« L’insouciance d’une vie de château »Los Angles, bien connu où le monde y vivant croule sous l’argent amassé de diverses façons plus ou moins honnêtes. Les McInsane, riche famille dont le père est non seulement banquier mais aussi fils d’un haut fonctionnaire. Voyez un peu la belle lignée. C’était un homme hautain dont le visage orgueilleux incitait le respect de tous. La mère est chanteuse dans les grands cabarets. Le genre de femme que tous les hommes du monde voudraient. Belle voix, belle plastique, un corps de poupée et une voix d’ange, que demander de mieux ?
Les médiats les suivaient a chaque coins de rues et le couple ne voyaient rien de dérangeant la dessus puisque l’habitude d’être sous les projecteurs était dans leur train-train quotidien.
Cinq ans après leur mariage, ils eurent trois enfants avec deux ans d’écart chacun comme le voulait le planning familiale.
Leur première fille, Luna, avait hérité du visage poupin de sa mère. Un visage, rose, rond et claire, soutenu par de petites pommettes bien rebondies. Au fil des années, elle suivit les traces de sa mère et chantait de sa vive voix claire à qui voulait l’entendre. Cependant ce n’était pas les cabarets qu’elle visait pour se montrer mais plutôt les réceptions mondaines où coulaient à flot le bon vin et tout le gratin connu.
La deuxième fille, Louison, bien moins belle que sa sœur en fit un complexe. C’était le genre de fille qui ne disait rien et à qui on ne disait rien. Demeurant dans sa jalousie secrète excessive, elle resta effacée, dans l’ombre et ne tenu pas à être aussi en vue que le reste de sa famille. D’ailleurs, sa laideur fit que sa mère l’écarta tout de suite de son amour maternel.
Puis il y eut Nox, le troisième et dernier rejeton de la famille McInsane. Un visage charmeur, des yeux où la malice brillante faisait craquer tout le monde. Il vécut sans se soucier du moindre problème, aimant les bonnes choses et ne manquait de rien.
La petite famille vivait en parfait harmonie. Luna faisant des prouesses dans le chant, Louison étant la meilleure de sa classe et Nox se montrant apte à suivre les traces de son père.
La déchéance "Il n’y a de l’excès que dans l’excès. "Voyons, un commencement d’histoire comme celle-ci ne peut continuer ainsi. Dans la vie aussi belle qu’elle soit a toujours un « mais » et comporte toujours une face cachée, celle dont on ne veut pas avouer l’existence.
Un jour vint la majorité des trois enfants. Alors que la mère McInsane était plongée dans sa broderie du matin, Louison laissa éclater sa rage sans prévenir.
Louison : « J’en peux plus !! ». Je ne peux plus voir vos faces de bourge tirées à quatre épingles, je ne peux plus entendre la voix criarde de Luna et je peux plus voir ta gueule de minet Nox ! »
Elle avait vomit sa rage en plein déjeuner et le reste de la famille était sans mouvement devant elle et son désarrois. La mère, choquée par ses belles paroles lui donna un soufflet d’un coup sec, la bouche semi-ouverte, perdant sa verve.
Sur ce fait, Louison tourna les talons pour monter les escaliers comme une furie, se dépêcha de faire sa valise en emportant que le strict minimum et prit la porte sans mot dire.
Le calme glaciale s’était installé.
Suite à cet évènement, la mère faisait comme si elle n’avait jamais existée, Luna prit son air hautain et continua à chanter, à la différence qu’elle s’entraina tous les jours à toute heure de la journée.
D’ailleurs, celle-ci avait aussi sa part d’ombre. A la nuit tombée, les parents étant couchés de bonne heure, elle faisait le mur pour ainsi faire son escapade nocturne tous les soirs sans exception. Ce n’est que très tôt le matin qu’elle faisait son retour, à moitié dénudée, les cheveux en batailles et le visage déformé par l’alcool. Dieu sait où elle pouvait bien aller pour revenir dans un tel état. Ce que personne ne savait à part Nox qui l’espionna un jour, c’est qu’elle partait dans des soirées selectes, chantant un peu et couchait toute la nuit avec des hommes dont elle ne connaissait même pas le nom.
Et Nox dans tout ça ?
Lui étant toute de même inquiet pour Louison se faisait un sang d’encre sans laisser rien paraître et Luna l’exaspérait à lui donner la nausée rien qu’à y penser.
Non vraiment rien n’allait plus. Pour noyer tout ça, il s’enfermait dans sa chambre et buvait du whisky hors de prix pour se nettoyer l’estomac.
Un jour où il n’en pouvait vraiment plus, il s’enfuit lui aussi de la maison familiale en prenant bien soin de prendre assez d’argent pour survivre dans la banque de son père (ayant les clefs) mais sans se faire remarquer. Sa disparition fut un évènement tragique pour son père qui espérait pouvoir laisser la banque sous sa direction.
« Rien ne sert de courir, le passé revient toujours »En partant de la maison, Nox avait espérer changer de vie. Il avait assez d’argent sur son compte pour pouvoir lui assurer une vie tout aussi luxueuse mais il ne s’en servit que pour aller à Londres, pour s’inscrire dans une fac de lettre en laissant tomber son chemin tout tracé vers le monde bancaire.
On s’attend à ce qu’il prenne un appartement luxueux. Mais non, ce monde-là le dégoutait à ce moment. Il se réfugia à Camden Town, la cité punk. En arpentant les rues, c’est au canal qu’il rencontra Tomas et Lucia, deux russes punks malgré eux qui l’hébergèrent dans un squat. Grâce à eux, il apprit ce qu’était la liberté, la musique, la drogue et surtout le sexe.
Le sexe fut une révélation dans la tête du jeune homme. Sa première amante fut Lucia, la femme de Tomas. Immoral ? Pas tellement. Ce mot n’existe pas dans ce monde-là. Tout le monde couche avec tout le monde, c’est ainsi. Donc, cette première fois donna à Nox, une autre vision de la luxure. Il s’imaginait jusqu’alors que c’était une chose où il fallait se montrer doux, sincère et tout le blabla. Mais Lucia lui montra qu’il fallait se montrer bestiale et ne penser qu’a son propre plaisir.
Pendant deux ans, Nox eu cette vie-là. Dans ce monde de pauvreté. Une chose lui manquait, c’était l’alcool. Le vrai. Les punks roulent au cidre et ça ne lui suffisait plus.
Alors il sorti sa carte bancaire d’une latte de parquet amovible et acheta en douce deux ou trois bouteilles de ce whisky qu’il aimait tant.
« Le naturel revient toujours au galop »Une gorgée. Une seule suffit à lui faire ouvrir les yeux.
Une douleur se raviva au fond de sa poitrine lui signifiant que le manque de luxe, le manque de bling bling et jet set était au plus haut.
Alors il prit ses affaires en une fois de plus, quitta son logis sans regret et sans rien ne dire à personne. Tomas et Lucia allaient lui manquer mais tant pis. Il ne pouvait plus vivre dans une telle misère.
Il entreprit son voyage, direction San-francisco. Ici, il s’y fit une place tranquille en tant que musicien qui commence à se faire connaître. Un appartement à deux étages rien que pour lui dont le luxe reflétait sa vie ancienne chez ses parents. Le rythme de vie qu’il se faisait se résumait à boire tous les soirs seul où dans les quartiers chics, fumer, femmes et sexe a tout va. Et accessoirement musique.
Depuis ce temps, Nox ne travail pas vraiment. il préfère s'amuser et surtout il a déja assez d'argent pour vivre toute sa vie sans faire d'effort. Tout ce que veut ce cher Nox, en vérité malgré les apparences, c'est de se stabiliser. seuelement il lui faura faire face à ses démons et ses addictions pour y arriver. Ce qui n'est pas si simple.