AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus tell me what happened. tell me where were you ?  3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH tell me what happened. tell me where were you ?  79124 tell me what happened. tell me where were you ?  79124

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 
 tell me what happened. tell me where were you ?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Dim 26 Aoû - 17:13


Katsya & LORENZO


La journée avait été très longue. Le jeudi était pour moi, la journée la plus chargée. J'avais enchaîné quatre heures de psychologie ce matin, de huit heure à midi, et à quatorze heure je devais me rendre au foyer. Ce foyer recueillait de jeunes adolescents quels qu'ils soient. Délinquants, orphelins, envoyés par les services sociaux. Certains étaient vraiment durs, il fallait avoir du caractère pour leur tenir tête. Je devais avouer qu'au début, j'avais eu un peu de mal, mais Elyes m'avait briefé. Aujourd'hui, ils m'avaient tué à la tâche. A croire que c'était la lune qui les travaillaient parce qu'ils étaient vraiment nerveux, et deux d'entre eux s'étaient même battus. Autant vous dire qu'il me tardait vraiment de rentrer à la maison, afin d'être au calme, et de me reposer un peu. Dans l'aprés-midi, j'avais envoyé un message à Katsya pour savoir si elle voulait que je passe acheter deux pizzas pour ce soir, mais je n'avais eu aucunes réponses. Alors, en quittant le foyer, je l'avais appelé mais toujours rien. C'était assez étrange, elle n'avait pas pour habitude de ne pas me répondre. Enfin, j'en déduisais qu'elle devait être occupée, elle était sans doute sortie avec des amis ou autre. Je quittais alors le foyer, et montais en voiture. Une bonne petite demi-heure s'achevait, et j'arrivais enfin chez moi. L'heure sur mon tableau de bord affichait vingt heure trente, déjà. Je pouvais constater que la lumière de la cuisine était allumée. Ma colocataire devait alors se trouvait à l'intérieur. Je descendais de la voiture, prenant soin d'emporter avec moi mon bouquin de psychologie. Voiture fermée, je marchais pas à pas en direction de l'entrée. Lorsque je pénétrais à l'intérieur, mon premier réflexe fut de marquer ma présence « C'est moi ! » Tout en autant mes chaussures. Pas de réponses. Etrange. Je m'avançais jusque dans la cuisine tout en disant « Katsya ? » Mais toujours rien. Pourtant, lorsque j'arrivais dans la cuisine, je pouvais constater qu'un bon petit repas m'attendais, des pâtes à la carbonara façon Katsya, je ne pouvais me retenir de sourire. Elle était pleine d'attention quand elle s'y mettait. J'avais vraiment faim, et elle savait que j'adorais les pâtes à la carbonara. Ce n'était pas non plus le repas le plus exceptionnel, mais j'adorais ça. Peut être était elle à l'étage ? Je montais y faire un tour. « T'es là ? » Je frapperais contre sa porte de chambre, et ne me répondant pas, je me permettais de pousser la porte pour constater qu'il n'y avait personne, pareil dans les autres pièces. Peut-être avait-elle un rendez-vous. C'était tout de même bizarre qu'elle ne m'ai pas prévenu. J'haussais alors les épaules, et allais me faire chauffer un plat de pâtes que je mangeais tranquillement, assis sur le canapé, devant la télévision. Une fois terminé, je posais l'assiette sur la petite table qui se trouvait face à moi, et m'allongeais sur le canapé. Les heures défilaient tandis que je m'étais endormi. Aux alentours de deux heures du matin, je recevais un message, je me réveillais en sursaut, totalement dépaysé et m'empressais de me saisir de mon portable pour voir qui était l'envoyeur. Non, ce n'était pas elle. Etait-elle rentrée ? Impossible, si elle était rentrée, je l'aurais entendu. Je remontais voir dans sa chambre, toujours personne. Mine de rien, elle m'avait demandé de ne pas m'inquiéter, mais comment ne pas m'inquiétais ? Je n'avais pas eu de ses nouvelles de la journée, ni même ce soir, alors que je lui avais envoyé un message pour la remercier du petit plat qu'elle m'avait spécialement concocté. Je décidais de sortir et d'allais faire un tour à l'extérieur, je prenais même ma voiture, et la cherchais. Je passais devant les endroits susceptibles de l'y trouvait, mais pas de Katsya. Je m'étais même garé sur le parking du bar, et avais été faire les petites ruelles où elle était susceptible d'y trouver des dealers pour de la drogue. Elle m'avait dit avoir arrêté, je lui faisais confiance, mais une part de moi préféré vérifier pour en avoir le coeur net. Elle n'y était pas non plus. Je remontais alors dans ma voiture, et croisais mes bras sur le volant, posant ma tête sur ces derniers. « Dis moi qu'il ne t'ai rien arrivé » me murmurais-je à moi-même à son égard. Après un bon quart d'heure, je relevais la tête, l'heure affichait cinq heure trente, cela faisait à peu prêt trois heures et demi que je la cherchais. Mais elle n'était nul part. J'avais l'impression d'avoir fait tout San Francisco, pour au final rentrer "bredouille". A la maison, je tentais une dernière fois d'aller voir dans sa chambre, sachant pertinemment qu'elle n'y serait pas mais j'avais espoir. A ma plus grande surprise, elle était là, allongée sur son lit, drap sur le corps, elle semblait dormir paisiblement. Je m'approchais alors d'elle pour être sûr que ce n'était pas une illusion ou autre. C'était bien elle. Je m'accroupissais pour me retrouver à sa hauteur. Je caressais du bout des doigts son visage, remettant au passage l'une de ses mèches rebelles derrière son oreille, pour voir son visage. « A quoi tu joues ces derniers temps... ? Tu me demandes de ne pas m'inquiéter. Ce n'est pas possible. Tu auras beau me le dire et me le répéter, je ne peux pas m'en empêcher. Ce n'est pas dans tes habitudes de ne pas me répondre.. Encore aujourd'hui je me suis inquiété.. Tu ré-apparais comme tu disparais. Tu m'as promis d'essayer de faire attention à toi.. » murmurais-je à la jeune fille qui avait les paupières closes. Elle n'avait sûrement pas entendu ce que j'avais pu lui dire étant dans un sommeil profond. Je secouais la tête négativement, regardant cette dernière se détruire devant mes yeux.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Aoû - 3:22


my not so sweet escape
Katsya & Lorenzo.




Lorenzo, n’était pas là, sûrement entrain d’étudier ou ailleurs, contrairement à moi, il est assez occupé. Un travailleur, courageux et qui prends bien soin de ses proches, il est tout ce que je ne suis pas, tout ce que je ne pourrai jamais être. Il fallait donc que je commence à me chercher du travail. J’ai donc rapidement pris mon petit déjeuner, je me suis préparé puis je me suis dirigé vers le magazine Teen vogue, chez qui je travaillais avant de les quitter pour Londres. Grand moment de stresse pour moi de revoir tout le monde, tous mes collègues. Je les avais quittés sans leur donner aucune explication et je savais très pertinemment que ce genre d’agissement ne pouvait être excusé, mais je voulais quand même tenter ma chance. Je suis donc rentrée juste pour déposer mon CV, puis repartir. Personne ne m’a vraiment reconnu à cause de mon nouveau look, j’avais les cheveux blonds et longs avant, alors que maintenant, ils sont cours et brun. En sortant de l’agence, je fis la rencontre du directeur du département dans lequel je travaillais, le hasard peut être une vraie garce des fois. Il m’a bien sûr reconnu, malgré tous ces changements. « Mademoiselle Pearce ? » Juste au moment où je pensais m’échapper, je sentis mon cœur s’arrêter de battre quand je l’ai entendu prononcer mon nom. Entendre sa voix, m’avait ramené un mois en arrière, à l’époque où j’étais encore normale, où je travaillais énormément, où j’avais un avenir prometteur dans le domaine du journalisme de mode. Seulement rien n’est plus pareil maintenant. « Oui.. C’est bien moi, je suis venue déposer mon CV en fait. » En répliquant ainsi, je lui avais évité de me poser une question du genre ‘que faites-vous ici ? ‘ , il me regardait avec son air narquois et assez méprisant, exactement comme il le faisait auparavant avec les nouvelles. Il était assez maniéré dans sa façon de parler, un peu efféminé, en fait la garce ce n’est pas le hasard, mais lui. « Disparaître et réapparaître dans cette piteuse état. Vous savez, ce n’est pas du tout professionnel. En êtes-vous consciente Mademoiselle ? » Piteuse état, il avait bien raison. Je n’aspirais que de la pitié aux autres, et j’en avais horreur. Je n'aurais pas dû sortir de la maison en fait. Rester seule avec moi-même n’était pas du tout une bonne idée non plus, j'avais commencé à me sentir oppressée pour une raison que j’ignorais. J'étais dans mon ancien lieu de travail, et je ne savais pas vraiment quoi lui donner comme réponse, je laissais alors place au silence, un silence assez gênant puis je quittais rapidement cet endroit.

Je suis ensuite partie déjeuner au subway, je n’avais pas vraiment dis à Lorenzo que j’allais sortir, et je n’en voyais pas l’utilité d'ailleurs. J’avais en plus laissé mon portable à la maison, aucun moyen de le prévenir. Ce n’est pas bien grave, je reviendrai après de toute façon. Je suis ensuite partie à la plage, et je me suis tout simplement allongée sur le sable, je n’entendais plus vraiment ces voix, je crois bien qu’elles ont décidé de me donner un peu de répit pour cette journée. Insouciante, je m’étais endormie, enfin pas pour longtemps, parce qu’une amie m’avait réveillée. J’avais fixé rendez-vous avec elle à la plage, elle tenait à ce qu’on se voit. C’est plutôt le genre de filles que mon père aimerait que je fréquente, assez parfaite, étudiante en droit bientôt diplômée, n’a jamais consommé aucune substance illicite, et n’a même jamais fumé. Elle m’a bien sûr parlé de mon père, et du fait qu’il fallait que je me réconcilie avec lui, on a parlé d’autres sujets, je jouais un rôle avec elle. Celui de la fille triste mais parfaitement équilibrée. Je n’aime pas vraiment être cernée.

Quelques heures se sont écoulées, elle s’est enfin décidée à partir. Quant à moi, je suis restée à la plage, j’avais même nagé un peu seule. A une heure aussi tardive, il n’y avait presque personne. Je me suis ensuite assoupie sur le sable une seconde fois. Je me suis réveillée en sursaut quelques minutes après, me rendant compte du lieu où j’étais. Je finis par quitter la plage, pour rentrer à la maison. En ouvrant la porte, je pensais voir Lorenzo entrain de dormir dans sa chambre, mais il n’y était pas. Il devait sûrement être entrain de faire la fête. Je m’étalais alors rapidement sur mon lit, pour m’endormir. J’entendis quelques minutes après, des bruits de pas se dirigeant vers moi, sûrement Lorenzo, enfin je ne pouvais que l'espérer. Je sentais ensuite ses doigts caressant mon visage. « A quoi tu joues ces derniers temps... ? Tu me demandes de ne pas m'inquiéter. Ce n'est pas possible. Tu auras beau me le dire et me le répéter, je ne peux pas m'en empêcher. Ce n'est pas dans tes habitudes de ne pas me répondre.. Encore aujourd'hui je me suis inquiété.. Tu ré-apparais comme tu disparais. Tu m'as promis d'essayer de faire attention à toi.. » Ces paroles m’avaient percuté, touché et me faisait surtout mal. Je m’en voulais énormément, c’est vrai que j’ai tendance à disparaître un assez long moment de la maison, je ne sais vraiment pas pourquoi est ce que je lui fais subir tout ceci. C’est au dessus de mes forces, vraiment. Je ne savais pas quoi faire, j'étais comme paralysée, je ne bougeais plus et je gardais les yeux fermés. Il est ensuite parti, sûrement pour aller dormir dans sa chambre. J’ouvrais alors lentement mes yeux, je sentais une petite larme couler le long de mon nez pour tomber ensuite sur le drap. Je pleurais, j’étais triste, et puis je voulais que tout ceci s’arrête. Je me suis alors levé de mon lit pour le rejoindre. Je devais lui parler. La porte de sa chambre était ouverte, il était assis sur son lit. Je restais là, debout, devant l'entrée. « Je .. je suis désolée. Je ne voulais pas. J’ai laissé mon téléphone, je ne pensais pas que j’allais t’inquiéter autant.. Tu vas bien Enzo? » J’eus ensuite le courage de m’approcher de lui, je m’étais agenouillée pour être cette fois-ci juste en face de lui. J’avais complètement oublié de sécher mes larmes, et je ne savais plus quoi faire à ce moment là. Je voulais qu’il sache que j’étais sincère, qu’il le voit dans mon regard.



© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Lun 27 Aoû - 21:26


Katsya & LORENZO


J'étais littéralement crevé. Les enfants au foyer m'avais tué. Aujourd'hui, ils avaient été très actifs, mais aussi très nerveux. A tel point que deux d'entre eux en étaient venus aux mains. Et qui devait les séparer ? Bibi, bien entendu, c'était en parti mon rôle. D'intervenir, de les calmer. Autant vous dire que travailler au foyer n'était pas une tâche facile. Mais malgré tout, j'aimais travailler à leurs côtés. Il m'arrivait de passer de bons moments avec eux, je ne pouvais pas le nier. Mais ce soir, il me tardait vraiment de rentrer. d'ailleurs, j'espérais y trouver ma petite colocataire, afin de passer un bon moment avec elle, mais, à ma plus grande surprise, en entrant à la maison, malgré la lumière de la cuisine allumée, il n'y avait personne. Etrange. Enfin, j'essayais de ne pas m'inquiéter comme elle me l'avait gentiment demandé à l'hôpital quelques jours auparavant, mais c'était assez difficile. Comme elle ne répondait à aucuns de mes messages, j'abandonnais le fait de persister. Je ne voulais pas qu'elle me prenne pour le gros lourd, collant et tout le tralala. Alors qu'il n'y avait aucun rapport avec tout cela. De plus, récemment, j'avais reçu un appel de Lera, qui elle aussi me demandait de prendre soin et de faire attention à Katsya. Je lui avais fais la promesse, et je m'y tiendrais. Lera savait parfaitement combien Katsya pouvait compter pour moi, et je pense que d'une certaine manière, savoir la petite brunette chez moi, en sécurité, la rassurer à son tour, elle, qui était à l'hôpital, qui ne pouvait donc pas veiller sur elle. C'était étrange cette sensation d'inquiétude, ce besoin de savoir comment elle allait. J'essayais de me persuader qu'il ne lui était rien arrivé. Qu'elle était seulement sortie avec des amis, ou autre. Et c'est d'ailleurs tout ce que je lui souhaitais, qu'elle sorte, pour se changer les idées, s'amuser, et penser à autre chose. Quant à moi, je me changeais également les idées en regardant la télé, mon plat de pâtes à la carbonara sur les genoux. Je mangeais tranquillement. Une fois terminée, sentant la fatigue monter, je m'allongeais sur le canapé, et finis par m'endormir devant un film d'action. Rapidement je dirais même, car je n'avais pas eu le temps de m'en rendre compte.
Mon portable sonnait. Je me réveillais en sursaut. Je le remerciais d'ailleurs car il m'avait sorti d'un mauvais rêve. Je pensais avoir fait toute ma nuit mais non, en attrapant mon téléphone portable, je pus constater qu'il était à peine deux heures du matin. J'espérais que Katsya soit à l'origine de ce message mais en fait non, ce n'était pas elle. Je me redressais sur le canapé, et soupirais. Elle n'était toujours pas rentrée. Je le savais car j'avais été de nouveau jeté un coup d'oeil dans sa chambre. J'avais même pu constater que son portable était restée sur sa table de chevet. Peut être n'avait-elle pas envie que je lui prenne la tête. Mais bon, je décidais malgré tout d'aller faire la ronde dans le quartier, et dans les endroits susceptibles de l'y trouver, mais pas de petite brunette aux yeux bleus. Je me disais que... peut être elle en avait assez de moi, assez de mon côté protecteur, et qu'elle avait mit les voiles pour la soirée. Elle n'avait pas son portable sur elle. L'occasion parfaite pour être tranquille. Je me résignais alors à stopper mes recherches. Façon, je ne la trouverais pas. Pessimiste, moi ? Un tant soit peu. Je rentrais alors à la maison, et à ma plus grande surprise, alors que je me rendais pour la troisième fois de la soirée, d'un air désespéré dans sa chambre, elle était là. Allongée sur son lit, recouverte de ses draps. Elle n'avait pas réagi à ma rentrée dans sa chambre, je supposais donc qu'elle devait bien dormir. L'occasion pour moi de venir lui toucher quelques mots, bien que je doutais qu'elle puisse m'entendre si elle dormait. Accroupis devant son lit, face à elle. Je venais caresser son visage, doucement. Une mèche rebelle me perturbais, alors, je la remettais à sa place initiale. Derrière son oreille. Je rompais ce silence pour lui parler. Lui dire ce que je ressentais face à cette situation, je savais qu'elle ne me répondrais pas, mais... en parler me libérer. Je me sentais un peu plus soulagé après ça. Ne voulant pas la réveiller, je lui déposais un baiser sur le front, et quittais sa chambre pour regagner la mienne. Arrivée dans cette dernière, je me mettais en tenue pour dormir, un jogging, et resté torse nu. Je m'assis sur un le bord de mon lit, posant mes coudes sur mes jambes, et ma tête entre mes mains. Je réfléchissais à tout ce qu'il se passait. Je me posais beaucoup de questions ces temps-ci. Tout ceci avait pour but de me torturer l'esprit. Là, alors que je me pensais seul, j'entendis la douce voix de Katsya. Je pouvais sentir de la culpabilité dans ses propos. Le fait de m'avoir inquiété. Aussitôt, je relevais donc le visage, et la voyais s'approcher de moi. Elle s'agenouillait à son tour face à moi, comme je l'avais fais précédemment dans sa chambre, alors qu'elle était supposée dormir. Mon regard se posait dans le sien, et je pouvais remarquer ses jolis yeux légèrement rosés, comme si elle avait pleuré. Ses joues étaient elles aussi brillantes, dû aux larmes qui avaient glissé sur ces petites dernières. Je posais alors ma main sur sa joue, pour constater que oui, elle avait pleuré. « Pourquoi tu pleures ? » Mon coeur se serrait à cette demande. Je n'aimais pas la voir ainsi. Je préférais la voir sourire, ou mieux encore, l'entendre rire. Doucement, je caressais sa joue pour sécher ses larmes. « Non, ne t'excuses pas, c'est rien. C'est moi, je m'inquiète pour rien. Puis, tu as droit à ton indépendance. Fin je veux pas empiéter sur ta liberté. Tu n'es pas toujours obligée d'avoir ton portable sur toi, et je n'ai pas envie que tu penses que je te surveille ou autre » me justifiais-je dans un premier temps, tandis qu'ensuite, cette dernière me demandait comment j'allais. « ça va, et toi ? tu as passé une bonne journée et soirée ? » demandais-je à mon tour. De mon côté, je lui mentais. Mais je ne voulais pas que l'on parle de moi. De mes problèmes, de mes conneries avec Will, et tout le tralala. Elle avait déjà assez de problèmes ces temps-ci. « Viens là » ajoutais-je, tout en prenant l'une de ses mains pour la faire venir s'asseoir sur le lit, à mes côtés. Elle serait nettement mieux sur le lit, qu'agenouillée par terre.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mar 28 Aoû - 4:01


my not so sweet escape
Katsya & Lorenzo.




Le fait d’être aussi proche de Lorenzo, me faisait un drôle d’effet. C’est vrai que l’on a habitude d’être physiquement proches l’un de l’autre, surtout depuis que l’on vit ensemble, mais je n’ai jamais pu plonger mon regard aussi intensément dans le sien. Je dois avouer qu’il avait le don de me déstabiliser des fois, il me porte une très grande attention, un intérêt que je ne comprendrai pas. J’ai beaucoup de mal à le cerner, pourtant on est devenu très proches dernièrement. Il est le seul à se soucier autant de ma personne, même Lera ne donne plus signe de vie, et dieu seul sait à quel point elle me manque. Un peu comme s’il avait pris sa place, l’inquiéter autant m’ennuyait énormément. Il avait fait tellement de choses pour moi, et je ne faisais rien en retour. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’avais décidé de lui préparer des pâtes carbonara le matin, juste pour lui montrer ma gratitude. Enfin, ce n’est sûrement rien, comparé à tout ce qu’il a dû subir pour que j’aille bien. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il me serait arrivé s’il n’avait pas été là. En fait si, je serais morte, et quelque part en moi, je me dis que ça serait mieux si c’était le cas. Seulement je dois faire un effort pour remédier à tout cela, pour ne plus faire souffrir les personnes qui m’entourent. J’essaierai de ne plus exprimer mon mal être, de le dissimuler pour ne plus inquiéter personne. Je suis bien trop franche, je mets à nue mon âme, je devrais arrêter de le faire, de me livrer aussi facilement. Pourquoi ne pourrais-je tout simplement feindre d’aller bien ? Je reposerais un peu Lorenzo. « Pourquoi tu pleures ? » Je n’en avais pas pleinement conscience, enfin du mal que ça me faisait de le voir dans cet état. Extrêmement soucieux de mon sort, j’avais juste disparu toute la journée, et il n’a pas perdu son temps pour me chercher. Il fallait que j’admette une chose, avec lui, je sentais que j’avais plus de valeur, que j’étais.. plus ou moins importante. D’un geste doux, il venait de sécher mes larmes. Je ne suis pas habituée à être traitée de cette façon, et lorsqu’on était aussi gentil avec moi, je me méfiais généralement, mais pas avec lui. Il représentait pour moi une exception, avec lui, j’étais naïve, je voulais croire que l’on pouvait prendre soin de moi sans me demander rien en retour. Je voulais me mentir à moi-même, j’en avais besoin. Toutes ces idées pessimistes qui me hantent, me fatiguent.

« Non, ne t'excuses pas, c'est rien. C'est moi, je m'inquiète pour rien. Puis, tu as droit à ton indépendance. Fin je veux pas empiéter sur ta liberté. Tu n'es pas toujours obligée d'avoir ton portable sur toi, et je n'ai pas envie que tu penses que je te surveille ou autre » C’est vrai que ce n’est jamais plaisant de se sentir constamment surveillée, protégée, mais je commençais à m’y habituer avec lui. S’il arrêtait, je crois que je trouverais cela étrange. « ça va, et toi ? tu as passé une bonne journée et soirée ? » Allait-il vraiment bien ? Je doutais que ce soit le cas. Il semblait tracassé par quelque chose, et j’espérais que ce n’était pas juste à cause de moi. Juste au moment où j’allais répliquer, il me demanda gentiment de m’asseoir à côté de lui. On était assis l’un auprès de l’autre sur son lit. J’avais un peu honte, je ne voulais pas me montrer aussi vulnérable en pleurant ainsi. Mais comme d’habitude, je ne contrôlais pas mes émotions. « Moi je vais bien, j’ai passé ma soirée à la plage. » Parler de moi et encore moi. Je n’en pouvais plus, je voulais m’oublier, oublier mes soucis et parler d’autre chose, de quelqu’un d’autre, comme de lui par exemple. « Tu.. Tu as l’air fatigué. Tu es sûr que ça va ? » Oui je bégayais légèrement, parce que cette situation me troublait. Je n’avais pas l’habitude de me livrer autant à quelqu’un, ou de pleurer devant qui que ce soit. En levant la tête, et en la tournant légèrement pour le fixer, je me suis retrouvée presque nez à nez avec lui. Son souffle me parvenait au visage, et son parfum m’enivrait. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’avais une folle envie de l’embrasser, et je ne pouvais gérer ce désir. Je me laissais aller vers lui, rapprochant mon visage de plus en plus, sentir soudainement mes lèvres se coller aussi délicatement aux siennes avait eu comme un effet de choque pour moi. Je n’en revenais pas, je n’arrivais pas à croire ce que j’étais entrain de faire. J’écarquillais mes yeux, qui étaient pourtant sur le point de se fermer afin de prendre goût à ce bref baiser. Je m’éloignais ensuite de son visage aussi rapidement que je m’en étais rapprochée. Décidément, j’avais un don pour m’humilier. Je me levais aussitôt, puis l’air assez troublée, j’eus suffisamment d’audace pour m’adresser à lui une nouvelle fois, juste après ce qui venait d’arriver. « Je.. Il vaut mieux que j’aille dormir. J’espère que tu iras mieux demain. Bonne nuit. » Je me précipitais ensuite vers la porte, pour sortir de sa chambre. J’étais chamboulée, je ne savais plus quoi penser.




© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 29 Aoû - 0:10


Katsya & LORENZO


Ca vous ai déjà arrivé à vous d'être inquiet pour une personne ? Inquiet au point de partir à sa recherche au beau milieu de la nuit ? Je ne sais pas si sa vous ai déjà arrivé, mais moi, c'est ce que je suis entrain de faire. Je suis à la recherche de cette fille. Pas n'importe quelle fille. Ma colocataire. Et bien plus encore. Une fille qui, plus elle me donne du fil à retordre, plus je m'accroche. Pourquoi ? Si seulement je savais, peut être que je vous le dirais. Mais je ne sais pas. Elle m'avait pourtant à plusieurs reprises dit qu'elle ne méritait pas toute mon inquiétude, toute mon attention. Et pourtant, je continuais d'être au soin avec elle. Encore ce soir, son absence ne m'avait pas laissé indifférent et m'avais poussé à la chercher. Mais ne la trouvant pas, j'avais abandonné toute recherches. Chercher Katsya dans San Francisco, c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. En rentrant à la maison, j'eus comme le nez creux d'aller voir une dernière fois dans sa chambre avant de me coucher, et à ma plus grande surprise, ma colocataire était rentrée. J'ignorais ce qu'elle avait pu faire durant tout ce temps, mais l'essentiel pour moi, était de la savoir saine et sauve. Je lui avais adressé quelques mots. Je pensais très sincèrement qu'elle dormait, mais en fait, elle était venue me rejoindre dans ma chambre. Elle était même là, agenouillée devant moi. Ses yeux brillaient au contact de la lumière, ses joues étaient humides. Elle n'avait pas prit la peine de répondre à ma question, j'étais alors dans le néant. J'ignorais pourquoi elle avait pleuré. Mais la voir ainsi me faisait de la peine. Elle s'excusait ensuite. Mais s'excusait de quoi ? Elle était libre après tout. C'était plutôt à moi de m'excuser. D'être sur son dos comme ça. Tout ce dont elle avait besoin, s'était d'être considérée comme une personne qui allait bien. Qui n'avait subi aucunes traumatisme. Seulement, ces derniers temps, je me posais de nombreuses questions sur son état. Son état qui s'était dégradé. La mort de sa mort en était l'origine. Je me devais de cesser d'être trop sur son dos. De ne plus m'inquiéter autant. Ou alors de m'inquiéter. Mais de tout garder au plus profond de moi. Sa serait peut être plus facile pour elle.
Elle me demandait comment j'allais. Je lui mentais. Je n'avais aucunement envie de parler de tout ce qu'il pouvait se passer de mon côté ces derniers temps. Elle était venue avec moi lundi. Elle connaissait mes inquiétudes à propos de ce sujet. Nous étions jeudi, bientôt les résultats. Autant vous dire que le stress ne cessait de monter. Cependant, moins j'en parlais, mieux je me portais. Peu de gens étaient au courant de ça. Et tant que je n'étais pas sûr que je sois le père de cet enfant, je ne préférais rien dire. J'en avais seulement parlé à trois personnes, trois personnes importantes pour moi. Trois personnes en qui j'avais confiance. Trois personnes dont j'étais sûr qu'elles ne me jugeraient pas. Julie, ma meilleure amie. Katsya, et Luca, mon meilleur ami. Subtilement, du moins, je l'espérais, je changeais de sujet en lui demandant si elle avait passé une bonne journée, ainsi qu'une bonne soirée. Mais avant qu'elle n'ait le temps de me répondre, je lui faisais signe de venir me rejoindre sur le lit, elle n'allait tout de même pas rester sur le sol, alors qu'elle pouvait s'asseoir à mes côtés, le lit. C'était nettement plus confortable que le parquet. A mes côtés, elle me répondait alors. Sa réponse fut courte et précise. J'acquiesçais d'un hochement de tête. Sortir à la plage n'avait pu lui faire que du bien. A son tour, elle semblait se soucier de moi. Elle voyait bien que quelque chose me tracassait. C'est pourquoi elle insistait. Je lui adressais alors un sourire, comme pour la rassurer. « Oui, oui, ça va, juste un peu fatigué, j'ai enchaîné quatre heures de psychologie, puis j'ai bossé au foyer cet aprèm, ce n'était pas de tout repos » tentais-je de me justifier comme je le pouvais. Je n'avais pas tellement envie de parler de tout ça. J'étais déjà assez préoccupé comme ça. Ce n'était pas l'attente qui me stressait le plus, c'était les résultats, l'after. Comment gérer la situation après. Entre le mec de Will, totalement barré dans sa tête. Will et sa maladie. Je ne sais pas comment je vais pouvoir gérer tout ça. Malheureusement, je n'aurais pas trop le choix. Je devrais assumer mes actes, et ce jusqu'au bout.
Alors que je la regardais, cette dernière avait détourné le regard, seulement, par la suite, elle avait daigné me regarder de nouveau, sauf que, nos visages ne se retrouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. J'étais assez surpris. Je crois bien que c'est la première fois que l'on se retrouvait être aussi proche l'un de l'autre. Je posais l'une de mes mains à ses côtés, pour me tenir en appuie sur le lit. J'ignorais ce qu'il allait se passer. Je ne bougeais pas trop, je ne savais pas vraiment comment réagir. Je sentais son souffle chaud sur mes lèvres. J'en avais envie. Très envie. Je m'apprêtais à l'embrasser, mais elle prit les devant en m'embrassant. Malheureusement, je n'eus que quelques secondes pour prolonger ce dernier, car Katsya s'éloignait de moi, aussi vite qu'elle s'en était approchée. Je me redressais légèrement, tandis qu'elle se levait du lit, gênée, troublée, surprise par ce qu'elle venait de faire. Quant à moi, je la regardais. Mais rapidement, elle reprit ses esprits, et me dit qu'elle ferait mieux d'aller se coucher. Je demeurais un instant silencieux. Me posant plusieurs questions. Puis je me décidais à la rattraper. « Kat, attends ! » m'exclamais-je dans l'appartement, tandis que je parvenais à quitter ma chambre en vitesse, mais elle était déjà dans la sienne, recouchée dans son lit. Elle était été vraiment rapide. Ou alors, j'avais été long à la détente. J'avais l'impression qu'en ce moment tout s'enchaînait. Je ne savais plus ou donner de la tête. Will, sa grossesse. Katsya, notre relation, et maintenant ce baiser. Lera, et son hospitalisation. Ce n'était pas la bonne période. Je ne savais pas comment gérer tout ça. Je ne savais pas ce que ce baiser signifiait. J'attendais des réponses. J'étais là, adossé dans l'encadrement de sa porte, à la regarder. Elle était dos à moi. «Kat.. Dis quelque chose » lâchais-je doucement.
CODE BY .MAPYDEW
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 29 Aoû - 2:09


my not so sweet escape
Katsya & Lorenzo.




Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, à cette attirance soudaine et si intense que je venais de ressentir pour mon colocataire, et puis à la rapidité avec laquelle j’ai pu succomber à cette tentation, je ne contrôle vraiment rien dans ma vie. Je ne peux même pas gérer mes émotions, pourquoi est ce que je ne pouvais pas agir comme tout le monde ? Arriver à m’abstenir de me comporter ainsi. Je n’oserai plus le regarder en face, il doit sûrement être choqué, il ne s’y attendait pas, et moi non je ne m’y attendais pas. Un peu comme si je l’avais.. agressé, enfin il ne devait sûrement pas avoir envie de m’embrasser, mais je l’ai quand même fais. Pourquoi ? Je n’en sais rien, j’en avais envie, j’avais ressenti une attraction dont je ne soupçonnais pas l’existence. En fait après tout ce qui s’était passé, je ne me pensais pas capable d’éprouver ce genre de désir à nouveau, mais pourtant ce rapprochement avec Lorenzo m’a prouvé le contraire. Quelle mauvaise idée quand même d’embrasser son colocataire, je n’y comprends plus rien. Rien de ce que je faisais n’avait de sens. J’étais encore plus confuse qu’avant. Je ne savais même plus quoi penser. Un mélange de crainte, d’envie et de honte m’envahissait. Je repensais au baiser, et je me sentais toute gênée, pourtant je n’avais presque fait qu’effleurer ses lèvres, et c’était déjà bien assez pour que je me sente embarrassée, je veux dire ce n’est pas n’importe qui, c’est Lorenzo, mon colocataire, et je ne suis pas supposée l’embrasser ou ressentir aucun genre d’attirance envers lui, c’est tout simplement prohibé. Comme si je n’étais pas déjà assez troublée comme ça, il fallait que j’ajoute cela à la liste. Je le plaignais vraiment de vivre avec une fille comme moi. De toute façon, je lui avais bien dis qu’il allait regretter cette décision, celle d’aller vivre chez lui, parce que je me connaissais assez pour savoir que j’allais faire une bêtise, enfin je ne pensais que j’allais faire une sottise de ce genre, je me suis surpassée cette fois-ci.

Je réfléchissais à un moyen pour réparer tout cela, chose assez exceptionnelle on va dire. Parce que j’avais pour habitude de m’acharner sur mon sort, d’en pleurer même, de déprimer, c’est toujours le cas d’ailleurs, mais comme ces voix avaient décidé de me laisser me reposer pour cette journée, j’en profitais pour devenir une meilleure personne, même si ce n’était que pour un lapse de temps très court. Je ne me rappellais même pas de ce qu’il m’avait dis, après que je lui ai demandé s’il allait vraiment bien. J’étais bien trop obnubilée par sa présence, enivrée par son parfum. Je ne l’avais jamais autant apprécié. Après la maladresse dont je venais de faire preuve, j’avais jugé nécessaire, non il était plutôt impératif que je fasse profil bas et que je m’éclipse. En allant vers ma chambre, j’entendis le son de sa voix. « Kat, attends ! » Attendre ? J’étais bien trop lâche pour l’affronter, je n’avais pas la force de le faire. Je ne voulais pas qu’il me regarde avec pitié, comme le fait presque tout le monde, je n’y tenais pas du tout. Il fallait que je disparaisse de sa vue pour le moment. Si seulement je pouvais effacer cet incident de sa mémoire. Le garder dans la mienne ne me dérangerait absolument pas par contre. Ce fut bref, mais très plaisant pour tout vous dire, et j’avais encore plus honte de penser cela. J’étais allongée sur mon lit, bien couverte, et face au mur. Il tenait à avoir des explications, d’où la raison de sa venue. Je ne pouvais me retourner pour le voir, le sentir présent était déjà assez. «Kat.. Dis quelque chose » Il était hors de question que je parle après ce que je venais de faire. J’avais tellement honte. Je me suis juste contentée de rester dans la même position sans bouger et surtout sans dire un mot. Il est finalement parti, sans aucune réponse de ma part.

- FIN -


© Belzébuth
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

tell me what happened. tell me where were you ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.2 :: Rps-