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Anonymous
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Sam 18 Mai - 18:41


Constance Bowmann
“ vous en avez peut être fini avec le passé, mais le passé n’en a pas fini avec vous ”



FICHE D'IDENTITÉ
25 ans Δ photographe chez vogue et agent aux services secrets britanniques Δ bisexuelle Δ célibataire
Mon nom complet est Constance Alexys Bowmann et j'habite à San Francisco depuis environ 3 ans. Je suis né(e) le 11 Novembre 1987 à Johannesburg, Afrique du Sud et j'entretiens des souvenirs plutôt chaotiques concernant mes jeunes années. Pour moi, le bonheur se résume en un mot: sex. Pourquoi ? Eh bien... pas besoin de vous faire un dessin, mais vous comprendrez mieux cela en lisant mon histoire.


DOSSIER MÉDICAL
Physique Δ
Poids: 62 kg
Taille: 175 cm
Vue: Ok
Tatouages: Oui
Maladie: Non
Habitudes Δ
Tabac: Régulièrement
Alcool: Occasionellement
Drogue: Occasionellement
Sexe: Très régulièrement
Activité physique: ++


*Donner des précisions sur la maladie ici


Kelly

Pseudo: Kelly Nationalité: Française Âge: 18 ans Comment as-tu connu POH ? Je ne m'en souviens même plus! S'agit-il d'un scénario? Non Multicompte? Non Personnalité sur l'avatar: Rihanna Code du règlement: ok par romy Un dernier mot? Ça fait du bien d'être de retour! :)


Code:
[size=10]► <span class="pris">RIHANNA</span> ✱ constance a. bowmann[/size]


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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 18:42




Recroquevillée sur moi-même, les genoux contre la poitrine, j’observais avec terreur l’affreux spectacle de la maison où j’avais passé toute mon enfance tomber en morceaux depuis un coin de la chambre à coucher de mes parents. Secouée par de violentes convulsions, j’essayais tant bien que mal de me calmer en serrant mes jambes contre moi avec toute la force que pouvait avoir une enfant de dix ans. L’abominable chaleur que produisait le brasier me forçait à relever la tête pour constater les dégâts qu’avaient causé ce petit bidon d’essence et ce craquement d’allumette. J’eus un mouvement de recul bien que je sois déjà contre le mur, j’aurais voulu y rentrer si c’était possible. Les grandes flammes oranges se dressaient devant moi faisant craquer le bois dont la chambre de mes parents était principalement composée. Tout en plaçant mes mains sur mes oreilles, je secouais la tête en fermant les yeux. «Pas comme ça. Pas comme ça.» dis-je pour moi-même d’une voix tremblante. J’avais toujours eu une peur bleue du feu et périr par les flammes n’était pas envisageable. Relevant les yeux, je cherchais désespérément une issue. Cette maison, je la connaissais par cœur, de la cave au grenier, mais à ce moment là, j’avais l’impression de la découvrir comme si c’était la première fois que j’y mettais les pieds. J’ignorais si c’était la panique ou l’épaisse fumée noire mais mes larmes se remirent à couler, se qui rendait la recherche plus compliquée. Je finis par me relever doucement, les flammes me contraignant à longer les murs. Les yeux clos, je longeais le mur sur lequel j’avançais avec prudence quand mes doigts rencontrèrent une matière différence que la boiserie. Le verre. Tout en posant une main sur ma bouche et mon nez afin d’éviter que la fumée pénètre mes voies respiratoire, j’avançais jusqu’à la fenêtre avant de l’ouvrir avec moins de difficulté de prévue. Le contraste des températures me frappa de plein fouet. Je devais ressentir une centaine de degrés sur ma nuque contre une dizaine sur mon visage. La chambre de mes parents se trouvait à l’étage, ce qui était assez haut, encore plus quand on est un enfant. Assez haut pour me blesser mais pas assez pour me tuer. Jetant un dernier regard derrière moi, aux flemmes, à mes parents, je fermais les yeux et sautais sans me poser d’avantage de question. L’atterrissage fut dur, certes, moins que je le pensais cependant. Je m’en sortais avec une jambe quasiment invalide. Laissant ma joue sur le gazon frais du parc qui entourait ma maison je me remémorais tout ce qui venait de se passer, une énorme boule au ventre et à la gorge. Après ça, à quoi bon vivre, à quoi bon s’enfuir? J’aurais pu rester là à attendre que la maison s’écroule sur mon petit corps et tout serait terminé. Mais non. Ce n’est pas ce qu’auraient voulu mes parents, ce n’est pas ce qu’aurait voulu mon père. Malgré mes dix ans, j’ai trouvé la force de me relever et d’avancer, m’enfonçant alors dans la sombre forêt encerclant la maison sans savoir à quoi m’attendre de l’autre côté.

Je suis née à Tokyo, capitale du Japon, dans le quartier huppé de Nakato, un coin de verdure assez tranquille pour une ville qui vit à 100 à l’heure et ne dort jamais. J’y vivais dans une grande maison typiquement japonaise avec mon père, Sir Andrew Sevigny, avocat britannique de renommée mondiale et ma mère, Tara Gassan, journaliste aficano-japonaise passionnée d’arts à plein temps et ma nourrisse, Mineko, avec qui je passais plus de temps qu’avec mes parents, ces derniers étant souvent absents pour raisons professionnelles. Je ne souffrais pas spécialement de leurs absences. Ils s’arrangeaient toujours pour que l’un d’eux soit présent pour moi quelque fois et quand ils ne l’étaient pas, ils comblaient cette absence avec toutes sortes de présents du monde entier. Gâtée, je l’étais. Pourrie, pas du tout. Malgré la distance, mes parents ainsi que ma nounou ont toujours tenus à me donner une bonne éducation. Je fréquentais les meilleures écoles de la ville, j’étais toujours entourée des bonnes personnes. J’ai grandi dans le respect des traditions britanniques, japonaises et sud-africaines ainsi que dans le respect de mes aînés et des valeurs qu’ils pouvaient m’inculquer. Malgré le fait qu’il soit anglais, mon père était un grand passionné de la culture japonaise alors, quand il rentrait à la maison, il nous arrivait de magner le sabre avec dextérité et le moins que l’on puisse dire c’est que mon âge ne faisait pas obstacle, j’étais plutôt douée en ce qui était de magner les arts martiaux et les armes blanches.

Un soir, après le travail, mon père rentra à la maison. Pour une fois, une de ses affaires avait lieue à Tokyo, ce qui signifiait que ma mère -qui était à la maison également- et moi pouvions l’avoir près de nous. Seulement, ce soir là c’était étrange. Il semblait exténué et à la fois dépité. C’était l’air qu’il prenait quand il perdait une affaire au tribunal, j’avais du voir cette déception à peine trois fois sur son visage depuis ma naissance. Il passa derrière les plans de travail de la cuisine où ma mère et moi préparions le dîner pour nous embrasser avant d’aller se réfugier dans son bureau. Malgré mes nombreuses interrogations, ma mère ce borna à me répondre que rien de tout cela n’était grave et qu’il allait s’en remettre. Mon père ne daigna pas nous rejoindre pour le dîner. C’est autour d’un repas typiquement occidental que ma mère, Mineko et moi-même passâmes une soirée anormalement calme et silencieuse. Quand le moment fut venu, Mineko rejoignit sa chambre et ma mère et moi ne tardions pas à faire de même. Voulant profiter de chaque moment avec elle, je la suivis dans le lit de mes parents. Après quelque temps, je sentis mon père se glisser de l’autre côté du lit et sans attendre, j’allais me réfugier contre lui. Avoir mes deux parents à mes côtés était devenu une chose tellement rare. Je me souviens qu’à ce moment précis, je me sentais pleinement heureuse. Heureuse et en sécurité.

C’est en pleine nuit que je fus réveillée. Il devait être quatre heures du matin quand j’entendis une porte du rez-de-chaussée claquer violemment. Je me redressais comme un diable sur le lit, imitée par mes parents. Ma mère alluma la lampe de chevet en demandant à mon père ce que ça pouvait bien être. Terrifiée, j’attendais patiemment qu’il me rassure. Il ne répondit pas, se contentant de lancer un long regard à ma mère. «Cache-toi sous le lit ma chérie. Et ne sort sous aucun prétexte, tu me le promets?» J’observais ma mère effarée et perdue. Je cherchais une réponse sur son visage, mais pour la première fois, rien. Elle ne laissait rien transparaître. Elle embrassa mon front imité par mon père et aussitôt, j’allais me planquer sous le grand lit. Posée sur le ventre, j’observais du mieux que je pouvais ce qu’il allait se passer. De lourds pas se firent entendre dans le couloir, et la porte de la chambre s’ouvrit violemment. Un, deux, trois, quatre. Quatre hommes firent éruption dans la chambre de mes parents. En plus de leurs rangers noires assez imposantes, je pouvais apercevoir des bouts de canons. Des armes. Mes yeux se firent rond comme des billes. Mon père se leva rapidement du lit. «Alors, Bowmann, on ne tient pas ses promesses à ce que je vois?» La voix rauque du premier homme rompit le silence pesant qui régnait dans la pièce jusqu’alors. Aussitôt, mon père répliqua. «Je n’ai fais aucunes promesses. J’ai fais ce que j’ai pus mais les preuves de l’accusation étaient accablantes et vous en étiez parfaitement conscients… tout comme lui.» Je fronçais légèrement les sourcils dans l’incompréhension la plus totale. Qui pouvait être ce lui? Mes réflexions furent de courtes durée et la conversation reprit. «C’est dommage Bowmann... On te faisait confiance, il te faisait confiance. On t’avais choisi car tu étais le meilleur dans ton milieu et on en arrive là.» Il eut un soupir de l’étranger. «Notre boss est en taule vieux… T’as merdé.» Mon père ne répondit pas. Trois des hommes se placèrent alors derrière lui et le dernier fit quelque pas en avant pour lui faire face. Je serrais la petite moquette recouvrant le sol de la chambre entre mes doigts de toute mes forces sans quitter les armes du regard. Au moindre mouvements de ces dernières, mon cœur semblait s’arrêter. Soudain, une d’entre elle disparu de mon champ de vision. Celle de l’homme qui faisait face à mon père. Je mordis ma lèvre tellement fort que j’aurais juré avoir senti le gout ferreux du sang sur ma langue. «Je suis désolé vieux, j’ai horreur de faire ça.» Mon père fit un pas en arrière et avant même qu’il ne réalise, le coup était partit. Je fermais les yeux et ma mère poussa alors un cri strident. Avant même que j’ose ouvrir les yeux, je sentis les perles d’eau douce rouler sur mes joues. Je ne voulais pas retrouver la vue par peur de ce je pouvais découvrir. Après quelque instant, dévorée de l’intérieur par la terreur, j’ouvrir les yeux en tentant de respirer calmement. J’eus un mouvement de recul en voyant le visage de mon père. Ses yeux étaient écarquillés et il semblait encore respirer. Il me regardait. Il avait cet air sur le visage. L’air qu’il prenait quand je faisais quelque chose mal, quand il me grondait. Il ne voulait pas que je pleure, il était hors de question que je fasse le moindre bruit. J’aurais voulu tendre ma main pour attraper la sienne mais c’était impossible. Je me contentais de le regarder, la vue floutée par les larmes abondantes. Mes lèvres tremblaient, comme tout le reste de mon corps. Soudain, deux autres balles se logèrent dans son abdomen, éteignant ses yeux émeraudes et fermant ses paupières pour toujours. Je portais mes mains sur ma bouche pour m’empêcher de hurler tandis que le matelas au dessus de mon lit était secoué par les violentes convulsions de ma mère qui n’avait cessé de hurler depuis le premier coup de feu. Les quatre paires de rangers se placèrent alors toutes autour du grand lit, l’encerclant parfaitement. Ma mère ne cessait d’appeler désespérément le nom de mon père en hurlant ne prêtant aucune attention aux personnes qui l’entouraient. La voix du meurtrier de mon père se fit de nouveau entendre. «Tu vas la fermer, oui?» Malgré sa menace, les pleurs de ma mère reprirent de plus belle avant d’être interrompu par un coup violent. Un gifle. Le bruit qu’avait faite cette dernière était tellement pétrifiant que je faillis hurler. Les tremblements reprirent quand j’entendis la gâchette retentir une seconde fois. J’observais les mouvements que faisait le matelas, la peur dévorant mes entrailles et les battements de mon cœur m’assourdissant complètement. Je regardais le blanc cassé du tissu bercé par une attente interminable. J’en venais même à avoir hâte que tout cela se finisse. Enfin, le coup parti et le blanc pris une couleur écarlate. J’aurais voulu bouger, mon cerveau me l’ordonnait, seulement, mes membres ne répondaient pas. J’étais pétrifiée. La tâche rouge qu’avait fait le sang sur le matelas, s’élargissait lentement, l'imbibant d’hémoglobine à son maximum. Etant juste en dessous de cette boucherie, le liquide ferreux se mit à goutter sur mon front, mes joues et mes lèvres. J’inspirais silencieusement laissant mes larmes se mélanger au sang qui commençait doucement à recouvrir mon visage. «Nettoie-moi tout ça.» ordonna la même voix qui venait d’assassiner mes parents. Très vite, un liquide incolore inonda la pièce. Malgré mon âge, je reconnaissais l’insupportable odeur d’essence. Après avoir craqué une allumette, les assassins prirent la fuite, laissant derrière eux les flammes dévorer la pièce à une vitesse affolante. Sans réfléchir, je sortis de ma planque pour me précipiter aux côtés de ma mère. Une balle était logée dans sa poitrine, bloquant sa ventilation. Elle vivait encore. Difficilement, mais elle s’accrochait. Je regardais mes mains tremblantes puis serrais les poings, essayant de me maîtriser. Il fallait que le sang cesse de couler. Je pris alors mon courage à deux mains pour enfoncer mon index et mon majeure dans la plaie pour essayer de la stabiliser, seulement, les flammes se propageaient beaucoup trop rapidement et elle s’en rendit compte. Avec les quelque forces qui pouvaient lui rester, elle attrapa mon poignet avant de le serrer doucement. Le regard fixé sur tout ce sang, je refusais de la regarder sachant pertinemment ce qu’elle voulait. Je ne pouvais pas la laisser partir elle aussi. Je ne retenu pas mes larmes cette fois en gardant mes doigts en position. La pression qu’exerçait sa main sur mon poignet diminuait peu à peu et je la sentais lentement s’en aller. «Non, non...» Tout en passant une main ensanglantée dans ses cheveux je la suppliais de ne pas me laisser mais malgré tous mes efforts, son buste cessa tout mouvement et son regard s’immobilisa. A ce moment là, je mis en application tout ce que j’avais pu voir dans les séries américaines. Vérification de la respiration et du pouls, j’improvisais même un massage cardiaque, consciente de la vanité de mes efforts. Quand je me rendis à l’évidence, les draps du lit avaient déjà pris feu. Rapidement, je fermais les paupières de ma mère et allais me réfugier contre un mur de la chambre, observant le corps inerte de cette dernière se consumer. La suite, vous la connaissez.

13 juillet 1999 - Je n’ai aucune idée de comment commencer un journal mais je vais essayer. Cher journal, aujourd’hui, ça fait deux ans que je suis là, entre ces quatre murs. Le soir de l’assassinat de mes parents, je suis restée planquée deux jours dans les bois et quand j’en suis ressortie, je n’étais plus une petite fille. Je suis arrivée dans une espèce de petite zone pavillonnaire puis j’ai erré dans les rues. Une gosse recouverte de sang ne passe pas inaperçue alors une dame m’a recueillit et s’est occupée de moi pendant quelque jours. Durant tout ce temps, je ne lui ai pas décroché un mot et quand elle a commencé à me poser des questions, je me suis enfuie. Elle a du signaler ma disparition à la police car j’avais à peine fais un kilomètre qu’ils m’ont retrouvé. Une fois dans leurs locaux, ils m’ont posés question sur question. «Tu as quel âge? Où sont tes parents? Qui sont-ils? D’où tu viens? Comment tu t’es retrouvée ici? Comment expliques-tu tout ce sang qui n’est pas le tien dans tes cheveux, sur ton visage et tes vêtements?» Evidemment, je n’ai répondu à aucune d’elles d’abord parce que je n’avais aucune confiance en la police et ensuite, parce que les mots me manquaient. C’était comme si j’avais perdu l’usage de la parole. Je regardais le monde qui m’entourait sans pouvoir réagir, dire quelque chose, faire quelque chose. De bureau blanc à bureau blanc je me suis retrouvée face à tous types de psychologues et à chaque fois, c’était le même fiasco qu’avec la police. Aucun mot ne venait. J’étais renfermée sur moi-même. Etant intraitable au Japon, ils m’ont envoyés ici, à Londres, dans un espèce d’asile où je vois du blanc à longueur de journée. Murs blancs, portes blanches, combinaisons blanches mais pilules de toutes les couleurs. Je dois en prendre une bonne dizaines par jours pour traiter mon mutisme et mon agressivité il paraît. Subtile façon de vouloir me rendre inactive. Seulement, voilà deux jours qu’elles atterrissent au fond de la cuvette des toilettes de ma chambre. Chaque fin d’après-midi, nous avons le droit à une balade dans le parc. L’inconvénient dans cet hôpital c’est que les murs qui l’entourent sont anormalement petits. Si je suis assez rapide, en un bond, je suis de l’autre côté. Souhaite moi bonne chance.

7 novembre 2003 - Cher journal. Quatre ans. Quatre ans et je viens de te retrouver au fond d’un des cartons de la chambre de ma fac, c’est dingue! Si tu savais tout ce qui a pu se passer depuis la dernière page. Pour commencer, j’ai réussi à me sortir de cet asile du fin fond de la banlieue londonienne. J’ai passé le mur et j’ai découvert une ville que je ne connaissais quasiment pas. J’avais passé quelque jours ici en période de fêtes pendant les vacances chez mes grands parents. Rien de plus. Vêtue de ma combinaison blanche, j’avais arpenté les rues de Londres pendant des heures avant de me retrouver devant une sorte de hangar géant situé au milieu de nulle part. J’ignorais ce que j’allais trouver en poussant cette porte mais de l’autre côté, je n’avais plus rien à perdre. J‘entrais alors dans le hangar en avançant doucement. Un ring était installé au centre de la grande pièce froide. Je fis lentement le tour de ce dernier en caressant du bout des doigts les cordes du ring comme passionnée par ce nouvel environnement quand une voix masculine rompit ma contemplation. «Eh toi, qu’est-ce que tu fais là?» Je relevais la tête et fis un pas en arrière. J’étais sur le point de m’enfuir quand il reprit la parole en s’approchant de moi, les néons éclaircissant ses traits. «C’est une propriété privée ici.» Je me figeais, tétanisée par tant de beauté. J’avais beau avoir douze ans à l’époque je savais reconnaître les êtres humains physiquement attirants. Déconcertée, je ne bougeais pas, le laissant s’approcher de moi. Ce mec avait à peine dix-huit ans, moins même. Long short, marcel blanc tâché de sueur, cheveux rebelles sombres aux nuances cuivrées, des yeux bleus et vifs qui me scrutaient d’un air avisé. Je mis un moment à retrouver ma voix. «Je me suis juste… perdue.» C’était la première fois que je faisais un phrase complète depuis des années pour m'adresser à quelqu'un. J’en venais même à être surprise par le ton de ma propre voix. Je l’observe, une boule dans la gorge, attendant que celui-ci me menace d’appeler la police ou quelque chose du genre. Continuant à me scruter avec curiosité, il répondit. «D’accord… Joshua.» Sa main se tendit devant moi et je ne sus quoi faire pendant quelque secondes. J’avais carrément oublié les codes de la vie en société. Je lui serrais la main. Dès que nos doigts se touchèrent, un frisson étrange me parcourut. Je retirais alors précipitamment ma main. L’électricité statique sans doute. Je ne lui dis pas mon nom, il était encore trop tôt pour ça et visiblement, il le comprit. «Il est beau, hein?» enchaina-t-il à propos du ring. Je n’y connaissais pas grand-chose en boxe et même si le fait que ce ring était particulièrement impressionnant était vrai, je ne le dis pas, me contentant d’hausser les épaules. C'était un ring quoi. Il en fallait plus pour le décourager. Aussitôt, Joshua reprit de plus belle. «Tu as déjà essayé la boxe?» J’avais essayé plusieurs sports de combats, mais jamais la boxe. Je secouais négativement la tête, n’osant toujours pas le regarder. «Tu veux essayer?» Indépendamment de ma volonté je fis oui de la tête. Joshua sourit légèrement en baissant les yeux sur ma tenue avant de m’indiquer les vestiaires. Ces derniers étaient vraiment impressionnants. Je me baladais un moment entre les casiers, prenant connaissances des lieux avant d’en ouvrir un. Rapidement, j’enfilais un short, une brassière, des baskets et des gants avant de regrouper mes cheveux en une haute queue de cheval. Une fois revenue dans le hangar, Joshua était sur le ring, frappant dans le vide. Je le rejoignis sans un bruit. «Je me bats contre qui?» demandais-je d’une voix neutre. Mon interlocuteur eu un sourire victorieux en se désignant de ses mains recouvertes de gants. Je compris et me mis en position. Je me débrouillais comme je pouvais avec les maigres connaissances que m’avaient apporté les matchs de boxes télévisés. Joshua lui aussi était concentré, le match pouvait commencer. Les coups partirent de son côté comme du mien n’épargnant aucune partie de notre anatomie. Handicapée par ma petite taille, je centrais mes coups sur son ventre, protégeant mon visage au maximum. J’allais l’avoir à l’usure. Après plusieurs coups sur son rein droit, mon adversaire était à terre plus amusé que souffrant. Je l’observais vaguement inquiétée mais surtout polie avant d’ôter un de mes gants pour lui tendre ma main. Il l’attrapa sans hésiter puis se releva. «T’as quel âge déjà?» Je ne répondis pas à cette question. «T’habites où?» «Je viens d’arriver en ville… Je ne connais personne.» C’était tout de même mieux que de lui dire que je venais de m’évader d’un asile psychiatrique. «Tu viendrais chez moi? J’ai quelqu’un à te présenter.» J’haussais de nouveau les épaules. Qu’est-ce que j’avais à perdre? Après cet entrainement, Joshua me ramena chez lui, à l’opposé de son hangar de la banlieue de Londres. C’était un quartier résidentiel typiquement british. Nom bizarre. Grosses voitures partout. Maisons immenses et hyper bien décorées. Il m’installa dans sa cuisine avant de me préparer un thé que je bus d’un trait. Il s’asseyait alors sur la chaise face à moi et nous passions les minutes à nous regarder l’un l’autre. L’atmosphère était atrocement gênante pour lui, comme pour moi. Enfin, la porte d’entrée claquait et des pas de firent entendre. Joshua ne bougea pas d’un pouce. Un homme fit son entrée dans la cuisine et je pus deviner par sa décontraction qu’il s’agissait du propriétaire des lieux. «Alors Josh, tu ne me présentes pas ton amie?» Joshua se leva de sa chaise, le sourire jusqu’aux oreilles pour aller prendre le nouvel arrivant dans ses bras. Il était plus vieux. La quarantaine. Mais malgré son âge, c’était un bel homme qui me rappelait… «Papa, je te présente… » «Constance.» répondis-je en jouant avec la petite cuillère en argent de la tasse de thé. Joshua répéta mon prénom avec une voix douce mais tellement agaçante. Le ton rêveur que tout le monde prenait quand ils entendaient mon prénom pour la première fois. A croire que ça venait d’une autre galaxie. Tout comme lui, son père me regardait avec curiosité. «Elle m’a mit K.O. sur le ring tout à l’heure.» N’exagérons rien, si ça se trouve, il m’avait laissé gagner. «Impressionnant.» répondit-il l’air admiratif. Je les écoutais débattre un instant sur mes éventuels talents de combattante en regardant mon reflet dans cet impressionnante petite cuillère. Au bout d’un moment, Joshua quitta la pièce, refermant la porte derrière lui. Je levais la tête en posant la cuillère sur la table, sentant bien que la conversation allait prendre une tournure plus sérieuse. Son père s’installa sur la chaise où Joshua était précédemment assis puis me fixa un instant. «Alors Constance, d’où tu nous viens?» Je pris une longue inspiration puis décidais à répondre. «Tokyo.» «Où sont tes parents?» Une boule se forma dans ma gorge mais je restais concentrée. «Décédés.» La réponse eu l’air de lui plaire. Tout en baissant les yeux, il murmura. «Les orphelins font toujours les meilleures recrues.» Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. «Ton âge?» «Douze ans.» Il grimaça un peu. «C’est jeune.» «Sans blague.» répliquais-je sèchement. Il eu un petit sourire. «Certes… Qu’est-ce que tu dirais de travailler aux services secrets de sa Majesté?» Je plissais doucement les yeux en me repositionnant sur ma chaise. «Je ne porte pas vraiment un amour conditionnel pour la patrie.» «Ça viendra avec le temps. Tu as déjà l'accent!» Sa voix était chaleureuse, peut-être amusée mais son visage restait impassible. Quelque jours après j’avais signé pour bosser au MI6 dont Garett était à la tête. J’avais douze ans. J’étais la plus jeune recrue du secteur. Les semaines suivantes, j’ai passé une batterie des tests physiques et psychologiques afin de pouvoir commencer les entraînements intensifs. Depuis, je me suis installée chez Garett et Joshua, qui lui est en phase de devenir agent. J’ai fréquenté les meilleurs établissements scolaires qui soit pour entrer à l’Université privée de Londres à 16 ans cet automne, en parallèle de mes entraînements intensifs, en attendant ma majorité pour partir en mission. Garett est devenu une sorte de père de substitution. Il est légalement responsable de moi, m’entraîne et s’occupe de moi. J’espère que j’aurais l’occasion de te remplir de nouveau. A bientôt.

10 mai 2013 - Et dire qu’ aujourd’hui, j’ai 25 ans. La dernière fois que j’ai écrit dans ce truc remonte à 2003! Il s’est passé tellement de trucs depuis. J’ai terminé mes études de photo malgré les nombreuses missions et ce avec une excellente note. A mes 20 ans, je suis partie au Japon pour une mission. Une fois cette dernière terminée, j’y suis restée trois ans avant de venir en Amérique. Trois ans où il s’est passé énormément de choses bouleversantes dans ma vie, là bas, à Tokyo. J’ai été engagée chez Vogue et chez plusieurs autres magasines de mode célèbres cependant, j’ai préféré prendre mes distances un moment mais maintenant, après un long travail sur moi-même, je me sens prête. Prête pour reprendre les missions.

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 18:43

Bienvenue ma belle
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 18:45

Merci! :)
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 18:47

welcome back 34242
j'ai validé ton code (:

EDIT : par contre dans
Citation :
Pour moi, le bonheur se résume en un mot:
il faut mettre le groupe auquel tu veux appartenir Wink
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 18:52

Welcome ~~
Rihanna 34242
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 19:02

Ahhh d'accord, je me disais aussi. Merci pour l'aide Romy. 34242
Et merci à toi aussi Yooliee! CONSTANCE ϟ Sweet Home California 79124
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 19:21

WELCOME BACK :)
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Mia E. Parker
Mia E. Parker
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✱ ÂGE : 33
✱ QUARTIER : Alamo Square
✱ COLOCATAIRES : Amélia & Lenny - mes enfants
all i care about is family
Sam 18 Mai - 19:31

Kellyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy 34242 CONSTANCE ϟ Sweet Home California 79124
Welcome Back :6789:
Tu m'a manqué ma belle
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 19:55

    MAGAD. Kelly. Constance. Ca c'est du come back.
    Re-bienvenue en tout cas 34242 .
    [ps : c'est l'ancien Aaron Collins Wink.]
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 20:02

MYGAD AARON CONSTANCE ϟ Sweet Home California 79124
Merci pour cet accueil mes amours, vous m'avez manqué aussi au point que je suis revenue! 34242
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 20:14

Même si je t'est pas connu avant, content que tu revienne sur le forum
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 20:17

C'est gentil, merci. Et moi je suis contente d'être retour. On devrait faire plus ample connaissance.
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 20:23

Avec grand plaisir mademoiselle
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 20:30

    NIIIIAH CONSTANCE ϟ Sweet Home California 79124
    Gardes moi un lien avec l'un de mes trois comptes, ou les trois ! 34242 .
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Sierra Desrosiers
Sierra Desrosiers
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Sam 18 Mai - 20:46

Rere[...] bienvenue CONSTANCE ϟ Sweet Home California 1349623262
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B. Camil Marshall
B. Camil Marshall
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Sam 18 Mai - 22:02

MERDE t'es de retour toi quelle classe **
(re)bienvenue djsa
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Julie R. Evans
Julie R. Evans
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i'm a motherfucking admin
Sam 18 Mai - 22:45

KELLYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !!! REBIENVENUE MA BELLE !
Oh putain je suis trop contente que tu sois de retour ! Comme tu nous as manqué ! Riri m'avait manqué aussi frsfds
Hihi je suis trop happy quoi yipiii CONSTANCE ϟ Sweet Home California 2192396170
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Mai - 22:50

OMG. ça c'est du come back mes amis !

rebienvenue à la maison Kelly ! frsfds
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Mai - 0:14

MA COUSINEEEE. frsfds
moi qui pensais que tu m'avais quitté. Eh bien non ! tu es de retour.
rebienvenue. Ta fiche déchire. 3425
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 19 Mai - 11:36


perfect, babe !
“ tu es validé[e] ”



Bienvenue, nouveau POHien ! 34242

Ça y est, tu es désormais chez toi ! Nous avons trouvé que ta fiche était de qualité satisfaisante pour figurer dans les fiches validées.

Avant de commencer à rp, nous t’invitons à venir nous rejoindre sur le réseau social facebook; nous te conseillons vivement de le faire, car cela aide beaucoup à l'intégration de ton personnage, mais aussi, de toi, joueur, dans notre grande famille ! Ensuite tu devras aussi créer un formspring, un téléphone et éventuellement un e-mail à ton personnage dans la partie communication.

N'oublie pas de te faire une fiche de liens/rps.

Pense aussi à passer sur la chatbox de temps en temps, tu y trouveras une ambiance de fous :3

La dernière chose très importante qu'il te faut retenir est que nous avons une "gossip girl" sur le forum, tenue par un petit groupe de membres motivés. Ta contribution à GG est très importante pour l'avancée du jeu, et voici comment t'y prendre: lorsque tu fais un sujet de rp, envoie un message à Gossip Girl pour les prévenir de ce qui s'est passé dans le sujet, ou ce qui va se passer... idem pour les appels ou les mails importants. Lorsque tu contacte les gossips, n'oublie pas d'indiquer la date à laquelle se situe le jeu, c'est trop important pour la cohérence des articles. Merci d'avance pour ta participation!

Nous espérons vivement que tu te plairas dans cette folle aventure parmi nous r3456

Nat William & Shawn
Fondatrice
, JuneJules & Sierra
Admin
, RomyFrankie, Jim & Charlotte
Admin
, SteeveDomenico
Modérateur
, GabyCiara, Cameron & Phoenix
Modératrice
,
MayakuLera-Ann, Elyes & Plum
Modératrice
& MelJulie & Keith
Modératrice







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CONSTANCE ϟ Sweet Home California

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