❝ CHAPTER ONE ; « La famille est un lieu où tout le monde vous aime, peu importe comment vous êtes, ils vous acceptent pour qui vous êtes. »

Tu n'as jamais eu à te plaindre de ta famille, à vrai dire même si tes parents étaient réellement sévère tu t'es toujours dit que cela étais pour ton bien. Encore aujourd'hui tu pourrais les remercier pour l'éducation qu'ils t'ont donnée, même si à l'époque tu t'étais plusieurs fois rebellé dans leurs dos. Tu avais cette qualité d'être discret dans tout ce que tu faisais, alors toutes ces fois où tu étais sortie en douce pour participer à des soirées qu'on t'avait préalablement défendue d'aller, ou tous les paquets de cigarettes que tu fumais en douce en masquant l'odeur comme tu pouvais, ou toutes ces filles avec qui tu flirtais - voir parfois un peu plus, mais ça ce n'est qu'un détail - tes parents n'avaient jamais remarqué toutes ces petites choses qui avaient fait de toi une sorte de bad boy, pour eux tu étais le fils parfait, celui qui va à la messe tous les dimanches, celui qui étais polie avec les adultes, celui qui ramenait de bonne notes... Néanmoins, tu étais en conflit permanent avec ton paternel, là aussi tu te disais que c'était pour ton bien, mais il en réclamais toujours plus de toi, il voulait la perfection chose que tu n'étais pas à ses yeux contrairement à ceux de ta mère. Tu ne lui en tenais pas rigueur, tu n'étais pas le genre de jeune à vouloir à tout prix tenir tête à tes parents, pour te prouver quoi ? Que tu avais assez de cran pour hausser la voix devant papa et maman ? A quoi bon, à part les décevoir ce genre de comportement ne servais strictement à rien, tu préférais au contraire qu'ils soient fiers de toi.

Malheureusement, tu as été orphelin un peu trop tôt à ton goût. A l'âge de dix-sept ans, alors que tout deux se faisaient une petite sortie en amoureux que tu leur avais secrètement préparé pour leurs anniversaires de mariage. Lors de leur retour, il pleuvait, un camion a perdus le contrôle et a violemment percuté le véhicule, mort sur le coup tu n'as pas eu le temps de leur dire au revoir. Néanmoins, tu t'es toujours jurée de tous faire pour qu'ils soient fiers de toi, même s'ils n'étaient plus sur terre.

CHAPTER TWO ; « Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. »

Tu étais du genre à être solitaire, le genre de mec qu'il ne s'attache pas vraiment aux filles ou qui ne supporte pas d'être dans une relation de couple plus d'un mois. Tu avais rencontré cette fille à seize ans, c'est simple c'était toi au féminin, elle ne cherchais rien de sérieux, mais ne voulais pas d'un mec qui la prenne pour une fille facile. Ce que tu étais. Votre pseudo relation à durer pendant un an, il n'y avait aucun mot d'amours, jamais, pour la simple et bonne raison que pour vous en dehors des parties de jambes en l'air vous étiez simplement de très bons amis. Le jour où tu appris que tes parents étaient décédés dans un accident de voiture est aussi le jour où elle t'appris qu'elle étais enceinte. C'était comme ci l'âme de tes parents c'était réincarné dans ce petit être. Leah ne tenais pas à se séparer du bébé, elle voulait s'en occuper, être sa mère, tu n'y voyais aucun inconvénient et lui promis que tu serais toujours là pour elle deux. Malheureusement, rien ne se passais comme vous l'aviez imaginé pendant neuf mois. Très malade durant toutes sa grossesse, le jour de la naissance fut une rude épreuve pour vous trois, Leah ne pus voir sa fille que pendant quelques minutes, quelques minutes où elle savait qu'il fallait qu'elle lui dise adieu et où elle lui promit de veiller sur elle de là haut.

Suites à la perte de celle que tu considérais comme ta meilleure amie, tu ne mis pas longtemps pour quitter Londres avec ta Princesse, tu avais promis à Leah de prendre soin d'Ivy et de la faire passer en première quoiqu'il arrive, tu lui avais promis qu'elle aurait une vie de rêve. Tu tenais toujours tes promesses.

CHAPTER THREE ; « Elle me manque. C’est atroce, elle me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. »

Seattle, tu avais choisi cette ville un peu par hasard, mais aussi parce que l'université où tu comptais aller proposais une halte garderie le temps que tu te trouvais en cours, miraculeusement tu avais réussi à concilier tes études et élevés ta fille comme il se doit, tu t'en sortais grâce à l'héritage colossal de tes parents et à une petite somme que tu avais versé les parents de Leah, qui malgré le refus de connaître l'enfant, voulais quand même t'aider un minimum. Pour arrondir les fins de mois tu donnais quelques cours du soir. Et c'est là que tu la rencontras, tu étais tombé amoureux d'elle au premier coup d'oeil, sa maturité, son innocence et ses yeux, elle t'avait hypnotisé sans le vouloir. Tu t'étais retenus, pendant un moment étant persuadé qu'elle ne s'intéressait pas à toi, mais un soir tu avais glissé une lettre où tu dévoilais tous tes sentiments pour elle, comment tu te sentais à coter d'elle, comme ton coeur parvenait à s'emballer quand elle te frôlait sans le vouloir, comment elle ne quittais jamais tes pensées jours et nuits, comment ton comportement était meilleur à ses coter, comment son odeur t'envoûtait. Malgré la différence d'âge et le désaccord de ces parents, votre histoire avait commencé et les sentiments c'était amplifié jours après jours. Winona était la première fille à qui tu avais présenté ta petite princesse, qui étais âgés de six ans à cette époque là.

Mais les jours passaient et votre bonheur s'amplifiait. Tout cela devait être trop parfait, un soir alors que tu étais censé la ramener chez elle, celle que tu considérais comme la femme de ta vie eue un grave accident de voiture, qui l'entraînait dans un profond comas.

CHAPTER FOUR ; « Parce que quand on est accroc, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. »

Tu étais effondré, même si physiquement tu avais l'air d'être fort, tu t'efforçais d'être fort pour Ivy, tu n'avais aucun droit de sombrer devant elle. Winona était là, enfin son corps, son esprit lui, était ailleurs.. Les médecins s'efforçaient de dire qu'elle étais encore en vie, qu'elle pouvait se réveiller n'importe quand, tu y croyais et au fil des années tu avais perdu tout espoirs. Tu venais tous les jours durant les trois premières années et après moins souvent, car ta tête avait cessé d'y croire et ton coeur souffrait trop de la voir ainsi. Chaque visite t'affaiblissais un peu plus, chaque visite te faisais perdre espoirs un peu plus, alors t'y allais moins souvent une fois par semaine, par mois et seulement pour son anniversaire...

Tu tentais de refaire ta vie, mais tu voyais la vérité en face, rien ni personne ne pourrait prendre la place de la blonde dans ton coeur, même si tu avais une grande affection pour cette femme, qui semblait deux fois plus brisé que toi, mais qui ne perdait pas espoirs pour son âme soeur qui s'était envolé on ne sait où. Alors, au lieu de périr seul, vous aviez décidé de périr à deux, parce que c'était plus évident de jouer la comédie à deux. Tout le monde n'y voyait que du feu, vous étiez une sorte de couple fard à suivre absolument, alors par dépit vous vous étiez marié tous les deux, mais au fond c'était pas plus mal que ça, enfin c'est ce que tu croyais.