, je riais encore devant sa moue. Elle semblait trembler un peu, je posais ma cigarette entre mes lèvres et retirait ma veste afin de la lui poser sur les épaules « Je ne suis rien de tout ça, en effet, tu n'as aucune inspiration » plaisantais-je « Je suis animateur radio à vrai dire ». Je me mordais la lèvre. Elle appelait son chien. Cependant, il ne venait pas. « Viens on va le chercher ». Je nous lançais à la recherche de son chien « Lego, c’est son nom ou juste un diminutif ? » demandais-je, voulant l’appeler, espérant qu’il n’était pas trop loin.