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 Tonight, my broken heart is dying.
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Ciara A. Halvarez
Ciara A. Halvarez
all i care about is success
AVATAR : Shay Mitchell
✱ ÂGE : 34
✱ QUARTIER : Sunset District
✱ COLOCATAIRES : mon petit ange
all i care about is success
Jeu 7 Juin - 11:09

« Looking for misery But she found me Lying naked on the floor I was headed insane The devil told me his name But he's not welcome here Anymore »

J'étais perdue, réellement perdue. Je ne comprenais pas pourquoi tout ça m'arrivait à moi. C'était vraiment à croire que jamais je ne pourrais être heureuse dans ma vie amoureuse. Comme si je n'y avais pas droit. On rencontre quelqu'un, on s'attache, on se prend à faire des plans pour l'avenir, tout va pour le mieux, et bam, tout s'écroule en un instant et tout est à refaire. Sauf que moi, je devais refaire ça encore et encore. J'étais épuisée de souffrir, de devoir recoller les morceaux encore et encore. Bien sur, j'avais mes amis, les gens qui tiennent à moi, et ils étaient tous là pour moi, mais cela ne m'enlevais pas la peine, la douleur que je ressentais jusque dans la moelle de mes os. J'étais en colère, j'étais même ivre de rage en faite. Je ne comprenais pas ce qu'il c'était passer, pourquoi il m'avait fait tant souffrir alors qu'il disait m'aimer, que tout était magique entre nous. Je m'étais laisser avoir, encore une fois. Je pensais vraiment que Milo était le bon, qu'avec tous ce que nous avions surmontés comme obstacles après l'épisode Isys rien ne nous séparerait plus. J'avais tord on dirait. Je ne savais même pas avec qui il m'avait tromper, j'en avais vraiment rien a foutre et cela m'éviter de vouloir faire un meurtre et tout ruiner dans leur deux vies misérables. J'avais beau être partit quelques jours à Paris, surmontant les souvenirs et la peine pour Austin mais en vérité je n'avais fais qu'enfouir tout ça sous une dalle de béton et ce soir, elle venait de se rompre et tout me revenais en pleine face, douloureusement. J'avais mal, plus mal que jamais mais je disais que tout irait mieux, que je surmonterais tout ça. Mais je n'étais vraiment pas certaine de le pouvoir, pas cette fois. Je l'aimais encore, ça oui, même après tout ça. J'étais surement masochiste mais c'était plus fort que moi, comme c'était plus fort que lui de coucher avec d'autres. J'avais tout fais pour que notre couple dur, je lui avais donner une seconde chance alors que tout mes amis me prenait pour une folle d'avoir fait ça et ils avaient peu être raisons, je n'aurais peut-être pas du et je souffrirais moins maintenant. Je marchais dans le parc, en pleine nuit. J'avais bu, beaucoup trop surement. J'étais incapable de dormir, je ne voulais pas dormir pour risquer de rêver de lui, de nous. Je marche sans vraiment savoir ou je vais mais je m'en contre fiche. Je veux juste oublier, ne plus penser, à rien. Il y a du vent mais l'alcool en efface les effets. Je sens mes cheveux se soulevaient à cause de vent. Je marche toujours. Je crois que je devrais appeler quelqu'un pour ne pas rester seule, mais j'ai envie de voir personne, pas pour voir leur peine, leur pitié en face alors je marche dans ce parc, seule, la nuit pour seule accompagnement. Je passe mes mains sur mon visage et ce n'est qu'a cet instant que je remarque que je pleure. Mes larmes coulent, encore et encore sans que je puis rien faire. Mes joue sont trempés, ma vision brouillée par ses larmes que j'ai trop longtemps retenues. J'essuie mes yeux d'un revers de la main, mais elles coulent toujours, intarissable me semblais t-il. Je marche lentement. Je sens ma poche vibrait, mon portable. Je glisse ma main dans ma poche et en sort mon portable. Je ne répond pas et le garde fermement dans ma main, la lumière éclairant un peu devant moi. Je sens mes sanglots soulevait ma poitrine et me donnais des hauts le coeur. Je regardais autour de moi, d'un regard vide, embuée d'alcool. Je marche vers un arbre, m'assois par terre et m'y adosse, laissant mes larmes et ma peine couler sans résistance. Je ne voulais plus lutter, ni faire en sorte d'aller bien. Je n'allais pas bien, pas bien du tout et je n'irais pas mieux comme par magie. Je ne ressens rien d'autre que ma peine. Même la peur ne me fait plus rien, la preuve, je reste là, dans se parc, seule et sans défense. Je pleure, sanglote. J'essaye de respirer calmement, de me calmer, mais je n'y arrive pas. Je prend mon portable, fais défiler mes numéros et en appelle un au hasard, je ne sais même pas qui. Je ne peux pas parler, aucun mot ne sort de ma bouche, je pleure, je sanglote, la assis contre l'arbre. J'aimerais que tout cela s'arrête, que je ne souffre plus.

Spoiler:
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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AVATAR : Theo Hutchcraft
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✱ COLOCATAIRES : Personne.
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Jeu 7 Juin - 12:17





ciara & will
and maybe we'll see that we were wrong if ever we look back one day
La voiture était garée, il ne restait plus qu’à passer à la suite. J’ouvris la boîte à gants pour en sortir –effectivement- des gants en cuir noir que j’enfilais méticuleusement avant de me saisir d’une boîte de laquelle je sortis un petit flacon et une seringue. Avec calme, je pris le temps de prélever le calmant en piquant dans le liquide, puis rangeais le matériel à sa place après avoir replacé le bouchon sur la piqûre par précaution. Si j’en croyais mes informations, la personne avec qui j’avais improvisé un rendez-vous dont elle n’était pas au courant devait arriver d’ici quelques minutes dans le parc. Vu l’heure, il n’y aurait sans doute pas âme qui vive là-bas. Tout irait vite… dire que j’avais été obligé de raconter à Katniss que je travaillais cette nuit pour pouvoir être là, quelle plaie. Je n’étais pas habitué à avoir quelqu’un dans mon appartement, mais les circonstances m’y obligeaient présentement. Difficile d’héberger une jeune demoiselle avec son caractère… heureusement que je n’étais pas souvent là et qu’elle non plus, car sans cela nous finirions par nous entretuer. Il était en effet plus qu’évident que notre éducation n’avait pas du tout été la même et que la communication ne passait pas très bien. Nous nous tolérions, mais ça n’allait pas plus loin. Je m’occupais d’elle parce que c’était ma sœur, et pour le moment il n’y avait rien de plus. En même temps… me demander de m’attacher affectivement à qui que ce soit relevait de l’impossible. Peut-être que cela ne se produisait qu’avec Ruslana, de temps en temps… je commençais à m’habituer à passer du temps avec elle, et il me semblait que certains de mes gestes devenaient plus sincères qu’au début de notre « relation ». Il serait peut-être plus prudent que je mette fin à tout ça avant que…

Mon regard était planté dans le rétroviseur central depuis cinq minutes, immobile, attentif à la moindre silhouette qui entrait dans mon champ de vision. Et enfin, la personne que j’attendais apparut. Une femme d’environ vingt-vingt-cinq ans avait passé le portail du parc. Profil typique de la citadine qui prenait soin d’elle et de son physique en toutes circonstances, impossible de deviner ce qu’elle cachait derrière ses longs cheveux sombres.

Sans attendre plus longtemps, je sortis de mon véhicule et rangeais la seringue sur moi pour commencer à suivre ma cible et m’en rapprocher progressivement. Il me semble que ce n’est qu’au tout dernier moment, alors que j’avais mis la main sur le calmant dans la poche de pantalon, que les choses dérapèrent : il y avait quelqu’un d’autre. Par réflexe, je m’écartais pour prendre place derrière un arbre et observer ce qui allait se passer. Génial ! Vraiment génial ! Comment étais-je censé faire, maintenant ? Et qu’est-ce qu’une fille fichait à cette heure-ci au pied d’un tronc, en larmes ? Elle allait se faire laminer si elle restait là. Et pas par moi mais par la femme qui s’approchait d’elle. Ce n’était pas un hasard si j’avais choisi de l’éliminer elle. Il m’avait fallut plus d’un mois pour rassembler toutes les informations sur ses crimes en série dont la police n’avait pas entendu parler, c’était du haut niveau de sa part, mais maintenant que je l’avais dans mon viseur, elle n’irait pas plus loin. Enfin, c’est ce qui était censé se passer, mais voila qu’il fallait changer les plans.

Bon… soit j’attendais que la demoiselle qui me semblait familière ait un trou dans la poitrine pour m’occuper de son bourreau, soit je m’arrangeais pour… pour je ne sais pas quoi. Un soupir m’échappa. Allez William, ne sois pas stupide, il y a déjà Ruslana qui t’a vu, tu ne peux pas laisser un second témoin. Le mieux serait de les tuer les deux ? Ou d’attendre que l’une soit morte pour profiter de l’effet de surprise.

… oui, mais, ça ferait un innocent mort en plus ? Je ne serais pas l’auteur du meurtre après tout, non ? Donc c’est bon, ça respecte le code. Okay, attendons un peu. Je croisais les bras et restais attentif à la scène qui s’apprêtait à se dérouler sous mes yeux.

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Ciara A. Halvarez
Ciara A. Halvarez
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Jeu 7 Juin - 17:56

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J'étais comme couper du monde, dans ma bulle de peine et de chagrin et je ne me rendais pas compter que c'était complètement stupide d'être là, seule, sous l'effet de l'alcool, en pleine nuit. N'importe quoi pouvait m'arriver et je ne le verrais pas venir, trop saoule, trop occupé à pleurer, à me dire ce que j'avais perdue. Ce n'était pas mon genre de craquée comme ça, que cela dure aussi longtemps et que cela m'amène a faire des choses qui me mette en danger mais ce soir, je n'avais conscience de rien, je n'étais juste plus moi-même et en un sens, c'était plutôt une bonne chose. Tout la peine que j'avais garder en moi quand j'étais à Paris pour apporter mon soutiens à mon frère ressortait ce soir. Je ne voulais pas vraiment aller à Paris, cela me rappelait trop Milo et la superbe semaine que nous y avions passer mais je ne pouvais pas abandonner Austin, pas alors qu'il avait besoin de moi. Alors je m'étais forcer, j'avais pris sur moi. J'avais jouer le jeux, portais le masque de «  je vais aller mieux, ne t'en fais pas ! » à longueur de journée pour n'inquiéter personne, pour ne pas qu'il soit là à me consoler alors que je n'en est pas besoin. Je suis bien mieux sans lui, sans lui, sans ses tromperies à répétition, ses mensonges, ses promesses qu'il n'a pas tenue. Mais je l'aimais toujours, malgré tout et c'était ça qui me faisait mal à vouloir crever, le fait de ne pas pouvoir le rayer de ma vie une bonne fois pour toute et passais à autre chose. Je restais là, contre cet arbre, en pleure. J'ignorais vraiment quand j'allais aller mieux, si j'allais aller mieux un jour. Mes larmes coulaient toujours, inlassables. Je ne voulais pas pleurer pendant des jours et des jours pour lui, ou bien m'empiffrer de glace, pas alors qu'il m'avait tromper et fais du mal. Mais on dirait que je ne pouvais pas m'en empêcher. Je respirais, regardais droit devant moi, la vision encore brouillée par mes larmes qui ne voulaient pas s'arrêter de couler. J'avais toujours mon portable à la main. Je en bougeais pas, rester prostrée au pied de ce grand arbre dans un parc vide. Je devais être folle d'être venue là, mais l'alcool avait inhibé toutes mes peurs. J'étais tellement dans ma bulle que je n'entendis pas les bruit de pas qui se rapprocher de moi et évidement, avec des pas, dans un parc en pleines nuit, il était évident que j'allais avoir des problèmes. J'essuyais mes yeux, levais la tête et ce n'est qu'a ce moment là que j'aperçus une silhouette avançait dans le parc, dans le noir. Je ne bougeais pas. Après tout, elle allait peu être passer sans me voir. Qui s'arrêterait devant une fille en pleure au pied d'un arbre en pleine nuit ? Personne à mon humble avis de fille alcoolisée et en peine. Ce n'est que quand la silhouette se rapprocha, encore et encore, beaucoup trop prêt de moi que je me rendis compte que quelque clocher, que ce n'était pas normal. Plus la silhouette se rapprocher et plus je voyais clairement la personne. Une femme. Elle marchait dans une direction précise. La mienne après que mon cerveau embrumé eut toute les informations. Je me relevais mais trop tard, elle était trop prêt pour que je puisse m'enfuir et puis avec tout l'alcool que j'avais dans le sang, je n'aurais réussis qu'a me fouler la cheville en tombant et le résultat serait le même, elle me rattraperait et dieu sait ce qu'il pourrait m'arrivait. Elle s'aperçut de ma présence et me regarda. Elle était très près de moi maintenant, si près que je pouvais la voir clairement, distinctement même avec la nuit nous entourant. Pas bon, pas bon du tout ça. Les effets de l'alcool commençait a s'estomper pour laisser place aux effets de l'adrénaline dans mon sang et dans tout mon corps. J'ignorais ce qu'il allait ce passer mais j'avais comme l'impression que cela n'allait pas bien se terminer tout ça
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
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Lun 11 Juin - 11:41





ciara & will
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Brûlure. Je ressentais une brûlure dans mon ventre, et cette sensation était insoutenable. Mon regard avait sans doute changé de nature depuis que j’étais entré dans ce parc, car mon corps peinait à m’obéir comme j’aurais voulu qu’il le fasse et cela signifiait généralement que la crise de manque risquait de me faire agir dans la précipitation si je ne me concentrais pas. Ne pas y aller maintenant, il ne fallait pas y aller maintenant. Je fis un pas en arrière et fermais les paupières un instant pour garder mon sang froid.

Il ne fallut pas plus d’une moitié de minute pour que les événements commencent à s’enchaîner de l’autre côté de l’arbre. J’entendais les bruits de pas, quelques mots prononcés, et c’est là que tout se mit en place dans mon esprit : il fallait que j’arrête cette scène immédiatement avant que les complications arrivent. J’avais déjà vécus un événement semblable et étais resté passif, mais ça avait vite dérapé pour la simple et bonne raison qu’une victime qu’on aborde de face, ça fait du bruit. Si la jeune femme se mettait à hurler, il y avait le risque pour que d’autres témoins se rapprochent, pour que ma cible parte en courant et pour que je sois obligé de la poursuivre, ce qui allait tout compliquer et augmenter la prise de risques. Je ne pouvais décemment pas laisser cela arriver, surtout une fois arrivé si près de mon but.

C’est sans perdre une seconde de plus a réfléchir à comment j’allais m’y prendre pour gérer mon affaire que je sortis de ma cachette silencieusement afin de me rapprocher dans le dos de la folle, lui saisir la tête a deux mains et l’énuquer purement et simplement dans un bruit de craquement peu ragoûtant. Elle tomba à terre, je ne fis pas plus longtemps attention à elle. Après avoir enjambé le corps au sol, j’empoignais ensuite immédiatement la seconde demoiselle avant qu’elle ne s’enfuie pour lui administrer le calmant que j’avais sur moi et la rattraper dans mes bras lorsqu’elle s’endormit.

Ca n’avait pas duré plus qu’une fraction de secondes, mais là j’étais à nouveau dans la merde même si le calme était revenu.

Génial, Will. Et maintenant, tu fais quoi ?

Je soupirais, totalement dépassé par la situation. Il était bien là le problème : je faisais quoi ? J’avais agis à l’instinct, et maintenant je me retrouvais avec deux corps à gérer. L’un mort, l’autre anesthésié pour au moins une ou deux heures. En plus, en prenant le temps d’observer le visage de la belle aux bois dormants, je pris enfin conscience du fait qu’il s’agissait de Ms. Halvarez. Donc, en plus du fait qu’elle m’avait sans doute vu, je la connaissais, j’avais son numéro de téléphone ainsi que son facebook, et je connaissais aussi certaines personnes de son entourage.

« Putain de… »

En dix ans, je ne m’étais jamais retrouvé face à une situation aussi compliquée. Je ne pouvais pas « simplement » tuer les deux et les jeter à l’eau, car j’aurais ressenti de la culpabilité, et ce plus que jamais. Pour l’instant, tout ce que je fus capable de faire fut de me laisser glisser à genoux sur la pelouse tout en gardant le regard rivé sur le visage de la jeune femme que je tenais dans mes bras. La brûlure de tout à l’heure remonta jusque dans ma poitrine et je sentis tout l’intérieur de mon corps s’agiter car quelque chose d’inconnu le faisait réagir d’une façon qu’il n’avait pas apprit à gérer. Un surplus d’émotions indéfinissables. Que se passait-il ? « Mon dieu, mais que se passait-il ? »

Je n’aurais sans doute pas dû poser les yeux sur Ciara… elle me rappelait quelqu’un que j’avais connu il y a longtemps.

Dans un geste plus qu’hésitant, je finis par lever une main pour l’approcher de la tête à la vingtenaire que je caressais alors du bout des doigts, laissant ces derniers glisser dans ses cheveux. Ce contact me désorienta comme jamais, et je me relevais en oubliant totalement la présence de la personne morte à côté de nous. Quelqu’un la retrouverait demain en faisant son jogging, cela passerait dans le journal, on accuserait son fournisseur de drogue, et puis ça s’arrêterait là. Pour ma part, je n’avais pas laissé de traces ni d’empreintes digitales puis-ce que je portais des gants. Bref…

J’avais marché jusqu’à ma voiture en portant la demoiselle que je déposais sur le siège passager avant de l’attacher, puis m’assis de mon côté et laissais tomber mon front sur le volant quelques secondes. Misère… que faire ? Que faire ? J’avais une heure et demie pour décider du sort de mon hôte. Dans le doute, je finis par allumer le moteur et me dirigeais à l’hôpital, où il ne m’était absolument pas difficile d’entrer en douce sans croiser la route de qui que ce soit. Je marchais jusqu’à mon bureau en transportant Ciara, puis ouvris la porte tant bien que mal et allais déposer la jeune femme sur le lit de consultation.

Et maintenant ? Maintenant, on espère qu’elle ne se souviendra de rien en se réveillant et que, mon ptit William, tu pourras lui raconter un mensonge quand à sa présence ici. Sinon… eh bien sinon… il faudrait se résoudre a prendre les mesures nécessaires, malheureusement.

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Ciara A. Halvarez
Ciara A. Halvarez
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Lun 11 Juin - 19:16

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Je crois que jamais je ne m'étais laisser atteindre autant, par quoi que se soit, ni par qui que se soit, Mais je crois que j'avais trop bien jouer le rôle de « je vais bien ne t'en fais pas » ses derniers jours et ce soir, je ne pouvais tout simplement plus porter se masque et tout me revenais à la figure, douloureusement. J'avais mal, au plus profond de moi. L'homme que j'aimais m'avait tromper, mentit et que sais-je encore, et au lieu de pouvoir tirait un trait sur lui, non il avait fallut que je tomber enceinte de lui. Super marrant pas vrai ? A croire que jamais je ne pourrais être heureuse avec un mec qui m'aime, pour qui je suis tout, qui m'est fidèle et réciproquement mais on dirait que je n'y avais pas le droit et cela commencer à vraiment m'énerver alors que je voyais les amis être en couple, avoir des projets d'avenir ensemble, des mariages étaient même prévue, je les organisaient même. Comment j'étais censé supporter tout ça sans rien dire ? J'étais heureuse pour eux, mais cela me montrais que trop ce que moi je n'avais pas, ou pas encore. Ouais, ma vie était un gros bordel en ce moment et moi je n'avais fais que mentir aux gens qui j'aimais en disant que j'allais bien. Je voulais, je crois, seulement m'en convaincre. J'étais triste, malheureuse, et bourrée. Voilà pourquoi j'étais là, dans un parc, en pleine nuit, pleurant au pied d'un arbre. C'était complètement stupide et dangereux. Oui, dangereux et pathétique aussi mais à cette instant, je ne m'en rendais pas compte. J'étais seule, vulnérable comme jamais. Puis tout changea. Je vis une silhouette au loin, je ne savais pas dire si c'était une femme ou un homme. Je ne pris pas conscience de suite que cette silhouette allait représenter un réel danger pour moi. Mes sens, mon instant étaient mit à mal pour l'alcool et l'état dans lequel je me trouvais. Je ne bougeais pas, restant assise par terre, à pleurer et quand je commençais enfin a réagir, c'était trop tard. La femme, puisque s'en était une, arrivait droit sur moi. Menaçante. Je me levais, toujours restant contre l'arbre, mes réflexes étant trop lent à cause de l'alcool. Elle arriva vers vers moi, elle planta ses yeux dans les miens, sans bouger, sans rien faire pendant quelques minutes. A cette instant, je sais, je sens que c'est la fin. Puis, soudain, je sens plus que je ne vois une présence qui se rapproche. Et tout ce passe très vite. Un visage apparaît devant devant moi. Cela ne dure qu'une fraction de seconde, mais ce visage n'est pas de ceux que l'on oublis rapidement, surtout lorsqu'il nous sauve la vie. Je le fixe de mes yeux vide, confuse comme jamais. Une bruit de craquement me fit sursauté et je la vis tomber a terre. J'écarquillais les yeux de surprise, de peur, d'angoisse aussi. Il avait fait ça si facilement, et sans aucune émotions transparaissant sur son visage. Je frémissais légèrement, ressentant bien moins les effets de l'alcool maintenant. Avant que j'ai pu faire un pas, il me prend le bras. Tout aussi rapidement je sens la petite douleur d'une piqure, puis je sens lentement mes muscles devenir moue, et je me sens tomber dans le néant, dans la confusion. Je me sens tomber mais ma chute semble interminable.

Tout ce qui s'est passe ensuite est plus que flou dans ma mémoire, je ne m'en souviens pas. Il m'avait surement injecter un calmant surement pour que je crie pas, que je n'attire pas l'attention sur lui, et sur le corps de la femme qui avait faillit s'en prendre à moi. Que faisait t-il là lui aussi ? La seule dont je me souvienne c'était une sorte de sensation inexplicable, comme si on m'avait caresser les cheveux pensant que j'étais inconsciente. Soudain, je reprenais conscience, lentement, les nuages d'alcool et du produit qu'il m'avait injecter s'évaporant doucement. J'ouvris les yeux avec peine, et le refermais instantanément. Je sentais tout mon corps être endormis, ankyloser, comme groggy. J'essayais de bouger mais c'était comme si je ne pouvais pas. Je bougeais légèrement et ouvrais les yeux , paniquée. Je regardais autour de moi, et ma respiration commençait à s'accélérer rapidement. J'étais confuse, mon cerveau semblait en mode ralentit. Je tentais de me calmer, je reprendre mes esprits petit à petit, me disant que si il avait voulu me tuer il aurait largement eu le faire pendant que j'étais inconsciente. Je tentais de me redresser, une main sur ma tempe, ma tête tournant légèrement. Je me redressais, et remarquais que j'étais sur une table d'auscultation comme l'on en trouve chez les médecins. Je fronçais les sourcils. Mais ou j'étais ? Je passais mes mains dans mes cheveux et observais la pièce et ce n'est qu'a ce moment là, que je l'aperçue. Il était là, à me regarder.

Ou je suis ? Lui demandais-je en le regardant, grimançant alors que la douleur de ma tête réveiller.
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Mer 20 Juin - 8:40





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Où je suis ?

Et voila, la séance de lavage de cerveau pouvait commencer. Je me levais de mon siège et m’approchais un peu de la jeune femme avec mes mains dans les poches de ma chemise de travail. J’avais pris le temps de me changer depuis tout à l’heure, car vous vous doutez bien que je n’allais pas exécuter les gens en chemise/pantalon/chaussures de cuir et que les gens n’avaient, d’un autre côté, pas l’habitude de me voir vêtu d’un vieux sweatshirt et d’un training de sport. Le sommeil de Ms. Halvarez m’avait largement laissé le temps de me préparer à tout ce qui allait suivre, et je l’accueillais à présent avec un beau sourire rassurant mais quelques peu préoccupé – « faussement préoccupé ».

« Vous êtes à l’hôpital de San Francisco… quelqu’un vous a retrouvée inconsciente dans le parc et a appelé une ambulance. Comme je suis de garde, on m’a demandé de vous surveiller. »

Vu la puissance du calmant qu’elle s’était reçue tout à l’heure, j’imagine qu’elle devait carrément avoir mal à la tête en ce moment, mais j’allais faire comme si je n’étais pas au courant, n’est-ce pas ? Tout comme je n’étais pas au courant pour les « blessures qu’on lui avait faites » mais qui dataient en réalité d’il y a une demi-heure puis-ce que je l’avais volontairement coupée à deux-trois endroits et imité des marques de griffure plus ou moins profondes. Si ça ne se faisait pas ? Bien sûr que si, ça se faisait. Et elle pouvait me remercier de s’en sortir avec seulement ça alors que j’aurais du la tuer sur place si j’avais suivi mon code de conduite à la lettre.

« Comment vous sentez-vous ? Je n’ai pas eu le temps de vérifier votre dossier médical… donc s’il y a quelque chose, une maladie ou quoi que ce soit qui vous empêcherait d’assimiler certaines substances, prévenez moi pour que j’évite de vous donner des médicaments non adaptés. »

J’observais la jeune femme une seconde fois, puis allais chercher du matériel pour la pression ainsi qu’un stéthoscope.

« La personne qui vous a ramené ici dit vous avoir retrouvée seule et blessée… et au vu des marques, j’ai l’impression que quelqu’un vous a attaquée… cette ville n’est vraiment pas sûre la nuit. Est-ce que j’ose vous demander ce que vous faisiez seule ? »

# Oui, qui sait sur quel genre de psychopathe on risque de tomber, hein ? Dire que ça m’a empêché d’avoir ma petite partie de plaisir avec ma cible… je vais devoir me trouver quelqu’un d’autre maintenant. Sérieusement ? Ca m’a prit plusieurs semaines à débusquer cette nana ! J’espère que t’as une bonne excuse Ciara. #



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Ciara A. Halvarez
Ciara A. Halvarez
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Mer 20 Juin - 15:18

« Looking for misery But she found me Lying naked on the floor I was headed insane The devil told me his name But he's not welcome here Anymore »

Ma tête n'était qu'un énorme troue noir. Je ne me souvenais vraiment plus de ma soirée d'hier je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer. J'avais l'impression que ma tête aller exploser tant elle bourdonnait à mes oreilles. C'était comme une gueule de bois, mais en cent fois pire. J'avais du mal à réfléchir, à penser clairement. Je m'étais juste réveiller ici. J'avais peur vraiment peur par ce que je n'avais aucune idée de ce qu'il c'était passer et ce qu'on avait pu me faire pendant se temps. La seule autre personne qui était avec moi, c'était monsieur Weinmeister, que j'avais déjà rencontrer car il avait fait appelle à mon agence pour organiser une fête. Cela me faisait bizarre de le rencontrer à nouveau. Ses lèvres étaient étirées en un sourire rassurant mais je décelais aussi comme de l'inquiétude. « Vous êtes à l’hôpital de San Francisco… quelqu’un vous a retrouvée inconsciente dans le parc et a appelé une ambulance. Comme je suis de garde, on m’a demandé de vous surveiller. » Je hochais la tête. Mauvaise idée. Je portais ma main à ma tête qui me faisait toujours un mal de chien. Mais qu'est ce qu'il avait bien pu se passer ? Je grimaçais et me redressais en faisant très attention. Je levais les yeux et regardais monsieur Weinmeister et tentais de ne pas me laisser contrôler par la douleur de ma tête. « Comment vous sentez-vous ? Je n’ai pas eu le temps de vérifier votre dossier médical… donc s’il y a quelque chose, une maladie ou quoi que ce soit qui vous empêcherait d’assimiler certaines substances, prévenez moi pour que j’évite de vous donner des médicaments non adaptés. » J'essayais de rassembler mes pensées pour essayer de lui répondre, il ne fallait pas que je manque quelque chose, ma santé en dépendait. Je réfléchissais et quand j'en fus complètement capable, je lui répondais.

Je me sens un peu dans les choux, et je sens que ma tête va exploser a part ça, et que je ne me rappelle pas de ma soirée, ça va … Je fermais les yeux quelques minutes avant de les rouvrir doucement. Sinon, non, pas de maladie ou d'allergie à un médicament. Je souris légèrement, plus pour me rassurer moi que lui en faite.

Je me sentais tellement faible et ailleurs, comme shootée mais je jure que je n'avais rien prit, ce n'était pas mon trip du tout, le seul truc que j'aimais c'était l'alcool, et encore, je n'en abusais pas quotidiennement, et même en soirée, rare était les fois ou j'étais bourrée. William alla chercher de quoi m'ausculter. « La personne qui vous a ramené ici dit vous avoir retrouvée seule et blessée… et au vu des marques, j’ai l’impression que quelqu’un vous a attaquée… cette ville n’est vraiment pas sûre la nuit. Est-ce que j’ose vous demander ce que vous faisiez seule ? » Mon cerveau se mit à chauffer encore plus. De quelles marques parlait t-il ? Je ressemblais mon courage et baissais les yeux sur mon corps, et je sentais à plusieurs endroit ma peau chauffer et me tirer légèrement. Mon cœur se mit à battre plus fort. Je m'étais fait attaquer ? Okey, là cela devenait vraiment flippant. Je frissonnais légèrement. Je ne me rappelais de rien, de rien du tout. J'ignorais ce qu'il avait bien pu se passer et c'était effrayant, vraiment effrayant.

Tout ce dont je me rappelle, c'est d'être aller à une fête hier soir, de m'être amuser et pour le reste c'est vraiment flou … Dis-je en passant mes mains sur mon visage, comme si j'étais vide d'énergie, de volonté, alors que j'avais apparemment dormis. J'ai dormis longtemps ? Lui demandais-je, perdue. Je voulais m'amuser, oublier mes problèmes le temps d'une soirée, mais apparemment, j'y suis aller un peu trop fort sur la boisson et voilà que je me balade dans un parc en pleine nuit … Je ris nerveusement et fermais à nouveau les yeux, cherchant à me souvenir de ce qu'il c'était passer.
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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
all i care about is sex
AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Sam 23 Juin - 17:48





ciara & will
and maybe we'll see that we were wrong if ever we look back one day
Je me sens un peu dans les choux, et je sens que ma tête va exploser a part ça, et que je ne me rappelle pas de ma soirée, ça va …

#Comme c’est dommage, ça#

Je remerciais mon calmant pour le coup, plus l’alcool qu’elle avait sans doute dans le sang. J’allais chercher une aspirine pour la donner à la jeune femme en l’accompagnant d’un anti-inflammatoire et d’un verre d’eau.

Par la suite, je restais attentif aux moindres réactions de ma patiente, les mains croisées devant moi. Visiblement… ma couverture ne risquait rien, il faudrait donc peut-être que je songe à renvoyer Ms. Halvarez chez elle dès qu’elle irait mieux… et d’un autre côté sa simple présence m’apaisait l’esprit. J’avais envie d’en savoir plus et peut-être juste de passer du temps avec elle. Elle était effrayée en raison de son blackout, et moi de mon côté, tout ce que j’arrivais à voir, c’était à quel point elle ressemblait à celle qui venait me voir chaque nuit dans mes rêves. Je cillais à sa question car il me fallut quelques instants pour revenir à la réalité.

« Ehm… environ deux heures, je dirais. Mais ne vous inquiétez pas, tout va bien maintenant. »


Un autre sourire étira mes lèvres et je jetais un coup d’œil à ma montre.

« En temps normal, je vous dirais d’appeler un ami… mais je pense qu’ils dorment tous en ce moment... »

Je levais le bras, puis posais ma main sur le front de la demoiselle afin d’évaluer sa température qui me semblait un peu trop élevée comparé à ce qu’elle aurait dû être.

« …hm, vous devriez vous rallonger et dormir un peu jusqu’à demain. »

Mes pas me ramenèrent derrière mon bureau et je reposais les yeux sur l’écran de mon ordinateur de travail sur lequel je m’occupais comme je pouvais en étudiant quelques profils suspects ou en jouant au démineur – j’avais même gagné deux parties !

« Et sinon, j’ai cru voir que ce n’était pas trop la forme pour vous en ce moment… hein? Je suis navré de ne pas avoir d’anti-douleur pour ce genre de choses, mais j’ai entendu dire que des neurologues de Montréal avaient trouvé un médicament qui inhibait les souvenirs traumatisants. Enfin… vous verrez qu’on arrête vite de se demander « pourquoi » tout le temps et qu’on trouve vite d’autres priorités dans la vie de toute manière. »


Je relançais une partie de jeu et levais le regard vers ma patiente un instant.

« Je n’ai pas de diplôme de psy, mais si vous avez besoin de discuter un peu avant de dormir, je vous écoute. »





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Ciara A. Halvarez
Ciara A. Halvarez
all i care about is success
AVATAR : Shay Mitchell
✱ ÂGE : 34
✱ QUARTIER : Sunset District
✱ COLOCATAIRES : mon petit ange
all i care about is success
Sam 30 Juin - 16:48

J'étais effrayée, mais on aurait dit que j'avais pas assez de force pour crier, ou réagir à cette peur, à cette frayeur qui me glacer le sang depuis que j'avais comprit que je ne me souvenais presque pas de ma soirée, et que j'avais visiblement été attaquer et que non de dieu, cela aurait pu être plus grave et j'aurais fais, malgré moi, la une des journaux. Je ne voulais pas ça et dieu sait par qu'elle miracle, j'étais en un seul morceau. Je me sentais observée, mais je n'en pris pas compte, après tout, il me surveille surement pour vérifier que tout aller bien. Je respirais, tentais de garder mon calme, de ne pas trop y penser. Je ne tentais même pas de comprendre ce qui m'étais arriver, ce n'en avait pas la force, tout simplement. Tout ce que je savais que j'avais froid dans le dos. Je regardais William, avant qu'il ne m'apporte un verre d'eau avec des médicaments, dont je ne savais pas me nom, si c'était bien pour ce que j'avais ou pas. « Ehm… environ deux heures, je dirais. Mais ne vous inquiétez pas, tout va bien maintenant. » Me dit t-il avec un joli petit sourire alors que je lui demandais en autre combien de temps j'avais bien pu dormir. Je le regarde, ne doutant pas de lui, mais il était, pour moi, certain que quelque chose clochait et que j'avais du mal à passer au dessus de tout ça, enfin, au dessus de ma rupture. Tout était différent cette fois-là, je l'aimais encore et encore sans que je n e puisse rien y faire, et cela me perdrais ou en tous, je n'en ressortirais pas indemne. J'étais folle, c'était la seule explication à tous ça … Je prenais le comprimé tout en buvant une gorgée d'eau pour le faire passer. C'est pas possible, j'avais le chic pour me mettre dans des situations qui m'échappait totalement ensuite. « En temps normal, je vous dirais d’appeler un ami… mais je pense qu’ils dorment tous en ce moment... » Je souris et le regardais avancer vers moi. Je l'observais, surement avec un peu trop d'attention, ce n'était pas volontaire du tout de ma part en tout cas. Cet homme semblait être intéressant, sans que je sache dire pourquoi.

Oui, je pense aussi qu'ils dorment tous profondément. Dis-je en un soupire alors qu'il venait poser sa main sur mon front pour vérifié si elle était normale ou pas, et vu le petit tique sur son visage, elle devait être plus haute qu'il ne l'avait espérer. Et puis je ne veux pas les inquiéter, ils le seront bien assez tôt quand ils apprendront que je suis à l'hôpital ... Mes amis, c'est important pour moi vous savez …

« …hm, vous devriez vous rallonger et dormir un peu jusqu’à demain. » Je respirais mais rien n'y faisait, j'avais toujours cette boule au ventre que je tentais pourtant de cacher depuis que je suis seule. J'aurais jamais cru avoir besoin de quelqu'un dans ma vie mais je me trompais mais j'étais coincée, même si j'aimais encore Milo, et que lui aussi m'aimer, je ne pouvais pas retourner avec lui, même si parfois, j'en crevais simplement d'envie. Je fermais les yeux quelques instants et finis par m'allonger comme le préconiser le médecin. Je n'étais de toute façon pas sur de tenir beaucoup plus longtemps assise. « Et sinon, j’ai cru voir que ce n’était pas trop la forme pour vous en ce moment… hein? Je suis navré de ne pas avoir d’anti-douleur pour ce genre de choses, mais j’ai entendu dire que des neurologues de Montréal avaient trouvé un médicament qui inhibait les souvenirs traumatisants. » Je souris légèrement en l'écoutant. Je crois que si il existait un cachet contre la peine, la douleur ou contre les rupture difficile, j'en serais la première consommatrice, un nouveau genre de droguée. «  Enfin… vous verrez qu’on arrête vite de se demander « pourquoi » tout le temps et qu’on trouve vite d’autres priorités dans la vie de toute manière. » Je fermais les yeux et soupirais. Oui, tout cela serait plus simple si on pouvait arrête d'aimer, de souffrir avec des médicaments. Cela serait mieux, pour moi en tout cas. « Je n’ai pas de diplôme de psy, mais si vous avez besoin de discuter un peu avant de dormir, je vous écoute. » Je ouvrais les yeux, surprise de son implication. Je veux dire il aurait pu me laisser au urgence mais il ne l'avait pas fait, et la encore au lieu de retourner chez lui, ou j'en sais rien, il restait avec moi, me parler, me posait des questions. Je ne sentais vraiment tant physiquement que mentalement alors qu'il était là. Je tournais les yeux vers lui.

Franchement, je sais pas trop ce que je pourrais dire et puis je voudrais pas vous ennuyer vraiment … Je soupirais. Franchement je voyais pas en quoi mes problèmes de coeur pouvaient être intéressant, mais peut-être qu'en parler me ferait du bien. Disons que j'ai pas beaucoup de chance dans ma vie personnelle. Je fais des plans et puis ils tombent tous en morceaux a un moment et je me retrouve seule. Et là je sais pas, disons que j'ai encore des sentiments pour cette personne, mais elle m'a trop fait du mal pour que l'on puisse arranger ça, et j'avoue que c'est pas une situation facile que de mettre ses sentiments sous clefs. Terminais-je en haussant les épaules. En y repensant, je sentis mon coeur battre de plus en plus fort et tout me disait que j'allais vers une crise d'angoisse. Je fermais les yeux, mais les yeux, tentant de me calmer. Enfin, je me relèverais, comme toujours.
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Tonight, my broken heart is dying.

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