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Anonymous
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Ven 10 Aoû - 17:01


JULIE & LORENZO

Une petite heure auparavant ; Il faisait relativement chaud aujourd'hui. Aux alentours des trente-cinq degrés. La fournaise quoi. J'avais une flemme monumentale de bouger mon arrière train afin de faire un quelconque effort. Autant vous dire que je préférais rester chez moi, au frais, devant la télévision et l'ordinateur, sirotant une boisson bien fraîche. C'est vrai, c'était toujours plus agréable que de sortir sous cette chaleur, et de transpirer au moindre efforts. Là, j'étais tranquille, assis sur le canapé, à regarder les clips, ça m'occupais, pendant que je papotais sur facebook avec des amis. Seulement au moment d'attraper mon verre, ce dernier était vide. Machinalement, je grimaçais. Parce que cela signifiait que je devrais me lever pour regagner la cuisine et remplir ce dernier. Je reposais alors mon ordinateur sur la table basse qui se trouvait face à moi, et me levais. Le destin avait visiblement décidé de s'acharner sur moi aujourd'hui, pour la simple et bonne raison que lorsque j'arrivais dans la cuisine et que je m'apprêtais à me servir une limonade bien fraîche, mon portable se mit à sonner. Je lâchais tout pour courir à la vitesse grand v jusque dans le salon. Portable en main, je voyais s'affichait "julie", d'un glissement de doigt sur l'écran je décrochais. « Salut toi » je n'avais pas le temps d'ajouter quoi que ce soit, que ma meilleure amie prenait la parole. « je suis arrivée à san francisco, j'arrive d'ici une petite heure, une heure et demie c'est bon ? » « ok, pas de souci, je t'attend » lui avais-je à mon tour répondu. Etant pressée, elle avait raccroché. Quelques jours auparavant, elle m'avait justement dit qu'elle avait besoin de me voir, d'ailleurs, c'était réciproque car à mon tour, durant ses petites vacances, j'avais appris quelques chose. Ca serait le bon moment pour passer la soirée, comme on avait l'habitude de faire à parler pendant des heures et des heures.
19h15, à Sunset District ; Sachant que ma meilleure amie arrivait d'ici peu, j'avais pris le temps de nettoyer un peu l'appartement. Il fallait avouer qu'avec la chaleur qu'il faisait ces derniers temps, je n'avais pas le courage de ranger l'appart', mais l'arrivée de ma meilleure amie m'y obligeait. Je n'allais surement pas l'accueillir avec une boite de pizza vide de la veille sur la table basse, et autre en tout genre. Après l'effort, le réconfort comme on dit. Après un bon petit nettoyage, j'optais pour une bonne petite douche fraîche. Cette dernière me faisait un bien fou, mais malheureusement, un bon quart d'heure après, j'avais tout aussi chaud qu'avant de la prendre. J'avais enfilé une tenue légère. Un short de bain, ainsi qu'un petit marcel blanc, tout simple. Julie m'avait vu sous toutes les coutures, alors autant vous dire que je ne me prenais vraiment pas la tête, puis avec un temps pareil, je ne me voyais pas enfilé une tenue de sortie ou autre. Tout en étendant ma serviette sur le fil à linge, j'entendis la sonnerie retentir. J'en déduisais que ma meilleure amie était là. Ni une, ni deux, je vins ouvrir à cette dernière, le sourire aux lèvres, comme à chaque fois que je la voyais. Je l'embrassais pour commencer sur la joue, et me décalais ensuite de l'entrée. « entres, je t'en pris » Une fois entrée, nous regagnions le salon. « Alors ce voyage ? » lui demandais-je gentiment, mais aussi curieusement.
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Julie R. Evans
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Lun 13 Aoû - 21:29

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    Encore une nouvelle semaine qui démarrait, avec un début de semaine bien particulier. En effet, Julie était de samedi à Lundi à Hawaï avec Domenico. Ils devaient passer un weekend prolongé en amoureux, seuls sur cette fabuleuse île. Toutefois, la demoiselle revint à San Francisco, célibataire. Les deux avaient rompu d'un commun accord au bord de la plage de Kapoho. Ils avaient décidé qu'ils devaient s'arrêter là, estimant que ça ne valait plus le coup de continuer, alors que Dom était encore amoureux de son ex petite-amie. Mais Julie le sentait venir, elle s'y était attendue. Elle était certes triste et frustrée que ce soit fini, cependant, elle en connaissait la fin et s'était résolue à l'accepter avec sourire. Elle resterait en de bons termes avec son ex, elle refuserait de perdre contact avec lui. D'ailleurs, elle n'oublierait jamais leur fantastique weekend à faire du surf, des balades près de la plage, les dîners romantiques ou encore les baignées nocturnes... Elle s'était décidée à ne que garder ça comme seul souvenir de ses vacances à Hawaï, préférant ne pas trop songer à la rupture. Malheureusement, ce n'était pas le seul problème dans la vie de Julie. Autre chose la tracassait. Son père. La brunette avait appris qu'une personne qu'elle pensait être son ami, l'avait assassiné, par simple défense, après l'avoir séquestré pour se venger du piège qu'il lui avait tendu. Une histoire bien horrible qu'au départ, elle refusait d'admettre. Cependant, elle devait arrêter de se voiler la face, son père était bel et bien mort, assassiné par Elyes. Dure vérité à avaler. Ainsi, avant de partir en voyage elle s'était précipitée vers son téléphone pour contacter son meilleur ami, Lorenzo. La seule personne à qui elle pouvait tout dire, se confier sans craindre quoi que ce soit. Elle ne lui avait pas tout raconté, juste affirmé que son père était mort, par un de ses, désormais, anciens amis. Elle était incapable de dire plus. Le voyage était donc tombé au bon moment, elle avait besoin de s'évader et d'aller loin de la ville pour oublier quelques jours tous ses soucis et penser à autre chose. Mais là, retour à la réalité. Elle était revenue. Elle avait donc appelé arrivé à l'aéroport son meilleur ami pour le prévenir de son passage chez lui. Elle devait le voir. C'était la première personne à qui elle devait absolument en parler. Et c'était la seule qu'elle désirait voir de toute la journée. Après avoir quitté Domenico dans le taxi, elle descendit donc de la voiture pour se rendre chez Lorenzo. Elle montait les marches avec une lenteur inexplicable. En fait, elle n'était pas du tout pressée d'aborder ce douloureux sujet. Mais elle préférait le faire avec le jeune homme qu'elle connaissait depuis toute petite. D'ailleurs, il devait lui aussi connaître la vérité, lui qui connaissait très bien le père de Julie.

    La jeune femme sonna à la porte, un peu hésitante mais motivée à revoir son ami. Il lui avait bien manqué durant ces quelques petits jours, mine de rien. Elle découvrit alors un Lorenzo tout juste sorti de la douche. Il l'embrassa sur la joue et l'invita à entrer à l'intérieur. Une fois entrée, Julie s'empressa de faire un câlin au jeune homme. Elle en avait vraiment besoin. Elle avait besoin de se sentir bien, en sécurité, en confort. « Je suis tellement contente de te revoir ! » Elle lui sourit puis se dirigea vers le salon où elle prit place sur le canapé. Lorenzo l'interrogea sur son voyage. Il savait comment celui-ci c'était terminé, mais ne savait pas tout ce qui s'était produit avant. Julie voulut donc insisté sur le bon côté de ce voyage avant d'aborder les choses moins bonnes. « C'était top. Vraiment, Dom et moi on a fait des choses incroyables ! J'ai testé le surf, c'était géant, on s'est baignés dans l'eau tempérée de la nuit, nous nous sommes promenés dans des endroits aux décors magnifiques et on a goûté à des délices incomparables. Ca restera un weekend magique pour moi. » Julie sourit en ressassant dans sa tête les images du voyage. « Et puis comme tu sais, Domenico et moi, c'est fini. On a rompu. Mais ne t'en fais pas, on était d'accord tout les deux pour ça. » Elle tenta de rassurer son ami, car c'était vrai, elle n'en voulait absolument pas à Dom d'avoir rompu et elle ne regrettait pas son choix non plus. Bien qu'elle ne put s'empêcher de ressentir une certaine tristesse. « Mais je suis quand même un peu malheureuse... Je ne te mentirai pas. Et vu que je peux tout te dire...» Elle se réfugia alors dans les bras de son ami qui était assis juste à côté de lui.
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Anonymous
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Mar 21 Aoû - 16:17


JULIE & LORENZO

Alors que je n'avais strictement rien de prévu aujourd'hui, ma meilleure amie, Julie, qui rentrait de son séjour à Hawaï, dès son arrivée à San Francisco, m'appelait pour savoir si elle pouvait passer. Etant donné que la jeune fille me manquait, et qu'elle devait avoir des choses à me raconter, j'acceptais sans broncher. En même temps, je n'allais pas refuser l'occasion de passer un moment avec ma meilleure amie. D'autant plus qu'en ce moment, elle avait besoin de moi plus que jamais. Entre son père, qui était décédé, et son petit ami, Domenico qui l'avait quitté lors de leur séjour, je me devais d'être là pour elle, de l'écouter, de la soutenir, et de ne surtout pas la laisser. Ca s'était contre mes principes. De toutes les façons, elle savait pertinemment qu'elle pouvait m'appeler à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, je serai là pour elle. C'était comme ça depuis notre plus jeune âge. Nous ne nous étions jamais menti, entre nous, il n'y avait aucun taboo, et en plus de ça, nous n'avions jamais été séparés. Enfin si, je mentirais, à l'âge de 16 ans, pendant une année, mais mise à part cela, on avait grandit ensembles. Du coup, on se connaissait par coeur, nous étions très proches, mais aussi très fusionnelle. Julie était de loin la personne à qui je tenais le plus, et à qui j'avais besoin de parler en cas de coup dur, et inversement. Je me souviens encore qu'elle avait été là pour moi lorsque j'avais perdu mon père, elle m'avait épaulé, aujourd'hui, connaissant sa peine, s'était à moi de lui prêter main forte.
Afin de la recevoir dans de bonnes conditions, j'avais pris soin de nettoyer mon loft, je ne voulais pas la recevoir avec une boite de pizza par-ci, un tee-shirt par-là. Des bouteilles par-ci, des trucs par-là. Après l'effort, le réconfort, une bonne douche était la bienvenue. Surtout que j'avais rangé la maison alors qu'il faisait vraiment chaud, m'enfin, la douche m'avait fait du bien. Je l'avais pris fraîche, et je l'avais apprécié. Alors que je terminais juste de me vêtir, Julie arrivait. Rapidement je regagnais le hall d'entrée pour l'accueillir. D'abord, un sourire arborait mon visage, heureux de la retrouver, ensuite, après lui avoir déposé un baiser sur la joue, ma meilleure amie venait se blottir dans mes bras. Je la serrais fort contre moi lui déposant un baiser sur le sommet de sa tête, étant plus grand qu'elle. « Tu m'as vraiment manqué tu sais » lui avouais-je avant de desserrer l'étreinte pour la regarder, et constater que la demoiselle avait bel et bien prit des couleurs. « Mais c'est que tu es toute belle, toute bronzée dis donc ! » m'exclamais-je gaiement. Tout en se dirigeant vers le salon, je lui demandais, sachant malgré tout la rupture, comment s'était passé son séjour à Hawaï. Nous prenions place sur le canapé, l'un à côté de l'autre, et mon amie me racontait tout ce qu'elle avait pu bien faire à Hawaï. Elle semblait vraiment satisfaite de son séjour, malgré la fin, et c'est tout ce qui m'importais. « Si tu as passé un merveilleux séjour, c'est le principal, puis au moins tu as fais de nouvelles choses, comme surfer, et tu as découvert Hawaï, c'est aussi beau et paradisiaque qu'on le prétend d'ailleurs ? » l'interrogeais-je, afin de m'intéresser à son voyage. Petit bémol, par la suite, elle me reparlait de sa rupture avec Dom', faisant bonne figure, bon coeur, seulement, je la connaissais, par coeur je dirais même. Je lisais en elle comme dans un livre ouvert. Et là, malgré ses sourires, je pouvais voir qu'elle cachait une certaine tristesse. Elle essayait de dissimuler cette dernière en tentant de me rassurer, mais je ne la croyais pas, absolument pas même. Et alors que je m'apprêtais à ouvrir la bouche pour lui demander si elle était sûre, elle m'avouait être malheureuse. Je grimaçais et tandis qu'elle venait se logeait dans mes bras, je passais mes bras autour d'elle, la serrant contre moi. Je caressais doucement son dos pour la réconforter. « Je m'en doutais, tu ne peux rien me cacher, mais tu sais que je suis là, et tu vas être forte, au fur et à mesure la peine s'en ira » Je ne savais pas trop quoi lui dire. Dans ma vie, je n'avais eu énormément de petites copines, Julie avait d'ailleurs été ma première petite amie, mais nous étions jeune, bien sûr je n'oublierais pas cela, mais ce n'est pas comme elle et Dom', c'est différent. On ne ressent pas les mêmes choses quand on a 14/15 ans et quand on en a 20. « Tu peux lâcher ton sac si tu veux » dis-je doucement, si elle avait envie de se lâcher, de dire tout ce qu'elle ressentait, voir même de pleurer. Elle savait qu'elle pouvait tout faire devant moi, que je ne la jugerais jamais ou autre. Mais très sincèrement, voir ma meilleure amie dans cet état me foutais le cafard. D'ailleurs, en ce moment, ce n'était pas non plus la gloire pour moi, bon contrairement à elle, moi ce n'était rien c'est un fait, mais à mon tour, je m'étais aussi mis dans la merde, j'avais mis enceinte une ... inconnue. Et personne n'était au courant, pas même Julie. Et je ne savais pas comment aborder le sujet, c'était assez délicat, surtout que la fille en question, Will.. Je ne la connaissais pas, et le soir même où je l'ai rencontré, en plus de coucher avec elle, je l'avais mise en cloque, la totale.
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Julie R. Evans
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Sam 25 Aoû - 23:57

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    Julie était juste à l'endroit où elle devait être. Aucun autre lieu ne lui aurait mieux convenu en cet instant-là que l'appartement de son meilleur ami. En effet, il parvenait toujours à réconforter la demoiselle du fait de l'ambiance qui y régnait et de l'aura qui s'y dégageait. C'était comme si ce lieu était magique, bénéfique. En fait, ceci s'expliquait peut-être tout simplement parce qu'à chaque fois qu'elle se trouvait dans cet appartement, c'était en compagnie de Lorenzo. Ca devait être lui le responsable de toute cette magie. C'est pourquoi, Julie n'hésita pas pour sa première destination une fois arrivée à San Francisco. Il fallait dire que le voyage l'avait fatiguée et que dormir un petit peu lui aurait fait beaucoup de bien, mais là justement, il était nécessaire pour la jeune femme de parler, de se dévoiler. Elle n'était pas très en forme et ce pour diverses raisons. Malheureusement, c'était des choses qu'elle ne pouvait ignorer. Alors elle s'était décidée à les partager avec un des hommes de sa vie. Lorenzo avait toujours été dans le coeur de Julie, qui fut pour chacun, leur premier amour, durant leur adolescence. Ils étaient effectivement bien jeunes à ce moment-là, leur relation amoureuse datait pourtant, Julie ne l'oubliait pas, au contraire, elle trouvait ça rassurant que d'avoir eu Lorenzo en tant que premier petit-ami. Elle ne pouvait absolument pas regretter cette relation. De plus, ils avaient appris à se connaître au fil des années car ils se fréquentent depuis tout petit. Forcément, un lien sacré s'était tissé entre eux, indestructible, malgré l'absence du garçon durant un an, absence supportée difficilement par les deux. En outre, il était l'homme idéal pour se confier.

    Chez lui, elle avait remarqué qu'il avait fait un effort de rangement. Bien qu'elle ait connu le garçon désordonné à plusieurs reprises, ça ne l'aurait donc pas gêné de le voir lui négligé ou son appart en désordre, elle devait admettre que le geste était plutôt bon, signe qu'il tenait à bien se présenter devant sa meilleure amie. Ce détail redonna le sourire à Julie qui appréciait justement les détails. Elle ne souhaitait pas que leur rendez-vous de cet après-midi tourne au mélodrame, elle qui pleurait à chaude larmes, lui qui la tenait dans ses bras en lui tendant des mouchoirs. Non, ça l'embarrassait de renvoyer le genre d'image où elle était celle à plaindre. Elle était consciente que Lorenzo avait aussi ses problèmes. D'ailleurs, elle ne voulait pas trop s'attarder sur son cas. Par la suite, ils parleraient de lui, de sa vie. Julie adorait l'écouter, qu'il raconte ses bêtises, ses exploits ou ses malheurs, elle était toujours à son écoute. Normal, son propre bonheur dépendait du sien. S'il était mal, elle l'était aussi. Ca avait toujours été ainsi. Bref, Lorenzo lui fit deux remarques qui plurent à la demoiselle. Flattée par la deuxième, elle rougit un petit peu, et balança sur le ton de la rigolade. « Tu m'as aussi manqué, mais pourquoi tu dis que je suis belle, bronzée ? Je ne l'étais donc pas avant ? » Elle fit mine d'être choquée puis sourit en se dirigeant vers le salon. Elle aborda ensuite le sujet d’Hawaï. Elle acquiesça à la question de son ami sur le côté paradisiaque de cette île. Evidemment, c'était un endroit de rêve, qu'elle voulait retrouver pour de prochaines vacances. « On pourra même y aller ensemble un de ces quatre ! C'est vraiment super comme île. » Et très vite, le sujet glissa sur sa rupture avec Dom. Elle lui confessa qu'elle était tout de même triste de s'être séparée de lui, bien qu'il le fallait et que c'était mieux pour eux. Dans les bras de son ami, Julie se sentait bien, rassurée et protégée. Sa peine disparaissait peu à peu. Lorenzo assumait à merveille son rôle de meilleur ami. Il le prenait très à coeur aussi, ce pour quoi Julie lui en était très reconnaissante. Il la serrait dans ses bras et la poussait à dire ce qui n'allait pas. Persuadée qu'elle en était capable, elle se livra à fois. « Je savais que ça allait se terminer comme ça et bien vite, donc bon, je ne peux que m'en vouloir. Tu as raison, ça va bien se passer, je n'en doute pas. Puis, ce qui me tue intérieurement c'est aussi la mort de mon père. Je ne réalise toujours pas tu sais. Durant ces quatre jours je voulais ne plus y penser, oublier, mais une fois à San Francisco, tout est revenu. C'est juste horrible... » Le ton de sa voix trahissait ses émotions. Elle était au bord des larmes, au bord du désespoir. Elle craqua finalement, et des larmes coulèrent sur son visage. « Merci Lorenzo d'être là. Heureusement que tu es là, parce que sinon... » Elle se moucha le nez avec le mouchoir donné par son ami. Au final, le scène que Julie espérait éviter se produisait. « Je le vis vraiment mal, mais je m'habituerais à ça aussi, malgré moi. Il faut que je sois forte comme tu dis. » Jules sourit à son ami, confiante. Elle savait pertinemment qu'elle ne serait pas seule, qu'il serait à ses côtés pour l'aider. Elle retourna dans les bras du jeune homme et se tût. Elle écouta silencieusement son ami. Puis, Jules préféra ne plus continuer, estimant que ça suffisait pur le moment. Elle ne tenait pas à re-pleurer, ses yeux devaient déjà être bien rouges. « Raconte moi ta vie maintenant. » Elle se releva et porta son regard sur le bel homme. C'était sûr, il devait avoir de meilleures choses, bien plus jolies à raconter.


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Ven 31 Aoû - 0:51


JULIE & LORENZO

Bien que ma meilleure amie savait combien j'étais désordonné comme garçon, j'avais tout de même une heure devant moi. Au lieu de ne rien faire, j'optais pour un petit nettoyage rapide. Je ne comptais pas la recevoir avec des cartons de boites à pizzas par-ci, un tee-shirt par là, une paire de chaussettes sous le canapé. Enfin bref, vous l'aurez remarqué, je suis très bordélique. Appartement propre, douche prise, Julie ne perdait pas de temps à frapper à la porte. Content de retrouver ma meilleure amie, je me précipitais vers la porte d'entrée pour l'accueillir. Une étreinte amicale était belle et bien nécessaire, sa petite bouille m'avait manqué. Bien que cela ne fasse pas une éternité que je ne l'ai pas vu, et bien que dans le passé j'avais dû faire une année sans elle, chaque séparation me semblait être une éternité. Heureusement, grâce à la nouvelle technologie, j'avais pu avoir de ses nouvelles, même si l'une d'entre elles n'était pas des meilleures. Notre petit câlin terminé, je me décalais laissant ma charmante meilleure amie entrer dans mon humble demeure. Je ne manquais pas de lui rappeler qu'elle m'avait énormément manqué. Et alors que je la regardais, je lui fis la remarque selon laquelle cette dernière avait prit des couleurs, ainsi qu'elle était encore plus jolie, bien qu'elle le soit au naturel. Mais vous connaissez les filles, toutes aussi pointilleuses que les autres. Elles ne rataient pas le moment pour vous taquiner lorsque vous leur disiez qu'elles étaient encore plus belles, vêtues de telle ou telle robes, et j'en passe. « Arrêtes de jouer sur les mots, tu sais pertinemment que tu es belle au quotidien, mais tu es toute aussi jolie bronzée, c'est ce que je voulais dire » rétorquais-je alors, en riant légèrement face à sa mine choquée. « Et cesses de faire cette bouille choquée là » ajoutais-je d'un tout taquin. La demoiselle se rendait dans le salon, quant à moi, je la suivais à la trace.
Nous prenions tout deux place, l'un à côté de l'autre sur le canapé. De là, nous commencions par discuter de son voyage. Je me voyais mal attaquer le point sensible : sa séparation avec Domenico. D'ailleurs, lui en reparler n'était pas dans mes projets. Bien qu'elle essaie de prouver le contraire. Je la connaissais assez pour savoir qu'elle s'était beaucoup attachée à ce jeune homme et que cette séparation ne la laisser pas de marbre. Elle me parlait alors de son séjour à Tahiti. Tandis qu'elle me racontait ce qu'elle avait fait là bas, je pouvais la voir sourire, comme si à chaque choses qu'elle m'énumérait, elle se revoyait entrain de surfer, de se baigner la nuit, et j'en passe. La voir si souriante ne pouvait que me faire sourire en retour. Lorsqu'elle était bien, heureuse, je l'étais, et lorsqu'elle n'était pas bien, triste, je l'étais aussi. C'était comme ça. Sa l'avait toujours été, depuis notre plus jeune âge. Cette île lui avait tellement plu qu'elle me proposait même d'y aller ensemble un de ces quatre. Je souriais alors face à cette proposition. « Ce serait avec plaisir alors ! » m'exclamais-je le sourire aux lèvres. C'était une très bonne idée qu'elle avait eu. D'autant plus que je ne connaissais pas Tahiti, ma meilleure amie pourrait alors me faire visiter, et me faire connaître de nouvelles choses. J'étais quelqu'un de très ouvert, et donc ce voyage, les expériences à faire là bas, comme la plongée sous-marine, nager avec les dauphins, tout cela me donnait envie. Alors que ce sujet était plutôt gai, ce voyage lui rappelait aussi un mauvais souvenir. Celui de sa rupture avec son petit ami. Je ne le connaissais pas vraiment, mais quand elle m'en parlait, elle me disait que c'était un mec bien. Je l'avais vu à plusieurs reprises étant donné qu'il était son colocataire, mais sans plus quoi. Mais bon, visiblement, elle s'attendait tôt ou tard à cette fameuse rupture, mais peut être pas lors de ce séjour. La voir si triste me fit un petit pincement au coeur, pour la consoler, je passais mes bras autour d'elle, afin de la prendre dans mes bras. Je lui murmurais alors que si elle voulait se lâcher, elle le pouvait. Bien que parfois dire ce que l'on ressent réellement peut être signe de faible, il fallait avouer que parfois, sa faisait du bien de se lâcher, de se confier, de dire tout ce que l'on pouvait ressentir. En plus de sa séparation, elle me parlait de nouveau de la mort de son père. Je grimaçais face à ses propos. Le pire dans tout ça, c'est que la personne à l'origine du meurtre de son père était mon employeur au foyer, Elyes. Il était avant tout un très bon ami à Julie. D'ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi, et comment il avait pu faire ça à celle qu'il considérait être son amie. Je veux dire, avant tout c'est inhumain de tuer une personne, mais en plus de cela infliger ça à son amie, sa l'était d'avantage. J'espérais qu'il l'ait sur la conscience et qu'il s'en veuille terriblement. Evidemment, face à tout cela, elle finit par craquer et fondre en larmes. « Eh eh eh.. » Furent les seuls mots qui sortirent de ma bouche sans même qu'ils ne soient contrôlés. Je ne savais pas comment me comporter, je n'aimais pas la voir ainsi. Je l'embrassais alors sur la tempe. « Calmes toi s'il te plaît tu sais que je n'aime pas te voir dans cet état. Si je pouvais faire quelque chose pour toi, saches que je le ferais. Tu ne méritais pas tout ça, tu le sais. La vie est parfois injuste, mais la roue tourne ma puce, et un jour tout ira mieux pour toi. Je sais ce que c'est perdre un proche, tu m'as assisté, et je t'assisterais jusqu'à que ta peine disparaisse, qu'importe le temps qu'elle mettra. Bien sûr, il t'arrivera toujours, comme moi, de ressentir de la peine, à l'approche de la date fatidique, mais dans ces cas là, tu n'auras qu'à m'appeler. Tu sais que je serai prêt à te changer les idées, même si tu me le demandais à quatre heure du matin » lâchais-je doucement. Très sincèrement, je ne trouvais pas les mots pour la réconforter. Je me sentais con à lui dire tout ça, je ne savais pas quoi lui dire. Cependant, Julie me remerciait d'être là pour elle. « I'll always be there for you » murmurais-je doucement, ma tête posée contre la sienne. Je la berçais doucement pour la calmer, tout en lui caressant doucement le dos. Après ce petit moment de tristesse, elle me demandait de lui raconter ma petite vie. Moi ? Raconter ma petite vie. Actuellement, ma vie était un vrai bordel. Je secouais négativement. J'avais honte de lui dire ce qu'il se passait actuellement. « Jules.. J'ai.. Ne me juges surtout pas pour ce que j'ai fais s'il te plaît » commençais-je par dire, ma gorge se nouait. Je me redressais sur le canapé. « J'ai peut être mis enceinte une fille » lâchais-je d'une traite. C'était fait, je lui avais enfin dis. Je ne pouvais pas lui cacher, mais quelque part, au fond de moi, j'avais peur qu'elle m'en veuille, qu'elle m'engueule, qu'elle me juge. Elle aurait toutes les raisons du monde de m'engueuler, me dire que j'étais inconscient, que c'était inévitable, parce qu'il est vrai que j'étais plutôt du genre à coucher à droite à gauche, mais là, tout ce dont j'avais besoin s'était du soutient. J'avais besoin de ma meilleure amie aussi. Je me mordillais nerveusement l'intérieur de la joue. Un tic parmi tant d'autre.
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