williams ★ tyler ★ ty' ★ vingt-ans ★ masculin ★ américain ★ américaine ★ New-York ★ 10 septembre 1991 ★ arrivé à SF il y a quelques mois ★ hétéro ★ modeste ★ célibataire ★ étudiant en musique ★ sucess ★1m75 ★ 70kg ★ brun ★ marron ★ aucunes particularités★ style ★ aucune allergie ★ diabétique ★ A+

★ pseudo & prénom : Alicia / black-keys.
★ âge : dix-sept.
★ sexe : féminin.
★ nationalité : française, avec des origines italiennes.
★ comment je suis arrivé sur POH : Marie ( Maël ) est ma soeur (a)

★ commentaire : Le design, et le CSS sont magnifique !

★ je suis un : PI
★ avatar : Nicholas Jonas ♥
★ code du règlement :

Spoiler:

Ma fiche est complète à 100%

L'HISTOIRE



C’était au beau milieu d’une journée ensoleillée que je vis le jour. Je n’étais pas un enfant désiré, je suis comme on dit ‘’ un accident de la nature ‘’.Jusqu’à présent, ma vie n’a pas été remplie de bons souvenirs. J’ai fait des très bonnes rencontres, tout comme des moins bonnes. J’ai souffert, j’ai souris, j’ai ris, j’ai mentis comme chaque individu sur Terre. Je me suis mal comporté avec des personnes, tout comme certaines se sont mal comportées avec moi. Mais je tiens bon, j’essaie d’oublier mon passé, et je vis ma vie comme je l’entends. Nous avons tous qu’une vie, alors tachons d’en faire bonne usage. J’ai envie de profiter de la vie, et de vivre le maximum de chose, car la vie est courte. Bien trop courte pour certaines personnes.

Comme toute personne, je suis incapable de vous raconter les premières années de ma vie. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je n’ai pas à me plaindre de mon enfance. Elle fut assez heureuse, malgré certaines déceptions, quelques larmes versées j’ai toujours étais assez heureux, et fier de faire partie de cette famille. Mes parents m’aimaient et me le montrer du mieux qu’ils le pouvaient.




A cinq ans, j’ai fait la connaissance de ma meilleure amie ; Emma. Elle était espagnole, et elle venait d’arriver à l’école. Pratiquement tous les élèves se moquaient d’elle, et vous savez pourquoi ? Elle ne parlait presque pas Anglais. Alors j’ai décidé de l’aider, je lui donnais comme des cours d’anglais. Nous avons donc commencés notre amitié comme ça, et puis plus les mois passaient, plus nous étions proches, plus nous nous entendions bien. Au bout de quelques mois, nous passions pratiquement tout notre temps ensemble.




J’étais allongé dans ce lit d’hôpital. Je me sentais faible, j’avais la tête qui tournait constamment. Je n’avais que huit ans, mais pour moi tout était déjà clair dans ma tête : c’était la fin. Je levai la tête vers ma mère et grimaça légèrement « Maman…j’ai mal. » Elle avait les larmes aux yeux, une fois de plus, j’étais jeune et très malade certes, mais j’étais tout de même capable de comprendre qu’elle ne voulait pas faiblir devant moi « Je sais Tyler, je sais. Mais les médecins font tout ce qu’ils peuvent. Ca va aller, ne t’en fais pas. » Elle eut à peine le temps de finir sa phrase, qu’un médecin entra dans ma chambre, il demanda à parler à ma mère, elle accepta, et le suivit dans son bureau. « Madame Williams, j’ai des nouvelles sur l’état de santé de votre fils. Votre mari est là ? » « Non, il est au travail… » Elle soupira fortement, et écouta le médecin. « D’accord… Alors la chimiothérapie n’est pas efficace sur votre fils, les cellules leucémiques sont toujours présentes. » A la suite de ces mots, ma mère fondit en larmes, elle pensait qu’il n’y avait plus aucun espoir. Les espoirs de ma guérison étaient de plus en plus minces. Mais le médecin proposa tout de même une greffe de moelle osseuse. Elle ne pouvait pas accepter sans l’accord de mon père. Ils avaient apparemment un donneur compatible. Une fois l’accord signé, il fallait m’expliquer tout ça avec des mots simples, des mots d’enfant. C’est donc le médecin qui s’en chargea « Tyler, nous allons te faire une greffe de moelle osseuse. On va remplacer tes cellules…malades disons par des cellules saines. Ton corps va pouvoir produire à nouveau des globules blancs en quantité normale. Dans ton cas on va pratiquer une allogreffe de moelle osseuse. On va utiliser des cellules souches de la moelle osseuse d’un donneur compatible. Et après tout ira mieux. » Il m’adressa un petit sourire rassurant. J’avoue que je n’avais pas compris tout ce qu’il avait dit, mais cela me semblait être une solution efficasse et assez confiante. Je levai alors la tête vers celui-ci, et dit « D’accord. »


Après avoir vécu avec ma maladie, je me suis renfermé sur moi-même et je me suis mis à la musique. Enfin j’ai toujours aimé la musique, mais là c’était différent. C’était le seul moyen pour que je puisse dire ce que je ressens. Heureusement que Emma et mes autres amis étaient là pour me soutenir du mieux qu'ils le pouvaient. Sans eux, je ne sais pas si j'aurais tenu.

Deux ans plus tard.

Nous étions dans une salle d’attente de l’hôpital. C’était notre médecin traitant qui nous a dit de nous y rendre. Il fallait apparemment que je fasse certains examens. « Maman j’ai soif ! » Elle soupira avant de répondre « Tyler arrête de boire autant » « Maaaais j’y peux rien moi, j’ai soif ! » Avant même qu’elle puisse me répondre, on nous appela. Nous nous levions. « Alors voilà, on m’a amené à vous pour faire des examens à mon fils, mon médecin traitant pense qu’il est diabétique, et il a besoin d’examen pour le confirmer. » Après plusieurs examens et plusieurs heures d’attentes, les résultats tombèrent : J’étais diabétique insulino-dépendant. Ce qui expliqué mon comportement ces derniers temps.

Cinq ans plus tard.

C’était une première journée de cours. Et j’avais remarqué cette fille, en cours de littérature. Elle était intelligente, séduisante, mystérieuse. Nous avions un devoir à faire ensemble pour le cours du lendemain. Je l’avais donc invité chez moi après les cours. Après deux heures de travail, nous avions enfin fini. « Tu veux boire un truc ? » « Euh du coca s’il te plaît. » Je me levai, et parti lui en chercher une canette « Tiens. » Je lui souris. « Merci. T’en prends pas ? » « Non je peux pas. » Elle me regarda d’un air interrogateur « Ouais je…suis…diabétique. » « Ah merde…désolée. » « Non soit pas désolée. » Un silence s’installa. « Tu joues de la guitare ? » « Hein ? Euh ouais. Je fais aussi de la batterie et du piano depuis peu. » « C’est cool ! J’aime bien les musiciens. » « Sinon tu…habites ici depuis combien de temps ? » « Deux jours…Je viens d’arriver. » Elle me sourit. Son sourire…Elle était tellement belle. « Ah…Bah si tu cherches quelque chose, dis-le moi je te dirais où le trouver. » Je lui souris à mon tour. « Merci. C’est sympa de ta part. » Quand je la regardais, je perdais tous mes moyens, elle m’intimidait. C’était ça un coup de foudre ? Si oui, c’était un sentiment vraiment merveilleux.

Quelques mois plus tard.

Nous étions tous les deux dans le parc près de la ville. Alexandra et moi étions très proches, mais il lui arrivait d’être étrange par moment. Elle pouvait être heureuse pendant quelques jours, et le lendemain être énervée, de très mauvaise humeur, voire dépressive… « Alex je peux te dire un truc ? » « Ouais vas-y beau brun » « Je suis amoureux d’une fille, mais je sais pas…comment lui dire. » Soudainement, elle avait l’air énervée, en colère, triste. « Je peux pas t’aider. » « Mais si ! T’es une fille non ? » « Oui mais…non. Tu dois te débrouiller tout seul. » Je soupirai légèrement, et la regarda. J’allais donc devoir trouver seul comment m’y prendre. Je me rapprochai petit à petit d’elle, et l’embrassa tendrement. C’était alors ça, ma façon de lui dire je t’aime. J’avais dix-sept ans, et j’étais amoureux pour la première fois.

Un an plus tard.

« Tyler ! J’ai les résultats des examens qu’on avait passés pour les MST. » J’avais le regard perdu dans le vide. « Tout va bien pour moi ! Et toi mon cœur ? » Je me forçai de lui sourire très légèrement. « Je…Je suis apparemment…séropositif. » « Ca…veut dire quoi ? » Je soupirai et répondit « Ça veut dire que j’ai le virus du SIDA. » Un moment de silence arriva, mais je le décidai à parler « Ça m'énerve parce que c'est encore une fois moi qui va tout gâché, c'est encore moi qui a attrapé une putain de maladie. Et toi... t'es en parfaite santé... Tu devrais me laisser seul s'il te plaît Alex je suis pas très bien là...» « Ok alors…Ecoute Ty' je dois te dire quelque chose. Je t’ai toujours dit que j’étais en bonne santé, mais… c’est pas le cas. Je… » Elle baissait la tête. « Je suis bipolaire. Tu m’as souvent demandé pourquoi j’avais des sautes d’humeurs si… forte. Eh bah…voilà pourquoi. » Je la regardai longuement et la prit dans mes bras. « Tu le sais depuis quand ? » « Très…longtemps » « Et tu me le dis que maintenant ? » « Je…suis désolé. »

Quelques mois plus tard.

Cette date restera à jamais gravée dans ma mémoire. Cette journée fut la dernière d’Alexandra. Et cette dispute fut basée sur un simple oubli. « MAIS PUTAIN ! T’ES CON OU QUOI ? » « MAIS MERDE ! Combien de fois va falloir que je te dise que j’ai pas exprès ? C’était en aucun cas volontaire ! » « Mais j’ai pas envie d’attraper ta MALADIE de MERDE !! T’es vraiment un con ! » « Ah voilà on y est hein ??!! Alors tu crois que je me suis réellement dit ‘ Oh mais tiens je vais faire exprès de pas mettre de capote pour refiler cette saloperie de maladie à ma petite amie !’ » « TA GUEULE OK ? TA GUEULE ? FERME TA GUEULE ! Va te faire foutre Tyler Derek Williams ! Si j’ai attrapé ta PUTAIN DE MALADIE, je te tiens pour UNIQUE RESPONSABLE et tu peux faire une croix sur notre relation ! » Puis elle partit. Ce fut la dernière conversation que nous avions eu tous les deux.

J’avais essayé de la joindre toute la journée pour m’excuser, mais c’était sans succès. Ce n’est que le soir qu’elle me répondit. Elle était paniquée, elle parlait encore et toujours et on pouvait sentir qu’elle pleurait « Tyler je suis désolée pour tous les ennuis que je t’ai causé et que je vais te causer, mais tu es tout ce que j’ai, t’es la seule personne que j’aime réellement. Et moi j’ai tous gâchés ! Mais c’est bon maintenant j’ai compris ce que je devais faire, je vais retourner à la case départ, recommencer une nouvelle vie, et toi, toi tu vas continuer à vivre ta vie…Je m’en veux Tyler, je, je, je suis complètement paumée, mais c’est bon, je vais tout recommencer ! Alors je… » Je lui coupai la parole « Putain, Alex t’es où là merde ? » . Elle ne me répondit pas. Mais il y avait du monde autour d’elle, beaucoup de monde. Elle pleurait, je le savais, je le sentais, on l’entendait à sa respiration. J’entendis un bruit de train arriver. « ALEX MERDE ! » Je pris la route vers la gare la plus proche mais plus rien. Il n’y avait plus aucun bruit, nous avions été coupés.

Une fois enfin arrivé à la gare, il y avait un groupe de personne pas très loin. Tout en me mêlant à ces personnes, une ambulance embarqua le corps d’Alexandra. Pendant l’espace d’un instant, c’était comme si mon cœur avait cessé de battre. J’avais la tête qui tournée, je me laissais tomber sur un banc. Lorsque j’entendis une voix inconnue demander aux gens ici présent « Est-ce que quelqu’un connait l’identité de cette jeune femme ? Elle n’avait pas de papiers d’identités sur elle. » Je levais la tête et dit « Alexandra Victoria Parker » J’avais les larmes aux yeux. J’essayer de ne pas craquer ici. Ce même ambulancier arriva vers moi « Vous savez pourquoi elle a fait…ça ? » « Elle…elle était bipolaire. Et on venait de se disputer. Je crois qu’elle avait une crise parce que…elle…elle m’a appelée, elle était…bizarre. Elle avait l’air complètement folle, paniquée. Mais c'est peut-être pas à cause de sa maladie, j'en ai pas la moindre idée... » Il me remercia, et parti dans l’ambulance.

Quelques jours plus tard.

C’était le jour de son enterrement. Depuis sa mort, je n’avais pas souris, ris, ou même parlé. Je n’étais même pas sorti. J’avais perdu la personne que j’aimais le plus au monde. La seule personne à qui j'ai parlé de ma souffrance était Emma. Elle était l'une des seules personnes a avoir entendue le son de ma voix pendant un long moment. Et elle était aussi l'une des seules personnes que j'avais encore envie de voir.
Je me demandais assez régulièrement si je pouvais être heureux de nouveau, si j’allais réussir à rire, sourire et apprécier la vie. J’avais du mal à me faire à cette idée : ma petite amie était morte, elle s’était suicidée. A cause de moi, et sa maladie.


Ma vie n’avait plus de sens sans elle. Et mes parents se fichaient de ma souffrance. Je me demande même si ils avaient remarqués cette souffrance que j’endurais depuis maintenant quelques jours. Je descendis alors dans la cuisine afin de prévenir ma mère que je partais pour son enterrement : « Qu’est-ce que tu fais habillé comme ça ? » Je ne la regardai pas, et je me contentai de lui répondre d’une voix tremblante « C’est son enterrement aujourd’hui. » « Et tu comptes y aller ? » « Bah ça se voit pas ? Putain tu comprends rien sérieux. » « Tyler tu me parles autrement ! Je suis ta mère je te rappelle. » J’eu enfin le courage de la regarder. Je tournai le regard vers elle « Ah oui c’est vrai, t’es ma mère. Excuse-moi mais ça ne se voit pas depuis quelques temps, t’étais pas censée m’aider ces derniers jours ? Putain tu vois pas que je souffre, que j’ai mal ? Je me sens coupable de ce qu’y lui est arrivé, mais t’en a rien à foutre, non ? T’es qu’une putain d’égoïste qui pense qu’à ta gueule. » « Tyler, je… » « Tu quoi hein ? Cherche pas à te rattraper, le mal et fait. » « Tu veux que je t’accompagne ? » « Va te faire foutre. » Je sortis dehors, afin de me rendre à ce fameux enterrement…

Les mots de la fin.

Environ un peu plus d'un an plus tard, Emma tomba amoureuse d'un garçon qui venait d'arriver à New-York. Elle nous l'avait présenté à moi et nos amis. Il était sympa, nous nous sommes tout de suite bien entendu. Mais un jour il décida de rompre, et il repartit dans sa ville natale : San Francisco.
J'ai fait de mon mieux pour réconforter Emma, l'aider à oublier Maël et passer à autre chose. Après beaucoup de temps elle y est parvenue. Elle avait été là pour moi à la mort d'Alexandra, alors je devais faire de même. J'avais toujours été là pour elle, pour l'aider, la soutenir. Elle ne s'entendait pas bien avec sa mère, alors elle passait beaucoup de temps chez moi. Elle était ma meilleure amie, et aussi comme ma grande soeur.


Elle décida de partir à SF pour ses études. Je n'ai pas eu beaucoup à réfléchir... Je voulais l'accompagner. Je devais l'accompagner. Nous partions tous les deux, elle pour étudier la peinture et moi la musique. Ce départ m'arrangeait énormément, à New-York j'avais beaucoup trop de souvenir avec Alexandra. M'éloigner de cette ville ne pouvait que me faire le plus grand bien.