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Anonymous
Invité
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Mar 5 Mar - 9:57

Je garai ma voiture dans un coin, à l’abri des regards indiscrets et jetai un coup d’œil à ma montre. Pourvu que cela ne s’éternisât pas. Je tenais à régler cette affaire au plus vite, voilà près de deux semaines que je la laissais traîner, un peu trop au goût de la hiérarchie, qui m’avait sommé de m’en occuper dans les plus brefs délais, tout d’abord afin de les prouver que j’étais toujours opérationnel malgré mon récent séjour à l’hôpital ainsi que mon amnésie, grâce à dieu, aujourd’hui dissipé sinon, elle m’enverrait quelqu’un, chose que je ne voulais en aucun cas. Je n’appréciais pas que l’on mît son nez dans mes affaires, d’autant plus que s’ils venaient à découvrir mes quelques écarts, j’étais plutôt mal foutu. J’étais déjà dans leur collimateur, je devais faire mes preuves donc jusqu’à ce qu’il me déclare apte à rester dans l’organisation, je me devais de me la couler douce et d’exécuter les ordres comme un nouveau venu. Cette situation avait le don de me mettre dans un état de frustration intense.

Un nouveau coup d’œil à ma montre m’exhorta à me préparer. Je pris mon Walther dans la boite à gant, je doutai que la discussion se passât plus tranquillement cette fois, comme il était coutume dans mon univers, un refus et une tentative d’obtention du territoire se réglait par une mise à mort immédiate. De toute façon, il s’était condamné lui-même en venant faire ses affaires sur San-Francisco, territoire qui ne lui appartenait pas et que les Lucchese convoitaient, un moyen d’étendre leur influence jusqu’en Californie. C’était donc mon boulot de liquider toute personne qui tenterait d’interférer dans nos affaires, en cas d’échec, je serais bon pour aller bouffer les pissenlits par la racine.

Je mis mon flingue dans mon dos et m’extirpai de l’habitacle. J’allais me poster dans un endroit où je pouvais observer sans être vu. Il était apparemment en pleine affaire avec une personne que je ne tardai pas à reconnaître. Sa politique était de s’allier avec ceux qui ne voulaient pas de l’influence italienne à San-Francisco, ni de la mienne d’ailleurs. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, je n’aurais su faire mieux. S’il ne menaçait pas directement mes projets personnels, sans doute aurais-je apprécié une alliance avec lui.

L’affaire conclue, du moins le supposais-je vu la vigoureuse poignée de mains qu’ils s’étaient échangés, son partenaire de business parti, je décidai de me manifester enfin, dégainant mon flingue en même temps. Encore une fois, je n’avais pas de temps à perdre et j’étais pressé de retourner au chevet de Jade qui souffrait le martyr à cause de ses premières dents. Je balançai le filtre de ma cigarette dans un coin et m’avançai à pas feutré vers lui. Alors qu’il était sur le point de sortir son arme, je rapprochai le canon de mon Walther près de sa tête.

« J’éviterai de faire ça à ta place »

Il applaudit à plusieurs reprises, riant narquoisement. Il se tourna vers moi, sans départir de son hilarité. Je doutai qu’il ignorât que je pus tirer sans ciller, donc qu’il risquait de mourir d’une seconde à l’autre, pourtant cela semblait plus l’amuser qu’autre chose.

« Je savais que tu finirais par te montrer à un moment ou à un autre, la prochaine fois que tu essaieras de m’abattre, tâche de te montrer plus prudent »

Je ne comprenais pas, je me repassai mentalement mes actions pourtant je n’y voyais aucune erreur qui aurait pu trahir ma présence. Je n’étais pas un bleu et aucune personne dans mon entourage n’était au courant de mon programme. Soudain, je compris où il voulait en venir lorsque deux hommes apparurent avec une rousse qu’ils tenaient fermement.

« Venir avec une femme comme couverture, tu me déçois Sullivan ! »

Merde.


[Edit William: June, quand est-ce que tu comprendras que c'est pas une bonne idée de te mêler des affaires de Tic et Tac? T'aimes le danger, coquine ~ grrr Arrow ]

[ Edit Mel (Julie donc) : NON MES BEBES, NE MOUREZ PAS ;_;
Et Nat, tu as trop raison (a) Bon allez je me casse xD]

[Edit June: STOP LES COMMÈRES saddas ]
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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
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Jeu 7 Mar - 0:02



there's a time and a place to die, but this ain't it.

Que disez-t-on sur la curiosité ? Un vilain défaut, ouais. Au contraire, je pensais que c'était une qualité. Suivre un monsieur qu'on pensait vilain pour prévenir son amie qu'elle courrait un danger par exemple. La curiosité prouvait un acte de courage. C'est ce que je m'étais donnée comme mission pour ce soir. Je n'aimais pas joué les détectives privées, car étant maladroite ça se finissait toujours mal. Mais je devais le faire pour mon amie, Julie. Je le sentais pas son mec. La dernière fois que je n'avais pas senti quelqu'un, il y avait eu un meurtre... Mon frère. Je n’espérais pas qu'il arrive la même chose à la brunette.

J'avais donc suivi Elyes en voiture, en restant à une assez grande distance de lui pour ne pas que je me fasse griller. Je sortis de ma ford fiesta framboise en laissant tous mes papiers à l'intérieur. Je glissai la clef de ma voiture dans ma poche à fermeture au niveau de l'aine. Habillée à l'aise, en mode déchet punkette, je portais un jean boyfriend légèrement troué, un pull violet assez large qui me tenait assez chaud pour cette nuit et bien sûr mes docs martens fétiches. Des vieux lampadaires éclairaient plus ou moins bien les rues. Il n'y avait pas un rat. Je marchais doucement vers où j'avais vu la voiture du copain de Julie s'arrêter.

J'attendis. Des secondes, des minutes, mais j'attendis dans mon coin jusqu'à que je vis Elyes disparaître dans le cimetière. Putain le cimetière. Ça me rappelait de mauvais souvenirs. Comme la fois où après avoir dealé dans le coin, un taré s'était jeté sur moi. J'avais failli passer à la marmite mais de justesse, je m'étais enfuie de ses bras de violeur. Un frisson remonta le long de mon dos. Brrrr, je n'aimais pas les cimetières surtout de nuit. J'étais une fille assez paranoïaque depuis quelques années et j'avais toujours peur qu'il y ait un fou furieux psychopathe qui m'observerait discrètement derrière un buisson. C'est pour cela que je m'étais remise au sport après mon agression l'année dernière. J'avais toujours fait du sport, notamment du roller derby ou de la boxe un peu plus jeune mais dernièrement je m'étais mise au self defense. En plus de gagner en réflex pour me défendre, je gagnais en confiance en moi et c'était le plus important. Mon estime de moi avait énormément baissé pendant que j'étais à Des Moines pour ma cure de désintox mais désormais j'allais mieux.

J'avais enfin pénétré dans le cimetière. C'était peu éclairé. J'avais plutôt de la chance d'avoir une bonne vue. Je ne savais plus où était passé Elyes, merde. Je regardais autour de moi, avant d'avancer lentement entre les tombes. J'avais trop vu d'enterrements ces dernières années, c'était déplorable.

« Hey vous ! »

Derechef, je sursautai. Je tournai ma tête vers la voix. Un homme en costume s'approchait à vive allure de moi. Il tendait ses grosses mains vers moi. D'où il sortait lui ? Mon cœur se mit à battre rapidement dans ma poitrine, tandis que mon cerveau me lançait des alertes "échappe-toi". Il m'attrapa le poignet. Rapidement, je fis pivoter mon poignet dans sa main pour me libérer et en même temps j'envoyais la tranche de ma main libre dans son bicep en y mettant toute ma force. Je réagissais au tac au tac, comme l'on m'avait appris. Pas besoin de faire deux mètres et 90kg pour savoir taper ou ça faisait mal ou où ça ralentissait l'adversaire. L'homme couina quand je l'avais cogné au bicep. J'étais petite et fine, mais j'en avais dans les bras. Je savais très bien que je ne pouvais pas vaincre cet individu mais je pouvais lui faire un minimum mal. Je fis un pas en arrière et pris de l'élan avant d'envoyer mon pied pousser au niveau de son sternum. Il partit en arrière, sa respiration coupée pour quelques secondes et j'en profitai pour filer en courant. Je ne savais pas où j'allais mais je me tirais. Il fallait aussi que je trouve Elyes, nom d'un chien !

Quelqu'un m'attrapa violemment les cheveux au virage d'un chêne. Je lâchai un cri de surprise en bougeant dans tous les sens. Je perdais le contrôle. On m'avait appris de ne jamais résister et je faisais le contraire. Ce deuxième homme me serra contre lui par derrière. Je n'étais pas grosse mais fallait pas non plus me serrer comme ça. J'avais mal et bougeai dans tous les sens, en lui donnant des coups de talons sur le fémur. Je poussai alors un cri quand il m'attrapa comme un sac à patate dans ses bras. Je vis alors le premier homme revenir tandis que le deuxième tentait de me faire calmer sur son épaule. J'étais avec les men in black ou quoi ? « Maintenant, tu vas te calmer la rousse. » Je lui crachai immédiatement à la figure jusqu'à qu'il sorte sous mon nez... Un flingue. Oh putain. J'ouvris mes yeux ronds comme des billes et me tus. Mon sang ne fit qu'un tour.

Pendant quelques minutes, les men in black m'emmenèrent je ne sais où avant de me reposer comme une brute sur le sol. Chacun me tenait un bras. Ils me serraient pas les bras, ils me les broyaient. Je grimaçai me retrouvant bientôt face avec une scène inédite. « Venir avec une femme comme couverture, tu me déçois Sullivan ! » Il y avait un troisième men in black et Elyes Sullivan. Je les regardais étonnée, surtout le petit ami de Julie qui tenait lui aussi une arme dans sa main. PUTAIN JE LE SAVAIS QU'IL ÉTAIT LOUCHE ! Je ravalais ma salive. J'avais l'impression de me retrouver quand mon père avait lui aussi pris une arme pour abattre l'assassin de mon frère devant moi. Mais ici, je ne comprenais pas la situation, je me sentais de trop et je crois bien que ces trois types en voulaient à Mister Sullivan. Avais-je fait une gaffe en venant ici ? Quoiqu'il en soit, je crois que nous étions dans la merde tous les deux. Enfin plus moi que lui.


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Anonymous
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Sam 9 Mar - 4:28

Je fixai la jeune fille que les deux gorilles tenaient entre leurs mains, si la situation n’avait pas été aussi dramatique sans doute aurais-je esquissé un sourire. On eut dit la version moderne de King-Kong, sauf que cette fois la belle n’était pas blonde et qu’elle était destinée à deux gorilles, au lieu d’un seul. Il me fallait réfléchir à un moyen de nous sortir rapidement de là, même si l’idée de l’abandonner là était plutôt tentante mais c’était un nouveau meurtre que Julie ne pardonnerait jamais. Elle avait certes passé l’éponge sur celui de son paternel mais j’étais certain que je ne m’en sortirais pas aussi bien cette fois…après réflexion, il suffisait simplement de faire disparaitre le corps de manière intelligente, après tout nous étions dans un cimetière et j’avais de quoi faire dans mon véhicule. En fait, je n’avais nullement besoin de me salir les mains puisque l’homme ici présent pouvait très bien s’en charger pour moi. Il avait dans l’intention de nous réduire au silence, plus le nuisible rousse que moi à vrai dire alors je n’avais qu’à le laisser faire comme bon lui semblait, entre businessman, nous finirions par trouver une solution qui nous satisferait tous deux, comme lui loger une balle en plein milieu du front alors qu’il aurait pris leur supériorité en nombre comme gage de victoire. Son principal défaut était le fait qu’il sous-estimait cordialement et c’était ce qu’il le perdra sans aucun doute, comme bon nombre avant eux. Si je travaillais le plus souvent en solitaire c’était tout simplement parce que j’étais plus efficace ainsi et je comptais bien le lui montrer.

Je rangeais mon flingue et affichai un magnifique sourire à mon rival en affaire, avant d’éclater de rire, amusé par sa réflexion bien qu’au fond je me sentais quelque peu insulté. Croire que j’étais capable d’emmener une femme dans business pour me protéger. Je n’avais nul besoin que l’on couvrît, cela faisait bien assez longtemps que je faisais ce métier pour en connaître toutes les ficelles et surtout m’en sortir par mes propres moyens sans mêler une tierce personne au conflit. Il me paierait cet affront très cher, j’en fais la promesse.

« Une femme comme couverture, j’ai plus de classe que cela tout de même ! »

Ton démesurément amical, un brin gentiment moqueur.

« Et quand bien même serais-je venu accompagner, tu te doutes bien que j’aurais opté pour une sublime créature, j’ai de meilleur goût que ça… »

J’appuyai bien sur ce dernier mot, lançant un regard des plus méprisants à la rousse. J’avais une sainte horreur que l’on se mêla de mes affaires, je doutais qu’elle fût là par hasard. Peu de personne se promenait dans les cimetières une fois la nuit la tombée, d’autant plus lorsque l’on était une jeune femme sans défense comme la dénommée Sierra, si j’avais bonne mémoire. En outre, je savais qu’elle ne me portait pas dans son cœur, ses regards dans ma direction en disaient long sur ce qu’elle pensait à mon sujet et sans doute avait-elle voulu vérifier ses théories ? Dommage qu’elle mourut aussi stupidement, on ne le dira jamais assez mais la curiosité était un vilain défaut, surtout lorsque l’on laissait traîner son nez dans les affaires d’hommes à la gâchette facile et à la conscience inexistante.

Wolf sourit et croyant naïvement l’avoir berné par mes sympathies, je fis quelques pas dans sa direction mais celui-ci me dissuada d’en faire d’autres en dégainant, son visage prenant soudainement une expression plus sérieuse. Je n’étais que mi-surpris par son geste, de même que par son discours.

« Eh bien, tu ne verras donc aucun inconvénient à la réduire au silence n’est-ce pas ? »

Un petit sourire. Cela ne m’arrangeait pas du tout. Non pas que la tuer me dérangeait outre mesure, cependant j’aurais souhaité ne pas être celui qui appuierait sur la détente, ainsi j’aurais très bien pu m’en sortir auprès de son amie qui était également ma petite-amie, prétextant une impuissance de ma part, que j’avais été incapable de la sauver du fait l’inégalité des rangs, ce qui n’était pas tout à fait faux puisqu’ils étaient plus nombreux et en représailles je m’étais débarrassé de ses assassins, tout était bien qui finissait bien. Happy Ending.

« Assurément ! »

Un sourire de ma part également. Je ressortis mon Walther et me dirigeai dans sa direction, lentement, tel un félin prêt à se jeter sur sa proie, veillant cependant à garder Wolf dans mon champ de vision. Si je tirais sur lui, je savais que l’un de ses hommes de main m’abattrait aussi sec et l’autre s’occuperait de Miss Desrosiers. Si j’abattais la rousse, je suivrais l’instant d’après et je tenais tout de même à mon cul. J’observai les environs, à la recherche d’une idée tandis que je me rapprochais des trois énergumènes. Si la jeune femme pouvait immobiliser l’un des deux, cela nous laisserait le temps d’aller se dissimuler derrière une tombe avant que l’une des balles de Wolf de nous atteigne. Je déduisis du modèle de son arme qu’il n’avait que sept coups contre seize pour moi. Pour le reste, il faudra s’en remettre à la chance.

« Tu as maximum 60secondes pour te mettre à l’abri »

Me contentai-je de dire à Sierra une fois arrivé à leur hauteur avant de descendre l’homme sur la gauche à bout portant, presqu’immédiatement, nous éclaboussant ainsi de son sang. Mon costard Armani était irrécupérable. J’espérai pour la jeune femme qu’elle aurait assez de jugeote pour parvenir à se dégager et trouver refuge avant que Wolf ne commence sa symphonie funèbre.
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Sierra Desrosiers
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Mar 12 Mar - 0:21



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J'avais un gorille des men in black à chaque bras. Si je sortais vivante de ces conneries, je suis sûre que je repartirais avec des marques rouges. J'étais complétement perdue, et à vrai dire je n'avais pas grand chose à faire que de comprendre ce qu'il était en train de se passer devant mes yeux et d'analyser la situation. Gardant le silence, mes yeux verts se posèrent d'abord sur l'inconnu -lui aussi en costume- puis sur Elyes Sullivan, le fameux petit ami de Julie. D'ailleurs, ce dernier prit la parole « Une femme comme couverture, j’ai plus de classe que cela tout de même ! » Je savais très bien qu'il parlait de moi, quoiqu'il en soit je préférais garder le bec cloué. « Et quand bien même serais-je venu accompagner, tu te doutes bien que j’aurais opté pour une sublime créature, j’ai de meilleur goût que ça… » Ok, ça c'était de mauvais goût. Je n'entrais peut-être pas dans ses normes de déesse Aphrodite mais pas besoin de le préciser. Il me regardait avec son sale regard qui me fit comprendre que je venais de niquer tous ses plans. Mon visage resta neutre dans sa direction. L'énergique Sierra faisait la muette pour ne pas s'attirer d'ennuis. Mon regard neutre se transforma et désormais je le dévisageais comme si je lui passais un interrogatoire de police.

Elyes bougea, l'autre type sortit son pétard. « Eh bien, tu ne verras donc aucun inconvénient à la réduire au silence n’est-ce pas ? » L'homme noir reprit « Assurément ! » Mon visage s'assombrit. Tu ne fais plus la maligne ma grande. J’espérais ne pas finir comme mon frère... Assassiné par un connard. Mes pauvres parents. Je ne pense pas qu'ils supporteraient perdre leur deuxième et dernier enfant. J'aurais déjà du passer à la marmite plus jeune et c'était mon frère qui s'était sacrifié à ma place en quelque sorte. Cette fois-ci j'étais seule et livrée à moi-même.

Le super copain de Julie s'avança vers moi avec son pistolet. Paniquée, je fis un mouvement de recul mais les men in black me tenaient. Je l'imaginais bien raconter à Julie qu'il avait buter son amie. Je suis sûre que ça lui ferait plaisir, hein. Je fermais mes yeux et mon souffle se coupa. Il était tout près de moi, je sentais son souffle. Timidement, j'ouvris mes yeux.

« Tu as maximum 60secondes pour te mettre à l’abri »

Avec la peur, l'adrénaline, mon cerveau envoya directement le message à mon bras droit qui fut libéré à la seconde d'après (Elyes venait d'abattre le men in black 1). Ma main s'abattit violemment sur le visage du men in black 2 que je lacérai gentiment avec mes ongles avant de tourner sur le côté et d'envoyer un coup de genoux dans ses parties. Je sautais sur le côté et pris mes jambes à mon coup. Le cimetière était un endroit parfait pour se cacher. Mes jambes me guidèrent vers une petite maisonnette de morts. Je me faufilais à travers l'ouverture de ce mausolée abîmé avec le temps. Je me pris une petite barrière métallique dans le pied qui me fit tomber sur la pierre tombale, mains en avant. La tombe était ancrée dans le sol et grâce aux mauvaises herbes et aux fleurs fanées posés sur un petit présentoir à côté de la tombe et en hauteur, je pouvais être camouflée. Je m'allongeai sur le dos sur la pierre froide. Désolée à celui qui se trouve en dessous de moi, paix à ton âme. Je posais mes mains sur ma poitrine, essayant de me calmer. Ma respiration se calma et étrangement un sourire apparut sur mon visage: j'adorais les sensations fortes et j'étais en train d'en vivre une. J'avais du sang sur moi, j'étais allongée sur une tombe, rien à foutre, je m'en rendais presque pas compte.


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Anonymous
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Mar 23 Avr - 8:46

Je ne fis pas attention à ce que faisait la jeune femme, ayant déjà pas mal de travail de mon côté, j’eus cependant le temps de remarquer qu’elle était parvenu à se débarrasser du second gorille, pas mal pour une fille frêle et sans défense. Néanmoins, je n’avais pas le temps de s’attarder, car déjà les balles pleuvaient du côté de Wolf, récupérant son homme de main en présente recherche de ses bijoux de famille, je m’en servis comme bouclier jusqu’à je parvinsse à me trouver un abri conséquent d’où je pourrais à la fois me dissimuler et répliquer avec mon Walther.

Celui que je trouvais ne me satisfaisait pas mais je ne pouvais plus traîner la carcasse immobile du second homme de main, étant devenue beaucoup trop lourde du fait de son sommeil éternel. Dos contre la tombe, et à la manière des films de gangster, je me retournais de temps en temps pour tirer, me servant des rayons lunaires pour me guider. Personne à l’horizon, bien entendu. Il n’avait guère eu le temps de retourner à sa voiture, donc s’était sans doute trouvé un abri non loin de sa précédente position. Je me déplaçais alors discrètement, me servant des tombes comme bouclier, afin de le localiser. Si l’on suivait toute logique, surtout au vu du caractère de mon opposant –un petit lâche qui dès que les choses ne tournaient pas comme il le désirait prenait ses jambes à son cou, il se dirigerait vers sa voiture. Il n’aurait pas les tripes de ses battre se sachant inférieur en nombre, enfin quoiqu’il n’y avait que moi impliqué dans ce combat, toujours était-il que le jeune homme ne paraissait pas coutumier des corps à corps, préférant de loin que ses hommes de main se chargent du sale boulot tandis qu’il observerait.

Mon sentiment se révéla correct. Tellement prévisible, cela en était presque triste. Lorsque l’on ne savait pas fausser les calculs, l’on ne faisait pas long feu dans ce milieu. Je le trouvais en chemin vers sa voiture, ce qu’il n’en était plus très loin le bougre.

« Tu vas déjà nous fausser compagnie ? Je pensais que l’on s’amusait plutôt bien, me serais-je fourvoyé ? »

Un petit sourire froid, tandis que je braquai mon arme vers sa direction. J’avais encore quinze coups tandis que lui avait épuisé le maximum que contenait son arme. Il était fait.

« Rends-toi et facilite-moi les choses, on sait tous deux que ta capacité de tir est épuisée. »

Pour toute réponse il se contenta de sourire. Je ne compris son hilarité que lorsqu’une balle alla se loger dans mon épaule gauche, lui laissant ainsi tout le temps nécessaire pour grimper dans son véhicule. Il n’avait tiré que six coups, le septième m’était destiné. Quel con je faisais, me faire avoir par ça ! Peu désireux de terminer sur une victoire de sa part, je me lançais à sa poursuite, mon bras droit toujours valide, je vidai mon chargeur dans sa direction, le touchant à deux reprises mais la voiture poursuivit quand même son chemin.

« Merde ! »

Grognais-je. J’étais blessé, ma cible m’avait échappé et je me retrouvais avec deux cadavres à faire disparaitre. Surtout mon costume Armani fait sur mesure était complètement foutu. J’avais déjà eu meilleure nuit. Cela étant, je n’avais guère le temps de m’apitoyer sur mon sort. J’allais chercher de quoi creuser dans ma voiture avant de retourner vers la scène du crime et de balancer la pelle à la rousse. Elle avait voulu foutre son nez dans mes affaires, eh bien soit.

« Creuse »

Me contentai-je de dire. Je n’étais pas d’humeur et j’espérai pour elle qu’elle ne ferait rien pour m’agacer plus encore, cette mission était un échec sur tous les tableaux. Bordel. Mon épaule était douloureuse.
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Ven 26 Avr - 21:41



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J’étais toujours allongée sur la tombe dans le mausolée, attendons que les choses à l’extérieur se passent. Des bruits de balles déchirèrent le calme de la nuit. J’entendis la voix d’un men in black puis celle d’Elyes qui gueulait. Les hommes gueulaient toujours. Je préférais rester là pour le moment, j’étais en sécurité. Du moins pour l’instant. Encore un bruit de pistolet. Puis, je crus entendre le vrombissement d’un moteur. Elyes partait ? Ou alors son cher ami ? Au bout de quelques minutes de silence, je décidai de sortir de ma cachette. Je me redressai doucement en calmant bien mon cœur qui battait la chamade. Posant une main contre le mur, j’enjambai la petite barrière métallique qui m’avait fait tomber tout à l’heure, face contre le lit du mort. Je marchai calmement sur les graviers du cimetière, prudente, m’assurant que rien n’allait me tomber dessus. Je rencontrai alors les deux gorilles au sol, sans vie et le copain de Julie qui revenait avec une pelle.

« Creuse » Lâcha-t-il après avoir lancé la pelle à mes pieds. J’avais juste eu le temps de faire un mouvement recul pour ne pas me prendre l’objet sur les pieds. Je détestais qu’on me parle sur ce ton et qu’on me donne les ordres. Mon regard se porta sur l’homme et je remarquai sa blessure à l’épaule. Bien fait pour sa gueule. Toutefois, je ne bronchai pas. Il était quand même en supériorité par rapport à moi et il serait très facile pour lui de me liquider. Vivement que je rentre chez moi pour me changer les idées. Je crois que je ne réalisais pas encore à 100%. Je remontai mes manches et pris la pelle. J’avançais un peu plus loin pour avoir plus d’espace pour creuser. A l’aide de mon pied, j’enfonçai le bout de la pelle dans la terre. Plus jeune, j’avais eu l’habitude d’aider mon père aux travaux manuels et extérieurs : creuser n’était pas un problème. Cependant, je n’avais jamais creusé pour enterrer un mort… Cette phrase sonnait tellement bizarre dans ma tête. Je lançai d’ailleurs un rapide coup d’œil aux deux corps non loin. Oui, j’étais vraiment en train de creuser un fossé pour dissimuler deux hommes. Sans broncher, je m’appliquais à ma tâche. C’était assez physique comme travail et j’avais l’impression que ça n’avançait pas. Je me stoppai deux secondes pour retirer mon pull tâché de sang pour me retrouver en débardeur. Ils n’auraient pas pu être des lapins ? C’est plus petit les lapins et ça m’aurait évité de creuser pendant trois plombes. J’avais super chaud. C’était dur et en même temps excitant. Dans le sens que… C’était une expérience unique de faire ça et ça me rappelait un tant soit peu le soir où mon père avait buté la saleté qui avait tué mon grand frère avec un fusil de chasse.

Petit à petit je m’enfonçai dans la terre. J’allais finir par y être coincée haha. J’observai en même temps Elyes. J’avais raison depuis le début. Je sentais que Julie sortait avec un gars louche. Était-elle en danger ? « Julie est au courant de ça ? » A vrai dire, je ne sais pas trop qui était ces types. Vu leur costume je pensais direct aux mafieux. Cliché, je sais, mais ça m’étonnerait que ce soit des agents immobiliers. Je me demandais aussi ce qu’était réellement Sullivan. Tuait-il beaucoup d’hommes ?

J’étais dans la fosse, enfoncée au niveau de la poitrine à présent. C’était fatiguant. Un poil claustrophobe et craintive je me dépêchais de remonter à la surface en m’aidant de la pelle et des quelques gros cailloux. Je n’avais pas envie de finir enterrer vivante. L’idée me paraissait abominable. Je me redressais sur mes jambes sur la terre ferme. Je frottais mon front de sueur et enlevais un peu la poussière sur mon jean. Je regardai Elyes. « Je suis censée encore creuser ? Si je continue je ne pourrais plus ressortir et bien que je sais que ça te ferait plaisir, Julie n’aimera pas. » Au pire, il suffirait de tasser un peu les deux corps.


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Anonymous
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Mar 25 Juin - 0:19

J’avais mal. Bordel, c’était insupportable. Ce n’était pas certes pas la première fois que je me retrouvais blessé de la sorte, mais cela faisait bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé. J’avais joué la carte de la prudence ces dernières années, parlementé, il n’y avait rien de mieux. Je ne voulais pas que la ville que je comptais contrôler devienne un champ de bataille. Bien sûr, je n’avais aucun scrupule à utiliser la violence lorsqu’il le fallait mais cela n’était pas la meilleure manière de faire. J’étais dans une situation bien trop compliquée pour faire preuve de zèle et de stupidité. Comme ce soir. Je grimaçais légèrement avant d’inspirer profondément. Je me concentrai sur la rousse en train de creuser. Rien ne m’empêchait de lui loger une balle entre les deux yeux lorsqu’elle aurait fini la demeure mortuaire des deux gorilles et que ceux-ci seraient enterrés. Alors se poserait un problème majeur, que diable ferais-je de son corps ? Je ne pouvais décemment pas le traîner jusqu’à mon coffre, de un je n’avais pas assez de force pour cela et puis ce n’était pas très prudent de se promener avec un macchabé. Ensuite, je pourrais tout simplement attendre qu’on ait mis les deux hommes de main dans le trou et l’achever, avant de l’y jeter mais alors je devrais les recouvrir d’une seule main. Nul doute que le travail serait hautement bâclé et il ne faudra pas longtemps avant de les déterrer. Et puis c’était chiant, j’en aurais au moins jusqu’au petit matin, trop de risques de se faire arrêter. La laisser s’en sortir après tout ce qu’elle avait vu était aussi un très bon moyen de se faire coffrer et je n’avais pas franchement envie de finir ma vie en prison. Qui s’occuperait de Jade ? William je n’en doutais pas. Mais je ne désirais pas que sa greluche touchât à mon enfant. Et puis bordel, je n’avais aucune envie d’aller au tour. Cela voudra dire qu’ils creuseront et ne tarderont pas à trouver mes autres méfaits et à remonter jusqu’à William, là nous étions faits comme des rats, soit par injection létale pour ma part ou bien par un complice des Lucchese qui ne voudraient pas se retrouver dans la merde à cause de ma négligence.

Sa voix interrompit mes réflexions et j’ancrai mon regard dans le sien, froid, mon visage dénué de toute expression. Un rictus mauvais apparut sur mes lèvres, tandis que je portai simplement mon attention ailleurs. « Contente-toi de creuser, le reste n’est pas de ton ressort » rétorqué-je au bout d’un long moment, l’esprit ailleurs. Julie. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Je m’évertuais à l’éviter ces derniers temps, de toute façon je n’avais pas le choix, bien trop occupé par l’état de Jade qui empirait sans cesse et mes prérogatives en tant que membre d’un groupe mafieux et mes actions d’agent double qui ne devraient en aucun cas être découverts en plus des petits extras que je me permettais de temps à autres. Un emploi de ministre en somme. La revoyant ressortir, je me relevai sans grand mal, pensant à autre chose qu’à mon épaule douloureuse. « Ca devrait aller » dis-je simplement, ne relevant pas son allusion à Julie. Elle n’avait pas complètement tort, Julie ne serait pas ravie de perdre l’une de ses plus proches amies. Il fallait reconnaître que poil de carotte avait énormément de chance d’être affiliée à mon ex-petite-amie, j’espérais qu’elle s’en rendait compte mais qu’elle ne me provoquait cependant pas beaucoup. Car, même si je ne pouvais pas la supprimer purement et simplement, j’avais d’autres atouts dans ma manche et beaucoup de relations.

Nous entreprîmes par la suite de nous occuper des corps. Nous, oui, je décidai cette fois de l’aider, je doutai qu’avec ses quarante kilos tout mouillé elle put déplacer deux cadavres qui faisaient maintenant trois fois son poids. Je ne tenais pas tellement à m’éterniser ici, j’avais une blessure à soigner et un homme à traquer avant qu’il ne change d’état, si ce n’était déjà fait. De ma main valide, je l’aidais à tirer ménagement les hommes sans vie jusqu’à leur trou, ceci fait, la guenon rousse s’occupa de recouvrir le tout tandis que j’époussetai mon costume. Quinze mille dollars jeté aux oubliettes. Si ce n’était pas malheureux de gâcher une aussi belle œuvre. Cela étant, ce n’était pas si mal d’avoir un larbin qui s’occupait du sale boulot, il faudrait sûrement que j’y songe pour l’avenir. Enfin, un larbin nettement plus efficace bien sûr et qui distrairait les ennemis avec plus d’intelligence. Et s’il pouvait accessoirement me servir de bouclier, ce ne serait pas mal. « Et si nous allions boire un verre afin de fêter cette belle collaboration ? » Lançai-je une fois qu’elle eut fini sa besogne, un grand sourire. « Et tu m’aideras à déloger la balle que j’ai dans l’épaule la même occasion »

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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
all i care about is love
AVATAR : Hayley Williams.
✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : SOMA.
✱ COLOCATAIRES : Son mec et sa fille.
all i care about is love
Lun 26 Aoû - 10:54



there's a time and a place to die, but this ain't it.


Pour être crevée, je l'étais. Au moins, je dormirais bien cette nuit. Le Sullivan ne releva pas ma question à propos de Julie. Ok... Quel sale con. Après tout, il l'avait bien quitté récemment donc ça confirmait ce que je pensais de lui. Toutefois, j'en étais aussi soulagée. Julie méritait mieux et d'un mec beaucoup plus jeune aussi. Forcément à 21 ans et à 30 piges, les deux n'attendent pas les mêmes choses et n'ont pas les mêmes priorités dans leurs vies. Au moins avec mon mec, nous étions sur la même longueur d'onde.

Le trou étant creusé assez profondément, Elyes me répondit que ça suffisait. Et heureusement ! Je ne pouvais pas aller plus loin de toute façon. Je lâchai la pelle sur le sol et partis vers les corps. Je fus assez surprise qu'il m'aide d'ailleurs dans ma sale tâche. Peut-être n'était-il pas suffisamment abruti pour comprendre que même si je pratiquais du sport régulièrement pour me faire des muscles, le moment où j'arriverais à traîner un corps lourd sans vie n'était pas encore arrivé. Il m'aida donc -malgré sa sale épaule- a amener les deux boulets jusqu'à leur trou. Je repris ma pelle et du appuyer un peu sur le ventre du mort qui se trouvait pas assez enfoncé dans la terre. Un jet de sang sortit alors de sa bouche ce qui me fit sursauter. Mauvaise idée le coup du pied. Une fois que tout me semblait bon, je recommençai à faire le travail inverse: soit à remettre la terre sur la tombe improvisée.

« Et si nous allions boire un verre afin de fêter cette belle collaboration ? » Quelle collaboration ? Mes yeux verts le détaillèrent. Je pense que je n'étais pas en mesure de refuser. Il ajouta que je pourrais m'occuper de son épaule. Ouais bien sûr, on m'appelle Docteur Desrosiers dans le coin. S'il voulait que son cas empire, il sonnait à la bonne porte toutefois ! « Allons-y. » Lâchai-je sèchement. Je pris mon pull qui traînait par terre, en en traînant la pelle, je me dirigeai vers sa voiture. Quelle foutue nuit !

Note à moi-même: la curiosité est un vilain défaut et non une qualité.

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