✱ NOM/PSEUDO : Darlingx
✱ ÂGE : 21 ans
✱ J'HABITE : en France
✱ PERSONNAGE : Inventé
✱ CODE : Validé par Alice ~
✱ UN PTIT MOT? love you

« es una niña » Trois petits mots qui avaient fait exploser de joie mes parents. Une petite princesse, à présent leur famille était parfaite. Deux enfants, deux petits trésors pour eux. J'ai grandi dans une maison remplie d'amour, petite j'avais tout ce que je désirais, des parents et un grand-frère qui m'aimaient j'étais le petit trésor de la famille. Seulement, on ne reste pas petite éternellement et mes parents croyaient tellement en moi, avais tant d'espoir pour mon avenir, que je fasse quelque chose d'utile, quelque chose qui aide les gens. Déjà toute petites j'ai toujours voulus être médecins, pouvoir sauver les gens, cela me fascinait tellement que je voulais tout faire pour y arriver! A l'école j'étais très douée, la « nùmero uno » dans toutes les matières, j'étais souvent cataloguée d'intello par mes camarades, pour c'était une fierté d'être une « intello », mais sortant de leurs bouches ce mot n'était rien qu'une insulte. Alors, je me suis fait une petite carapace, je me suis enfermé dans mon petit monde après tout papa m'a toujours dit qu'au sommet on est toujours seule, je n'avais besoin de personne. J'étais seule et cela me convenais. Je me suis donc renfermé dans me bouquins et dans mes loisirs, à part l'amour pour apprendre j'adorais le piano et la danse ! Je jonglais entre mes trois passions et évidemment j'étais la meilleure dans mes domaines de prédilection. On me vouait à une grande carrière peu importe la voie que j'empruntais. Ce qui me rendait la plus heureuse dans tout ça, ce n'étais pas que j'étais la meilleure non, c'était de voir les yeux de mes parents briller quand ils parlaient de moi. Je me foutais du reste, des regards des gens de mon âge, d'être seule et jalousés, détesté de tous les côtés il n'y avait que ma famille qui comptait. Le seul petit hic dans tout ça, c'était mon frère. Il était acteur j'étais tellement fière de lui, mais j'étais tellement jalouse, parce que lui étais déjà au sommet, il avait beaucoup de gens qui l'aimaient qui rêvaient d'avoir sa vie et mes parents aussi étais fière de lui, de sa réussite. Moi, j'en étais tellement jalouse que secrètement si j'avais cette soif de tous réussir c'était pour être à sa hauteur à lui. On n'a jamais eu de relation fraternelle et cela m'a toujours manqués, j'aurais beau réussir tout ce que je veux je sais que mon bonheur ne serait jamais complet si lui ne m'aime pas.



A l'âge de seize ans j'ai pu intégrer une très grande école prestigieuse de spectacle en Argentine, là-bas j'ai pu pratiquer la danse et le piano à un très haut niveau tout en continuant d'avoir un parcours scolaire élevés. Une école évidemment très chère alors je me consacrais corps et âmes pour réussir et pour ne pas décevoir mes parents. Je devenais un peu plus sociable, mais dans ce genre d'école l'amitié n'existe pas, c'est de la concurrence perpétuelle je me méfiais de tout le monde, préférant m'entraîner encore et encore plutôt que de copiner avec tout le monde. Au bout de deux ans et après une longue discussion avec mes parents j'ai pu quitter l'Argentine pour New York, j'ai eu l'honneur d'intégrer la Julliard School, tous frais payés par mes parents. Et c'est là-bas que tout a basculé. J'avais toujours cette optique de réussir seule, mais à Julliard j'ai rencontrés cette fille Jaël. Elle était juste magnifique à mes yeux, joueuse de guitare et chanteuse, elle composait des musiques sublimes, cette fille m'éblouissais. Je pouvais passer des heures à l'écouter jouer. Un jour, elle est venue me parler innocemment dans un premier temps on a échangé des banalités on pouvait parler pendant des heures et des heures sans se lasser, au bout de quelques semaines je ne pensais qu'à elle, elle hantait mon esprit, parfois je ne parvenais même plus à aligner deux notes sur mon piano quand elle était proche de moi. Un soir, elle a débarqué dans ma chambre comme tous les soirs, on passait des heures à parler jusqu'à ce qu'on s'endorme dans le même lit, mais ce soir-là c'était différent, au lieu de s'endormir elle m'a regardé et elle m'a embrassé, sur le coup je n'ai pas réagi, je n'ai rien compris, des milliers de questions sont survenus dans ma tête. Elle a quitté la chambre assez précipitamment, pensant que j'avais détesté ça, mais c'était faux. J'avais adorés. Tout me semblais évident après ce baiser, cette admiration que j'avais pour elle, ma soudaine maladresse lorsque qu'elle était près de moi, le coeur qui battait à milles à l'heure quand elle me regardait, j'en étais amoureuse, éperdument amoureuse. La nuit suivante, c'est moi qui suis allé la voir. Gêné tout d'abord, je n'osais rien faire, je suis restée debout face à elle pendant une dizaine de minutes à la regarder avec un sourire niais, alors qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose je l'ai embrassés et ce qui devait arriver arrivas, on a couchés ensemble et mes doutes se sont effacés, c'est elle que j'aimais et personne d'autres.




A présent on formait un couple et je dois dire que je prenais plaisir à faire autre chose qu'étudier ou m'entraîner. Je me surprenais même à relâcher la pression dans certains cours, mes notes descendait, mais restait tous de même à un niveau acceptable. Je ne voyais que par elle, on passait des heures et des heures à discuter ou simplement ne rien faire juste être à deux. La vie était belle, mais la réalité m'a bien vite rattrapé ! Mes parents étaient au courant que j'avais quelqu'un, que j'étais amoureuse à présent, il était content pour moi et au bout de deux ans j'ai voulu leur présenter Jaël, on est allé en Argentine voir mes parents pendant les vacances scolaires et j'étais tellement dans mon petit monde que je n'ai pas pensé une seule seconde à une mauvaise réaction de leurs part, non pour moi à partir du moment où j'étais heureuse, eux étais content pour moi. Tout a dérapé, je me souviens de leurs visages se décomposer quand ils nous ont vus, quand ils m'ont vue accroché à elle le sourire aux lèvres, tout a très rapide, je n'ai pas vu arriver la gifle de ma mère, la colère de mon père, la fuite de Jaël. Leurs mots me brise encore le coeur quand j'y repense, selon eux je les avais déshonorées, je n'étais qu'une moins que rien, je n'avais pas les idées en places, il voulait me placer dans un hôpital psychiatrique où je ne sais où. Je l'ai est tellement détesté, je les déteste tellement. Ils m'ont foutus à la porte, ne voulais plus rien à faire avec moi, ne voulais plus rien avoir à faire avec moi, ne plus entendre jamais parlé de moi. Je suis partis dépités à New York, j'ignorais ou étais passé Jaël. Je suis retournés à Julliard, pensant la retrouvés. Mais j'étais naïves, naïves de penser que mes parents continueraient de payer l'école, naïves de penser que Jaël m'aimais passer pour surmonter cela avec moi. Je me suis retrouvée à la rue, sans rien. Je n'avais aucune amie, ma famille ne voulait plus entendre parler de moi, je n'avais aucune nouvelle de mon frère et celle que je pensais être l'amour de ma vie avait disparus.


J'ai essayé de trouver un petit boulot pour continuer à me payer Julliard, mais aucun boulot n'aurais pu me payer mon école, alors j'en ai juste trouvé un pour vivre. Danseuse dans une boite de strip-tease, c'est bien l'un des derniers métiers au monde que je m'imaginais faire je n'avais plus le choix. C'était pas mal payé, assez tous du moins pour que je puisse vivre. Quand on est habitué à avoir une vie aisé la chute est rude, alors quand un client m'a proposés un moyen d'avoir beaucoup plus d'argent j'ai pensé à Julliard, j'ai dit oui sans savoir ce que cela allait être. J'ai vite déchanté quand j'ai enfin découvert mon futur métier. Russell était l'un des plus grands macs de San Francisco, il recrutait ces filles dans les boites de strip-tease de tous les États-Unis et une fois que tu avais dit oui, tu ne pouvais t'en défaire, se séparer de Russell était impossible. J'ai débuté à New York quelque client fidèle de la boîte dans un premier temps. J'étais inexpérimentés dans le domaine des hommes, la seule personne qui avait pu me toucher et avec qui j'avais couché était Jaël ... Je ne prenais pas vraiment de plaisir, mon seul plaisir étais l'argent que cela me rapportait même si je gardais seulement quarante-cinq pour cent de ce que je gagnais. Je suis celle qui rapporte plus d'argent, apparemment peu importe le domaine j'ai du talent. Alors, Russell a décidé de me changer de coin j'ai donc quitté New York et mon rêve de retourner à Julliard et de retrouver Jaël. Je n'attendais plus rien à présent. Je suis une pute, comme la vie.