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Anonymous
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Lun 8 Oct - 0:21


As we die both you and I ...


Il y parfois des phases de notre vie que l’on aimerait oublier, mettre dans un coin de notre mémoire et de ne plus y repenser, jamais. J’avais vécu une tel phase il n’y a pas longtemps et je n’étais même pas vraiment sur d’en être complètement sortit d’ailleurs mais petit à petit j’allais mieux grâce notamment à mes amis qui étaient tous la pour moi. La mort de Styx m’avait détruit, brisé et remontais la pente me semblais insurmontable. Pourtant de petites éclaircies venaient illuminées cette période sombre mais le tout rester fragile. Levant les yeux vers le ciel noir d’encre, je me demandais vraiment si un jour j’aurais finis de souffrir de sa perte, du manque d’elle qui me serrait le cœur. Je marchais lentement, calment dans l’air frais du soir. Je n’avais pas envie de passer une autre soirée chez moi, enfermé alors j’étais sortir marcher dehors, sans réel but. Juste pour me vider la tête et prendre l’air. Je ne me donnais pas d’itinéraire précis, je voulais juste marcher, pour éviter d’aller dans un bar. Ce soir était une mauvaise soirée. Etre seul ne m’aidais pas mais je ne pouvais pas non plus être accompagner 24h/24. Parfois cela m’arrivais, j’étais déprimé et n’avais envie de rien. Normalement j’allais dans un bar boire quelques verres avant de rentrer dormir. Mais ce soir, je n’avais pas envie de ça, je voulais pas devenir un accro, enfin je l’étais déjà un peu et il fallait que je me reprenne. Je marche, sans éprouvais de la fatigue. Je marchais, juste je marchais, rien d’autre. Je ne regardais pas ou j’allais, j’y allais juste, simplement. Je me sentais mieux là, dehors comme si la nuit avait chasser les nuages qui planaient au dessus de ma tête depuis que mon soleil était partie. Resserrant mon blouson autour de moi, je continuais ma balade. Je ne me rendis pas compte que j’allais vers des ruelles plutôt sombre. Je passais rapidement mon chemin lorsque j’entendis des bruits suspect venant d’une ruelle. D’habitude, je suis pas du genre casse coup, ou à me mettre en danger mais je ne sais pas, ce soir j’avais envie d’aller voir et je ne me rendez pas comte que c’était plutôt dangereux. J’avançais et tentais de voir ce qu’il se passait. Je m’étais attendus à tout sauf à ça, et pourtant je l’avais sous les yeux. Un combat de rue. Personne ne m’avait remarquer mais en faite, je regardais le combat, presque fasciné par ce que je voyais. L’un des deux combattant retint mon attention. Blond, bien battus. Le regarder se mouvoir, avec ses airs de félins, c’était vraiment incroyable, fascinant oui. Il était fascinant. Il me semblais que je le connaissais … Je me rappelais de ses cheveux blond, de ce visage, ce soir tuméfié par les coups. Je m’approchais et j’étais sur de l’avoir vu, après la mort de Styx, j’avais fais n’importe quoi et j’avais croiser sa route quand j’allais un club, mon humeur plus sombre que jamais. Oui, fascinant dis-je …

Plus tard, le public s’évaporait petit à petit et moi j’étais toujours là, légèrement en retrait, mains dans mes poches, appuyés contre un mur. Oui, décidément ce soir j’étais pas moi-même, ou pas tout à fait j’aurais jamais fait ça … Il ne restait plus que le blondinet, amoché mais vivant. Je respirais une grand bouffée d’air et allais vers lui, en marchant lentement. Je lui faisait face, sans pour autant dire quelque chose, je ne savais même pas si il se rendait compte de ma présence et j’ignorais même ce que j’étais entrain de faire. « Salut. » Très originale mais rien d’autre ne m’étais venue en tête et puis c’était pas comme si je savais quoi lui dire, il était si éloigner des gens que je fréquentais habituellement. Je ne savais comment agir et son air farouche me disait qu’il fallait éviter de me le mettre à dos. « Pas de gros dégât j’espère ? En tous cas, l’autre est dans un état encore pire. Impressionnant. » Je le regardais, gardant de raisonnable distance entre lui et moi.

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Anonymous
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Mar 9 Oct - 9:45

    Something wasn’t right. Oui, c’est le cas de le dire. Quelque chose cloche. Je suis brisé ou quelque chose se rapprochant pourtant ce n’est pas dans mon genre. Je n’ai eu aucun scrupule ni regret à laisser ma famille derrière moi pourtant cette simple nouvelle venait de me terrasser. Something wasn’t right. Je n’ai jamais soupçonné que mon attachement à lui ait été aussi profond. De plus des années ont passé, cela ne devrait pas me faire tant de mal. Oui, ça ne devrait pas pourtant me voilant sombrant peu à peu. Je me bats pour exorciser cette douleur qui me mord le cœur. Ce soir n’échappe pas à la règle. Enfilant comme à mon habitude un jean et une chemise, je sors. Je ne reviendrais pas avant l’aube. Ou pas du tout en fait. Et pour être honnête je m’en fiche pas mal. Qu’advienne que pourra. Je participe désormais à ces combats de rues tous les soirs, n’ayant momentanément plus mon job au resto. Il y a déjà foule. Je m’en fous, je me battrai même si ce n’est pas mon tour. J’en ai plus besoin qu’eux. Ou peut-être pas. Je m’en fiche. Le combat commence. Je donne tout ce que j’ai, mon adversaire aussi. Un gauche. Un droit. Un dérapage. Un coup de pied qu’il esquive. Je teste sa force. Il teste la mienne. C’est cool, ce combat va durer un petit moment. Il semble aussi content de cette constatation. Le fight est lancé. Je me débarrasse d’un geste rapide de ma chemise et me mets en garde. Lui de même. Un silence s’installe dans l’assemblée et tous les regards convergent dans notre direction. C’est partit. Il charge, avec une telle rapidité que je bloque de justesse son pied prêt à m’atteindre au niveau des épaules. Rapide et souple, le mélange détonnant. Le reste se déroule dans une précipitation effarante. J’attaque. Il attaque. Je réplique. Il réplique. Les coups partent touchant le visage, l’estomac, les jambes, les bras. Un liquide chaud dévale lentement ma tempe. Je m’amuse. Lui aussi au vu du sourire qu’il affiche. Une douleur lancinante nait au niveau de mes membres inférieurs mais je me sens bien. La douleur physique permet d’effacer la mentale. Bon il est temps de mettre fin à tout ça, le combat ayant assez duré puisqu’aucun de nous ne veut s’incliner devant l’autre. Passons aux choses sérieuses. Je prends un plus grand appui sur mes jambes, glissant lentement sur le côté avec légèreté, prêt à mettre en pratique tout ce que j’ai appris durant tous mes combats. Je lance l’assaut, m’attaquant aux endroits stratégiques susceptible de le paralyser momentanément afin qu’il n’y ait aucun retour de sa part, ceci fait, je peux enfin laisser cours à ma frustration, ma rage, ma fureur jusqu’à ce qu’il demande grâce. Crap. Je m’arrête, la respiration erratique et la douleur toujours au creux des reins. Cela n’a rien changé. Je me sens toujours aussi vide qu’auparavant. Dammit. J’ai besoin de plus. Tellement perdu dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite l’étranger qui ne l’est pas tant que ça puisque je l’avais déjà croisé au club. Je ne suis pas d’humeur à faire preuve de gentillesse ce soir. Je m’essuie la bouche sur mon avant-bras, ancrant un regard des plus glacials dans le sien. « Qu’est-ce que tu m’veux ? » Ton sec tranchant le silence. Je n’ai pas de temps à perdre et je n’ai envie de parler à personne. Seulement de me battre ce soir. « Me dis pas que t’es ici pour un fight ? » Air de défi. Sourire à la fois froid et narquois. Je sais que mes yeux n’expriment que folie. J’ai mal. Dammit.
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Anonymous
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Mar 9 Oct - 12:00


As we die both you and I ...


J’ignore ce que j’espérais en restant là à observer ce combat, comme fasciné de voir les deux combattant ne rien lâcher peu importer les coups qu’ils recevaient et leur violence. J’aurai du être choqué face à ce spectacle et si cela avait été un autre soir, cela aurait été le cas mais ce soir, non. Je savais juste qu’en regardant le combat, je ne pensais plus aux choses qui me serrer le cœur, me réveiller la nuit et me donner la nausée. Je voulais vraiment passer au dessus de ça, faire mon deuil et reprendre ma vie en main sachant que c’est ce qu’aurait voulu Styx, mais elle était toujours dans ma mémoire, quoi que je fasse, je pensais à un moment ou à un autres à elle. C’était inévitable. Je n’arrivais pas à me défaire de son emprise, de son souvenir et certains jour c’était plus facile à gérer que d’autre. Ce soir faisait partir des mauvais jour ou j’avais du mal à gérer, même si j’essayais. Alors que je restais là, yeux fixaient sur le combat sans détourner le regard. Attendant simplement de voir comme tout ça va finir. Aucuns des deux hommes ne voulaient s’avouait vaincu, surtout le blond de ma connaissance. Il semblait comme fou, semblant pouvoir tenir encore longtemps comme ça, à ce battre sans ménagement, sans retenir ses coups. L’autre ne semble pas vouloir abandonner lui non plus. Je sens que cela va être un combat intéressant, enfin je pense. Puis, le blonde force l’allure et finit par mettre l’autre au tapis. La foule s’éparpillent petit à petit et bientôt il ne reste plus que lui et moi. J’aurais du moi aussi partir, mais non, je reste là, à la regarder, lui et son état déplorable mais qui le rend encore plus … fascinant et de ce fait attirant. C’est bien ma veine ça. Je m’approche de lui, lui parle un peu sans prendre en compte le regard qui me lance, regard qui aurait du me dissuader, plongeait dans le miens, me donnant la chair de poule. « Qu’est-ce que tu m’veux ? » Me dit t-il d’un ton froid, tranchant comme le couteau le plus aiguisé qui existe au monde. Mais cela ne me dissuader pas plus que son regard. Je ne sais pourtant pas pourquoi j’agis comme ça ce soir au lieu de simplement passer mon chemin. Une envie de jouer avec le feu ? peut-être bien mais le problème avec le feu, c’est qu’on risque de brûler à tout instant. Mais étrangement, cela ne me faisait pas peur. « Me dis pas que t’es ici pour un fight ? » Me demande t-il avec un air de défis dans les yeux. Je souris et détourne quelque seconde mes yeux de son regard si dangereux. Je le regardais, sans une once de peur ou quoi que ce soit d’autre. Je respire une grand coup, garde le silence un moment, essayant de savoir que ce j’étais venu faire ici mais aucune réponse ne me vint. « Me battre ? contre toi ? » Dis-je, un sourire torve sur les lèvres qui ne plairait sûrement pas mais je m’en fichais pas mal en faite. Je le regardais. « Non je suis pas venu me battre. Est ce que j’ai l’air de faire des combats ? Je crois pas. Je passais simplement par là et le combat à attiré mon attention, c’est tout. Et puis même, te battre contre moi, cela te procurerais aucune satisfaction. » Lui expliquais-je calmement en haussant les épaules. Je le regardais dans les yeux pour lui montrer qu’il ne m’impressionnait pas, enfin si, un peu mais je ne m’en irais pas. Je restais là, devant lui, mains dans les poches de mon blouson de cuir. Je l’observais, ,lui et ses blessures, le sang, rouge qui coulait par certaines d’entre elle. Il était pas beau a voir. Je levais les yeux vers le ciel, cherchant quoi dire à quelqu’un qui ne voulait visiblement pas parler, ni a moi, ni à personne. « Tu devrais aller désinfecter et soigner ça ! Certaines sont pas belles à voir. » Lui dis-je en désignant ses blessures et contusions. Je perdais mon regard dans le nuit, pesant le pour et le contre d’ajouter quelque chose à ça. Le contre impliquant que moi aussi je sois plus très beau à voir à la fin. « Je peux t’aider si t’a envie. » Proposais-je en l’air, ne le regardant plus. Oui, aider les gens, le but de toute ma vie. Même dans mes mauvais jours apparemment d’autant qu’il était clair qu’il n’avait ni besoin ni envie de mon aide mais peut-être serais-je surpris par sa réponse. Je crois que cet homme me fasciner, pas par ce que en tant que psychologue, je trouvais son cas intéressant même si je ne connaissais pas tout de lui, on ne commence pas à faire des combats de rue sans une bonne raison n’est ce pas ? Mais cela n’était pas qu’un intérêt professionnel mais quelque chose d’autre qui provoquer ma fascination. Je passais une main dans mes cheveux et retrouvais son regard, attendant sa réponse à ma proposition d’aide.

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Anonymous
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Ven 12 Oct - 8:06

    Je jette machinalement un regard derrière moi, où tous mes compagnons à usage uniques se sont tirés. Inquiet pour mon adversaire ? Pas vraiment. C’est pas mon genre de me soucier de ce genre de conneries. Au fond, qu’il meurt ou non, je m’en foutais pas mal. Précisons les choses, je ne souhaite pas sa mort, simplement cela ne me ferait ni chaud ni froid. Je suis pas de ces hypocrites qui se persuadent que la disparition d’une personne rencontrée une fois dans leur vie les touche. C’est faux. L’humain est trop égoïste pour cela. C’est juste un putain de moyen de se donner bonne conscience. Je dis pas qu’on éprouve pas de la peine à la mort d’un être cher, nuançons mes propos mais encore une fois lorsque ça concerne pas notre famille, des amis très proches, on s’en astique le manche. Le mec en face de moi me les brisait grave. Je sais que la vie ne l’a pas épargné, il y avait qu’à voir son regard vide pour le comprendre, chose que j’ai remarqué en premier. Mais il a quelque chose qui ne revient pas. Il me donne envie de détruire du beau. Le beau me révulse. Il est trop impersonnel. N’écoutant qu’une impulsion, je le plaque avec violence contre le mur. Je mets mes mains tout autour de son visage et je le fixe un instant. Un long moment. Un sourire perfide s’impose à mes lèvres. Mes yeux n’exprimant que folie vont chercher les siens. Je sais que là, je suis plus menaçant que jamais. Menace qui peut très vite se transformer en actes si jamais il continue de me provoquer de la sorte. « Si c’est pas ton genre de te battre, ne viens pas fourrer ton nez dans des putains de trucs qui te dépassent, un jour tu vas te retrouver dans une situation que tu sauras pas gérer » un sourire narquois. Ca blague pas dans les combats de rue et il vient d’assister à l’un d’entre eux, cela peut aller jusqu’à la mort. Et même si tu participes pas à ça, tu peux pas rester simple spectateur de la déchéance d’autres personnes, un jour ou l’autre tu finiras par t’y faire entraîner. Ma main droite agrippe sa nuque et lui fait pencher la tête en arrière. « C’est pas du spectacle ce qu’on fait, on est pas là pour te divertir alors que tu te fais chier dans ta… » Une douleur lancinante dans l’abdomen, la violence des coups que j’ai reçu se font ressentir. Je grimace et me mords la lèvre inférieure pour faire taire un râle de douleur. « Bordel de merde » Je me penche sur le côté pour cracher le sang qui m’encombre la bouche. Ca fait mal, décidément le régime que j’impose à mon corps chaque nuit ne me réussit pas. Je sens ses pas se dirigent dans ma direction alors que je tombe à genoux, mes jambes ayant du mal à supporter mon poids. « Va faire ton bon samaritain ailleurs putain » La douleur m’assourdit presque. Il faut que je me relève. J’essaie de me concentrer sur autre chose que les conséquences de ce combat, sans grand succès. Ce qui est cool c’est que mon chagrin s’est envolé.
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Anonymous
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Sam 13 Oct - 23:09


As we die both you and I ...


Il émanait de lui une certaine violence, dangerosité qui se soir m’attiré en quelque sorte. Je ne savais pas pourquoi j’étais rester à le regarder, pourquoi je voulais lui parler, engager une conversation avec lui alors qu’il n’en avait visiblement pas envie. Je crois qu’il m’intriguais plus que de raison, et cela n’était vraiment pas une bonne chose pour moi, mais c’était comme si je ne pouvais rien faire d’autre. C’était vraiment bizarre. Je le regarde, il me regarde, le regard fuyant et soudain, je le vois foncer sur moi. Surpris je n’ai le temps de rien faire qu’il me plaque contre le mur ou j’étais adossé tout à l’heure. J’accuse le coup, le regarde sans me démonter. Ses mains prennent place de chaque coté de mon visage et je suis littéralement bloquer par son corps. Dans son regard, tout n’est que violence, folie et là, maintenant, il me fait un peu peur, je l’avoue mais j’essaye de ne pas lui montrer. Il ne me faisait pas peur, alors qu’il était plus menaçant que jamais. Son sourire qui se veut perfide a souhait n’arrange rien. « Si c’est pas ton genre de te battre, ne viens pas fourrer ton nez dans des putains de trucs qui te dépassent, un jour tu vas te retrouver dans une situation que tu sauras pas gérer. » Je ne suis pas rassuré, mais je ne détourne pas le regard pour autant. Je ne partirais que lorsque j’en aurais envie. Je me demande comment il est arrivé à être là, à ce battre dans la rue, à se mettre en danger. Déformation professionnel, à toujours voulu une explication aux comportement dans gens, pas forcement une bonne chose dans la vie personnelle. Le blond semble vraiment hors de lui mais je ne comprend pas vraiment pourquoi. Il y avait bien d’autre personne qui regarder le combat, pourquoi s’en prenait t-il a moi ? « Je passais simplement par là. Et loin de moi l’idée de fourrer mon nez n’importe ou. Et qui te dis que je ne suis pas déjà dans une situation que je peux pas gérer hein ? Tu ne me connais pas. » Je le regardais, avec un courage, une détermination que je ne me connaissais pas. Un sourire narquois vient prendre place sur ses lèvres. Sa main droite agrippe ma nuque sans ménagement et ma tête part en arrière. Je serre les dents, mais ne bronche pas. Je me débat légèrement. Mais contre lui, je ne me fais pas film, je ne tiendrais pas longtemps et je me doute qu’il le sait. « C’est pas du spectacle ce qu’on fait, on est pas là pour te divertir alors que tu te fais chier dans ta… » Je fronce les sourcils et vois son expression changer du tout au tout pour une expression de douleur qui ne me plait pas du tout, alors que ce type l’avait clairement chercher. Je le regarde et sens la pression sur mon cou diminué petit à petit. Je le vois grimacer et mordre sa lèvre déjà amoché de douleur. J’ai vraiment mal pour lui rien qu’a voir l’état de son corps. Bleu, fine traîner de sang ruisselant sur son torse … « Bordel de merde. » Il s’écarte de moi et se penche sur le coté pour cracher le sang emplissant sa boucher. Je retiens une grimace de dégoût. Il semble vraiment mal en point. Je voudrais l’aider, mais je sais qu’il n’acceptera pas, même si il avait visiblement besoin de soin et d’aide, qu’il le voulait ou non. J’attend, le regardant, ne sachant que faire, et les conséquences de chaque choix qui s’offrait à moi. Je marchais vers lui pour l’aider et je le vis s’effondrer à genoux par terre. « Va faire ton bon samaritain ailleurs putain. ». Je secoue la tête. « Non. » Lâchais-je froidement. Oh non, j’allais pas le laisser là alors qu’il allait vraiment mal. Il pouvait faire le dur mais je le voyais bien. C’était de la non-assistance a personne en danger. Et personne n’avait besoin de savoir qu’il c’était mit en danger tout seul. Je m’approchais encore, sur mes gardes histoire de pas me faire mettre KO en voulant l’aider. « Laisse moi t’aider à soigner ça. Rassure toi, je ne le dirais à personne. Mais tu as besoin de soins si tu veux pas devoir aller à l’hôpital ou passer l’arme à gauche. A toi de voir. » Si il n’avait pas été si … sauvage, si dangereux à n’en pas douter, je l’aurais relever et amenais chez moi de force pour le soigner. Mais je n’avais pas envie de me prendre un coup de poings ou pire pour simplement avoir voulu l’aider. J’ignore comment tout cela va finir mais en tous cas, c’était pas mon genre de ne pas aider quelqu’un qui en avait besoin. Je passais devant lui et m’accroupissais près de lui.

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Anonymous
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Ven 19 Oct - 12:46

    La douleur est violente et assommante. J’ai tellement mal que j’ai du mal à aligner trois pensées cohérentes. D’ailleurs la tête me tourne. Je vais vraiment par crever un jour dans une ruelle aussi sombre et malfamée que celle-ci. Quelle importance. Je suis pas suicidaire, loin de là mais comme beaucoup de choses dans la vie, je n’y accorde pas tellement d’importance. Tant que je suis en vie je profite au maximum, mais si je dois mourir, qu’il en soit ainsi. Je m’en fiche, on doit tous crever un jour ou l’autre alors pourquoi essayer de se rendre immortel ? Pour assister à notre destruction la plus complète ? Danser au milieu du sang, des cris, des larmes et du désespoir ? Ca peut être pas mal en fait. Mon mal se fait plus puissant comme pour me rappeler qu’il est toujours là. Je grimace. Putain de bordel de merde. Je vais y rester. Et ce mec qui me brise carrément les couilles avec son soi-disant altruisme à deux balles. J’y croyais pas en ces choses là. L’humain est trop égoïste. Et j’ai jamais eu besoin de quelqu’un pour m’aider je me suis toujours bien débrouillé jusqu’ici et qu’il me propose de m’aider, enfin s’impose surtout m’agace au plus haut point me renvoyant en pleine gueule mon incapacité et mes faiblesses. Et en plus je suis incapable de parler. Putain qu’est-ce qu’il peut me faire chier celui-là. Je prends une grande inspiration, me concentre sur autre chose afin d’oublier l’incendie qui se répand dans mon corps en entier. Mes membres ne sont plus qu’un espèce de brasier ardent qu’il semble impossible d’éteindre. Bordel. On va pas y passer la soirée. Je ferme les yeux et pense à la réaction qu’aurait mère si elle me voyait maintenant. Soit elle ferait une crise cardiaque, un Svyatoslav qui s’écroule dans une rue aussi sale quel scandale, un Svyatoslav qui s’adonne à ce genre de pratique quelle honte pour la famille, les ancêtres en rougiraient. Quelle horreur pour notre réputation ! Ou bien elle m’engueulerait bien avant de faire une crise. Au choix. Je souris et saisis cette force nouvelle pour me relever d’un coup. La tête me tourne un instant. Je titube. Je tiens bond. « J’ai pas besoin de ton aide, tu vois, je gère » Ah bah oui, je gères tellement qu’aussitôt que j’aurais fait un pas, j’embrasserais passionnément le macadam. Deux choix s’offrent à moi, accepter son aide ce qui serait humiliant ou bien me débrouiller mais finir par m’humilier tout de même. Choix des plus compliqués. J’opte tout de même pour la seconde option. Sentant que ça va un peu mieux là haut, je me mets en route, enfin essaies. Un pied. Puis l’autre. Le gauche. Le droit. Douleur. Je m’écroule sur le mec. « Bon finalement je crois qu’un coup de main serait pas de refus »
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Anonymous
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Dim 21 Oct - 14:21


As we die both you and I ...


Cette soirée m’avais réservé pleins de surprises et j’avais comme l’impression que cela n’était pas terminé mais cela ne me déranger pas, au contraire. Je voulais ne plus pensée à tout ce qui me prenait la tête jours après jours, qui m’avais changer pour toujours et a jamais. Je sens bien qu’il ne veut pas de moi près de lui, dans son espace vitale, polluant son air précieux. Mais il devra s’y faire, je ne le laisserais pas alors qu’il est dans un sale état au risque que son état devienne encore plus inquiétant. Il était vraiment mal et je l’aiderais du mieux que je peux, qu’il le veuille ou non et il devra bien comprendre que me laisser l’aider lui évitera d’aller à l’hôpital et tout le toutim. Peu importe le temps qu’il faudrait, il devrait bien à un moment ou à un autre se rendre à l’évidence que j’étais sa meilleure solution. Je le regarde alors qu’il est à terre, ou presque. Bien sur tout va bien. Je me demande comment on pouvait être aussi bornée. Préférait t-il mourir plutôt que me laissais l’aider ? Apparemment oui. Il finit par se relever d’un seul coup. Je fronçais les sourcils et me relevais moi aussi avant de me reculer de quelque pas. Il titube un peu. Je ne le quittais pas des yeux pour pouvoir réagir ou cas ou. « J’ai pas besoin de ton aide, tu vois, je gère. » Je fronce les sourcils, pas convaincu du tout par ce qu’il me dit. Il semblait ne rien gérer du tout et vu son était c’était normal. Je veux simplement l’aider et puis partir si c’est vraiment ce qu’il veut. Je comprenais qu’il ne veuille pas demander de l’aide, j’étais pareil que lui il y a encore quelque temps mais j’avais compris que demander de l’aide ne voulait pas dire que l’on était faible grâce à Keep. Au contraire je dirais même. Cela prouvait que l’on se connaissait par cœur, même ses limites. Je roulais des yeux, il pensait convaincre qui là sérieusement ? Je soupirais et le regardais faire quelque pas. Il finit par s’effondrer sur moi, ses jambes ne le soutenant plus. Son corps pesait doucement sur le miens. Mon cœur s’emballa légèrement, mon souffle fut couper quelque instant après le choc contre mon torse. Je le soutiens dans mes bras comme je peux. « Ah oui, tu gère vachement je vois ça ! » Sourire torve sur les lèvres. Je l’aurais bien laisser là, sur le sol. Mais je n’étais pas le genre à faire ça, j’étais plus du genre à aider tout le monde, même ceux qui ne le méritait pas. Je le soutenais avec toute mes forces pour ne pas qu’il tombe et me fasse tomber aussi. « Bon finalement je crois qu’un coup de main serait pas de refus » me dit t-il finalement Je retiens un rire et le soutenais pour marcher doucement, un bras autour de sa taille et son bras sur mes épaules. « Est ce que tu habite loin d’ici ? Sinon on va chez moi, je dois avoir ce qu’il faut pour soigner tout ça. Au faite, moi c’est Cameron si ça t’intéresse. »

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Lun 29 Oct - 16:14

    Eh bien, merde, mec, tu crains. C’est du beau tout ça, voilà que t’es complètement incapable de te déplacer par toi-même. Je sens qu’un jour tu crèveras dans une de ces ruelles sombres, en compagnie des rats et de ton sang. Glorieux, n’est-il pas ? Ce serait drôle de voir la gueule que vont tirer des parents quand ils découvriront à la une des journaux de pays que leur fils a clampsé la gueule ouvert dans un endroit malfamé. Ton frère en sauterait littéralement de joie et ce serait une telle honte sur le clan Svyatoslav que ton prénom sera banni de la bouche de tous les membres de la famille. Tu seras une malédiction dont le seul moyen d’exorciser serait de faire comme si tu n’as jamais existé. Paf. Plus de fils aîné. Plus de grand-frère. Plus de Sergej. C’est risible de voir à quel point il serait facile de faire disparaitre une vie de la surface de la terre ainsi que des mémoires. Enfin pour en arriver à une telle extrémité il faudrait déjà que les journaux parlent de ta mort ce qui n’est pas près d’arriver puisqu’on a plutôt tendance à passer les rats sous silence que de les foutre au-devant de la scène. C’est aussi comique de voir ce que tu es devenu, nul doute que tes anciens copains de cours kifferaient, entre ceux qui te détestaient, ceux qui te jalousais et ceux encore qui te vénéraient. Y en aura pour tous les goûts. J’aimerais bien voir l’expression qu’ils auraient s’ils te voyaient maintenant, toi aussi, je le sais. Bon allez, ça suffit maintenant les discussions avec toi-même. Reprends-toi bon sang de bordel ! Une discussion avec toi-même, c’est le signe que t’es entrain de sombrer mec ! Tu veux quand même pas que ce mec te porte comme une gonzesse jusqu’à je ne sais où. Allez, hop pop, on se réveille. Je sors du brouillard dans lequel mes blessures me plongent et immerge. J’ai mal, bordel. Les mots de l’autre ne sont qu’une espèce de brouhaha dont je ne capte que le verbe soigner. Mes idées se mêlent et s’entre mêlent, une seule information demeure claire, cette douleur qui me rend presque fou. Par pitié qu’on la fasse taire. Je suis incapable d’articuler la moindre parole, d’esquisser le moindre geste. Je me laisse guider par cet inconnu qui semble savoir où il va. De toute façon, j’ai pas le choix, je vais devoir m’en remettre à lui. Qui l’aurait cru…Sergej Svyatoslav, mec aussi indépendant que fier compte sur une personne pour lui sauver le cul. Eh bah putain, tu dois vraiment être mal, toi ! Ah tiens, je reviens au-devant de la scène, ça veut dire que tu fais preuve de faiblesse mec. Sombre pas, tiens le coup bordel ! Reste éveillé…trop tard. Tu vas le regretter ça, surtout que ta tête se soit retrouvé posé sur le torse du dit Cameron à peine installé sur la banquette arrière du taxi comme un beau petit couple. Que c’est mignon tout plein, ça m’arracherait presque une larme tiens. Il ta ramène chez lui, il a du mal à te trainer, on peut pas dire que tu sois léger et que tu l’aides beaucoup en te la jouant poids mort, mais il y parvient quand même. Tu vas pas aimer mec, être redevable à ce point à quelqu’un, tu ferais sans doute mieux de pas te réveiller. Oh mais merde, je dois déjà partir, signe que t’as pas assez de couilles pour rester au moins à demi-inconscient. Dommage, je me serais bien amusé encore un moment.
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Anonymous
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Mer 31 Oct - 11:47


As we die both you and I ...


J’ai l’impression de rêver, que tout ça n’est pas réel tant cela ne me correspond pas. Toute cette soirée était incroyable, irréel. Mais cela ne le faisais pas peur, au contraire, je dirais même que cela m’attirais. Je voulais me libérer de mes démons comme on dit, mais ce n’était pas simple. Les gens qui me connaissais me croirait fou, mais moi, ce soir, j’ai besoin d’être quelque d’autre. Il le faut, véritablement. Trop de peine, trop de douleur à contenir jour après jour. Etre quelqu’un d’autre, agir différemment m’aide même si c’est un peu tordu je l’avoue. Même aider cet imbécile qui se croyait plus fort que tout m’aide. Il disait ne pas avoir besoin de moi, mais le résultat est là, je suis obliger de le soutenir et il est a moitié inconscient. Je ne demanderais rien en retour, je ne même pas pourquoi je décide de l’amener chez moi au lieu d’aller à l’hôpital. Je crois que c’est par ce que je me doute qu’il n’aimerait pas çà, et puis je peux m’occuper de lui tout seul. Cet conviction grandit en moi. Je veux l’aider, le soigner, même si je n’aurais jamais un retour pour ça, ni même une once de gratitude sûrement. Mais je m’en foutais. Je le soutenais, son bras sur mes épaules et l’aidais à marche jusqu'à la grande rue pour attraper un taxi. Je marche doucement, lui jette quelque coup d’œil mais me résigne au silence. De toute façon il ne comprenait pas. Je hèle un taxi qui s’arrête devant moi. Le chauffeur me lance un drôle de regard qui j’ignore, trop occuper à essayer de faire rentrer le blondinet dans la voiture et comme il ne m’aidais pas vraiment, ce pas du gâteau. Une fois qu’il est rentrer, je m’engouffre à mon tour dans le taxi. La tête du blondinet se retrouve sur mon torse. Je baisse les yeux sur lui quelque instant et souris, me demandant ce que cela pouvait rendre comme image au reste du monde. Il finirait pas y rester, il le savait, je le savais aussi. Je ne le connaissais pas, et ne savais pas ce qui le poussais à faire ça, mais cela ne déboucherait sur rien de bon. Je donne au chauffeur mon adresse et me tiens muet durant tout le trajet. Mon compagnon de soirée inconscient à mes côtés. La route défile, je regarde par la fenêtre, la ville illuminait par endroit attirant mon regard. La voiture s’arrête, je règle la course au chauffeur et ouvre ma portière déplaçant légèrement la tête du blond pour sortir. Je me penche et le faisant sortir à son tour, le soutenant toujours. Je fais les quelques pas qui me mène jusqu’à la porte de mon immeuble que j’ouvre comme je peux. Je pousse la porte et nous fait entrer. Je nous fais monter jusqu'à chez moi sans dire un mot, ne me plaignant de rien. J’ouvre enfin la porte de mon appartement qui n’avait pas vu de visiteur depuis longtemps. Je la pousse du pied et la referme de la même manière. J’avançais jusqu'au salon, et le me débarrasser de mon fardeau sur le canapé. J’enlevais ma veste, que je lançais sur un coin du canapé avant d’aller chercher dans la salle de bain désinfectant, compresses, bandages et tout ce dont j’aurais besoin pour me soigner. Je déposais tout ça sur la table basse avant d’aller chercher un bol d’eau pour nettoyer ses plaies. Je m’asseyais à cote de lui et lui enlever sa chemise souillée de sang en faisant attention de ne pas lui faire mal, mes mains effleurant parfois ça peau. « On y va le boxeur de rue. » Dis-je à mi-voix, alors que rien ne m’obliger à parler doucement. Je la mettais sur le coté. Je mouillais un gant d’eau chaud que j’essorais avant de l’appliquer sur son torse pour enlever les traces de sangs … Plus je mettais à jour des plaies ou des bleus et plus je voyais qu’il était dans un sale état .. Ils ne faisaient pas semblant ses gars là. Il semblait si fragile là, inconscient sur mon canapé, à ma merci en quelque sorte. Je m’appliquais à enlever toute trace de sang de son torse, et je m’en rendais compte de plus en plus à mesure que je l’explorais. Parfait. Ouais, son torse était parfaitement sculpté. Je m’en étais déjà rendu compte tout à l’heure durant le combat mais là c’était encore plus impressionnant. Je me stoppais et le regardais. Il était beau même si il était parsemé ça et là de bleus, et autres marques du aux combats qu’il devait faire. Je ne savais pourquoi mais il m’intriguais, m’attirais aussi en quelque sorte. Je glissais mes doigts sur la peau a vif par endroit de son torse. Je ne savais même pas ce qu'il me prenait de faire ça alors que je ne le connaissais pas et qu'il était inconscient ou tout comme. Il ne tiquait presque pas, épuisé comme il l’était et à cause de ses blessures. Je remontais ma main jusqu'à son visage, et tamponnais le gant imbibé d’eau sur sa lèvre fendu et sur tout son visage espérant qu’il se sente mieux. Je relevais un peu ses cheveux et passais de l’eau sur son front. Je crois que je n’avais jamais aussi peu parler que ce soir. « Je vais désinfecté, ça risque de piquer … » Je grimaçais et commençais à désinfecté ses plaies doucement le voyant bouger de temps en temps et grimaçait.

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Ven 2 Nov - 3:20

    Je me sens léger. Très léger, vous savez un peu comme après un bon pétard. C’est pas ce que disent les gens quand ils racontent leur expérience de l’inconscience ? Genre quand ils sont dans le coma et en ressortent, ils disent toujours des gens de trucs qui ont attrait à la légèreté, comme s’ils avaient flotté et c’est mon cas présentement. Un peu comme dans l’espace. C’est étrange comme sensation mais pas désagréable. Mes parents apparaissent, mine renfrogné. C’est quoi ce bordel ? Pourquoi je rêve d’eux en particulier et maintenant ? C’est pas comme s’ils me manquaient ou comme si je regrette ma décision de les avoir quitter neuf ans plutôt. C’est curieux. J’arrive pas à me l’expliquer. Il y a forcément une raison non ? Je suppose. Arf, tant pis, je suis trop crevé pour y penser maintenant. Je ferme les yeux et profite au maximum de ma nouvelle situation, bien qu’étrange. Je me sens libre, là, à flotter comme un ballon de baudruche. Encore quelque chose que je ne m’explique pas. Et puis à quoi bon vouloir trouver des significations à tout ? Une véritable perte de temps et d’énergie. Voilà le principal problème de cette société de consommation, ne pas jouir de l’instant présent et sans cesse se poser des questions sur l’après, sans cesse vouloir rationaliser des trucs qui n’en ont pas forcément besoin. Je sens des caresses sur ma peau. Qu’est-ce ça encore ? Il me faut un moment avant de me souvenir de ce qui m’est arrivé. La baston. L’inconnu. Mon évanouissement, dans ses bras est-il bon de préciser. Et sans doute m’avait-il emmené chez lui. Génial, et voilà que je doive me sentir redevable par rapport à quelqu’un. Mais bon, on aura tout le loisir de se plaindre plus tard parce que bon, c’est pas désagréable qu’il s’occupe ainsi de mon corps inerte. Oui, pas du tout même. Ca change du traitement que je lui réservais, c’est-à-dire, douche et dodo, sans plus. Ca se met à piquer un peu, signe qu’il a appliqué l’alcool. Je grimace. Par contre ça, je m’en serais bien passé tiens. J’ai toujours eu horreur de ça, c’est d’ailleurs pour ça que, plus jeune, je faisais en sorte d’éviter de me blesser pour échapper à ce supplice. Des années plus tard, je n’y suis toujours pas habitué et sûrement que je ne m’y ferais jamais. Ouf, c’est terminé. Il pousse un soupir soulagé. Je m’accorde un moment de répit. Un peu de repos ne fait pas de mal. Après tout où on en est, je peux bien me permettre de m’abandonner complètement. Je me laisse aller. Doucement. C’est pas mal. Je refais surface, ouvrant soudainement les yeux, un moment plus tard. Je me sens mieux. Je me redresse immédiatement et mon regard rencontre celui du brun me couvant plus que de raison. Les signes trompent pas. J’y lis quelque chose qui va de pair avec la manière dont il m’a précédemment touché. Intéressant. Je passe mon bras autour de son cou et l’attire contre moi pour l’embrasser. Pas un simple smack chaste, non, un vrai baiser passionné, enflammé de cinéma. J’en ai envie, lui aussi, il ne devrait y avoir aucun problème.
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Ven 2 Nov - 14:28


As we die both you and I ...


Je me sens différent mais pourtant moi-même ce soir. C'est une sensation très bizarre que je ne m'explique pas. Pourquoi forcement ce soir ? Je cesse de me questionner, cela ne sert à rien de toute façon. Je crois que je devais plus faire les choses spontanément au lieu de me demander trente six mille chose avant de le faire. On a qu'une vie et je ne voulais pas la gâcher encore plus que je ne l'avais fais déjà. Pour Styx, pour tout les gens que j'aimais. Je baisse les yeux et regarde le blondinet sur mon canapé puis ma table basse, la bassine d'eau qui n'en est plus vraiment avec le sang que j'avais enlever de son torse, de son visage ainsi que les compresses que j'avais utilisés pour désinfecter les plaies. Je n'osais pas imaginer l'état dans lequel il aurait été demain matin si je n'avais pas été là et n'avais pas insister pour l'aider, pour le soigner. Il serait peut-être même mort. Il était là, inconscient et monsieur avait cru pouvoir se passer de mon aide. Je le regarde,assis près de lui, attendant qu'il reprenne conscience. Je ne bouge pas, et reste à le regarder sans me soucier du temps qui passe. Je me retenais de ne pas regarder son torse. Je n'étais qu'un homme, et il était impossible de rester impassible devant … ça ! Mais comme à chaque fois, je me demandais si je pouvais vraiment ressentir ça, de l'attirance pour lui. Styx, ma Styx était toujours tellement présente en moi, dans ma chair, dans mon cœur, c'était difficile mais je n'avais envie d'oublier ce que je ressentais, ce n'était pas un crime. Il reste un moment sans bouger et je ne bouge pas plus, restant près de lui. Un peu plus tard, je le vois ouvrir les yeux et nos regards se trouvent lorsqu'il se redresse. Je ne détourne pas le regard, me doutant de ce qu'il y verrait mais cela ne me faisait pas peur. Le temps s'était comme arrêter quelques secondes puis il passa son bras bras autour de son cour et m'attira contre lui pour m'embrasser. Je le laisse faire sans me défendre, le coeur battant à une vitesse folle dans ma poitrine. Je n'en avais ni le besoin ni l'envie, tout simplement. Une chose est sur, ce baiser me fait voir les étoiles. Mes lèvres répondent aux siennes, presque avidement. Je fais en sorte de ne pas lui faire mal en me calant mieux contre lui. Plus de questions, plus de réticences. Plus rien ne me retenait. J'étais juste libéré de tout. Je faisais ce que bon me semblait. Je glissais mes mains dans ses cheveux blond et je répondais à son baiser avec autant d'ardeur que lui. Si je n'avais été si occuper et pris, j'aurais ris de cette situation. Il se fichait de moi, ne voulait pas de mon aide mais il m'embrassais à peine redevenu conscient ? C'était à en rire vraiment. Non pas que je ne me plaignais bizarrement pas de la tournure des évènements mais j'étais un peu perdu quand même. Mais disons que je ne n'avais pas vraiment le temps pour des questions. Elles rompraient le moment et je n'en avais pas envie mais pas du tout. On se demandait bien pourquoi n'est ce pas ? Ce baiser était vraiment électrisant. Il avait retrouver ses forces on dirait. L'air me manquait mais pourtant je ne rompais pas le baiser, pire, je le prolongeais, l'intensifiais même. Une des mes mains, sans que cela soit conscient, glissa sur son torse. Manquant d'air, je quittais ses lèvres, et le regardais, reprenant de l'air et mes esprits.

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Mar 6 Nov - 11:07

    Effectivement, il y a aucun problème, bien au contraire. Mon sauveur est plus que partant d’ailleurs. Putain, c’est trop bizarre de le nommer ainsi « Sauveur.. », bon ok c’est ce qu’il était mais bon, j’aime pas la sensation que j’ai. Me sentir redevable, dieu que je déteste ça. Je suis quelqu’un d’indépendant qui s’en sortait toujours par lui-même et avoir une dette envers quelqu’un est impensable et insupportable. Pourtant nous y sommes. J’ai pas le temps de pousser plus loin ma réflexion qu’il intensifie le baiser. Décidément, l’affaire est bien partie. Une de ses mains glissant sur mon torse, a raison de mes hésitations si j’en avais, mais j’en ai pas, je n’en ai jamais, je le voulais ça au moins autant que lui. Mon sourire s’agrandit. « Prêt à passer à la vitesse supérieur ? » Mon ton est narquois et je ne le laisse pas le temps de répliquer que je le fais basculer sur le canapé, me plaçant au-dessus de lui. Je glisse ma main jusqu’à son paquet et ce que je sens me satisfais. Bien, bien. Monsieur est déjà prêt, il ne faudra pas grand-chose pour en arriver où je veux. Je me redresse et l’aide à se débarrasser de son vêtement encombrant, laissant son torse à ma merci. Je lui ôte également son pantalon, autant y aller directement. Je suis pas du genre patient et quand je veux quelque chose, je fais en sorte de l’avoir dans l’immédiat. Je balance son jean dans un coin et je l’observe, sourire aux lèvres. Je suis satisfait, la marchandise est à mon goût. Il est plus musclé que je l’aurais pensé, donc aucune raison de me plaindre, il est à la hauteur de mon amusement. Bon point pour toi mec. Je suis d’humeur joueur tonigth et après les blessures que je me suis pris, ça peut pas faire de mal. Je décide donc de torturer le brun allongé sous moi, le faisant le languir le plus possible. Je lui assène de touchés à des endroits stratégiques afin de faire croître le désir qui l’assaille déjà. Mon but est de le rendre fou d’envie, qu’il me supplie presque de le prendre. Rien de romantique dans tout ça et j’ai jamais prétendu l’être, d’ailleurs je pense qu’il savait à quoi s’attendre en abandonnant ainsi son corps à ma merci. Et puis y a qu’à voir ma gueule pour comprendre que c’est pas dans mon caractère de l’être, les gens se font pas d’illusion, de toute façon je crois que c’est cette bestialité qu’ils recherchent. Quand je juge que ça a assez duré et qu’il est fin prêt à m’accueillir en son sein, c’est-à-dire que lorsque son trou de balle ait été préparé à ce qui lui attendait et que le lubrifiant ait été généreusement appliqué, je vais me loger entre ses fesses. Je pratique de doux vas et viens avant d’augmenter la cadence en même temps que notre plaisir croît. Il n’y a pas à dire, je préfère largement les mecs par rapport aux filles, c’est très différent et nettement mieux à mes yeux. Chaud, étroit et réconfortant. Je poursuis ainsi pendant un moment, contrebalançant entre des coups de bassin puissants et plus doux, quelques caresses, des baisers, ma main experte qui va stimuler sa virilité tendue au possible. Les réjouissances sont à leur paroxysme, de petits gestes adroits ci et là ont raison de ses dernières retenues, il est secoué de violentes soubresauts dû à la jouissance. Je le suis quelques instants plus tard, me couchant à ses côtés, respiration erratique. Des minutes passent, durant lesquelles je calme le rythme effréné de mes pulsations cardiaque puis me retourne de nouveau vers mon partenaire, grand sourire. « En avant pour le second round » Bon coup il est, donc insatiable je suis.
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Mer 14 Nov - 22:54


As we die both you and I ...


Je crois que je n’avais pas besoin de faire un dessin de la situation ni de vous dire ce qui allait se passait. J’étais dans un tout autre monde que celui dans lequel j’étais en début de soirée, avant de tomber sur le blondinet et son caractère de merde. Et là, j’avais l’impression que c’était pas réel tant c’était incroyable ce qu’il se passait. J’aurais jamais crue ça possible de moi. Enfin, j’avais bien coucher avec un amie en Espagne donc ce n’était peut-être pas rare de ma part. Je ne savais plus très bien qui j’étais, qui je voulais être. Tout était comme flou dans ma tête. La seule chose que je vois, lui à moitié nu, et moi, mon envie. Tout le reste était flou. Et au vu de son sourire, je crois qu’il était dans le même état que moi … « Prêt à passer à la vitesse supérieur ? » Dit t-il d’un ton narquois qui ne me plais pas du tout. Il n’arrêterait donc jamais ? Remarque il ne serait plus lui il me semble. Je voulais répliquer, faire quelque chose mais il ne m’en laissa pas le temps. Enflure ! Je n’ai pas le temps de dire un mot que je me retrouve sur le canapé, totalement à sa merci. Monsieur a aussi l’air de savoir ce qu’il veut au vu de la pression qu’il exerce sur mon entre-jambes. Monsieur serait t-il impatient ? Je le crois, enfin, je le suis aussi, je ne peux donc pas l'en blâmer. « C'est maintenant ou jamais blondinet … » Dis-je en le regardant, le coeur battant sous l'excitation qui montait de plus en plus en moi, tout comme ma température. Waw. Il se redresse et en un rien de temps mon haut ainsi que mon pantalon ne sont plus que mirage. C'est confirmé, il sait ce qu'il veut et comment l'obtenir. J'aime plutôt ça, les gens qui n'hésite pas cent ans avant de prendre une décision. Je le sens m'observer, me regarder. Je souris, et soutiens son regard, n'en ayant pas peur. Pas ce soir. Je vois dans ses yeux qu'il veut jouer, à mes dépends bien sur mais soit, amuse toi, je m'amuserais ensuite. Ensuite, tout n'est que frustration, plaisir, envie et délice. Monsieur s'est y faire et les chose sérieuses n'ont encore réellement commencer que je suis déjà presque soumis à ses gestes, ses caresses, le tout. Je vais faiblir, je le sais, il fait tout pour ça, et il est plutôt doué pour arriver à ses fins. Tout mon corps ne demande que lui, nos corps embriquaient l'un dans l'autre. Juste pour le sexe, pas de sentiments, je n'en étais plus capable, et lui ce n'était clairement pas son truc. Oui, juste du sexe, pure et dure. Je frémis de tout mon corps, et inévitablement, je lui donne ce qu'il veut, mon abdication, mes supplications d'en avoir plus, toujours plus.« Arrête de jouer tu veux …» Soufflais-je lorsque je ne tenais plus du tout. J'ignore combien de temps j'ai tenus et de toute façon, il décide non ? Puis vint la délivrance. Oui, c'était bel et bien une délivrance que de le sentir entre mes jambes, en moi, sa peau nu contre la mienne, chaude, et peu à peu, au fur et à mesure de ses mouvement en moi qui me faisait tourner la tête, me couper presque me souffle. Oh oui il était doué, vraiment doué, et je crois que toute mes réactions le lui prouvait. Mais il n'y avait pas que ça, ses baisers, ses caresses bien placé, sa main sur mon entre-jambes, tout me faisait de l'effet et m'amenais doucement vers le sommet, que je ne mis pas long à atteindre. Mes muscles se contractent, mon corps tremble et j'atteins la jouissance absolu dans un gémissement indistinct. Mon coeur bat fort, mon corps tremble, je halète, hors d'haleine et complètement ailleurs. Je crois que jamais rien vécu de tel. Il s'allonge près de moi, et nous reprenons nos esprits, lui comme moi, en silence. « En avant pour le second round » Je ne peux m'empêcher de rire. Je tourne vers lui, rencontre son regard et son sourire qui parle pour lui. Je le regarde, ma poitrine s'élevant et se baissant à un rythme beaucoup plus régulier. Je reste là, un moment, à le regarder sans rien dire. Puis, je me redresse et prend place au dessus de lui, mon regarde dans le siens. « A mon tour de m'amuser maintenant … » Je venais déposer mes lèvres dans son cou, que je mordillais plus ou moins doucement, oubliant presque ses blessures. Mes lèvres prirent place sur son torse, qu'elles descendirent doucement, passant sur ses plait et elles continuèrent de descendre, toujours plus bas, toujours plus, Puis, je lui rendis la pareille en le faisant languir, jouant avec lui, ses points faible, le titillant toujours plus. C'était plutôt bien d'être aux commandes ! Puis ça fut à moi de lui donner plus. Je le préparais et prenais place entre ses jambes, en lui avant de faire des mouvements lents, régulier. Tout pour le faire languir. Mes lèvres dans son cou, sur ses épaules. Mes mains parcourant son corps cabossé. Je restais un moment comme ça avant d'accélérer légèrement mes mouvements, lèvres soudés à sa peau salé par la sueur. J'avais l'impression d'exploser autant que lui. C'était dingue. Je ralentissais après un moment, revenant à des mouvements long … «  On est quitte maintenant .. » Soufflais-je à son oreille avant de la mordiller doucement. Je souris, et me posais à ses coté, bouillant mais satisfait. Je passais mes mains dans mes cheveux et reprenais mes esprits doucement, le sentant à mes cotés.

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