Je ne suis pas parfaite, je suis égoïste et mon hypocrisie peut porter à confusion mais je ne veux pas que tu doutes, ne serait-ce qu'une seule seconde de l'intensité et la sincérité de l'amour que je te porte. Je t'aime Keith, je ne sais pas m'y prendre pour bien le montrer, mais sache que je t'aime et je t'aimerai toujours.
Après un séjour bien plus que fatiguant à Paris et après une lourde opération surtout, je n'ai finalement pas pu attendre plus longtemps pour revenir à SF. Ma mère comptait me rejoindre à Paris, mais j'ai préféré qu'elle reste, j'étais déjà bien accompagnée grâce à ma meilleure amie Bliss. On dit que c'est dans les épreuves difficiles comme celles ci que l'on sait qui est notre vrai ami et qui ne l'est pas. La réponse semble donc évidente à présent. Lera ne m'a pas accompagné, ne m'a même pas souhaité un bon rétablissement, un peu comme si je ne comptais plus tout à coup. Étais-je vraiment si détestée par mon entourage? Oui je n'étais pas vraiment la personne la plus gentille qui soit, même mon petit frère ne montre aucune sympathie à mon égard. Ils sont tous cruels, pourtant j'ai toujours su y faire face grâce à mon hypocrisie. Faisant comme si rien de ce qu'ils disaient ne me touchaient. En fait je me dois de l'avouer, je me fichais pas mal de si j'étais aimée ou pas par mon entourage, mais il fallait que je réussisse dans ma carrière professionnelle. Les seules personnes qui comptent réellement à mes yeux sont plutôt rares. Seulement avec cette fichue maladie, je devenais bien plus vulnérable que ce que je m'étais imaginée. Depuis que j'ai atterri à SF, ma chère maman a pris soin de tout mettre en place, c'était désormais elle qui s'occupait de moi, ainsi que des infirmières qu'elle avait embauché. Lorsque j'étais à paris, je n'arrivais pas trop à bouger pendant une semaine, durant la deuxième ça allait mieux, alors j'ai décidé de revenir à SF contre l'avis du médecin, parce que Keith y était, je ne voulais pas vraiment rester loin de lui très longtemps. Il me manquait.
Cela fait donc trois jours à peine que je suis revenue. Keith s'absentait beaucoup à cause de son travail, mais je savais qu'il faisait de son mieux pour veiller sur moi, et puis il savait aussi que je n'étais pas seule. Le soleil se couchait, je pouvais à peine bouger de mon lit, mais je faisais cet effort pour embrasser ma maman afin qu'elle puisse s'en aller. Les infirmiers finirent par partir de la maison aussi. Je me lèvais avec difficulté de mon lit lorsque j'entendis la porte de la demeure s'ouvrir. Cela ne faisait aucun doute, c'était bien Keith qui venait de rentrer. Je ne pouvais pas m'avancer plus, je restais accrochée à la porte d'entrée de notre chambre puis d'un ton un peu haut, je tentais de m'adresser à lui. « Keith? C'est toi? » Ma douleur au niveau de mon bas ventre s'accentuait lorsque je haussais le ton, je m'arrêtai donc net et fini par me rasseoir sur mon lit. J'en avais marre de cette situation, je voulais bouger comme je le faisais si bien avant, être plus dynamique et pouvoir travailler. Seulement, j'avais tellement mal, que je commençais même à penser que ma fin était sans doute proche, très proche.
Mal de crâne. Je n'en pouvais plus de rester dans mon bureau, seul, à travailler sur les recherches d'appartement de mes clients. J'étais si exténué. Je voulais me réfugier chez moi au plus vite, cette journée avait été beaucoup trop longue. Je quittais alors mon bureau immédiatement, rangeant mes affaires et éteignant mon ordinateur. Je n'avais pas le courage de trier mes affaires, je remettais donc ça à demain. Heureusement, le trajet jusqu'à la maison ne durait pas très longtemps vu que j'étais à deux doigts de m'endormir sur le volant. Arrivé à la maison, j'étais content de rejoindre ma petite-amie qui était rentrée il y a quelques temps de Paris. Elle avait subi une chirurgie plutôt lourde et très importante. Pour le moment, elle semblait être en voie de guérison. Enfin, c'est ce que je voulais croire. Elle devait aller bien, aller mieux. Elle ne pouvait tout simplement pas me laisser seul. J'étais tellement effrayé de penser qu'elle pouvait quitter ce monde à tout moment. Cependant, à chaque fois, je m'attachais à un espoir, aussi mince qu'il pouvait être par moment, ce qui ne me ressemblait pas du tout. J'étais de nature pessimiste, mais avec elle, j'en devenais presque utopique. Elle exerçait un tel effet sur moi qu'il m'était impossible de m'en défaire. Je me surprenais même à apprécier l'emprise qu'elle avait sur moi. En somme, cette femme me rendait totalement dingue. Et dans le bon sens du terme.
En rentrant à la maison, je n'avais qu'une seule envie, retrouver notre lit et m'installer confortablement auprès de Narcissa pour m'endormir tout doucement. D'ailleurs, encore au rez-de-chaussée, je l'entendais m'appeler, vérifiant si c'était bien moi. Je percevais dans sa voix beaucoup de fatigue et cela me faisait tellement mal de la savoir dans cet état. Si seulement je pouvais lui transmettre un peu de mon énergie. Elle paraissait si faible à l'entendre. Je me précipitais donc à l'étage pour la voir assise sur le lit, souffrante. Je savais bien qu'elle tentait de dissimuler ses maux le plus possible, toutefois, je n'étais pas dupe et bien que je pensais qu'elle pouvait guérir, je savais très bien que d'ici là, elle continuerait malheureusement à avoir mal. Je m'approchais rapidement d'elle pour m'asseoir à ses côtés. « Je suis là. Comment vas-tu ? Tu veux que je t'apporte quelque chose ? On s'est bien occupé de toi aujourd'hui ? » Je faisais bien évidemment référence à l'équipe médicale qu'avait engagé la mère de ma douce. C'était une bonne idée. Ainsi, elle était constamment surveillée par un personnel soignant sans pour autant être à l'hôpital. J'aimais la savoir à la maison, chez nous et pour son moral, c'était aussi une bonne chose. Je remis quelques unes des ses mèches derrière son oreille tout en la regardant d'un air grave. Puis, mon visage se métamorphosa pour esquisser un léger sourire. « Tu m'as manqué. » Je déposai alors un baiser sur son front.
Je ne suis pas parfaite, je suis égoïste et mon hypocrisie peut porter à confusion mais je ne veux pas que tu doutes, ne serait-ce qu'une seule seconde de l'intensité et la sincérité de l'amour que je te porte. Je t'aime Keith, je ne sais pas m'y prendre pour bien le montrer, mais sache que je t'aime et je t'aimerai toujours.
Les médecins à Paris ont été très claires, il ne fallait pas que je fasse beaucoup d'effort si je voulais espérer bien guérir de cette maladie. Il fallait aussi que j'aille faire régulièrement des analyses pour savoir si ces cellules cancéreuses ont réellement disparu ou pas encore. J'avais mal un peu partout, et je me sentais extrêmement faible, spécialement aujourd'hui, je venais peut-être de subir toute la fatigue due à mon voyage. Malgré toutes les douleurs que me faisait subir ma maladie, j'arrivais à sourire à la simple vue de cette personne : Keith Hemingway. Mon autre motivation à part mon travail, pour guérir. Je m'efforçais d'être de bonne humeur en le voyant, mais ma douleur s'était accentuée, ma sourire s'effaçait donc assez rapidement, mais je faisais tout de même l'effort de ne pas grimacer. Il prit place à mes côtés, pour s'adresser à moi ensuite. « Je suis là. Comment vas-tu ? Tu veux que je t'apporte quelque chose ? On s'est bien occupé de toi aujourd'hui ? » Je laissais ma tête se poser sur son épaule tandis qu'il remettait quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille. Je n'avais pas trop de force pour parler. Le sentir près de moi me faisait un bien fou. « Tu m'as manqué. » Il me fit ensuite un doux baiser sur le front. J'avais très mal, mes mains se crispaient instinctivement à cause de la douleur. Les infirmiers m'avaient injectés quelques piqûres un peu avant, c'était peut-être à cause de ça, je n'en savais rien. « J'ai eu droit à quelques piqûres.. Tu m'as manqué aussi. » Je relevais ensuite ma tête pour le contempler. Et si j'allais vraiment mourir? Si cette opération ne suffisait pas? Je me sentais si faible que la mort à ce moment là ne me paraissait pas impossible mais plutôt très probable. Alors je ressentais du remord, enfin cela faisait plusieurs semaines déjà que je le ressentait. Ce sentiment ne m'était pas du tout familier, je n'avais pas pour habitude de regretter mes actes, mais celui là.. était sûrement ma plus grosse erreur. Il fallait donc que je le dise à Keith. « Ecoute Keith, je.. je me sens vraiment très faible. Je ne sais pas si je pourrai surmonter tout ça, alors j'aimerais que tu saches quelque chose.. parce que.. » Je tiens mon bas ventre en y exerçant une légère pression grâce à mon bras, histoire de calmer un peu cette fichue douleur. « je sais que tu aimerais que je sois complètement honnête avec toi, comme je l'ai toujours été. »
Assis sur le lit, à côté de Narcissa, je ressassais tous ces beaux moments que nous avions pu partager l'un avec l'autre.Tous ces merveilleux moments où nous étions heureux et comblés, lorsque nous ne connaissions rien de cette maladie qui était prête à emporter Narcissa à tout moment. C'était tellement navrant de constater que nous étions dans une situation qui nous échappait totalement. La guérison de la blonde n'était pas de notre ressort, elle dépendait plutôt de la vie, du karma, de la chance... Nous ne pouvions qu'espérer que cela irait mieux, que la situation s'améliorerait. Alors, je prenais Narcy dans mes bras, la serrant bien fort contre moi, profitant de cette étreinte qui pouvait s'avérer être la dernière. Désormais, je savourais tous mes moments en sa compagnie, pour n'avoir aucun regret si le pire se produisait... La jeune femme me mit au courant sur les piqûres qu'elle avait reçues dans la journée et avoua que je lui avais également manqué. Je souris et voulais la reprendre dans mes bras sauf qu'elle se retira comme pour m'annoncer quelque chose. Mes doutes se confirmèrent lorsqu'elle me dit qu'elle devait me confier un secret. Etait-ce en rapport avec son cancer ? Les médecins français avaient appris de nouvelles choses ? Y avait-il des complications ? Mon visage se crispa et je fronçais les sourcils. Je m'attendais au pire. « Ma chérie, tu ne vas pas mourir, ne dis pas ça. » Je marquais une pause tout en prenant sa main. « Mais je t'écoute, tu peux tout me dire. »
made by pandora.
Maya : Ca suffit les préambules et passez tout de suite à la séparation ! *pique dans sa boîte de pop-corn* PLUM S'IMPATIENTE.
Je ne suis pas parfaite, je suis égoïste et mon hypocrisie peut porter à confusion mais je ne veux pas que tu doutes, ne serait-ce qu'une seule seconde de l'intensité et la sincérité de l'amour que je te porte. Je t'aime Keith, je ne sais pas m'y prendre pour bien le montrer, mais sache que je t'aime et je t'aimerai toujours.
« Ma chérie, tu ne vas pas mourir, ne dis pas ça. » Il tentait de me rassurer, mais pourtant cette éventualité était loin d'être impossible. D'ailleurs je me disais même que certaines personnes ne souhaitaient que ma mort, seulement je me fichais bien de ce qu'ils voulaient. Je n'avais pas envie de mourir, je n'était pas tellement croyante pour me soucier du nombre de bonnes actions que j'avais faite, ou alors de si j'allais être au paradis ou en enfer. Seulement, j'avais juste peur de mourir sans avoir dis la vérité à la personne que j'aimais. Je ne voulais pas qu'il l'apprenne par quelqu'un d'autre. Alors il fallait que je lui dise à ce moment là, parce que j'avais la force nécessaire pour cela. Il finit par prendre ma main, je restais légèrement crispée, j'avais peur de sa réaction. « Mais je t'écoute, tu peux tout me dire. » Je raclai ma gorge, j'étais exténuée, faible, je me sentais vulnérable, mais il fallait qu'il sache. Il fallait que je trouve la force nécessaire pour lui dire. « Avant qu'on aille à Paris.. avant l'opération.. tu te souviens, lorsqu'on s'était disputé et que tu ne venais plus vraiment à la maison.. je.. je buvais beaucoup. » Je soufflais un instant, je sentais ma douleur s'accentuer, je n'en pouvais plus. Mon regard était légèrement absent, je ressentais beaucoup de remord, un sentiment bien nouveau pour moi. « Il y'a eu ce garçon, un ex que j'ai revu.. j'avais trop bu et puis on a parlé et.. je.. » Je marquai une légère pause, je ne pouvais plus en dire plus, j'avais mal, je n'arrivais pas à assumer ce que j'avais fais.
Je respirai lentement. J'avais pratiquement le souffle coupé. J'appréhendais les mots que Narcissa allait prononcer, les mots qui allait me briser le coeur. Je le sentais. Pourtant, je lui faisais confiance, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me sorte une histoire de tromperie et malheureusement, c'était bien ce qui allait suivre. J'avais l'espoir qu'il en soit autrement cependant je me faisais des idées. Tout tendait à ce qu'elle m'avoue son adultère. Je ne savais même pas si j'étais en mesure de l'entendre le dire. Voulais-je qu'elle me le dise, tout en me regardant dans les yeux ? C'était dur. Bien trop, alors que les mots n'étaient même pas encore dits. Je me pinçais les lèvres et fixai le sol. J'avais lâché sa main, quasi immédiatement. Je fermais les yeux quelques secondes pour me calmer. Une colère s'empara de moi et je fermai les poings, prêts à frapper dans quelque chose. Il fallait que je me ressaisisse. Alors, j'ouvris les yeux, et évitant son regard je lui dis. « Vas-y, dis-le. » Puis, me retournant cette fois-ci vers elle, je la fixais dans les yeux et repris d'un ton faussement calme. « Dis-moi, yeux dans les yeux ce que tu as fait Narcissa. » Pourquoi m'avait-elle fait ça ? Je ne comprenais rien. Je n'avais jamais pensé qu'elle pourrait me trahir un jour. Je ne pensais pas avoir à lui dire ça un jour, je me sentais si mal, si malheureux. Une première. A la base, je n'étais absolument pas quelqu'un qui s'en faisait pour ses relations amoureuses, à l'exception de celle que je partageais avec Narcissa. Et là, je tombais des nues. C'était la première fois que l'on me faisait ça et je n'avais qu'une hâte, retrouver ce salopard qui avait osé toucher ma petite-amie, ou devrais-je plutôt dire, ex petite-amie... ?
Je ne suis pas parfaite, je suis égoïste et mon hypocrisie peut porter à confusion mais je ne veux pas que tu doutes, ne serait-ce qu'une seule seconde de l'intensité et la sincérité de l'amour que je te porte. Je t'aime Keith, je ne sais pas m'y prendre pour bien le montrer, mais sache que je t'aime et je t'aimerai toujours.
Sa main venait de se détacher de la mienne d'un coup. C'est à cet instant que j'ai compris que ce que je venais de dire allait peut-être mettre un terme à notre relation. Que Keith ne serait plus du tout à mes côtés, qu'il allait peut-être me quitter, pourtant j'espérais au fond de moi qu'il me pardonne, qu'il puisse oublier. C'était peut-être trop lui demander, je ne savais pas vraiment ce que j'aurais pu faire s'il m'avait trompé, je serais folle de rage.. mais était-ce possible pour moi de vivre loin de lui? De ne plus l'avoir à mes côtés. Non, je ne pouvais le concevoir. Il ne me regardait plus dans les yeux, il semblait très en colère, alors j'avais peur.. je ne voulais pas le voir ainsi. « Vas-y, dis-le. » Je sentais mon coeur s'arrêter de battre, il n'était peut-être pas trop tard pour que je me rétracte? Pour que je lui dise qu'il ne s'agissait que d'une blague? Impossible, j'étais déjà lancée. Il fallait que je continue mais je ne le voulais pas. « Dis-moi, yeux dans les yeux ce que tu as fait Narcissa. » Il me fixait cette fois-ci, j'évitais son regard à mon tour. Je regardais le sol ou n'importe où, je ne savais plus quoi dire. Je ne voulais pas le dire. Je ne le pouvais pas. « Je.. je ne peux pas Keith. » Je baissais complètement ma tête, je me sentais déjà à bout. « Je ne voulais pas.. je suis désolée.. je regrette tellement.. » Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je ne voulais pas qu'il me laisse mais je ressentais aussi énormément de culpabilité, l'ancienne Narcissa n'était pas capable de ressentir ce genre de choses.. Seulement cette nouvelle était amoureuse et ça changeait tout, absolument tout.
Les minutes ne passaient pas. Le temps s'était arrêté. Je venais de découvrir que je fus trompé, que ma petite-amie m'ait été infidèle. Je n'arrivais pas à comprendre le pourquoi du comment. Je pensais qu'elle était amoureuse et heureuse avec moi. Pourtant, on aurait dit que j'avais tort. Que j'étais dans le faux depuis le début. Et si Narcissa était aussi hypocrite avec les autres qu'avec moi ? Elle pouvait très bien profiter de moi et me mentir, comme elle le faisait si bien avec toutes les autres personnes qu'elles considéraient comme inférieures à elle. Avant, je savais parfaitement que ce n'était pas le cas et que j'étais l'exception, son exception. Elle était toujours sincère avec moi et réellement impliquée dans notre relation. Au final, ce n'était qu'un leurre. Narcissa n'osait pas dire ce qui s'était passé, ce qu'elle avait fait. Elle n'en avait pas le courage et surtout, elle n'était pas en état de le faire. La jeune femme était en larmes et ne cessait de présenter ses excuses. « Non. » Je me levai d'un coup, complètement dépité. J'étais tellement déçue par elle. Je n'avais plus rien à lui dire, je devais partir, quitter les lieux, au plus vite. Je devais me défouler pour laisser échapper ma colère qui bouillonnait en moi. « Je viendrai récupérer mes affaires dès que je le peux, quand tu ne seras pas là. » Bien évidemment, je ne pouvais plus rentrer ce soir et dormir sous le même toit qu'elle, j'étais bien trop dégouté. J'avais besoin d'espace et de recul. M'en aller de la villa, était la meilleure solution. Et implicitement, j'annonçai notre rupture.
Je ne suis pas parfaite, je suis égoïste et mon hypocrisie peut porter à confusion mais je ne veux pas que tu doutes, ne serait-ce qu'une seule seconde de l'intensité et la sincérité de l'amour que je te porte. Je t'aime Keith, je ne sais pas m'y prendre pour bien le montrer, mais sache que je t'aime et je t'aimerai toujours.
Le blesser était la dernière chose que je souhaitais, pourquoi est ce que j'avais fais ça? J'aime Keith, le seul homme sur cette terre pour qui mon cœur bat, pour qui j'ai envie d'être une meilleure personne. Il aurait fallu que la garce en moi se laisser aller pour non pas juste embrasser quelqu'un d'autre mais coucher avec. J'avais tellement honte de moi-même, de ce que j'avais fais. J'avais l'habitude d'être infidèle avec les hommes que je fréquentais, mais je ne comptais pas faire ça à Keith, je ne l'envisageais même pas. Il était et sera toujours le seul à mes yeux. Au moment où je l'avais trompé, j'étais déjà saoule et puis j'avais l'impression que Keith ne se souciait plus de moi, je me sentais repoussante à cause de ce cancer, alors je me suis laissée faire lorsque je me suis sentie désirée par quelqu'un. Je m'en suis tellement voulue après et je m'en voulais toujours à ce moment là. Je n'avais pourtant jamais ressenti de remord par rapport à n'importe quel mauvais acte dont je faisais preuve. « Non. » Il se leva soudainement, je sursautai légèrement. Il semblait très en colère, et je pouvais parfaitement le comprendre, seulement je ne pouvais m'exprimer d'avantage sur ce sujet. Je restai figée à le regarder, les larmes aux yeux. « Je viendrai récupérer mes affaires dès que je le peux, quand tu ne seras pas là. » Je baissais mes yeux, je savais bien ce que cela voulait dire. Que c'était probablement fini entre nous. J'avais mal rien qu'à y penser. Une douleur aiguë au niveau de mon coeur, encore pire que celle que je ressentais à cause de mon cancer. « oui ou quand je serai morte.. » Je pensais sincèrement ce que je venais de dire, parce que je ne pouvais concevoir une vie sans lui. Je laissais mes larmes couler, je n'avais plus de force, je ne pouvais rien faire. Je pouvais à présent laisser la mort m'emporter si elle le voulait.