✱ JOB/ÉTUDES : paramilitaire et garde du corps ✱ SITUATION : célibataire ✱ ORIENTATION : ne s'est jamais posé la question ✱ ÂGE : 25 ans ✱ ORIGINE : Reykjavik, Islande ✱ AVATAR : Chris Hemsworth ✱ GROUPE : Love (d'après ma mère, l'amour existe)
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« enlève ton masque d'anonymous è.é »
✱ NOM/PSEUDO : Ponk ✱ ÂGE : 18ans ! ✱ J'HABITE : Versailles ✱ PERSONNAGE : P.I ✱ CODE : Ok par moi :3 ✱ UN PTIT MOT? J'sais que vous m'aimez, mentez pas ! Moi aussi je me kiffe et j'en fais pas un fromage ! :gla:
JE PRENDS CONNAISSANCE DU FAIT QUE POH EXPLOITE SON JEU ÉGALEMENT SUR FACEBOOK ET QUE ME CRÉER UN COMPTE EST RECOMMANDÉ, QUE MON PERSONNAGE POURRAIT FIGURER DANS LES ARTICLES DE LA BLOGUEUSE TRUE LIE ET QUE J'AI PASSÉ LE TEST PSYCHOLOGIQUE POUR VENIR ICI AU PRÉALABLE
A Reykjavik en Islande, on se foutait de ma gueule parce que je m'appelais Spencer Kane. Au milieu des Sigurður Guðmundsson et Björg Eldonsdòttir, je faisais sacrément tache. Je damnais le ciel de m'avoir donné un père américain mais je relativisais: si mon islandaise de mère l'aimait bien, c'est qu'il ne devait pas être si mal que ça, non ? Du coup mon second prénom, Tyrfingur, fit rapidement office de premier. Et puis quand je suis arrivé aux Etats-Unis, c'était le contraire: au placard le yéti des glaces, you can call me Spency baby. Le monde est fou, le monde est dingue. Et je l'emmerde.
« Tu verras, la vie est différente là-bas, mais en bien, je t'assure Spency » disait mon père. Quel con ce Stephen, quand j'y pense. J'avais peut-être que 9 ans, mais je comprenais déjà son baratin à l'époque. Si on déménageait pour Boston, c'était uniquement pour qu'il oublie ma mère. Il l'aimait et les paysages islandais lui rappelaient tout d'elle, surtout sa mort. Alors il voulait rentrer au bercail, comme si son retour en Amérique allait tout effacer de sa vie à Reykjavik. C'est à partir de là que j'ai appris à m'ennuyer, dès que le sourire de ma mère n'était devenu qu'un souvenir pour lui comme pour moi... Vivre avec un père encore fou amoureux de votre défunte mère, c'est pas la joie. Autant dire que nos conversations se résumaient à "passe moi l'sel fiston" et "bonne nuit mon garçon". A moi aussi, elle me manquait et en plus de devoir affronter sa mort, je dus faire face à un nouveau monde s'ouvrant à moi. Etats-Unis, terre de promesse ? Mais moi je ne voulais pas de promesses, je ne voulais que mes copains, mes lacs givrés et ma mère.
Vous êtes déjà allés à Boston ? C'est terriblement moche. Il y a des buildings et des universités pour bourgeois friqués partout. Je n'étais pas chez moi là-bas mais mon père prétextait vouloir revoir la ville de sa jeunesse. Il était né à Boston, avait grandi à Boston, avait respiré Boston, avait roulé ses premiers patins à Boston et avait même étudié à la prestigieuse Harvard de Boston. Une tête le vieux: il y avait étudié la géologie et était même sorti second de sa promo. Mais pour quoi au final ? A présent il concordait parfaitement avec sa matière de prédilection: il n'était plus qu'une pierre usée par l'érosion (de sa tristesse). Il n'était pas très bavard, mais je m'y accommodais: que pouvais-je bien y faire ? Je ne pouvais lui rendre ma mère. Je devins un gamin solitaire et grandis aux côtés d'un père décrépi que je prenais en pitié. Heureusement que je me suffisais à moi même car dans le cas contraire, je me serais déjà probablement tiré une balle entre les deux yeux.
A 18ans, j'entrais dans l'armée de terre. Détrompez-vous, je n'étais toujours pas ce bon petit patriote américain fier de son pays. Mais que faire d'autre ? Je n'avais aucun but et ne me voyait pas moisir aux côtés de mon père éternellement. Retourner en Islande ? Et pour y faire quoi, retrouver mes copains du temps jadis ? L'eau avait coulé sous les ponts et j'avais disparu de leur vie sans un mot presque dix ans auparavant. Non, le seule moyen de me sentir utile quelque part était de voir du pays, de me battre pour une cause, de... de donner un sens à mon existence si vide. Mon père ne dit rien car que je reste ou non, cela revenait au même. Il avait creusé sa propre tombe le jour où il avait décidé de ne pas oublier ma mère. Mais il m'aimait à sa façon, bien qu'il n'eut jamais trouvé les mots pour l'exprimer. Nos silences voulaient tout dire et jusqu'à mon départ, son dernier regard résonnait tel un "va mon fils, et ne devient jamais comme ton père" dans ma tête.
Chapter two; «La mort des uns fait le pain des autres»
Juin 2007, base militaire américaine de Kaboul.
« Qui est le responsable de ce bordel ?! »« Mon colonel, les huit soldats détenus à Laghman viennent d'être libérés et... »« J'ai dit: qui est le responsable de ce bordel ?! »« Spencer Kane, mon colonel.» Le colonel Johnson serra les dents si fort que sa mâchoire sembla se disloquer. Il n'aimait pas qu'on agisse dans son dos et l'opération sauvetage menée par Spencer et quelques-un de ses acolytes mettait ses nerfs à rude épreuve. En vérité ce qui l'énervait le plus était de ne pas avoir été à l'origine d'un commando aussi bien mené. « Amenez moi ce merdeux d'islandais irresponsable que je l'émascule ! »« Mon colonel, je ne sais pas si il sera en état de vous répondre... » Johnson arqua un sourcil et posa son regard sur la civière que lui montrait le sous-lieutenant Eastwood, terrorisé face à l'hystérie communicative de son supérieur.
Malgré le sang immaculant la moitié de son corps, la blondeur des cheveux de Kane trahissait toujours son identité. Il paraissait mal en point mais le colonel Johnson s'en contre-fichait: sa colère dictait ses actes et non son bon sens. « Mon colonel, je sais qu'il est déjà 20h passé, mais je vous prierai de m'excuser si je manque au réfectoire, je pense avoir besoin d'une bonne douche dans l'immédiat. » L'américano-islandais avait entendu son supérieur venir vers lui et lui avait ôté tout effet de surprise par la réplique la plus cinglante qu'il put émettre. Deux infirmiers s'affairaient autour du blessé, ce qui exaspéra d'autant plus Johnson. « Cassez-vous, j'ai à m'entretenir seul avec Kane. Si se soumettre aux ordres n'est pas sa priorité, alors son état de santé n'est pas la mienne. » Les deux protagonistes s'exécutèrent bien que décontenancés par la froideur des propos à leur égard.
« Vous me faites passer pour un con, Kane, et je déteste cela. Je vous inculque l'obéissance, pas l'esprit d'initiative. Vous n'êtes que des pions et je suis votre supérieur hiérarchique et je suis très très très fortement DÉSAPPOINTÉ ! Vous êtes un vulgaire soldat de l'armée de terre, pas un super-héros bravant tous les dangers pour vos petits copains. Je vais dire quoi à mes supérieurs moi ? Qu'un de mes hommes est parti faire le con chez l'ennemi pour faire l'intéressant ? Je connais les enflures comme vous Kane: vous êtes ce genre de solitaire pseudo-héroïque que je méprise. Malheureusement pour vous, vous n'êtes pas mort lors de votre escapade parce que croyez moi, lorsque vous serez rétabli, la commission entendra une version peu glorieuse de vos agissements. Il en va de même pour Bradford, Smith, Vassiliev, Dirk et Cushing qui, je suppose, vous ont suivi dans vos lubies aventureuses. » Traduction ? Je vais te faire la peau et tu vas morfler Spencer. « De rien mon colonel, ce fut un plaisir -à mes cinq camarades et à moi- d'aller chercher huit de vos hommes prisonniers dans leur trou depuis presque un mois. »
Quatre jours après la fameuse opération officieuse, l'islandais ainsi que deux des détenus qui avaient été blessés durant leur évasion furent sur pied. Spencer se contrefichait des conséquences de ses actes: il n'avait rien à perdre. Contrairement à ses camarades de galère, il n'avait ni parent, ni femme, ni enfant. Personne pour attendre sagement son retour. Les hommes qui lui tiraient dessus là-bas, de l'autre côté des grilles, n'étaient même pas ses ennemis. Il savait juste que si il n'était pas là aujourd'hui, un autre aurait pris sa place. Or, si quelqu'un était tout désigné pour se salir les mains, c'était bien Spencer. "Jusqu'aux coudes" comme disait Sartre.
Le colonel Johnson ne lui fit pas la peau. En vérité, il n'en eut pas le temps. Les nouvelles vont vite, et la vérité davantage: l'arrogance et le culot de Spencer avait titillé la curiosité de certains. Des types comme lui, il y en avait beaucoup moins qu'on pouvait le penser. Jeune, fougueux, sans attaches. Les chasseurs de tête ne mirent que quelques jours avant de littéralement lui mettre le grappin dessus. « Un mercenaire monsieur Kane, voilà ce que nous voulons faire de vous. Interventions en équipe ou en solo, d'intérêt privé ou national sur l'ensemble du globe. Rémunération colossale. Vous êtes taillé pour cela, je le sais.» Un acte héroïque (et quasi-suicidaire, avouons-le) en Afghanistan, et voilà qu'apparaissait devant lui l'occasion rêvée de se forger, lui. Un mercenaire choisit les dossiers qu'il souhaite traiter et se salit les mains uniquement en fonction d'idéaux qu'il défend. L'idéal de Spencer n'était pas bien compliqué: il voulait que les autres espèrent alors que lui n'avait jamais espéré. La paix par les mots ? L'islandais n'était pas Gandhi et ne pouvait rester inflexible devant des tortionnaires. Le pacifisme, il le laissait pour les écolos. La violence, il l'administrait à ceux qui s'interposaient entre l'humanité et son idéal d'espérance. « Vous partez demain pour huit mois en Russie. Les tests préliminaires, vous savez. J'ai tout réglé avec le département de la Défense, contentez-vous de faire votre sac. » Le chasseur de tête avait tout dit. Plus rapide et efficace que Pole Emploi: avant même d'avoir été licencié pour faute grave, Spencer se voyait promu mercenaire en devenir.
Chapter three; «Appelez moi Babysittor»
Mars 2012, bureau de Mikhaïl Kuznetzov à Moscou.
« Asseyez-vous monsieur Kane, je vous en pris. Un verre peut-être ? » Spencer ne dit rien et refusa l'offre de son interlocuteur avec le moins de mots possible. L'américano-islandais ne savait même pas pourquoi il était ici et cela le sidérait. Un type comme Mikhaïl Kuznetzov ne vous fait pas venir de l'autre bout du monde pour boire le thé ou parler beauté, non. Il devait avoir un dossier pour Spencer, il n'y avait pas d'autre option. « Quelle que soit l'affaire que vous me proposez monsieur Kuznetzov, sachez que je suis une homme très exigeant. » Longue pause. Mikhaïl retira le cigare qu'il fumait de ses lèvres et posa un regard sévère sur le blondinet lui faisant face. Technique d'intimidation ? Quoiqu'il en soit, il en fallait bien plus effrayer Kane. « Spencer Kane, né à Reykjavik en Islande le 22 juin 1987 d'un père américain et d'une mère islandaise. Paramilitaire engagé par diverses commissions et gouvernements. Homme taciturne et solitaire mais élément professionnel et efficace. A un certain pouvoir de séduction sur la gente féminine malgré son caractère de sale con râleur. En août dernier votre intervention en Libye fut un brillant échec ayant coûté presque sept millions de dollars au gouvernement des Etats-Unis. Vous avez perdu quatre hommes dans l'intervention et depuis les potentiels recruteurs américains vous boycottent. Vous êtes fuis comme la peste, donc je pense que vous ne cracherez pas sur l'offre que j'ai à vous faire. »« C'était huit millions, pas sept. » Et Spencer avait perdu des hommes pour la première fois en quatre ans de carrière. Maigre carrière certes, mais cela faisait toujours mal à l'ego.
Kuznetzov esquissa un sourire tout en tendant au jeune homme le dossier dont il l'attelait. Spencer passa ses yeux rapidement sur le papier, la mine aussi neutre que possible. A l'intérieur, le jeune homme bouillonnait. « Donc vous me demandez d'être le babysitteur indéterminé de votre fille alors que j'ai été formé pour sauver et optionnellement discréditer des gens, c'est bien ça ? »« Appelez le travail de garde du corps babysitting si vous voulez. En attendant, cela reste un "babysitting" à un million de dollar, et quand vous verrez ma chère fille, vous verrez qu'une armée semble moins embêtante à côté. »« J'en ai rien à foutre de l'argent. »« C'est l'unique chance pour vous de vous racheter. Bosser pour un homme tel que moi augmente votre valeur d'achat d'au moins 50%. En bref, je sauve votre cul et vous relance sur le marché des bons mercenaires. » L'homme disait vrai. Kuznetzov n'était pas n'importe qui et veiller à la protection de sa fille prouvait que le russe faisait confiance en Spencer, or, la confiance était la plus chère des denrées en ce troisième millénaire. « J'en suis. »
Une poignée de main pour sceller le contrat, un maigre sourire pour adoucir les affaires. Spencer avait la gorge nouée. Il n'aimait pas être le toutou de quelqu'un, et encore moins d'une fille le cul bordé de nouilles. « Vous prendrez l'avion avec elle ici à Moscou le mois prochain, en direction de San Francisco. Ah oui, j'oubliais: protégez là des autres mais surtout d'elle même. Et si j'apprends que vous avez enfreint d'une quelconque manière notre contrat, je ferais en sorte de vous émasculer personnellement jeune homme. » Spencer sourit, se remémorant les paroles du colonel Johnson des années auparavant. Mais une fois de plus, la menace ne lui fit ni chaud ni froid. Si il avait réussi à garder ses partie génitale tout ce temps, il pouvait probablement les garder intactes encore un peu.
T'as de la chance, j'ai lu ta fiche depuis un petit moment, sinon tu aurais dû attendre
Parfait, t'es validé[e], babe!
Bienvenue, nouveau POHien !
Ça y est, tu es désormais chez toi ! Nous avons trouvé que ta fiche était de qualité satisfaisante pour figurer dans les fiches validées.
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