La musique est forte. Je m'éclipse de la soirée. Une soirée riche en émotions. Elle a débuté avec l'anniversaire de Mia, plutôt tranquille, puis j'ai rejoint la fête de Peter, Peter mon petit ami. Certain de nos proches le savent d'autres noms. Enfaite seulement les bons amis l'ont découvert parce qu'ils nous connaissent bien. alors ce soir je ne suis qu'une amie pour certain. Du coup c'est dur lorsqu'il souffle ses bougies de ne pas l'embrasser pour lui souhaiter à nouveau un joyeux anniversaire. Je souris, ris, applaudis, danse à cette soirée plutôt animée. Je ne bois pas. Certes j'ai interdiction de boire depuis l'autre soir où la bouteille de vodka est devenue ma meilleure amie. Une soirée dont je ne me souviens pas vraiment avec Lera, elle m'a juste dis qu'elle m'avait embrassé sous l'effet de l'alcool, du coup j'ai crus comprendre qu'on était en couverture. Je m'en fiche un peu, au moins ma couverture tiens, et puis on sait avec Lera ce qu'il en est, enfin surtout elle, parce que moi.. bref, interdiction de boire parce que je m'en suis mal remise de cette soirée mais parce que Mardi j'ai appris un truc qui fait l'effet d'une bombe. Je suis enceinte. Bien sur personne ne sait, Lera était avec moi donc ok elle le sait et bien sûr le père, Peter. Ce bébé nous a bien chamboulé. Il n'en voulait pas.. je ne sais pas si maintenant il en veut pour me faire plaisir ou pas. Je ne comprends pas encore la situation. Je ne suis peut-être pas prête mais je le veux cet enfant. Pas question que j'avorte, j'ai déjà tué ma soeur, je ne tuerais pas mon enfant. Je ne le supporterais pas. Quoiqu'il en soit ce soir je n'en reparle à la soirée. On ne voit rien pour l'instant, j'ai le temps de préparer les gens. J'ai encore du mal à me voir mère, enfaite je ne l'imagine pas du tout ! Pas avec la vie que l'on mène avec Peter, notre couple n'est même pas officiel.
Donc je me faufile dans la chambre de l'hôte. Je dépose un partie de mon cadeau. J'ai prévu les choses depuis un moment. Je pose sur sa table de nuit une enveloppe rouge. Il saura très vite qu'elle est pour lui. Je repasse et discrètement je pars, je suis presque sûre que personne ne m'a vu m'éclipser de la soirée. J'ai un avion à prendre. Ne vous méprenez pas cela fait toujours parti du cadeau que je lui réserve. Je prend un taxi après avoir récupérer des affaires à Peter et moi qui sont chez moi, parce qu'il en laisse toujours. Il n'est pas encore minuit, mais la nuit pour moi ne fait que commencer. J'attrape vite mon avion, je n'ai pas vraiment de bagages. Certaine personne me reconnaissent, et me demandent des autographes. Je les signe avec joie pour une fois parce que je suis de bonne humeur. Un peu nerveuse surement, mais j'ai hâte ! Le trajet en avion est court, même pas une heure. J'arrive à Las Vegas. Je ne suis jamais allée dans cette ville, même pas pour des photos, autographes ni rien, je n'ai jamais mis les pieds dans la ville du vice. Je suis plutôt émerveillée lorsque j'arrive dans l'immense quartier des hôtels de luxe, des casinos; boîtes de nuit. Il y a de la lumière.. c'est dingue. Je donne l'adresse de l'hôtel à mon chauffeur. J'ai réservé une belle suite, rien que pour nous le reste de la nuit et la journée demain, on pourra rentrer dans l'après midi ensuite pour aller voir la remise de l'étoile de Katniss. Ce qui a de bien avec le métier que nous faisons c'est que nous gérons assez notre emploi du temps. De toute façon moi j'ai terminé aujourd'hui l'entraînement. Je suis en repos toute la semaine prochaine. Notre tournage ensemble débute début juillet.
J'arrive dans le hall de l'hôtel, je m'y perdrais presque si une hôtesse ne s'adressait pas à moi pour me guider à la réception. Je donne mon nom et l'on me guide jusqu'à la suite. Je remercie la personne puis je referme la porte de la suite. La suite n'est pas la plus luxueuse, cela ne nous ressemble pas. Elle est plutôt petite enfaite mais nous ne restons pas longtemps. J'ai vu voulu une superbe vue, et c'est gagné, c'est dingue, on voit toute la ville d'ici. C'est magnifique, et ce qui m'a fait craquer c'est la baignoire juste à coté de la baie vitré. Pour profiter de la vue ! Je frisonne ! J'ai surement encore une heure devant moi. J'ai envoyé un sms à Peter juste avant de prendre l'avion. J'ai reçu la confirmation de lecture, donc il doit être en route, surtout que l'heure de son avion est dépassée. Je pose la petite valise dans un coin. Je m'assois sur le lit plutôt confortable et immense ! Je sors de mon sac une enveloppe blanche. Elle contient une chose que Peter sera maintenant surement ravie d'avoir..
« Everyday, Every Night. I wanna see you baby stayin' by my side »
« FAT BOTTOMED GIRLS YOU MAKE THE ROCK’N ROLL GO ‘ROUND ! ». Ce soir c’était mon anniversaire. A vrai dire, je crois que c’était la soirée la plus mémorable que je passais. J’étais avec mes amis, l’alcool coulait à flot – sauf pour Bliss, j’étais toujours en colère contre Lera de l’avoir laissée boire alors qu’elle savait très bien qu’elle était enceinte. Le bébé… J’allais être père. C’était à la fois effrayant et excitant. A dire vrai, je ne savais pas encore ce que je voulais, au départ, j’avais dit à Bliss que je n’en voulais pas. J’étais un peu vieux jeu sur les bords, je voulais avoir la certitude que l’enfant serait élevé par ses deux parents. Ainsi, j’avais peur que Bliss m’abandonne comme une vulgaire serviette en papier et parte avec le bébé. Cependant, elle m’avait exposé sa vision, le fait qu’il représentait notre amour l’un pour l’autre. Je n’avais pas vu les choses ainsi, j’avais ouvert les yeux. Ce que je savais : j’étais fou d’elle, je voulais fonder une famille avec elle et cet enfant n’était que le premier pas qui faisait avancer notre relation.
Enfin, pour le moment, je me concentrais sur la super fête qui battait son plein. J'étais déjà gâté. Le plus dur avait été lorsque je soufflais mes bougies, je savais Bliss juste à côté de moi, j'aurais voulu me pencher vers elle et l'embrasser comme jamais. Sauf que certains amis savaient, d'autres non. Il fallait encore que je me cache sous mon propre toit ! La tentation avait été très dure à vrai dire, elle me rendait fou dans cette robe et tout ce que je voulais c'était dire à tout le monde de partir et m'enfermer avec elle pour lui arracher ses vêtements. Cependant, je me suis retenu. Sauf une fois, j'ai frôlé ses hanches du bout des doigts alors qu'elle se servait à boire, m'étant penché pour prendre un verre, je lui avais soufflé un « Continue de porter cette robe et je te fais des jumeaux ». Je lui avais adressé un clin d’œil et était repartit festoyer.
Il n'était pas tard lorsque je reçu un texto. Ou du moins un MMS, de Bliss. J'arquais un sourcil, partant le lire plus loin au cas où c'était quelque chose de coquin. Cependant, je ne fus pas déçu lorsque je vis l'image de Las Vegas et ses instructions. Vegas ! Mon dieu ! Je relevais la tête, je partais expliquer à Liam que j'étais attendu, je lui fis un clin d’œil pour qu'il comprenne et je le chargeais de surveiller les gens qui faisait la fête. En guise de réponse, ce dernier se penchait vers moi pour déposer un bref baiser sur mes lèvres. Je le relâchais, hilare et brandit mes bras en l'air « J'AI EU MON BISOUS ! » hurlais-je, acclamation qui fut accueillie par des « wouhou » et « vive Liam et Peter ! ». Je ponctuais cela par une tape sur l'épaule de mon nouvel ami et partait dans ma chambre - non sans me hâter. Le temps était compté comme disait Bliss dans son texto.
Je ne tardais pas à trouver une enveloppe rouge sur ma table de chevet. Je m’en emparais. Il contenait un billet d’avion pour Las Vegas, je n’avais plus que quarante minutes pour filer jusqu’à l’aéroport. Je m’éclipsais de ma petite fête, si une nuit à Las Vegas était mon cadeau, j’étais déjà comblé ! J’adorais Vegas avec ses lumières, les fontaines du Bellagio, l’ambiance de fête qui était permanente. Je ne vous en dis pas plus, The Hangover est l’un de mes films préférés. Je passais à la douane, je n’avais rien sur moi de toute façon – c’était la précipitation. J’envoyais un message à Bliss pour lui dire que j’allais monter dans l’avion que je serais là dans pas longtemps. En m’installant dans le fauteuil, je me demandais ce qui allait m’attendre, où était-elle ? Elle avait dit que je recevrais les instructions en arrivant. Je sautillais presque sur mon fauteuil, comme un enfant qui irait à Disney Land pour la première fois.
Je sortais de l’avion, sans que je m’y attende, une horde d’adolescente me sautait presque dessus. Que faisaient-elles encore debout ? Elles ne devraient pas dormir ? J’étais pressé ce soir, cependant, je pris quelques photos avec des fans avant de partir. En sortant de l’aéroport, je reçu un second message qui m’indiquait le nom d’un hôtel et un numéro de chambre. Je sautais dans le premier taxi pour la rejoindre au plus vite. Lorsque j’arrivais, j’étais un peu perdu, j’ai mis dix minutes à trouver la bonne chambre. Je toquais et entrait à pas feutrer « Bliss ? Si t’es accoutrée de l’une de tes nuisettes sexy, elle ne fera pas long feu c’est moi qui te le dis » je continuais d’avancer dans le couloir « Franchement Las Vegas, tu sais que je t’aime ? Comment t’as deviné que j’adorais cette vi… » je m’arrêtais net, j’arrivais vers la chambre et je vis la vue sublime, les lumières de Las Vegas s’étendaient à perte de vue, c’était magnifique. J’entrais dans la chambre, je vis Bliss – accoutrée normalement. Je lui adressais un grand sourire, heureux comme tout de ce cadeau. « Bonsoir mon cœur, c’est magnifique tout ça » je pris son visage entre mes mains pour l’embrasser tendrement. Je m’installais à côté d’elle « Merci, je ne regrette pas d’être venu ». A vrai dire, j’étais loin de m’attendre qu’il y avait un autre cadeau, c’était déjà super pour moi.
J'ai l'impression que le trajet en avion dure une éternité. Je n'ai qu'une envie retrouver Peter, être dans la chambre, je ne sais pas pourquoi.. mais j'ai sincèrement envie d'être avec lui. Ce fut presque dure de le quitter sans lui dire. Je voulais lui faire comprendre mais non, cela doit être une surprise. Je suis totalement ailleurs dans l'avion. Je n'ai pas pris la peine d'être en première classe, je ne me sens pas star à ce point. Pour Peter si, histoire qu'il soit tranquille et pas envahit pas les fans. Je rage déjà à cette idée. C'est débile ! Je sens l'avion descendre, mes oreilles se bouchent et se débouchent. Je sors de l'avion en pleine forme. J'ai eu quelques demandes d'autographes mais sans plus. Je crois qu'en pleine nuit porter des lunettes de soleil veut tout dire. Je prends un taxi et il me conduit dans un immense hôtel. Devant on y voit une immense fontaine avec des jeux d'eau. Des lumières partout, je ne suis jamais venue à Vegas mais cette ville semble briller de mille feux. J'adore ! On vient m'ouvrir la porte et je sors. Le hall est tellement grand que je m'y perd. Trop de monde, par chance dans ce genre d'hôtel on accepte pas les paparazzis, on va donc pouvoir être tranquille. Et puis trop de sosies traînent dans les rues de cette ville donc les gens me laissent plutôt tranquille. Une hôtesse vient à mon secours et me conduit à la réception de l'hôtel. Un bagagiste prend ma petite valise et me guide dans les corridors immenses et je me demande si j'arriverais à trouver la sortie. On tourne une fois à gauche, puis le grand ascenseur, 15e étage puis à droite et numéro de chambre 193. Je crois que je devrais y arriver.
J'entre dans la pièce, le bagagiste referme la porte. Je suis médusée devant la vue, on voit toute la ville briller. Je reste un moment devant la baie vitrait. On a un petit balcon avec un jacuzzi. Mais le plus de la chambre c'est la baignoire devant la grande fenêtre. Je trouve ça classe c'est ce qui m'a fait totalement craqué pour la chambre. Je m'assoie sur le lit, immense d'ailleurs, et je regarde mon portable. Il me dit qu'il est dans l'avion. Il ne devrait plus tarder, ce sms date d'il y a quelques minutes déjà.
Je m'affale sur le lit. Il est vraiment grand. J'appelle le service de chambre pour commander du champagne. On fête tout de même l'anniversaire de mon amoureux. Je stresse, j'essaie de me remémorer ce que je veux lui dire lorsqu'il sera là. J'ai peur de bloquer, parce que lui faire une déclaration ce n'est pas du tout moi. Même si on ne le voit pas, je suis plutôt timide et dévoiler mes sentiments c'est difficile. J'ai peur de perdre mes proches, j'essaie de leur dire et d'être attentionnée mais parfois je me rend compte que je ne le suis pas du tout. J'entends la porte s'ouvrir, je sursaute, je pense sur le coup au service de chambre mais non. Peter arrivait. Je souris à sa réplique, non je n'avais pas encore revêtue ce genre de vêtements. Il parut surpris de la vue mais content, ce qui me rassurer. Il m'embrasse tendrement et je lui souris. Je tremble, pourquoi je ne sais pas gérer le stresse ? J'espère qu'il ne voit rien.
- Je suis contente que ça te plaise tu sais..
Je me mord la lèvre, je le regarde et je le laisse en l'attirant à moi pour me lancer. Seulement alors que je l'enlace on frappe. Je soupire avec un regard s'excuse. Je vais ouvrir et un serveur entre avec le champagne puis ressort aussitôt en nous saluant. Le champagne attendra. Je repense aussi au cadeau. L'écho. Je fouille dans mon sac et je sors encore une enveloppe, cette fois blanche. Je lui tends et je me remet devant lui en soupirant pour me soulager !
- Bon Peter, déjà je t'interdis de rire, - je souffle - enfaite si je t'ai fais venir ici c'est pour qu'on soit tous les deux, tu vois un peu comme à Londres, sauf que là je suis plus vraiment handicapée tu vois.. enfin bon, je voulais te dire que - je commence à pleurer, pff je suis pathétique - que je t'aime, que je crois que tu es l'homme de ma vie, non enfin je crois pas, j'en suis sûre, et puis on est lié à vie maintenant. - je prend sa main pour la mettre son mon ventre. Je veux qu'on construise des choses encore.. - je baisse les yeux et des larmes coulent, je me sens niaise - Va pas croire que je suis niaise hein ! Mais je voulais que tu saches combien je tiens à toi.. Peter, je t'aime..
Je relève le visage et ose le regarde. Je lui vole un peu un baiser. Je souris timidement..
- Tu peux ouvrir l'enveloppe mon coeur.. j'espère que tu vas aimer, c'est pas une truc cher ni rien.. juste symbolique..
« Maybe I'm not ready but I will try for your love »
Las Vegas. La ville du péché comme on la surnommait. Je n'avais jamais eu l'occasion d'y aller. Cependant, les légendes de cette ville me fascinaient. La capitale des jeux. Une ville qui ne dormait pas, où tout se passait la nuit. Les lumières qui inondaient la ville, comme si elle scintillait de mille feux. Les fontaines du Bellagio, le Caesar Palace, joué au blackjack, les films de braquage comme Ocean Eleven ou encore les bonnes comédies badante tel que The Hangover. Cette ville était un mythe et Bliss m'offrait un voyage là-bas. Je l'aimais tellement à ce moment précis de m'offrir ce cadeau.
Le voyage était beaucoup trop long pour mes nerfs. Je sautais presque sur mon siège, le cœur battant la chamade à l’idée de voir les lumières de la ville, de poser mes pieds à Las Vegas. De plus, voyager en classe éco ne me dérangeait pas. Je n’étais pas de ces acteurs à la tête bien gonflée qui ne voulait voyager qu’en première classe ou jet privé. La simplicité était toujours le mieux. Heureusement pour moi, les sièges étaient si hauts qu’on ne me voyait pas, enfin, sauf les voisins et les hôtesses de l’air, mais à part un autographe à ma voisine, je ne fis rien d’autre. Enfin, l’avion atterrit, je baillais pour déboucher, j’enfilais une casquette et des lunettes de soleils afin qu’on ne me retarde pas. J’étais trop pressé de retrouver Bliss.
En sortant de l’aéroport, cela aurait été trop demandé de ne pas être arrêté dans ma course. J’étais pressé. J’avais reçu un nouveau texto m’indiquant l’endroit où se trouvait Bliss. Un hôtel. Je fis aussi vite que je pouvais pour la rejoindre. Lorsque j’arrivais dans la chambre, je continuais d’avancer dans le couloir, parlant à voix haute pour que ma petite amie m’entende. Et puis, je vis la vue de la baie vitrée, je m’arrêtais net. C’était magnifique. J’étais déjà comblé. C’était le meilleur cadeau d’anniversaire que je n’avais jamais eu.
Je m’avançais vers Bliss et l’embrassait tendrement en la remerciant. Puis, je m’installais à côté d’elle, un silence s’installait. Alors, elle m’attirait, je la pris dans mes bras, posant mon menton sur son épaule, appréciant son odeur. Je sursautais lorsqu’on frappa à la porte, surpris. Bliss soupirait, je lui adressais un petit sourire amusé et je vis un homme de chambre apporter du champagne. Whaou, elle me sortait le grand jeu ? Elle avait une annonce à faire ? Je ne comprenais pas tout. Alors que l’homme sortait de la chambre, Bliss semblait nerveuse, nerveuse de quoi ? Je ne comprenais pas, nous étions tous les deux dans la plus belle ville du monde, qu’est ce qui la rendait nerveuse ? Alors, elle me tendait une enveloppe, je la pris, me demandant ce qu’il y avait dedans. Elle pousse un long soupire en m’interdisant de rire, j’arquais un sourcil, toujours aussi perdu. Je l’écoutais, elle commençait à pleurer. Je lui attrapais le main, séchant ses larmes, l’encourageant à continuer.
A ses paroles, je souris. D’accord c’était niais, mais c’était un niais qui me touchait. Elle posait ma main sur son ventre, là où grandissait l’enfant, notre enfant. Je me mordais la lèvre. Non, je n’allais pas pleurer avec l’émotion. Sa petite remarque me fis rire. Elle posait enfin son regard sur moi, je la regardais dans les yeux. Savait-elle à quel point je l’aimais. Cela me touchait, elle n’était pas le genre de fille à mettre ses sentiments à nu, c’était le plus beau cadeau qu’elle me faisait. Je savais à quel point c’était dur. Je l’embrassais, entrelaçant mes doigts avec les siens. « C’est niaise, complètement même… Mais tu sais quoi ? Parfois la niaiserie, c’est beau. » je lui adressais un grand sourire, l’embrassant encore, au bord des larmes. « Je t’aime aussi Bliss, je t’aime comme un fou ». Elle me demandait d’ouvrir l’enveloppe « Tu me gattes ce soir » je lui souriais. J’arrachais le papier. J’en sortais un document, une échographie. « Oh mon dieu… » Je retenais les larmes, je détestais pleurer « Voilà, t’es contente, je me met à pleurer maintenant » mais ce n’était pas un reproche. Je me tournais vers Bliss « C’est notre enfant, notre avenir… » Je reniflais bruyamment, séchant mes larmes. « Merci… » Soufflais-je « C’est le plus beau cadeau du monde ». Je l’embrassais encore.
Alors, je savais ce que je devais faire, c’était indéniable. Je ne voulais pas attendre plus longtemps. C’était elle, pas une autre. Je me levais, soudain nerveux « Alors, tu veux regarder la télé ? ». Je commençais à partir un peu partout. J’amenais le champagne vers nous « Tu veux du champagne ? ». Je me mordais la lèvre, ouvrant ce dernier. J’essayais de gagner du temps avant la phrase fatidique, je ne savais pas comment m’y prendre. Dévoiler mes sentiments, ce n’était pas ce à quoi j’étais le plus doué « Tu veux un massage ? ». Je passais ma main dans mes cheveux. Je venais l’embrasser. Nerveux. Je me retrouvais un genou au sol, un simple fil de fer de champagne rond au doigt et lançais enfin « Tu veux m’épouser ? ».
Mes mots s'envolent. Je dis alors ce que je ressens, cela ne m'était pas arrivé depuis.. Je crois que je ne l'ai jamais fait. Où alors sur la tombe de ma tombe, il m'arrive de lui dire combien elle me manque, combien c 'est dur de ne plus l'entendre rire, de ne plus la voir danser, de ne plus me chamailler avec elle.. combien je culpabilise.. J'aimerais tellement qu'elle soit là.. Je n'aurais voulu personne d'autre comme témoin à mon mariage, personne d'autre comme marraine de mon premier enfant. Je regrette tout ce temps ou je n'ai pensé qu'à moi, j'aimerais retourner dans le passer, hélas je sais que cela n'est guère possible. Théodora me manque tellement.. Juste son odeur..Elle portait un parfum aux cassis et à la rose.. impossible de trouver l'odeur.. je ne connaissais pas le nom de celui ci.. elle est morte avant de pouvoir me le dire, je ne lui ai jamais avoué mais j'adorais cette odeur, c'est une odeur qui me rassurait, qui me faisait croire que je n'étais pas seule. Qu'elle est toujours là pour moi.
Peter en en face de moi, je lui ai tendu l'enveloppe, une enveloppe contenant une première échographie. Celle que j'ai faite au début de la semaine.. Deux mois de grosses ce n'est pas rien, j'ai presque atteint la limite pour avorter.. Mais cela ne se fera finalement pas.. Et j'en suis ravie, je n'étais pas prête à endurer une telle chose, l'avortement est une chose douloureuse mentalement. Je sais que j'aurais sombrer, mon suivie psychologique n'aurait pas tenu. Je déglutis. Je pleure et sérieusement je me trouve niaise, enfaîte plus niaise tu meurs.. Mais tout ce que je dis est pourtant vrai, sans lui finalement je ne suis rien. Lorsque je repense au faîte que je le détestais au début, voyant en lui un dragueur.. comme dans les magasines. Je pensais qu'il voulait se servir de ma nouvelle notoriété pour accroître la sienne. Puis je l'ai découvert sous son véritable visage, totalement l'opposé de ce qu'il prétend être, je suis une privilégie de pouvoir savoir comment il est réellement.
Je souris lorsqu'il me dit que même si ce que je viens de dire est niais, c'est beau tout de même. Il n'aura sans doute plus de déclaration comme celle ci avant un moment. Des je t'aime oui mais c'est tout, je ne peux pas autre chose, je ne veux pas, après je risquerais de le perdre ou moi de me perdre, c'est trop compliquer dans mon coeur, je ne préfère pas y penser maintenant. Je lui dis d'ouvrir l'enveloppe, oui je le gatte, j'espère qu'il ne le prendra pas mal, celui ci c'est un peu fait au dernier moment, lorsqu'il m'a dis que finalement il voulait garder le bébé. Qu'on pouvait y arriver.. qu'on peut fonder une famille parce que ensemble nous sommes forts, il n'a pas tort, enfin j'espère.
Il l'ouvre alors, je le vois surpris, à travers mes pleures je souris, je pense que niveau maquillage.. c'est raté.. Je ne sais même plus si c'est waterproof. Il semble heureux.. On voit plutôt bien décidé notre bébé, on ignore bien sûr le sexe du petit, on le saura dans quelques semaines avec un peu de chance. Je ne sais pas si je veux une fille ou un garçon.. un petit Peter.. une mini moi, je crois que je serais invivable, deux moi à la maison, Peter ne saurait plus ou donner de la tête. Je souris encore plus lorsqu'il pleure, de joie je présume, je ne voudrais pas que ce soit parce qu'il se rend compte que je ruine sa vie avec cet enfant.. ce qui est peut-être le cas remarque, je n'en sais rien. Je prend son visage dans mes mains pour sécher ses larmes en souriant mais pleurant aussi. Trop d'émotion d'un coup dis donc !
- C'est très viril de pleurer..
Je le taquine essayant de changer de sujet un peu, parce que les émotions fortes ce n'est pas vraiment mon truc. Je répond à tous ses baisers. Tendrement, amoureusement.. fidèlement.
- Je suis tienne pour toujours.. je suis contente que tout ça te plaise..
J'aimerais y croire, j'y crois, mais j'ai peur. La peur est-elle normale..? Je suppose. On vient de franchir un cap. Et pas n'importe lequel, un bébé.. notre vie allait être totalement chamboulée.. Et pendant .. presque 20 ans.. nous allons être le modèle d'un petit être qui va grandir avec nous.. Mon dieu. Puis Peter devient d'un coup nerveux, se rend-il compte que ce n'est pas une bonne chose ce petit ? La télé ? Je n'ai pas le temps de répondre qu'il me propose du champagne, une coupe ne peut pas me faire de mal je suppose. Je le regarde courir partout, je ne comprend pas ce qui lui arrive. Après m'avoir servie une coupe il me propose un massage. Il m'embrasse aussi.. Je n'ai presque le temps de répondre à rien.. Il me stresserait presque à ne pas me dire. Puis il finit à genoux. Je comprend.. Immédiatement je crois et je pleure. Une demande en mariage.. Imprévue je crois à en juger la bague qu'il va me mettre au doigt. Je bois mon champagne cul sec.. je suis un peu sur le cul.. Je pose ma coupe Je agenouille à mon tour pour être à sa hauteur.
- Si t'épouser veut dire passer toute ma vie à tes cotés, oui je le veux !
Je l'embrasse passant mes bras autour de sa nuque pour le serrer contre moi. Je coupe pourtant rapidement le baiser. Je prend conscience de ce que je viens de dire, de faire.
[b]- Mon dieu. - Je me redresse.. - Oui ! Oui je veux être ta femme.
Je me passe la main dans mes cheveux bouclés. Je tourne en rond.. Nerveuse d'un coup.. Je pleure, je suis à bout de souffle, je tremble. Je n'ai jamais été aussi sure d'une chose, mais j'ai évidemment peur, cette peur qui me ronge.
- Peter, je veux être ta femme.. j'y crois, Judicaëlle Bliss Jen.. euh Winston.. Oui !!!
Je lui saute presque dans les bras pour l'enlacer, je me met alors à pleurer comme une madeleine, oui trop d'émotion je vous ai dis que je ne les contrôlais pas. J'embrasse de plein de petits baisers son cou. - Je vais être ta femme.. Mon dieu.. Madame Winston.. Je réalise pas, ça va venir..
« Maybe I'm not ready but I will try for your love »
J'étais déjà comblé par le simple fait que Bliss m'ai offert un voyage à Las Vegas. C'était l'une de mes villes préférées bien avant que je n'y mette les pieds. Avec ses légendes, les jeux, la vie nocturne, c'était vraiment un endroit pour moi. J'avais beau me montrer assez casanier à certain moment, j'étais un fêtard dans l'âme. J'ai toujours rêvé de partir en virée à Vegas pour un enterrement de vie de jeune garçon comme dans The Hangover, j'ai toujours rêvé d'être Phil ou Stew, certes, je ne me serais sûrement pas marié avec une prostitué, mais c'était mon film légendaire et le vivre, ce serait absolument génial. Seulement, pas avec Bliss, pas lorsque nous allions avoir un enfant, je devrais sûrement demander à certains amis de faire cette virée.
Je ne m’attendais pas à avoir un second cadeau. Lorsque Bliss était nerveuse, je le devenais aussi. Ainsi, j’étais mort de peur lorsqu’elle commençait à me demander de ne pas se moquer. Cependant, je l’encourageais à continuer, ne sachant pas ce qu’elle allait m’annoncer, peut-être le sexe et le nom du bébé ? Je ne savais pas trop. Lorsqu’elle commençait à déclarer ses sentiments, je ne m’y attendais absolument pas. C’était un énorme effort pour elle puisque extériorisé ses sentiments, c’était quelque chose d’assez difficile pour nous deux. D’abord par cette peur d’être niais et puis, j’avais peur que si je venais à lui dire tout ce que je ressentais, ces mots n’allaient devenir que des mots, que cet amour allait disparaitre au fur et à mesure qu’ils sortiraient de ma bouche. Et je ne voulais pas de cela. Je voulais aimer Bliss pour longtemps encore.
Ses mots m’ont ému. Il semblerait qu’elle souhaitait me voir pleurer – quoi de plus honteux pour un homme de pleurer. Et ce n’était pas tout, elle me tendait une enveloppe. Pendant un moment, je l’interrogeais du regard en m’emparant de cette dernière et déchirait soigneusement les contours. J’y trouvais une échographie. C’était l’enfant, notre enfant, la preuve que nous nous aimions, que nous allions fonder une famille, que tout irait bien pour nous. C’était trop d’émotion, je me mettais à verser quelques larmes qui furent suivit d’une petite remarque de Bliss. Je me tournais vers elle en séchant mes larmes « On ne se moque pas, tu l’as cherché aussi ». Je reniflais bruyamment.
Soudain, tout me parait clair et censé. Nous étions amoureux l'un de l'autre, et tous les deux voulions que notre relation fonctionne et dur. Nous allions avoir un enfant. C'était clair comme de l'eau de roche. Je ne cessais de la remercier. J'ai eu cette idée à la dernière minute, bon sang je n'avais même pas de bague, pas de beau discours. Qu'allait-elle dire à cette pitrerie ? J'étais soudain très nerveux à cette réponse. Allait-elle penser que j'allais trop vite ? Cela me semblait tellement évident que je ne pensais pas y aller trop vite. Il fallait que je trouve quelque chose, je me tournais vers la bouteille de champagne, l'ouvrait, servait deux verres. Discrètement, alors que je lui proposais un tas de choses sans même prendre le temps d'attendre sa réponse tellement j'étais nerveux, je formais un rond avec le fil de fer du champagne. Je l'embrassais une dernière fois et me retrouvait aussitôt à genoux à lui demander sa main.
Elle commençait à pleurer et boire cul sec son champagne. Je commençais à paniquer, étais-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Essayait-elle de digérer le truc ? Je regrettais aussitôt, me disant que ce n'était pas une bonne idée, que c'était trop précipité. Peut-être aurait-elle voulu quelque chose de romantique avec des violons, un restaurant, un beau paysage, une belle bague et peut-être un autre homme ? J'avais soudain très peur lorsqu'elle s'agenouillait vers moi. Ses paroles furent comme un nouveau souffle pour moi. Elle le voulait. Je souriais jusqu'aux oreilles alors qu'elle me dit qu'elle acceptait d'être ma femme. Je l'embrassais tendrement. Elle semblait soudain réaliser. J'étais le plus heureux des hommes. Elle se relevait, semblant être nerveuse. Je m'approchais d'elle pour lui prendre la main « Bliss, Bliss ! Calme toi... ». Sa réaction me fait rire alors qu'elle se jetait dans mes bras. Je tentais de sécher ses larmes « C'est pourtant réel, je veux que tu sois ma femme, je veux vieillir avec toi, je veux avoir des enfants avec toi et qu'ils soient les plus beaux du monde ». Je lui pris la main et passait le fil de fer à son doigt « Bon, c'est nul, je trouverais mieux plus tard, je n'avais pas prévu ça, mais c'est évident maintenant ». Puis, mon regard se posait sur la ville « Tu sais, j'ai toujours pensé que ce serait cool qu'Elvis me marie ... Or, il y a pleins de Elvis prêt à nous marier ici ! »
Vegas. Ville de toutes les excentricités. Ville de l'amour, certes beaucoup moins romantique que Paris ou que Venise, mais Vegas c'est un peu notre Paris version américain. Ile st bien connu que nous faisons tout dans la démesure alors forcément lorsque l'on y vas ce n'est pas qu'en simple touriste tout sage derrière un appareil photo à mitrailler tout ce qui passe. Effectivement, moi j'ai eu l'idée d'inviter Peter pour son anniversaire, pour que nous soyons tous les deux. Personne ne sait pour nous enfin personne ne sait si certaine personne le savent, mais surtout personne ne sait que nous sommes ici. Pas même les médias, pas les amis, personne ne peut nous retrouver ici, cette nuit c'est pour nous, c'est l'un des cadeaux que je lui offre, Vegas n'est pas non plus trop loin de San Francisco en avions c'est à peine une heure alors demain on sera de retour pour le remise de l'étoile de notre chère Katniss.
Alors il me retrouve dans cette chambre assez classe. C'est le moment de son cadeau, je commence à lui sortir mes sentiments, je n'ai pas l'habitude de sortir ce que je ressens, je n'y arrive pas. Généralement ma jalousie veut tout dire généralement, parce que je suis véritablement possessive, et jalouse. J'ai tellement peu conscience en moi que je n'arrive pas à dire ce que je ressens, mais en tout cas je sais que je l'aime sincèrement, c'est l'homme parfait. Enfin notre relation est loin d'être facile, on évite de se faire remarquer. On ne veut pas être la proie des médias.
Après ma déclaration, je vois Peter pleurer, surtout devant l'échographie. Je pleure aussi, bon je me suis trouvée naïve, mais apparemment il a apprécié et c'est le principal. Je sèche ses larmes, je le taquine mais au fond je trouve ça tellement mignon, tellement touchant que lui laisse ses sentiments déborder. Je retrouve ses lèvres à plusieurs reprises, c'est toujours un pur plaisir. Puis je ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, il se met à genoux. Pourquoi.. Je sens que je comprends, du moins mon corps comprend, je tremble et je sens mon pouls s'accélérer. Je me mord la lèvre. Une demande en mariage, ce n'est pourtant pas mon anniversaire. Mais j'apprécie largement.. c'est un geste qui me perturbe totalement. Je pète presque un câble, je tremble, je pleure presque.. Je crois rêver mais seulement non. Je réponds oui, car je veux être toujours avec elle et ne jamais le quitter. Alors un premier oui surgit de mes lèvres. Puis je réalise, un mariage, une robe.. une cérémonie.. des gens à prévenir.. je ne sais plus.. mais pourtant je veux tellement l'aimer et concrétiser tout cela. Je l'aime tellement ce mariage est une si belle preuve d'amour. Plusieurs oui ressortent de ma bouche. Je me jette à son coup, je serais alors Madame Winston.. Je pense garder tout de même mon nom de famille.. les gens me connaissent sous ce nom alors pour le cinéma je reste Jenkins, de toute on ne va pas crier sur tous les toits alors changer de prénom n'est pas tant une bonne idée. Mais en tout cas je veux ce mariage, peu importe si on le fait en cachette..
Il tente de me calmer, c'est vrai que je dois calmer mes émotions. Il me fait bien réaliser qu'il m'aime et qu'il veut un avenir à mes côtés, nous allons avoir un bébé ensemble.. Certes ce n'était pas vraiment au programme un tas de choses vont vites, mais après tout on s'aime pourquoi attendre plus longtemps. Je pleure à moitié mais le savoir ici dans mes bras ça va mieux, il sèche mes larmes. Il me met un fil de fer, le truc du champagne autour du doigt, je ris. Il me rassure en disant qu'il veut trouver mieux, mais j'aime assez cette bague, même s'il trouve mieux, je garderais ce présent. Puis je ris lorsqu'il parle de mariage avec Elvis.. Mon dieu, nous sommes à Vegas bien sur, je n'y avais même pas pensé. Je ris, mais je trouve l'idée excellente. Certes je ne porte pas la robe blanche traditionnelle mais après tout peu importe, le principal c'est que nous nous allons nous marier.
- Se marier maintenant ? tu es sûr ? J'aime assez l'idée.. Ouiii allons trouver un monsieur rock n' roll ! Je veux être ta femme ce soir, cette nuit.. Oh Peter je t'aime tellement..
S’engager. C’était la chose qui était sûrement la plus difficile pour la majorité des êtres humains. C’est vrai, si on s’engage, on a peur de perdre sa liberté. On a aussi peur de s’installer dans la routine, ne plus aimer autant la personne avec qui on s’est engagé, on veut s’aimer comme au premier jour, on a peur de l’abandon. Pourtant, malgré cette peur, je n’ai pas hésité à demander Bliss en mariage. Le problème était que je ne l’avais pas prévu. Si cela aurait été prévu, je l’aurais emmené quelque part, peut-être en France pour le côté romantique, nous nous serions baladés dans une ville de province. Puis nous aurions fait un tour de barque, je lui aurais montré quelque chose au loin et aurait sorti l’écrin juste avant qu’elle ne retourne la tête vers moi. Pourtant, la demande réelle était complètement différente.
Tout d’abord, il y avait un truc primordial qui me manquait. La bague. J’avais lu quelque part avec Bliss que 79% des femmes refusent une demande en mariage si elles n’aiment pas la bague qu’on leur présente. Je ne pense pas que Bliss soit dans ce cas-là, mais si c’était cela, j’étais dans la mouise jusqu’au cou. J’aurais pu attendre, le faire lorsque j’aurais une bague. Pourtant, je voulais maintenant et pas une autre fois, le moment était trop bien pour ne pas en profiter. Alors, je tentais de faire quelque chose avec le fil de fer du champagne. C’est cela que je lui présentais lorsque je posais un genou au sol pour lui demander de m’épouser.
La réaction fut immédiate, des pleure, de la joie. Je me surprenais moi-même de garder un tant soit peu de calme afin de ne pas sauter partout en hurlant « Elle a dit oui ! ». J’étais le plus heureux des hommes à ce moment même. J’étais à Vegas avec ma petite amie, à présent fiancée et nous allions avoir un enfant. Certes, cela allait très vite, pourtant, j’avais l’impression que je faisais les bons choix, que je n’allais pas m’en mordre les doigts. Je ne voulais pas non plus être de ces stars qui épousent une femme pour divorcer quatre mois plus tard. Non, quelque part, au fond de moi, je savais que Bliss et moi, c’était une histoire qui allait durer longtemps. Je l’aimais trop pour la laisser partir.
Je tentais de calmer Bliss qui semblait enfin réaliser. Je m’inquiétais un peu pour elle, alors, je tentais de la calmer en la prenant dans mes bras, la berçant tendrement. Je ne réalisais pas non plus, elle allait être ma femme, Madame Winston. Oui, je le voulais, c’était clair. J’étais certain de mon choix, je ne comptais absolument pas reculer ou m’enfuir.
Alors, je pensais à l’endroit où nous étions : Las Vegas, l’endroit où on pouvait se marier en cinq minutes. Cela était néanmoins officiel, il n’y avait pas besoin de robe, on pouvait se marier en jean. Je lui proposais de se marier ce soir, devant Elvis. « J’en suis absolument certain » je l’enlaçais, l’embrassant tendrement « Je t’aime aussi » murmurais-je dans le creux de son oreille tandis que je l’attirais vers la sortie de la chambre « Allons trouver une chapelle, je veux que tu m’appartiennes ce soir ».
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