✱ NOM/PSEUDO : marine, et oui c'est encore moi (a).
✱ ÂGE : 20 ans.
✱ J'HABITE : sous un toît.
✱ PERSONNAGE : inventé.
✱ CODE : OK par Romy.
✱ TON AVATAR : tyler posey **.
✱ UN PTIT MOT? VIVE POH ! et vive moi (a).

San Francisco, est oui, c'est ici que j'ai poussé mes premiers cris, et c'est ici même que j'ai grandis. Ah oui, comment je m'appelle ? Djawad. Djawad Alban Lincoln Halvarez. Oui, je sais, c'est long, mais ce sont mes parents, que voulez-vous. Ils m'ont donné trois prénoms, comme si un, voir deux maximums ne suffisaient pas. Personnellement, je préfère seulement dire Djawad Halvarez. Halvarez. Ca vous dit quelque chose n'est-ce pas. Bingo, c'est bien elle. Ciara Halvarez. Je suis son petit frère, en chair et en os. J'en ai de la chance. Je sais. Bon, plus sérieusement. Mon histoire ? D'accord. Ma vie est belle, on ne pourrait pas rêver mieux. Ma famille est riche, très riche. Elle n'a pas non plus le compte en banque de Bill Gates, mais quand même. J'ai tout ce que je veux, je suis un gamin gâté. Demain je veux un iphone 5, j'ai juste à appeler papa, maman, et je l'ai. Enfin ça, c'était avant. Avant que je ne devienne grand. J'approche de mes vingt ans, je suis indépendant depuis un moment maintenant, mais depuis peu, je vis seul, ils m'ont aidé à me trouver un petit loft dans un petit quartier de San Francisco appelé Alamo Square, il était temps que je prenne mon envole, que je quitte le domicile familial. Maintenant, je savais que j'avais mon chez-moi, que je pouvais faire ce que je voulais, quand je voulais. Que je pouvais rentrer à n'importe quelle heure, que je ne serai plus contrôlé. Fini les règles, fini les heures de rentrées et de sorties. J'étais enfin libre. Ah oui, il y a un truc que je ne vous ai pas dis. Je me réjouissais de ce loft, mais... Je n'ai pas encore eu le temps de vivre à l'intérieur. Pourquoi ? Parce que lorsque nous avons trouvé, mes parents et moi, ce loft, un terrible accident à bouleverser ma vie, le suicide d'une amie proche. Je ne saurais exactement vous décrire ma réaction lorsque je l'ai appris, mais cela m'a anéanti. Je me sentais coupable, la culpabilité prenait aussi le dessus. Elle semblait pourtant aller si bien. Comme quoi, les apparences sont vraiment trompeuses. Je m'en voulais de ne pas l'avoir vu. De ne pas avoir vu que quelque chose n'allait pas. Je me demandais bien ce qui avait pu la pousser à mettre fin à ses jours. Elle n'était pas seule, j'étais là, moi le premier. Mais visiblement, rien n'avait pu l'arrêter. En vue de mon état, mes parents ont jugé préférable que je reste vivre chez eux encore quelques temps. Plus les jours passaient, et plus je sombrais, je ne me voyais pas vivre sans elle, elle était un peu comme une seconde soeur pour moi. J'avais toujours ce petit sentiment qu'elle n'était pas décédée, non ce n'était pas possible, je ne voulais pas y croire. Seulement, son enterrement me fit réellement comprendre que c'était fini. Elle ne faisait plus partie de ce monde. Le soir de son enterrement, j'en vins même à me mutiler. Je me faisais du mal à moi-même, je ne pouvais pas concevoir qu'elle m'ai quitté. Je m'en voulais. Je n'avais qu'une seule et unique envie : la rejoindre. Lame en main, je vins la poser sur mes veines, et finis par l'enfoncer afin de couper ces dernières. Le sang coulait, et plus il coulait, plus je me sentais faiblir, je finis par m'effondrer, devenant ainsi inconscient. Vous vous demandez surement comment se fait-il que je sois encore là pour vous raconter tout ça. Tout simplement parce que suite à ce boum dans ma chambre, ma mère montait à l'étage et me découvrit sur le sol. Aussitôt, elle appelait mon père, puis les pompiers, je fus alors amener d'urgences à l'hôpital, et ces derniers réussirent à me sauver. Selon eux, je m'y étais -malheureusement pour moi- mal pris, et n'avait pas été assez profond. Mes parents furent soulagés. Cependant, ils préféraient qu'à ma sortie, je vois un psychologue. J'ai commencé des séances, mais, j'avais du mal à vivre dans la même ville que mon amie. J'ai donc décidé de fuir quelques temps cette ville pour l'Australie. J'ai toujours adoré ce pays, c'était alors une chance pour moi de fuir, de partir quelques temps, de me changer les idées, de découvrir de nouveaux horizons. Mes parents ? S'ils étaient réticents ? Pire que ça. J'avais tout de même fait une tentative de suicide. Ils n'étaient donc pas rassurés que je parte à l'autre bout du monde, seul, loin d'eux. Cependant, j'avais réussi à les convaincre. J'ai donc mis en suspend mes études de dessins pour filer en Australie, afin de me ressourcer. Là bas, j'ai réussi à doucement me reconstruire. Bien sûr, je n'ai jamais oublié Abby. Chaque jours qui passent, je pense à elle. Seulement, à découvrir le pays, à faire des rencontres, mes idées noires disparaissaient. Je reprenais doucement goût à la vie. Mes parents, ma soeur avaient raison, Abby n'aurait jamais voulu que je me morfonde de la sorte. Et pour elle, je me devais de me montrer fort. Néanmoins, toutes les bonnes choses ont une fin, je vais reprendre l'avion et regagner San Francisco. Je vais ainsi reprendre mes études aux beaux arts, ainsi que reprendre mon travail. Et oui, je travail comme vendeur dans le magasin Vans. En tant que passionné de skateur, je ne me voyais travailler qu'ici pour m'aider à financer mes études, et payer mon loyer, bien que mes parents soient derrière moi si besoin est.