AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus London| No offense but i hate you 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH London| No offense but i hate you 79124 London| No offense but i hate you 79124

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 
 London| No offense but i hate you
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Aoû - 21:28


No offense, but i hate you
Ft. Katniss et Liam
Connard. Je regardai mon téléphone avant de l’éteindre et de le jeter dans le fond de ma valise. Connard. Ce juron me revenait sans cesse aux oreilles depuis que je m’étais connectée sur Facebook pour me tenir au courant de l’actualité. Je grinçais des dents avant de filer sous la douche. William était parti. « T’es sûr que tu veux rester ici ? » Rentrer et voir mon mec me tromper avec tout ce qui bouge ? Ou alors se bourrer la gueule ? J’ai envie de dire « Non merci. » Je préfèrais encore rester avec les anglais à… me bourrer la gueule aussi tiens. Je bois trop en ce moment, je fous tout en l’air mais moi, j’ai un truc que lui n’a pas. JE SUIS FIDELE. Je passais un corset qui remontait ma poitrine en la mettant à son avantage ainsi qu’un pantalon en cuir. Parce que le cuir on sait que c’est trop hot et la soirée à laquelle je vais… disons que ce n’est pas le genre de choses qu’on fait quand on est une blanche colombe. Les histoires avec Peter, toutes ces conneries, ça va bien cinq minutes. J’ai été bien gentille. Mais on ne se moque pas de Katniss Blackford. Je ne suis pas la gentille petite amie qui sourit et dit amen à tout. Je passais dans le hall avant de commander un taxi pour aller dans le club où avait lieu la fête. Une fois devant, je sortis une clope que j’allumais avant de prendre mon temps. Puis j’entrai dans la boite avant de donner mon manteau. « Si vous l’égarez, je vous égorge. » Thème vampire et loup-garou. Parfait. La musique faisait rage et je me dirigeai instantanément vers le bar. Le mec me fit de l’œil et je lui pris trois shot de Tequila que je bus à une vitesse lumière avant d’aller danser au milieu de la scène sentant quelqu’un derrière moi au bout de dix minutes. « Poses tes mains sur mes hanches chéri et je te broie les doigts un à un avant de t’écraser les parties avec mes Gucci. » Soyons claire et précise !
© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 9:15

Il y a des jours ou j’aurais préféré rester dans mon lit, ne pas être au courant de ce qui se passait autour de moi et ainsi ne pas créer de problèmes par la même occasion. Ce n’était pas pour rien si je n’allais pas souvent sur facebook ou que mon téléphone était éteint la plupart du temps… je n’aimais pas ces choses-là, je préférais avoir les gens en face de moi. Je savais très bien que mon gros défaut était de foutre la merde le plus souvent possible lorsqu’il n’y avait rien pour me canaliser afin d’extérioriser une rage que ma condition actuelle m’imposait et que je ne faisais rien pour laisser mon entourage comprendre le pourquoi du comment, alors mieux valait rester discret le plus possible. Quand je regarde mes amis, la plupart sont sur les rails du succès. Et moi, j’étais où, alors ? J’y étais avant eux, sur les devants de la scène, mais tout s’était écroulé sous mes pieds et il ne me restait plus aujourd’hui que le goût amer d’une vie qu’on m’avait enlevé injustement. Même si j’aimais Peter, Bliss et surtout Katniss, je crois que je les jalousais tout autant que je les appréciais et étais fier d’eux. Et ça m’énervait, j’avais la haine, alors parfois il fallait que ça sorte. Mais jamais en présence des autres, jamais. Vous ne me verrez jamais faire la tournée des bars avec quelqu’un que je connais et me miner la gueule, je faisais toujours semblant et restais suffisamment sobre pour ne pas ‘tourner’ devant eux. Mais l’autre jour, j’ai complètement déraillé, malheureusement. Avec ma petite amie partie à Londres, mon esprit avait tout le temps de ruminer le fait qu’il était plus qu’insatisfait de son environnement. Je ne pouvais pas me focaliser sur autre chose, être content pour les autres afin de ne pas penser à moi, non. Non, et comme à chaque fois que ça arrivait, j’ai eu besoin d’aller me défouler pour prouver à dieu sait qui que j’avais plus de valeur que ce qu’on m’attribuait. Mais ça se finissait toujours avec ma tête qui reposait sur le sol froid pour me rappeler que c’était là ma place et que j’avais tout intérêt à l’accepter au plus vite. « Sois content Liam, au moins t’as un travail fixe et t’es libre »

Le lendemain, Katniss a visiblement peu apprécié ce nouveau virement de comportement de ma part… j’aurais peut-être pas du me connecter à facebook, tiens. Quoi qu’il en soit, j’avais pris la décision d’aller la voir directement à Londres, peu importe si ça devait me coûter mon salaire du mois. Je n’aimais pas être en conflit avec elle et j’aimais encore moins le fait qu’elle ait une mauvaise image de moi, alors que c’était peut-être la seule personne au monde dans les yeux de laquelle je voulais lire de la fierté à mon égard. Même si le voyage en avion fut long et que je réfléchissais trop à tout ça, je savais qu’elle en viendrait à me pardonner mon écart de conduite (encore un).

Une fois arrivé dans la ville, j’avais déjà fais la liste des endroits où je risquais de la trouver et il ne me restait plus qu’à chercher. Vu son caractère, elle avait sans doute décidé d’aller se venger personnellement pour me faire payer, dans sa tête, ce que je lui avais infligé. Au départ, tout partait d’une bonne intention, mais j’ai eu la mauvaise idée de me connecter à internet depuis ma chambre d’hôtel… et là mon humeur avait changé du tout au tout. J’étais passé de l’envie de m’excuser à celle de l’envoyer balader et de ne plus lui parler en une fraction de secondes. La raison à cela était pourtant simple ; Katniss me remettait en question. Je ne cacherais jamais le fait que j’étais un impulsif au caractère particulier, mais infidèle, ça, jamais. Je détestais qu’on me prenne pour un con. Comme si ma confiance en moi n’était déjà pas suffisamment basse comme ça, il fallait qu’elle me fasse un coup pareil alors que je ne lui avais rien fait. Rien ! Jamais ! Tout ce que je racontais à son sujet était positif, je la mettais toujours en avant quitte à me ranger derrière elle, et je ne laissais personne lui parler de travers… et là… là, ce qu’elle m’a dit un jour m’est revenu en mémoire. Je commençais à comprendre ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle s’est inquiétée du fait de ne pas vouloir me faire du mal. Aujourd’hui, ça faisait pourtant mal de se faire rabaisser et juger de la sorte. Je reposais mon téléphone en serrant les dents, je n’avais plus envie de lui parler. Et d’un autre côté, j’étais vraiment d’humeur à me disputer avec elle afin de crever l’abcès dans ma gorge. Bien, c’est cette envie-ci qui l’emporta.

Il me fallut approximativement une heure pour trouver le bon bar où aller, plus cinq minutes pour la repérer elle qui se la jouait prédatrice au milieu de la foule. Sans la moindre hésitation, je traçais une ligne droite au milieu des filles et garçons qui dansaient en les bousculant lorsqu’ils ne s’enlevaient pas du passage, puis m’arrêtais derrière ma petite-amie sans écouter ce qu’elle me sortit comme réplique. C’est d’une seule main que je la retournais par l’épaule et lui fit signe de me rejoindre plus loin parce qu’ici il y avait trop de bruit pour s’entendre penser. Sans un égard de plus pour Kat’, je quittais l’agglutinement de fêtards. Je crois que c’est bien la première fois que j’étais réellement en fâché contre elle. Toutes ses autres conneries ne m’avaient jamais mit en colère parce que j’acceptais son caractère comme il l’était et que je savais qu’elle avait des problèmes qui la poussaient à agir comme elle le faisait. Mais non, elle n’avait pas le droit de me marcher dessus. Remarque c’était peut-être de ma faute, à force de rester dans mon coin sans prendre trop de place ou ouvrir ma gueule, j’avais ce que je méritais.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 12:07


No offense, but i hate you
Ft. Katniss et Liam
J’avais l’impression de vivre un cauchemar éveillé depuis quelques jours. Londres ne me réussissait plus à ce que je vois. Tant de souvenirs quand j’essayais de me faire un nom. Un nom qui commençait à être connu visiblement. Je l’avais vu dans les yeux de mes amis, je le voyais même sur Facebook. « Je suis fan de vous. » C’est bon, je ne suis pas une star, je ne veux plus être une star. Je voulais redevenir la petite fille qui grimpait dans les arbres à chanter des chansons à tue-tête pour ne redescendre qu’une fois la nuit tombée. J’ai toujours été en quelque sorte sauvage. Tout le monde le savait, personne ne s’en offusquait. Connard. J’insultais tout le monde, je demeurais agressive, j’avais peur. Peur de quoi ? Une peur si longtemps refoulée, mise en avant par l’abandon de mes parents adoptifs. J’avais peur de l’abandon. Moi qui n’aimais pas les gens. J’aimais savoir qu’il y avait quelqu’un pour moi. Je n’avais plus de famille bien que William en fasse parti et je réservais encore mon jugement sur Jules. Je considérais Liam comme un membre de ma famille. Je sais que j’avais été trop loin hier mais le fait que je n’avais pas dormi la nuit précédente, que je n’avais pas dormi depuis deux nuits et que j’avais beaucoup vomi aussi. Contrariété quand tu nous tiens. J’avais mal à la tête. Je ne mangeais plus beaucoup moi qui adorais la bouffe. « Katniss, tu ressembles à un cadavre ambulant. » Je ne suis pas un cadavre ambulant, je suis une poupée de chiffons et on ne meurt pas quand on ne mange pas depuis trois jours. On est juste à bout.

Ce soir, je décidai de me remettre en selle. On verra bien ce qui se passe sans sommeil. J’avais viré tous mes proches de mon sillage pour mieux m’autodétruire toute seule. Porter des accusations sur Liam sur Facebook a été une erreur et je savais à la réponse de Julian qu’il ne m’avait pas trompé. Du moins, j’essayais de m’en convaincre mais je suis trop paranoïaque. Je tentais donc d’éliminer les effluves de la nuit précédente en matière d’alcool. Le fait que les garçons ait voulu m’approcher m’a conduite à une scène de violence sans précédent. Je ne me suis pas laissée faire et je les ai tous envoyé balader. Maintenant, je me retrouvais dans une boite avec trop de monde. Je regardai les gens de tous les côtés pour les voir se mélanger et réprimais un nouveau vomissement. « Fais comme eux, me dicta mon cerveau. » Je me mis donc au centre pour en oublier mon entourage et me mettre à danser comme je le faisais sur scène. Mais un mec – je suppose que c’est un mec vu que je sens une carrure immense derrière moi – se place derrière moi. Je crache, j’agresse à nouveau. Hier, cela n’avait pas suffi et ce soir non plus. Je sens une main et m’apprête à la chopper quand le gars me retourne pour lui faire face. Mauvaise idée, je vais te crever les yeux. Yeux que je reconnais si facilement. « Liam. » Je parvins juste à dire ça quand il m’entraine dans la boite de nuit. Je sens alors un nouveau sentiment m’animer. De la joie ? De la rage ? Le mélange des deux ? Je me retrouve dehors dans le froid, sans manteau, ressemblant de plus en plus à un cadavre. Je cache les stigmates sur mon corps de la bagarre de la veille avant de me tourner vers lui et de rester pétrifiée sur place. Mais c’était sans compter sur le monstre. Je l’empoigne donc par le col pour le plaquer contre le mur, plaçant mes pieds entre les siens, sans le lâcher du regard. « Qu’est-ce que tu fous ici ? Crachai-je. » Mes mains tremblent, je le relâche donc pour lui tourner le dos, refoulant mes larmes. Pauvre petite chose que je suis. Je donne un coup de pied dans une caisse pour tenter de cacher mon chagrin. « Si tu voulais me larguer, t’aurais pu le faire au téléphone. Ça t’aurait couté moins cher. » Je n’avais pas la force de me disputer avec lui, j’étais à moitié saoule et complètement à l’ouest.

© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 21:20

Je trainais donc Katniss à l’extérieur sans faire plus attention que ça aux détails de sa tenue osée ainsi qu’à ses blessures. Je ne les voyais pas, pour tout dire, et ce n’était pas parce que je n’avais pas mis mes lentilles de contact mais parce que l’énervement me rendait partiellement aveugle. Une fois dehors, la jeune femme prit les devants et tenta de m’envoyer contre le mur, mais j’opposais immédiatement de la résistance à son geste en reculant une jambe et en m’y appuyant afin de freiner le mouvement. Sans la moindre hésitation, je soutenais le regard de chat de ma petite-amie qui baissa les bras bien plus vite que j’avais l’habitude de l’expérimenter avec elle. C’était bizarre.

« Si tu voulais me larguer, t’aurais pu le faire au téléphone. Ça t’aurait couté moins cher. »

Je claque la langue et secoue la tête, puis m’approche à nouveau d’elle pour l’attraper et la retourner face à moi. C’était trop facile de dire des choses au-travers d’un ordinateur, d’un téléphone ou avec les yeux baissés.

« Je te trompe et maintenant je veux te larguer ? Tu me prends pour qui, bon sang !? »

Je recule de deux pas et écarte les bras ainsi que les doigts de mes mains. C’est à peu près à ce moment-là que je me rendis compte de son sale état. Elle était presque pire que moi pour se démonter en moins de deux. Je baissais d’un ton automatiquement.

« Tu sais ce que je ressens quand je me fais dire ça par toi, Katniss ? Rappelle-moi une seule fois où je t’ai rabaissée ou jugée volontairement devant tout le monde. Une seule fois! »

J’avais l’impression que ma poitrine était lourde, et c’était franchement difficile à supporter, si bien que ma voix dérailla tout comme mon expression faciale qui abandonna la colère au profit d’une sorte de tristesse mêlée à de la déception. Je baissais les bras immédiatement avec lassitude.

« J’suis un putain d’imbécile qui fait un tas de conneries, mais jamais je vais te faire du mal intentionnellement, et ça je pensais que c’était clair entre nous, y’a personne qui soit plus important que toi dans ma vie en ce moment. T’es… tu me fais chier, bordel. Tu me fais chier… »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 22:07


No offense, but i hate you
Ft. Katniss et Liam
Des fois, je devrais fermer ma gueule. Ou encore mieux, je ne devrais même pas être née. Non mais parce que j’ai l’art de me foutre dans les emmerdes. Sérieusement ? Ma carrière est en pleine expansion –merci mais la dernière nouvelle, j’aurai pu m’en passer-, au niveau famille et amis, ça passe mais alors au niveau amour, c’est le gros BORDEL. Genre, je me barre une semaine et il nous fait déjà une déprime. Mais comment ça aurait fini si jamais j’étais partie en tournée ? Comment ? Je me pose la question. Les mecs sont tous des cons. Je le laisse me trainer hors de la boite avant de lui cracher mon venin en pleine figure. Je suis méchante, je n’y peux rien. J’essaie de me défendre comme je peux. Je mords, je griffe, je tape mais là, je n’en ai presque plus la force. La rage bouillonne et coule dans mes veines. Il me force à le regarder mais je me débats pour me retourner à nouveau. « Je sais pas. Peut-être que tu t’es rendu compte que t’étais trop bien pour moi, que t’as croisé une blonde sublime aux longues jambes et que voilà. Je suis pas… je suis pas le genre de nana qui se laisse faire. » Je fais les cent pas comme un animal pris au piège avant de chercher une sortie. J’avais trop peur. Mon cœur battait à cent cinquante milles et je frôlais la crise cardiaque à chaque fois que mes yeux croisaient les siens. Il continua de parler et je me stoppais sur place pour l’écouter en tendant l’oreille.

J’ai honte de ma réaction. Réellement. Je me mis à fondre en larmes comme une pauvre fille. Je cachais mes mains dans mon visage comme une sombre conne en restant debout à fondre en larmes. « Je suis pathétique. J’ai… j’ai paniqué. J’ai… je comprends pas pourquoi… pourquoi tu fais ça tout le temps ? Pourquoi tu as besoin d’aller boire un verre et ensuite de dire des conneries… Quand j’ai lu ‘meuf apwal’, que tu trouvais Rus’ ‘sexy’ je me suis sentie… J’ai voulu la buter… » Je serrai les poings avant d’inspirer un bon coup. Je me rapprochai alors de lui avant de caresser doucement sa joue du bout de mes longs doigts. « Tu me fais chier aussi, tu sais. Je… Et si on arrêtait de se comporter comme deux ados et plus comme des adultes hein ? » Je me mordillais la lèvre inférieure avant de grogner. Puis, je lui attrapais la main avant de l’emmener dans la boite pour passer devant tout le monde qui dansait comme des attardés puis arrivais aux vestiaires où je demandais mon sac et mon manteau. Je pris une clope avant de l’entrainer dehors. Enfin, j’allumais ma cigarette pour fouiller à nouveau dans mon sac et en sortir mon trousseau de clés. J’en ôtais une avant de prendre sa main et de la lui poser dans le creux. « ça te servira à l’avenir. Bref, dis-moi, pourquoi tu t’es saoulé au point de vouloir enculer des russes ? » Je me posais contre le mur en tirant de grande bouffée pour fermer les yeux. J’avais faim. Très faim.

© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 23:31

Maintenant que c’était dit, j’étais plus apte à l’écouter sans que ce soit un dialogue de sourd, et ce qu’elle raconta entre deux sanglots me fit serrer les dents, puis baisser la tête alors que je commençais à fixer le sol. J’avais des améliorations à faire au niveau de mon comportement, je le savais très bien, mais c’était « trop dur » et l’option de facilité était tellement plus tentante ! Je restais ainsi passif en broyant mon noir, même si je ne me plaignais auprès de personne, au lieu d’essayer de faire quelque chose pour remonter la pente. Ca n’avait rien de très glorieux.

Instinctivement, je me suis rapproché de Katniss avant même qu’elle le fasse elle aussi, puis mon regard se posa sur son visage défiguré par les larmes d’un air désolé mais bienveillant, même si je ne souriais pas. Sans dire un mot de plus, je me laissais tirer jusqu’au vestiaire, puis à nouveau au-dehors, en tenant fermement la main de la jeune femme. Il fallait bien l’avouer… j’étais effectivement dépendant à sa présence comme j’avais pu être dépendant à la drogue par le passé, même si ça avait été de courte durée. Mon côté solitaire n’aidait vraiment pas, par-dessus le marché… alors c’était quelque chose qu’il me fallait régler au plus vite pour ne pas déraper encore et encore jusqu’à ce qu’il m’arrive quelque chose de grave – dont personne ne serait au courant puis-ce que je me la jouais solo tout le temps.

Lorsque Kat me tendit la clé, je ne compris pas tout de suite ce que j’étais censé faire avec et me contentais de cligner des yeux en faisant des allers retours entre l’objet et elle, puis finis par tendre une main pour saisir le petit bout de métal comme s’il s’agissait de quelque chose de fragile. Après quelques secondes, un sourire s’afficha chez moi et je rangeais la clé dans une de mes poches. Je gardais cependant en tête la demande que la jeune femme venait de me faire.

« On pourrait parler de ça ailleurs qu’ici, non ? Viens, on va se poser quelque part… »

Je passais un bras dans le dos de la rouquine et commençais ensuite à marcher en direction du premier restaurateur qui serait ouvert à cette heure-ci. Une fois installés à une table, je pris l’une de ses mains et commençais à jouer avec tout en fixant un point invisible devant moi. Le sujet était difficile à aborder, et je me sentais comme à une première réunion aux alcooliques anonymes.

« T’as déjà essayé de taper mon nom sur google ? Tu trouverais plein d’images qui datent de y’a quelques années, avant que je me fasse coffrer… j’étais qu’un gamin à cette époque, mais c’était cool, j’avais un super groupe de musique qui marchait bien, on avait même signé pour trois album avec Columbia records. »


Mes paupières se fermèrent et je laissais ma tête se poser contre la vitre pour aider mes souvenirs à revenir.

« Mon dieu, ce que c’était bien ! J’aurais donné n’importe quoi pour continuer, mais ça s’est vite gâté comme tu le sais… et j’ai toujours pas digéré ça… je rumine en silence et j’observe les autres qui évoluent sans que moi je bouge d’un centimètre. Je sais pas si je flippe ou si y’ autre chose, mais j’suis incapable d’écrire la moindre chanson depuis que je suis passé au trou. C’est pénible… et c’est aussi pénible de constater que je suis le seul loser de la bande, alors j’essaye de pas penser à tout ça en compensant avec ce qui me tombe sous la main. Quelqu’un de plus malin n’aurait pas baissé les bras, je sais bien… pourtant, j’ai essayé. J’ai vraiment essayé… mais y’a comme un truc qui est mort, là-dedans. »

J’ouvris les yeux et glissais un regard ainsi qu’un léger sourire à Katniss. Je faisais partie de ces gens qui avaient abandonné, j’en étais conscient, mais mes rêves restaient là même si je m’en étais éloigné.

« Ca veut pas dire que je suis pas plus ou moins heureux. J'aime bien mon job actuel et ce que je fais, j'ai même déjà des ambitions futures dans ce milieu-là... »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Aoû - 23:59


No offense, but i hate you
Ft. Katniss et Liam
Je le hoche la tête à la positive avant de le laisser m’entrainer dans les méandres de Londres pour trouver un restaurant ouvert. Ce mec lit dans mes pensées, c’est pas possible ? Je le laisse prendre une table avant de m’assoir en face de lui et le laisser prendre mes mains. Ensuite, je pose la tête sur la table avant d’énumérer mentalement l’alphabet à l’envers. Puis, je relève la tête avant de l’écouter me parler. Il parle lentement, fixe un point dans le vide et je commence à lui caresser les mains pour l’apaiser. Je ne savais rien de son passé. Google ? Pourquoi Google ? Je ne m’intéresse pas à Google ? Je ne voulais pas savoir qui il était, seul ce qu’il est m’intéresse maintenant. Le passé a fait ce qu’il est maintenant et ne doit pas être remué parce qu’il est passé. Je le laissais donc terminer pour réfléchir à ce que j’allais dire. Puis, je me levais pour aller me mettre à ses côtés, le poussant légèrement sur la banquette. « C’est pas mort là-dedans, murmurais-je en posant ma main sur son cœur, t’as juste un léger traumatisme c’est tout. Quand j’ai été humiliée, que j’ai perdu ma seule chance d’avoir un bébé, j’ai eu peur de reprendre mes chaussons. Il faut que tu arrives à vaincre ta peur et je t’y aiderais. » Je l’embrassais du bout des lèvres. « Prends-moi comme muse. Essaie d’écrire sur nous. Je sais que c’est dur mais… si tu ne supportes pas de rester en retrait, mets-toi en avant. Tu crois que j’aurai eu le rôle du cygne, si je m’étais contentée de hocher la tête et de faire un sourire. Non, j’ai chopé le rôle par les couilles – excuse-moi l’expression – et je l’ai serré tellement fort pendant si longtemps qu’il a été à moi. Fais pareil avec tes chansons. Dis-toi que tu les emmerdes. Tu emmerdes Google. Tu emmerdes ceux qui t’ont collé en prison. Tu choppes l’opportunité et tu la saisis. Je vais t’aider, j’en fais une affaire personnelle. » Je vois un serveur qui arrive et je lui commande une plâtrée de bouffe. « Tant que tu seras pas mis en avant, j’le serai pas non plus. Bon y’a cette émission de merde mais j’gagnerai pas comme ça. » Je lui donne une assiette. « Pis bon, si on doit avoir des enfants un jour, j’trouverai ça cool qu’il dise que maman est une danseuse bien chiante avec un manche à balai où j’pense et papa une rock star trop cool qui possède plus de guitares que de paires de chaussures. » Je bois une gorgée de coca avant de lui sourire. « Et tu viens avec moi en Russie… On va aller faire du patinage, ça sera trop cool. »

© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 14 Sep - 14:54

Tandis que Katniss me parlait pour m’aider à faire bouger des choses dans ma tête et me redonner l’envie de faire face à la difficulté que représentait un retour sur scène, j’en profitais pour planter les yeux sur elle afin de l’observer de haut en bas, sans pour autant l’interrompre. Un sourire se dessina progressivement sur mon visage vers la fin, doublé d’une moue inquisitrice.

« J’aime bien quand tu parles au futur, tu l’sais ça ? Ca fait comme si ce qu’on vivait maintenant était qu’une étape chiante à passer et que ça va de toute façon être mieux plus tard ! »

J’étouffais un léger rire en sentant mon moral de retour à un meilleur niveau, puis me penchais sur ma petite-amie pour l’embrasser quelques secondes avant de lever mon propre verre.

« Marché conclut, je te suis chez les fans de vodka et je vais me remettre à la zic, tu verras ce que ça fait d’être la copine du rockstar comme ça, hahaha ! »

Etrangement, je ne voyais absolument pas où serait la difficulté pour me faire connaître dans le domaine musical à nouveau, pour la simple et bonne raison que mon petit séjour en prison était un coup de pub plus que suffisant. J’avais déjà de la notoriété, il suffisait donc de rappeler aux gens que j’existais. Une multitude de possibilités semblaient s’ouvrir d’un seul coup, et ce uniquement parce qu’on me poussait à me relancer dans la chanson. Je savais comment faire…

Mon regard remonta sur celui de Katniss, reflétant un élan de gratitude et d’espoir retrouvé.

« Thanks… »

Je souris, puis rapprochais mon visage jusque dans le cou de la jeune femme

« I love you »
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

London| No offense but i hate you

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» I hate you because you reminds me of her. | Tuula.
» London; All I need is You and I.
» It's like I loved you so much and now I just hate you - Blake
» Ϟ you can hate me as much as you want, I'll still be there... RYAN&IMOGEN
» there are times when i hate you... (camil)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-