Alamo Square, petit quartier situé au centre de San Francisco. C'est ici que j'allais vivre à présent. Dans un petit loft. Je n'y avais mis les pieds qu'une fois, lors de la visite, au mois de juillet, avant le décès d'Abby. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'y passer quelques jours, car après ma tentative de suicide, mes parents ont préféré me garder sous leurs yeux, avant de me laisser mettre le cap sur Darwin, capitale de Nothern Territory, en Australie, où j'ai passé un excellent séjour. J'y suis resté pendant 3 mois et demi. Et je n'en garde que de superbes souvenirs. Cet endroit m'a permit de me ressourcer, de faire de nouvelles rencontres, de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles expériences. Cependant, ma famille me manquait, énormément même, et il fallait que je reprenne les cours si je voulais valider mon année. Mes professeurs avaient bien entendu compris ce besoin de m'évader, l'un de mes professeurs avait même été au courant de ma tentative, et m'avait donc contacté via facebook pendant que j'étais en Australie. Prenant de mes nouvelles, et me demandant de rentrer au plus vite, pour ne pas gâcher mon année, car selon lui, je faisais parti des élèves les plus brillants de la section. C'était assez flatteur. Il était alors donc temps que je reprenne ma vie en main. Cela faisait à présent quelque temps que j'étais de retour à San Francisco. Ma soeur était passée me chercher à l'aéroport, et avant de regagner mon chez-moi, j'étais passé voir mes parents, afin de leur remettre les souvenirs que je leur avais rapporté de mon séjour. Mon chez-moi, ça me faisait encore bizarre. Fini la vie à la maison avec papa et maman, maintenant j'avais mon propre loft. Avant de partir en Australie, avec mes parents nous l'avions aménagé, ces derniers m'avaient acheté le mobilier quotidien, tel qu'un four, avec une plaque chauffante, un petit frigo, un clic-clac, un lit deux places pour ma chambre, une table et quatre chaises, ils m'avaient même offert une télé à écran plasma pour mon salon, car j'avais mis ma petite télé dans ma chambre. Cependant, mon loft ressemblait à un véritable cafarnaum, il y avait des cartons partout, et en ce qui concerne le décor, les couleurs de peintures et de tapisserie ne me plaisais guère. J'avais besoin de me sentir chez moi, c'est pourquoi j'avais demandé un coup de main à ma soeur, afin que nous retapions mon appartement. Enfin, la cuisine encore sa allait, c'était surtout repeindre le salon, ainsi que ma chambre. Je songeais à faire ma chambre dans les tons rouges/noirs, et mon salon plutôt gris. Une couleur claire, afin d'éclairer la pièce. J'avais gentiment demandé à ma soeur de venir chez moi aux alentours de quatorze heure, afin d'avoir l'après-midi pour tout finir, comme ça, une fois que cela serait fait, je n'en parlerais plus. Et puis, faire venir ma soeur me permettait aussi de passer un petit moment avec elle comme avant. J'avais enfilé un vieux jogging, ainsi qu'un tee-shirt ample, afin de ne pas salir mes vêtements quotidiens. J'avais également libéré l'espace de façon à ce que nous puissions repeindre les murs sans être gênés par le meuble de la télé. J'avais également mis un gros pot de peinture avec deux rouleaux. En attendant ma soeur, je m'étais calé sur le clic-clac, mac sur les jambes à papoter sur facebook avec une amie.
Mon frère était de retour. Mon dieu, j’avais tellement espéré ce moment. C’était vraiment comme un rêve qu’il soit de retour au bercail. Papa et maman ne devaient pas en revenir. J’avais été tellement heureuse d’apprendre son retour, d’aller le chercher à l’aéroport, surtout maintenant que Matt et moi c’est fini, d’un commun accord. Il aime trop son travail, pas assez de place pour moi dans sa vie. Je vais bien. Vraiment bien. Enfin je crois. Je vais pouvoir m’occuper de mon frère et de rattraper le temps perdu. J’étais soulagée qu’il rentre. Il devait enfin en avoir la force et ça c’était une belle victoire. J’avais tellement eu peur pour lui … et je m’étais sentie tellement inutile après la mort d’Abby. Je chassais ses mauvaises pensées. Mon frère allait bien et c’était ce qui comptait le plus et puis je serais maintenant toujours là pour lui. Je devais d’ailleurs aller chez lui pour l’aider avec son nouvel appartement pas si nouveau mais il n’y emménageait que maintenant à cause de Abby et de son voyage en Australie, à Darwin. J’espérais qu’il m’en parlerait, qu’il me raconterait ce qu’il avait vu, les gens qu’il avait rencontrés là-bas mais je ne le forcerais pas, je ne voulais pas qu’il se sente mal par mes questions et ma curiosité. Je m’habillais rapidement d’un jean et d’un long tee-shirt large et j’enfilais mes basquet histoire d’être à l’aise surtout si je devais l’aider. J’attachais mes longs cheveux en une haute queue de cheval sans couac, mettais un peu de maquillage et me voilà prête. J’attrapais mon portable que je rangeais dans une des poches de mon jean, mes papiers dans l’autre et me saisis de mes clefs de voiture. En avant. Je quittais la maison en faisant attention aux chiens. Je prenais ma voiture et roulais jusqu’a chez mon frère, sur un petit nuage.
Une fois chez lui, je cherchais une place la plus proche possible et m’y engouffrais avant de couper le contact, d’attrapais mes affaires et de quittais la voiture. Je refermais la portière derrière moi et me dirigeais sans me presser chez mon frère. Je sonnais à la porte qui s’ouvrit peu de temps après. Je m’engouffrais dans le hall de l’immeuble avant de montais les escaliers jusqu'à la porte de l’appartement de mon frère. Je souris avant de toquer à sa porte. La porte s’ouvrit un peu après et sans crier gare, je sautais au cou de mon frère. « Djawad !! » Je m’accrochais à son cou comme une gamine pendant quelques minutes avant de me calmer et de redevenir adulte. Je ris en le regardant. « Salut salut petit frère ! Tu va bien ? » Lui demandais-je en le regardant, tout sourire, heureuse de passer du temps avec lui après tout ce temps qu’il avait passer loin de moi et de nos parents.
Comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin. Il avait été temps pour moi de quitter Darwin, pour rentrer dans ma ville natale : San Francisco. Je gardais d'excellent souvenir de l'Australie. J'y avais fais des rencontres inoubliables, dont je comptais garder contact. J'avais fais énormément de choses là bas. Ce voyage m'avait fait beaucoup de bien, mais maintenant je me devais de rentrer chez moi. De plus, ma famille, et mes amis me manquaient, surtout ma soeur Ciara. Lorsqu'elle était venue me chercher à l'aéroport quelques jours auparavant, je n'avais pu m'empêcher de la prendre dans mes bras. Je savais qu'elle s'en voulait, qu'elle pensait ne pas avoir été assez là pour moi lors de la mort d'Abby, mais c'était faux. Elle avait été là, elle m'avait soutenu, épaulé, elle avait tenté de me changer les idées, mais malgré tout, cela ne m'avait pas empêché de tenter de mettre fin à mes jours. D'ailleurs, c'était plutôt à moi de m'en vouloir, je n'avais pensé qu'à moi ce jour là, et je m'en voulais d'avoir infligé ça à ma famille. Nous étions soudés, ils ont tout fait pour moi, et moi, en remerciement je m'étais ouvert les veines. C'est pourquoi, je m'engageais à me faire pardonner dès à présent. Mon appartement avait besoin de quelques rénovations, j'avais donc demandé à ma soeur si elle était libre pour venir m'aider. De plus, cela nous permettrait de passer un petit moment ensembles. Elle me raconterait ce que j'ai manqué en son absence, et en retour, je lui raconterais en détail mon voyage en Australie. Je pourrais également lui montrer les nombreuses photos que j'avais pu prendre, et ainsi lui présenter mes amis australiens. Je m'étais levé de bonne heure, surement impatient de passer l'après-midi avec elle. Je me préparais un bon petit déjeuner, et parti ensuite à la douche. J'avais enfilé un jogging, ainsi qu'un vieux tee-shirt. Je n'avais aucunement envie de salir mes vêtements que je portais au quotidien. Un accident était vite arrivé avec la peinture. Surtout que ce genre de peinture ne partait pas à l'eau. Alors autant limiter les dégâts. J'entendis frapper. Je vins alors ouvrir la porte derrière laquelle se trouvait ma soeur qui s'exclamait mon prénom. Un large sourire se dessinait sur mes lèvres. « Ciara ! » Je passais mes bras autour d'elle, et lui faisais un gros câlin. Le soir où elle était venue me chercher, je n'avais pas eu forcément le temps de profiter d'elle. Puis cette semaine, j'avais du aller faire un tour à la fac afin de revoir mes profs qui m'avaient donné les cours que j'avais manqué, et par la même occasion, ils m'avaient expliqué ce que je devrais faire pour la semaine prochaine. Nous nous séparions, et je me décalais afin qu'elle entre à l'intérieur. « Je vais très bien, et toi alors ? Prête pour passer ta journée à peindre ? » Je riais légèrement, et prenais sa petite veste que j'allais déposer sur mon lit, dans ma chambre. Je revenais rapidement dans le salon, toujours ce sourire aux lèvres. C'est fou ce que je pouvais être content de passer une journée avec elle. C'est là que je me rendais réellement compte qu'elle m'avait énormément manqué durant mon absence, et qu'il était vraimsemblablement temps de rentrer à la maison.
Avec mon frère, c’était à la vie à la mort. Vraiment. On s’entendait vraiment bien et ce depuis toujours et je crois sérieusement que je serais réellement prête à tout faire pour lui, quoi que cela soit. Il était vraiment important pour moi, ma famille était la chose la plus précieuse que j’avais au monde. Alors quand j’avais su qu’il rentrait sur SF après des mois passer loin de moi, de chez nous, j’avais vraiment explosée de joie. J’étais vraiment heureuse de le revoir, de renouer avec mon frère, enfin. Je devais aller chez lui pour l’aider à arranger un peu son appartement qu’il n’avait pas utiliser alors que mes parents lui avait acheter il y a plusieurs mois. C’était bien qu’il reprenne sa vie à SF, je pourrais le voir autant que je le voulais et … aussi le surveiller. D’ailleurs, ma mère m’avais chargé de cette mission au combien important le soir même ou elle avait apprit que le petit fils prodigue rentrait à la maison. Mon dieu, ma mère était vraiment un cas, mais bon, on était la réussite de sa vie, elle nous aimait et on l’aimait plus que tout. Une fois arrivait, je lui sautais au cou en criant presque son prénom, vraiment comblé de le voir ! « Ciara ! » Me dit t-il en refermant ses bras sur moi. Je restais là, sans bouger, aux anges. Je pourrais vraiment rester longtemps comme ça, dans ses bras. La meilleure place au monde, ou je me sentais protégée comme jamais. Il m’avait tellement manqué et j’aurais tant aimé qu’il soit là, pour m’aider dans mes phase difficile, et moi l’aider dans les siennes. Mais c’était la vie, et je crois vraiment que partir lui avait faire du bien. Je le saluais et lui demandais comme il allait, curieuse. On finit par ce séparé, et je lui souris. Il se décale pour que je puisse rentrer dans l’appartement. « Je vais très bien, et toi alors ? Prête pour passer ta journée à peindre ? » Dis t-il en riant alors que je rentre dans l’appartement. J’enlève ma veste qu’il prend en bon gentleman qu’il est, merci papa, disparaît dans sa chambre avant de revenir. « Je vais super bien bizarrement, et c’est grâce à toi. Et ouais, prête de chez prête même ! Mais bon, j’espère que tu me racontera aussi tout ce qu’il s’est passé pour toi là-bas. Tu dira tout à ta super grande sœur pas vrai ? » Lui demandais-je avec des gros yeux du genre qu’il n’avait intérêt à ne rien me dire avant de rire et d’ébouriffais ses cheveux. Je souris et regardais autour de moi, son appartement. « Si j’avais su .. ton appartement serait déjà près et j’aurais tout fait moi-même et tu aurais pu directement t’installer. Mais enfin bon, ça nous permet de passer du temps ensemble, c’est pas plus mal pas vrai ? » Je souris, et met mes mains sur mes hanches, en pleine forme. « Bon, on commence par quoi ? »
L'Australie, j'en garderais un excellent souvenir, et je m'étais promis en rentrant, d'y retourner le plus rapidement possible. Ses paysages hors paires étaient tout simplement magnifiques, les rencontres que j'avais faites là bas étaient inoubliables, ils m'avaient d'ailleurs tous demandés si je reviendrais un jour, et m'avais même dit qu'ils m'accueuilleraient chez eux à bras ouvert. Ils avaient vraiment une très bonne mentalité, et j'avais réussi à me faire une place parmi eux. Cependant à présent, j'étais chez moi, retour à la dure réalité des choses. Le pire dans tout ça c'est que l'appartemment dans lequel j'allais à présent demeuré avait besoin d'être retapé, parce que les murs en soit avaient prit l'humidité, et ce n'était pas bon pour la santé, ainsi que pour les bronches, donc, charges à moi de tout repeindre. Mais un coup de main n'était pas de tout refus, j'avais alors pris soin d'appeler ma soeur à la rescousse, et encore une fois, elle répondait présente. Cela ne m'étonnais pas d'elle, Ciara avait toujours été là pour moi, qu'importe ce qu'il pouvait se passer. Et même lors de la perte de mon amie, elle avait été là, même si il lui arrivait encore d'en douter. Je l'attendais alors patiemment, ayant prit soin de préparer le terrain, meubles réunies au centre du salon, pot de peinture ouvert, pinceau mit dans cette dernière. A l'occasion, j'avais enfilé un vieux jogging parce qu'il était hors de question que je me mette sur mon trente et un pour faire de la peinture, et puis, la jeune fille qui me rejoignait n'étais pas une étrangère. C'était ma soeur, et elle m'avait vu sous toutes les coutures, donc aucun gêne. Lorsque j'entendais toquer, je me précipitais à la course jusqu'à la porte d'entrée, tel un gamin, afin d'ouvrir à ma soeur, et de la prendre dans mes bras. J'étais vraiment content de la voir, et de passer l'après-midi avec elle, et pourquoi pas la soirée. Avant de commencer à discuter, je prenais ses affaires que j'allais déposer dans ma chambre, avant de revenir aussi vite que je n'étais parti. « Grâce à moi ? arquais-je un sourcil interrogateur. Mais oui, j'en ai des choses à te raconter ! L'Australie c'est vraiment magic, si tu savais ! » lâchais-je d'un ton rêveur. Ma soeur prenait ensuite connaissance de ce qu'il nous attendait. Ce n'était pas du gâteau car on dirait pas comme ça, mais la pièce était vraiment grande. Quand nous étions venus visiter quelques mois auparavant, la pièce était amménagée, nous n'avions donc pas réellement vu la taille de la pièce, mais c'est une fois vide que nous réalisons qu'elle n'est pas aussi petite qu'elle n'en a l'air. Ma soeur, adorable comme elle était, reprit la parole, en me disant que j'aurais du lui dire que l'appartement avait besoin de quelques petites retouches, ainsi cette dernière aurait pu s'en occuper en mon absence. « Ton attention est vraiment gentille, Ciara, mais comme tu dis, voyons le côté positif de la chose, cela nous permet de passer un petit moment entre frère et soeur. Mmh, disons que deux options s'offrent à nous, soit on s'occupe chacun d'un mur, soit on peint ensemble un seul et même mur, c'est comme bon te semble » Pour ma part, je m'adapterais à toute situation, il est clair que si nous nous occupions chacun d'un mur, le travail serait d'autant plus rapide, mais je préférais laisser le choix à ma soeur. De toutes les façons, mon appartement ne serait pas jamais terminé ce soir.
Pour moi, il n'y avait pas plus important que la famille et la mienne était enfin réunit. Mon frère avait enfin eu le courage de rentrer à la maison, pour mon plus grand bonheur. Mon petit frère … Mon bébé même si maintenant il était devenu un beau jeune homme. J'étais fière de lui. Il n'avait pas eu une vie facile ses derniers temps mais il avait su s'en sortir comme un chef. J'aurais tellement aimé lui éviter cette douleur de perdre une personne qui nous est chère. J'avais l'impression de ne pas l'avoir aider comme je le devais. Et son « exil » en Australie, je ne l'avais pas vu d'un très bonne oeil mais finalement, c'était ce qu'il lui fallait pour tout gérer à sa manière. Je pouvais plus lui en vouloir pour ça. « Grâce à moi ? » Je le regardais, plus qu'heureuse de le voir, de passer du temps avec lui après autant de temps sans ce soir. C'était vraiment la plus belle chose qui m'était arrivé depuis un moment. Mon frère était de retour et ça faisait du bien à tout le monde. « Oui grâce à toi ! Tu imagine pas combien tu m'a manquée durant tous ce temps, enfin, pas qu'a moi, aux parents aussi bien sur. Je suis soulagée que tu sois rentré Djawad. Vraiment. » C'était comme si je n'y croyais pas vraiment tellement c'était quelque chose que j'avais attendu, espéré même durant des mois. Je pouvais pas m'empêcher de le regarder, de sourire un peu comme un idiote tant j'étais heureuse d'être avec lui. « Mais oui, j'en ai des choses à te raconter ! L'Australie c'est vraiment magique, si tu savais ! » Poursuivit t-il d'un ton rêveur que je lui avais rarement vu. J'étais heureuse pour lui si son voyage avait eu l'effet escompté et qu'il c'était bien amusé là-bas, qu'il avait profité de la vie au lieu de se morfondre sur lui même. « Faudra que tu me raconte tout ça pendant qu'on travaille okey ? Le temps passera plus vite en parlant. Tu as pris des photos ? Maman et papa aimeraient les voir, et moi aussi ! Tu verra qu'on prochain diner en famille tu aura droit à la séance photo en grand sur l'écran plat, j'espère que t'es prêt pour ça petit frère ! » M'exclamais-je en riant. Mes parents étaient comme ça, toujours à vouloir tout savoir de nos vies. C'était parfois pesant, mais bon, c'était nos parents et puis ça rester gentils. Ils étaient tout pour moi et je ne pouvais rien leur refuser même si ils étaient envahissant quelque fois.
Ensuite, je lui faisais part d'un réflexion que j'avais eu. Dès son départ, peu de temps après l'achat de cet appartement, je voulais venir faire la décoration, et la mise en place moi-même, petit à petit pour que son appartement soit prêt quand il déciderait d'y emménager à son retour. Finalement, j'avais abandonné l'idée, ma mère m'ayant dis que cela devait être à lui de s'en occupé. J'avais cédée. « Ton attention est vraiment gentille, Ciara, mais comme tu dis, voyons le côté positif de la chose, cela nous permet de passer un petit moment entre frère et soeur. Mmh, disons que deux options s'offrent à nous, soit on s'occupe chacun d'un mur, soit on peint ensemble un seul et même mur, c'est comme bon te semble. » Je revenais le prendre dans mes bras, trop heureuse qu'il soit là. Je restais encore contre lui, pas encore convaincu que tout ça soit vraiment réel, qu'il soit bel et bien rentrer à la maison. Je restais encore un peu et me reculais pour le regarder, souriante. « Ok ok. Alors bah on n'a qu'a peindre chacun un mur, pendant que tu me raconte tout sur l'Australie ! Ça ira plus vite comme ça. » Je lui fais un clin d'oeil avec un grand sourire, prête à me mettre au boulot pour lui donner un chez lui digne de lui justement. Je prenais un pot de peinture, un rouleau et j'allais me placer devant un des murs de la pièce. « C'est partit ! GO GO. Allez, je veux t'entendre tout me dire ! »
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