|
|
right there beside me ? Ϟ keep i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Jeu 13 Sep - 16:39 | |
| Si j'imaginais que ça se terminerait comme ça ? Non. J'avais un tas de scénario en tête, tous plus dingue les uns que les autres mais qu'il revienne de lui même .. ? Comme ça d'un coup ? Non. Ça m'a jamais traversé l'esprit tant ça me semblait ridicule. Je suis assis au milieu du salon l'ordinateur sur les genoux, lisant et relisant notre conversation. Ciara avait raison au final il n'était pas en danger … Il voulait juste que je ne le retrouve pas, il s'était caché. Mais … Pourquoi ? Nan, j'veux pas croire ça c'est impossible. Il peut pas avoir juste décidé comme ça de partir … C'est de la folie. Sans que je ne m'en rende compte mes doigts ont fermé le pc. Et la mafia ? Et tout ces mecs que j'ai massacré … ? Tout ça c'était pour rien ? Mais qu'est ce que j'ai fait … Il va m'en vouloir, il va me détester pour ça, il va plus vouloir rester, cette fois il me quittera pour de bon ! Mais putain ! Il aurait dû s'en douter que j'aurais tout fait pour le retrouver ! Pourquoi il a fait ça PUTAIN ?!
Oui rapidement le cerveau entre en ébullition, des milliers de questions envahissent mon esprit dont la plupart reste sans réponse, je vais devenir fou. Et puis qui me dit qu'il revient vraiment ? Qu'il revient à la maison ? Et s'il vient juste pour récupérer King ? Je fini soudainement sur mes deux jambes étrangement essoufflé, j'ai le cerveau qui grille, le cœur qui bat à trois cent à l'heure et les membres qui tremblent de plus en plus. Je sais pas ce que je dois faire, je sais pas comment réagir, pour une fois dans ma putain de vie je suis coincé. Si je bouge et que je le rate j'm'en voudrais, si je le rate parce que je n'ai pas bougé je m'en voudrais. En bref, c'est du pile ou face. Les muscles de mes jambes finissent par de nouveau entrer en action et je fais rapidement le tour du loft,marchant en long, large et en travers oui. Me fichant bien des meubles sur mon passage ces derniers finissaient retournés sur le côté ou je grimpais dessus sans le moindre problème. Marcher m'aider à me canaliser. Et diable ce que j'avais besoin de me canaliser là maintenant. Une boule d'énergie pure prête à exploser à la moindre secousse voilà ce que j'étais devenu et c'est toujours dangereux de laisser une chose aussi instable faire le tour de la ville à la recherche d'un disparu.
7 heures que ce petit manège dure. 7 heures que je marche sans jamais m'arrêter ni prendre une pause, j'ai les muscles des bras quasiment tétanisés, je ne sens plus vraiment mon visage qui est devenu une espèce de fourmilière quant à mes jambes elles sont comme faite de magma. J'ai soif et faim compte tenu de la crampe que j'ai au ventre et du bruit régulier qu’émet mon estomac. En bref je suis en train d'entrer dans une nouvelle crise bien à moi. Hourray, en même temps SI il revient il pourra ne s'en prendre qu'à lui. Un petit : Ne t'inquiète pas je rentre bien au loft aurait suffit à ne pas me foutre dans cet état. Je sais pas à quoi il joue, de quoi il a peur ou si ces actions sont régit par quelqu'un d'autre mais c'était pas vraiment la meilleure façon de m'annoncer que peut être il revenait. Puisque disons le franchement j'étais juste au bord de l'implosion, cependant il vaut mieux ça qu'une nuit de garde à vue pour avoir fait je-ne-sais-trop-quoi à l'aeroport. Déjà que la dernière fois j'ai failli y passer … Cette fois pas sûr qu'il me laisse encore m’échapper avec leur psychose sur le terrorisme et compagnie. Combien de temps j'aurais pu tenir dans cet état ? Probablement trois jours grand maximum avant de m'évanouir ou de mourir de soif. Mon salut viendra de la porte qui s'ouvre, le cliquetis qu'elle émet me fait tendre l'oreille sans pour autant m'arrêter dans mon marathon, puis c'est en tournant au coin du salon que je l'aperçois. « Keep... » Son nom se perd entre mes lèvres alors que quelqu'un semble avoir appuyer sur le bouton stop, c'est lui. C'est bien lui … En entier, plus bronzé et barbu qu'à son départ, plus mince aussi … Rapidement mon cerveau analyse toutes les données que la pénombre peut m'offrir quant à son apparence, il vient d'un pays chaud ça c'est certain, lequel ? Maghreb ou moyen orient. La liste des vols en partance du Vermont me revient en tête avec les différentes correspondance merci ma mémoire. Seulement les résultats ne me plaisent pas du tout. Je le fixe sentant tout me membres tremblaient sous moi... Puis de nouveau c'est mes jambes qui agissent les premières, je fonce sur lui à la façon d'un boulet de canon m'arrêtant juste à quelque cm pour le prendre contre moi avec un minimum de douceur, cependant faut pas rêver elle est très brute mon étreinte. Le serrant contre moi, je sens ma gorge se serrait lorsque son odeur revient contre mes narines, bordel ce qu'il a pu me manquer cet enfoiré.
|
| | | | Lun 17 Sep - 13:55 | |
|
Un enfoiré. Voila ce qu'est le type qui lâche son mari, qui disparait sans nouvelle, qui quitte la réception de son propre mariage, qui ne donne aucune nouvelles et délaisse son propre fils. C'est un enfoiré. Et je le suis depuis trois mois. Un enfoiré depuis quatre-vingt-dix jours. Oh évidement on ne lit pas ça dans les journaux, dans la presse à scandale, bien sur que non. Bien trop inquiet de ce qui m'ait arrivé, mais c'est pourtant comme ça que je me sens. Chaque jours ayant eut cette envie de prendre le cellulaire de Suzie pour l'appeler, pour entendre sa voix, avoir de ses nouvelles, lui dire que tout allait bien, qu'il me manquait, qu'il s'en fasse pas. C'est pas comme si j'avais de quoi vraiment m'occuper, j'essayais de bosser, d'envoyer les recommandation pour Vogue chaque semaine par des adresse que Suzie crackait exprès. Au fond... avais-je le droit de vraiment lui en vouloir ? De vraiment la détester et de lui rendre la vie impossible ? Hormis le fait d'avoir gâché mon mariage, m'avoir mentit durant cinq années, m'avoir amené en Afghanistan et être indirectement la cause de deux opérations quasi consécutives... hormis tout cela j'ai eus durant l'été du mal à la reconnaître. En dehors de ses crises de froideur envers les autres, face à Malah elle était, et est une mère adorable, elle est tout ce qu'il y a de plus normal. Et je peux pas lui en vouloir de se conduire comme n'importe quel parent pour son enfant, tout faire... jusqu'à l'impossible pour les sauver. Je sais que je risquerais de faire pire pour King s'il lui arrivait malheur... Et je crois que c'est vraiment pour ça aussi que je l'ai fais pour Malah, même si elle n'est que le mensonge de cinq ans, même si sa mère a fait d'elle un mensonge, un être invisible... ais-je le droit de remettre la faute sur cette petite fille dans cette chambre stérile à l'air si fragile ?! Mais même en ayant fait mon devoir, même en étant resté des nuits entières à son chevet pour laisser Suzie dans un sommeil étrange... même après ces sacrifices rien enlève le poids d'être pour ma famille, mes amis l'enfoiré qui a tout lâché pour sa fille illégitime.
Je sens une secousse un peu plus brutale alors que je relève les yeux du hublot, sortant brutalement de mes pensées qui depuis maintenant six heures sont tourné sur l'été qui vient de se passer et sur Sonic. Fronçant les sourcils je cherche une hôtesse du regard, alors qu'une ce penche justement à mes côtés m'informant que ce n'est rien d'autre qu'une petite perturbation et que nous seront à San Francisco dans un peu moins d'une heure. Moins d'une heure. Moins de soixante minutes avant que je retrouve cette ville, remplit de mes connaissances, remplit de tous ces gens qui ont attendu de mes nouvelles. Cette ville même qui me caractérise vraiment comme l'enflure qui a tout laissé. J'aurais préféré y atterrir simplement, rentrer au loft, le revoir enfin... Mais non c'était sans compter sur la presse qui sait toujours tout et là en l’occurrence True Lie, et derrière ce pseudo je ne sais quelle personne qui s'y cache ayant avertit tout le monde de mon retour en Amérique. Passant une main sur ma barbe je soupire en regardant le plafond de l'appareil essayant de trouver un peu de sommeil, histoire de ne pas être encore plus fatigué que je ne le suis à l'arrivé. J'ai mal dans le bas du dos, et j'ai chaud, la chaleur étant plus humide ici qu'en Afghanistan ainsi que le décalage horaire n'aidant pas à calmer mon état depuis ma sortie de convalescence il y a une semaine. Certes j'aurais pu attendre une semaine de plus là-bas, pour être plus en forme. Mais Malah va bien maintenant, elle est tiré d'affaire, d'ici deux jours elle aura enfin le droit de quitter cet hôpital après trois ans passée enfermée là-bas. Et moi... moi je n'avais aucune intention de rester loin de ma famille encore plus le temps que mon devoir me l'obligeait. Décidant de vraiment faire un break, je ferme le volet du hublot et la lumière au dessus de ma tête, fermant les yeux en inspirant ne tardant pas à sombrer. [...] Monsieur ? Excusez moi il est temps de vous réveiller nous allons atterrir... [...] Ayant quitté l'appareil et attraper mes bagages pour les mettre sur un chariot j’appelle un taxi n'ayant pas l'envie d’appeler mon chauffeur qui serait trop long sans doute à arriver. Sept heure et demi que je lui ai... parlé ?! Écrit plutôt. Sortant de cet aéroport que je connais trop bien, la fraicheur de la nuit californienne me fait soupirer de bonheur alors que je laisse l'homme charger mes bagages dans le coffre de sa voiture, et que je monte à l'arrière, lui donnant l'adresse alors que je me laisse tomber sur la banquette regardant la route défiler comme dans un état second. Si j'étais moins fatigué je pense que le stresse de le revoir, de savoir quoi dire... tout me monterait à la tête mais, la chaleur du vol, la fraicheur de la nuit, les bruits aux alentours ne me laissent pas de répit et j'en viens à bénir cet état là.
La voiture s'arrête alors que je reste un moment immobile, le chauffeur sortant mes bagages, je sors finalement levant la tête vers l'étage de notre loft. Les lumières faibles du salon et de toute les pièces allumées me font d'un seul coup se torde mon estomac alors que je sens ma gorge s’assécher... Comment trouver la force de monter ? De lui faire face ? De faire face à toutes les horreur que je lui ais fait endurer durant mon absence. Un moment s'envisage de ne pas entrer, pas revenir, bien trop peur de voir les conséquences de mes actes... Je soupire, payant l'homme derrière moi, attrapant mes sacs en avançant lentement, puis prenant une inspiration je rentre dans le bâtiment prenant l'ascenseur pour monter jusqu'au loft. Ralentissant face à la porte je dois m'arrêter un instant ayant trop peur de rentrer. Je reste facilement dix minutes avant d'avoir enfin le courage d'actionner la poignée qui n'est pas verrouillée. Poussant la porte je rentre dans cet appartement délaissé depuis des semaines entières, alors que... la vision apocalyptique du loft me permet de ne pas succomber d'un seul coup au fait de l'avoir laissé ainsi. Dévasté, c'est un peu le mot qui convient au lieu. Laissant tomber mes sacs à mes pieds sous l'effet du choc, surprise ou ce que vous voulez. Mon regard parcourt les lieux sans se poser de question la cause ne tenant qu'au prénom de mon mari. Keep... Le son de sa voix me fait tourner la tête vers la porte du salon alors que je rencontre son regard, son physique tellement différent du l'homme si soigné et souriant au mariage. Je me fige incapable de prononcé quoi que ce soit, incapable de bouger, gardant le regard sur lui sans savoir quoi faire. Je le vois me fixer avec un air tellement hagard... Il va mal, ça c'est même pas une spéculation mais une réalité. Puis avant que je puisse faire quoi que ce soit, il se remet en action, et je le vois me rejoindre une vitesse grand V, alors que je rencontre son corps avec... plus ou moins... d'attention. Pas de la douceur ça c'est sur. Grimaçant quelque peu cependant à son contact, je me mors la lèvre, le manque de lui de trois mois se ré-ouvrant d'un seul coup alors que mes bras se referment derrière lui. Je suffoque presque alors que je reste contre lui, respirant de nouveau son parfum, le sentant contre moi respirer, son coeur battant dans sa poitrine contre moi... Je suis revenu... je suis de retour à la maison... Je murmure à court de mot, à court de souffle, à court de tout. Trop de lui, trop d'un coup, trop de manque, trop de connerie que j'ai faite. Je reste un long moment contre lui, ma main glissant jusqu'à ses cheveux alors que je ferme un moment les yeux. Sonic ne semblant pas vouloir desserrer son étreinte, je commence malgré tout à ressentir une douleur plus qu’aigu dans le dos... Sonic... tu m'écrases... Ok franchement je devrais me taire mais... je tiens pas à se qu'il me brise quelque chose alors que je le retrouve enfin...
|
| | | | right there beside me ? Ϟ keep | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|