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Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH HADERA ; the things that bring us down often bring people together. 79124 HADERA ; the things that bring us down often bring people together. 79124

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 HADERA ; the things that bring us down often bring people together.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Ven 27 Avr - 13:19

Hawaii. J'avais hate. C'est vrai que j'avais un peu chanté Lera pour qu'elle vienne avec moi. J'etais fier de moi. J'avais beau etre un con, quand je voulais un truc precis, j'aimais bien l'obtenir. Et même si j'avais eu un peu de mal, j'avais reussi a la convaincre. Ca allait etre interessant ce week-end. Au moins, c'etait au soleil, il faisait beau et y avait du soleil. J'avais pris un hotel sympa au bord de la mer avec une belle plage de sable. Ok nous restions que 4 jours mais autant profiter de ce qu'on pouvait avoir. Je me demandais ce qu'il allait se passer. Je n'avais jamais passé autant de temps avec Lera et ca risquait d'etre fortement interessant. Si pas a mourir de rire. Il n'y avait pas un moment où on ne se cherchait pas. Ca me faisait rire. Je lui avais donné rendez-vous a 9h a l'aeroport de San Francisco. J'avais son billet ainsi que toute les informations concernant le sejour sur l'ile. En faite, j'avais aucune idée si elle allait vraiment venir ou pas. J'aaurais l'air con si elle ne. Se ramenait pas. Fin, j'y serais aller juste parce que bon, un week-end a Hawaii, c'etait le reve.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Ven 27 Avr - 20:10

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5h du matin. Cela faisait désormais deux bonnes heures que tournai et me retournai dans mon lit à la recherche du sommeil, sans grand succès cependant. Comme d’habitude. Je décidai alors de me lever et d’aller courir un peu en bord de plage, autant en profiter. De plus, à cette heure-ci, j’étais certaine de ne rencontrer personne, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’aimais le calme qui y régnait. Avec les bruits des vagues en fond, cela était presque mystique. Un moment privilégié durant lequel j’oubliais tout. Bon, certes, ce n’était pas très prudent de s’aventurer ainsi seule dans la nuit, mais qu’importe. J’enfilai mon jogging et sortis. J’avais laissé mon baladeur dans ma chambre, préférant me laissant bercer par le flux et le reflux des vagues. La plus belle mélodie que je n’avais jamais entendue. Aussi loin que je me souvienne, j’avais toujours ressenti une attraction indicible envers la mer. Je pouvais passer de longues heures à la contempler, sans m’en lasser. Pour une raison qui m’était inconnue, la mer facilitait ma réflexion, les choses semblaient nettement plus claires. En outre, elle me réconfortait. Enfin pas exactement, mais je m’y sentais bien. En paix. Presque.

Sans que je ne m’en rendisse compte il était 7h et si je ne voulais pas être en retard, j’avais tout intérêt à rentrer, surtout que je n’avais pas terminé mes bagages. En effet, c’était le jour j. Je partais en week-end à Hawaii avec Hadryin. L’associer à ce projet me surprenait toujours, bien que ce soit lui qui ait tout organisé. Je me demandais une nouvelle fois pourquoi j’avais accepté. Nous nous connaissions à peine et ne passions que très peu de temps tout les deux. Et tout d’un coup, nous allions en voyage ensemble. Ensemble…cela faisait vraiment couple lorsque l’on y réfléchissait et je n’étais pas certaine d’aimer ça. Nous n’étions pas un couple, pas plus qu’amis. Nous n’étions rien l’un pour l’autre. D’ailleurs, je ne pouvais décrire la relation que nous entretenions. Je l’avais rencontré par le biais de Frankie et le jeune homme s’était mis en tête…je ne savais pas en fait ce qui se passait dans sa tête. Il semblait, à ce que j’avais compris, vouloir me percer à jour, pour une raison que j’ignorais, de la curiosité malsaine sans doute. J’avais une sainte horreur que l’on essaie de passer cette barrière que j’ai érigé entre moi et le monde si bien que je tentais de l’éviter, mais je le retrouvais toujours sur mon chemin. J’avais fini par croire qu’il me suivait ou bien que le destin se jouait de moi. Quoiqu’il en fût, j’avais fini par le trouver moi aussi intéressant, je ne le montrais cependant pas. Il m’irritait toujours autant mais quelque chose en lui m’intriguait, je n’aurais su dire quoi.

J’allais sous la douche et y demeurais, comme à l’accoutumé, une bonne demi-heure. L’eau chaude défit tous les nœuds qui s’attaquaient à mes muscles à cause du stresse que j’avais accumulé ces derniers temps. Momentanément, je le savais mais c’était bien assez. J’allais par la suite me vêtir et enfilai, un jean plus grand que moi, un débardeur, mon gilet à capuche et des converses montantes. Je fermai mon sac de sport après y avoir mis mes dernières affaires que je mis sur mon épaule puis pris précieusement mon Ezra et sortis. Si tout se passait comme je l’avais prévu, je devrais normalement être à l’heure. Je détestais être en retard, peu importe l’endroit où je me rendais.

Peu désireuse de conduire, je pris les transports en commun qui eurent la bonne idée d’être remplis. Il n’était que 8h du matin pourtant. Ah oui, le travail. Je me faisais bousculer de tous les côtés et me rappelai soudain pourquoi ma voiture fut mon premier achat une fois à San Francisco. Je ne supportais pas la foule et c’était une réelle épreuve pour moi que de me retrouver au milieu de tous ces gens. J’espérais vraiment qu’Hadryin m’ait pris un billet près du hublot bien qu’il n’y ait aucune raison qu’il fasse une telle chose.

Je descendis du métro, mettant ma capuche sur la tête, mon sac sur l’épaule et mon appareil photo sur le coup, j’avançai vers le bâtiment de l’aéroport. Je trouvais mon compagnon de voyage adossé contre le mur, m’attendant. Je jetai délicatement mon sac à ses pieds et soufflai un « Salut » en m’allumant une clope puis me mis, moi aussi, contre le mur.




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Jeu 3 Mai - 20:54

Je n'en revenais pas. Elle était là devant moi. Elle était donc venue. Je n'aurais pas l'air comme un con à Hawaii à passer mes vacances tout seul alors que j'avais réservé un hôtel pour deux. Bon elle n'avait pas l'air super ravie d'être là. Mais au moins elle l'était et c'est qui importait. Qui sait ce qui allait se passer sur la belle île. J'en avais aucune idée, mais ça risquait vraiment être intéressant. Je le regardais qui jetais son sac à mes pieds. Si elle croyait que j'allais le porter, elle se foutait les doigts dans le nez. J'étais certes galant de temps en temps et avait des principes -que tout le monde déteste by the way; mais je n'avais pas l'intention de l'être avec elle. Cette fille me fascinait et me frustrait à la fois. C'était toute une chose. Et pourtant, je continuais à vouloir en apprendre plus sur elle. C'est comme si c'était une force totalement étrange qui me poussait à faire cela. Faut croire que je suis toujours attirée vers les mauvaises personnes. Ok non, je retire. Pour le moment, c'était vraiment la seule qui arrivait à être tenace. Ce n'était pas comme miss Mia la pleurnicharde qui s'apitoyait sur son sort pour chaque petit truc et qui en avait absolument rien à faire des malheurs des autres. T'avais beau aller mal, tout ce qui l'importait, c'était qu'elle elle souffrait. Bref, arrêtons de parler du spécimen Mia et soyons heureux qu'elle ne fasse plus partit de ma vie. Lera s'accota à côté de moi allumant sa clope. Je le regardais faire tirant sur la mienne. Ce week-end allait être divertissant, je le sens. Je ne répondis même pas à son salut. Je voulais l'énerver un peu. La tester. Voir si elle voulait vraiment venir avec moi. J'écrasais ma clope contre le mur avant de la jeter plus loin, pris mon sac et partit à l'intérieur de l'aéroport. Je savais déjà a quel guichet nous allions embarqué. J'avais déjà préparé le terrain à l'avance. Avant de passer les portes coulissantes, je lançais à ma compagne de voyage « Guichet numéro 9. Je t'attends avec nos billets. » Puis je passais les portes disparaissant de sa vue et me dirigeais vers le guichet en question.

HJ ; sorry si c'est court, je ferais plus long plus tard ee
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Dim 6 Mai - 11:22

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Je fumai en regardant les passants. Se vider la tête, voilà mon principal défi à partir de maintenant jusqu’à la fin du week-end. Après tout c’était pour cette raison que j’avais accepté ce voyage. Il fallait que je fasse une pause et que je m’éloigne de San Francisco par conséquent de lui. J’avais obtenu l’éloignement géographique, du moins dans quelques minutes, mais il me fallait désormais faire taire mes pensées. Tâche des plus ardues, étant donnée que j’y pensais constamment. Consciente comme inconsciente. Un enfer perpétuel en somme, auquel je ne pouvais me soustraire. J’espérai que ce voyage me permettrait de me ressourcer.

Je sentais le regard de mon compagnon de voyage posé sur moi mais en fis fi. Il semblait vouloir me provoquer tout d’abord en ne répondant pas à mes salutations et maintenant en m’inspectant, qu’importe. Je ne m’en souciais pas. Aujourd’hui du moins. J’aspirais au calme et à la tranquillité, je comptais bien les obtenir. Sans crier gare, il mit son sac sur l’épaule après avoir, préalablement, jeté le filtre de sa cigarette puis me lança « Guichet numéro 9. Je t'attends avec nos billets» et rentra dans le bâtiment. On eût dit un test ou je ne savais quoi d’autre. Dans tous les cas c’était bien le genre d’Hadryin. Pensait-il réellement que j’étais un chien qui accourrait lorsqu’il sifflerait ? Il se mettait visiblement le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. Personne ne me donnait d’ordres. Jamais. Et cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Surtout pas avec lui.

Je chassai cette scène de mon esprit et invitai le calme à s’installer. Je n’allais pas me prendre la tête pour si peu et je devrais y être habituée puisque nous parlions d’Hadryin. Je terminai ma cigarette, sans me presser et pris mon temps pour rejoindre le guichet qu’il m’avait indiquée. Je me mis à côté de lui alors qu’il était sur le point de passer, un petit sourire en coin. Personne ne me dit ce que je dois faire.
Les soucis administratifs réglés, nous embarquâmes sans encombre. Nous nous assîmes aux places que l’on nous avait assignées, c’est-à-dire dans la rangée du centre et cela n’aurait pas été drôle si nous n’avions pas été au milieu, bien entendu. Cela promettait d’être fichtrement long comme voyage mais je n’avais pas le droit de me plaindre, après tout les frais avaient été à la charge du tatoué. En outre, il ne savait rien de ma claustrophobie. Je survivrais, ayant connu bien pire.

Une mère et son petit garçon vinrent s’asseoir à ma droite et je ne pus m’empêcher de les observer, comme d’habitude lorsque je voyais des parents et leurs enfants. Je me repris cependant très vite, le but premier était de me vider la tête et je n’allais pas y arriver si je me mettais à envier cette mère. Mettant mes écouteurs aux oreilles, j’ouvris mon livre préféré que j’avais vu déjà lu un nombre incalculable de fois sans pour autant m’en lasser. C’était un auteur français que j’affectionnais énormément et l’un des rares que je lisais dans sa langue d’origine. C’était l’histoire de deux filles de leur époque, à une nuance près : Elles refusent de subir la vie, ses frustrations et ses défaites. Alors, elles forcent le destin à accomplir leur volonté, persuadées que tout ce qui ne les tuera pas les rendra plus fortes. Je trouvais ce livre intéressant et la première fois que je l’avais lu je m’étais prise une putain de claque en pleine figure, d’ailleurs c’était toujours le cas. Violent, cru et douloureux. Rythmé par une plume des plus brutales. Mélange détonnant auquel je succombais avec délice.

Alors que je m’apprêtais à attaquer la folie meurtrière des deux héroïnes, je sentis quelque chose sur mon épaule et relevai tout naturellement la tête. Le petit garçon me dévisageait curieusement tout en me tendant sa petite main que je pris instinctivement. Elle était chaude et tellement minuscule que je n’avais qu’une envie le protéger comme la petite chose fragile qu’il était. « Vous voulez le prendre ? » me demanda sa mère et sans que je ne m’en rendisse compte j’avais déjà hoché la tête. Je le pris précautionneusement dans me bras, après avoir rangé mon livre et le mis sur mes genoux joints toujours avec autant de prudence. Il me sourit. Ah, Dieu qu’il était craquant. « Comment s’appelle-t-il et quel âge a-t-il ? » interrogeai-je la mère tout en jouant avec le petit bout de chou. Je frottais mon nez contre le sien en poussant des petits « gouzi gouzi » et il partit d’un rire adorable. « Il s’appelle Eliott et il a un an et trois mois » me répondit-elle alors que je le chatouillais. « Bonjour Eliott, moi c’est Lera, je suis enchantée de te rencontrer ! » lui dis-je en souriant et il sourit lui aussi. Vraiment trop mignon. « Il semble vraiment vous aimer ! » Mon sourire s’agrandit. Ne pas penser. Se vider la tête. Je le mis debout et il en profita pour mettre sa tête entre mes seins et poser sur chacun d’entre eux comme s’il eût s’agit de sa propriété. « Il a une passion incompréhensible pour les poitrines ! » soupira sa mère. Je fixai la petite créature perchée sur ma poitrine comme un paresseux à sa branche et le trouvais démesurément adorable. « Si jeune et déjà vicieux » ris-je lorsqu’il resserra sa main contre mon index. Attendrissant.

Je jouais avec lui jusqu’à ce qu’ils descendent à l’un des aéroports avant Hawaii. Les adieux furent déchirants, lui perché sur l’épaule de sa mère, tendant la main vers moi et les yeux inondés de larmes. Je me contentai d’un signe de la main, en souriant tristement. J’étais triste de le voir partir et parce que je savais pertinemment que jamais je n’en aurais un à moi. Comme pour confirmer cette idée, mon ventre commença à me faire souffrir. Atroce. Ce n’était pas une douleur physique mais psychique, créée par mon esprit en gros. Je ne montrais rien cependant. J’avais déjà baissé ma garde devant Hadryin une fois, en me laissant aller avec Eliott mais pas deux. Il faudrait que je sois plus vigilante à l’avenir. Le reste voyage se poursuivit donc comme il aurait dû se passer, moi plongée dans mon livre, les écouteurs aux oreilles et une douleur affreuse au ventre si bien que j’étais incapable d’avaler quoique ce soit.




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Anonymous
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Sam 19 Mai - 12:21

L'avion decolle. Plus. De retour en arriere. Je regarde par la fenetre. Nous quittons le ciel ensoleillé de San Francisco et traversant l'Ocean Pacifique. Dans quelques heures, nous serons loin. Juste elle et moi. Je n'avais vraiment pas cru qu'elle viendrait. Mais j'ai du me tromper. Tant mieux, d'un cote. Au moins je n'avais pas depensé pour rien. Puis un bon week-end sur une belle ile paradisiaque avec la mer turquoise, les palmiers et le sable fins. J'avais déjà hate d'atterrir. Je n'avais jamais ete a Hawaii. J'aurai pu, mais bon, l'envie de m'est jamais venu. Et maintenant, c'etait une bonne occasion. Ok, j'avoue avoir une enorme envie d'en savoir plus sur Lera et j'en ai profité. Chantage? Moi, jamais. Profiteur plutot. Je ferme les yeux, m'endormant doucement. Je ne prete aucune attention a la blonde a cote de moi.

Des cris. Je me reveille en sursaut. Qu'est-ce qui se passe? Je regarde autour de moi. Rien. C'est juste Lera qui joue avec un bebe. Je l'observe. Elle a l'air differente. Elle a completement changé. De la fille execrable au caractere de chien, elle est devenue quelque chose de doux, comme si elle etait faible. Ca change. C'est different. Je souris discretement. Voilà, elle m'intrigue encore plus. Je veux vraiment apprendre a la connaître. Mais je sais que cela va etre une tache difficile. Bien trop difficile même. Elle est trop froide, trop distante en temps normal. Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu deviennes comme cela? Dis-le moi. L'avion descend. Nous atterissons. Voilà, la liberte et les vacances sont a nous, même si c'est juste pour un week-end. Le soleil tape lorsque nous descendons de l'avion. Je sens que ca va etre beau tout ca. Un taxi nous ammene a l'hotel ou nous nous enregistrons avant de monter dans nos chambres respectives. Oui, j'ai quand même pris deux chambres separes. Par principe. Je penetre la mienne après avoir lancé a mon "amie" -oui parce que nous ne sommes ni amis ni connaissances. C'est entre les deux. « Je suis a la plage si jamais tu me cherches. »

HJ ; je propose qu'on fait le saut maintenant ? Ö
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Jeu 24 Mai - 0:36

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Nous atterrîmes sans encombre à Hawaii et un taxi nous emmena à notre hôtel. Le voyage fut très rapide et les paysages, bien que paradisiaques, ne me tentèrent pas tellement j’étais fatiguée. J’avais une très mauvaise endurance aux voyages et au décalage horaire. Je n’avais qu’une hâte aller me mettre au lit, ce que je fis lorsque j’entrai dans ma chambre. C’était un point positif cependant, j’allais enfin dormir après plusieurs nuits blanches et partiellement blanches.

Et je ne croyais pas si bien dire car je me réveillai seulement le lendemain aux environs de midi. Je n’avais jamais autant dormi de toute ma vie. Mais j’en étais contente. J’avais récupéré toutes ces longues nuits sans sommeil durant lesquelles les souvenirs affluaient. D’ailleurs, mon sommeil fut sans rêves ou plutôt cauchemars car l’image e Gareth et les années passées à ses côtés me hantaient sans cesse. Ce week-end n’était finalement pas aussi stupide que je l’aurais cru au début. J’en étais même reconnaissante et redevable à Hadryin, mais ceci était une chose que je ne lui dirais jamais. J’essaierais de me montrer moins désagréable avec lui…ce qui n’était pas tâche facile puisqu’il semblait prendre un malin plaisir à me pousser à bout.

Je décidai, armée de mon fidèle Ezra, d’aller fait un tour dans les environs. J’étais sur une île paradisiaque après tout et je me devais d’immortaliser mon voyage. Je n’aurais pas souvent l’occasion d’y revenir et je voulais voir ce paradis de près. Lorsque vous tapez « Hawaii » sur un moteur de recherche, les images que vous trouvez ne vous donnent qu’une envie y venir et je désirais vérifier la véracité de ce fait. Etait-ce une île si belle que les gens étaient prêts à débourser une fortune pour y venir ? Dom, lui, ne semblait pas vraiment de cet avis. Enfin je supposais que l’impression était différente lorsque vous étiez un touriste comme moi ou un habitant. C’était sans doute ce qui faisait d’un paradis, un paradis. L’éphémerité du séjour et la sensation que cela n’était pas offert à tout le monde. Là on se rendait réellement compte de la valeur des choses. J’arpentais l’île de long en large, photographiant tout ce qui m’émouvait, me tapait dans l’œil, cela pouvait être une fleur tout comme une personne ou une planche de surf. Tout ce qui était beau à mes yeux. Par beau je désigne tout ce qui provoquait quelque chose en moi. Cela pouvait sembler aux yeux des autres, photographier n’importe quoi mais je n’en avais cure. Nous étions tous différents si bien que chacun avait une sensibilité propre. Ce qui me toucherait ne toucherait pas mon voisin par exemple. Après nous avions tous notre vécu et le passé nous construit. J’en étais la preuve vivante. J’étais ce que Gareth avait engendré. A l’époque où nous nous étions rencontrés, je n’étais qu’un diamant brut qu’il avait, en trois années d’intense relation, façonné à son image. Mon existence n’était pour et par rapport à lui, si ce n’était pas triste.

Lorsque je terminai d’immortaliser tout et n’importe quoi, je me dis que faire un saut à la plage n’était pas si mal et pris donc le chemin de l’hôtel. Chose que je regrettai amèrement. Si seulement j’étais restée un quart d’heure de plus, rien de ce qui suivit ne serait arrivé. En effet, alors que j’étais sur la route pour enfiler mon maillot de bain et aller me dorer au soleil à défaut de me baigner, je rencontrai la dernière personne que j’aurais imaginé voir ici. Un très bon ami de Gareth ou peut-être son meilleur ami. Je doutais qu’il le considérait comme tel, les gens n’étaient que des tremplins pour lui. J’en savais quelque chose. La surprise fut tellement énorme que je restai là, hébétée, à l’observer se mouvoir…jusqu’à moi. Tétanisée, je n’arrivais plus à bouger, j’en oubliais même de respirer. A vrai dire je ne me rappelais plus du mode d’emploi. Le destin s’acharnait sur moi. Véritablement. Cela n’aurait pu en être autrement. Des gens là-haut prenaient visiblement leur pied à me confrontant à de telles situations. Qu’avais-je fait pour mériter tout cela ?

Ce ne fut que quand il fut devant moi que je repris mes esprits, enfin autant que l’on pouvait dans ma situation. « Bonjour Oona. » dit-il en passant une main dans ses cheveux, embarrassé. « Lera. » le corrigeai-je d’une voix froide et posée. J’étais contente de me maitriser, du moins en surface. Je ne voulais pas qu’il voie à quel point son ami et lui m’avaient détruite. Sans m’en rendre compte, je regardai derrière lui si jamais Gareth apparaitrait, ces deux là étant toujours fourrés ensemble. « Gareth n’est pas là. » déclara-t-il en me fixant. « Et alors ? » rétorqué-je du tac-au-tac « que veux-tu que cela me foutes ? » Il ne releva pas, se contentant de me regarder avec condescendance. Dieu que j’avais horreur de cela et si j’avais pu je lui aurais arraché les yeux. Qui était-il pour me regarder de la sorte ? Je n’avais nullement besoin de sa pitié. « Oon…Lera…Je suis vraiment désolé…J’étais…je n’ai aucune excuse pour mon comportement…mais je voulais que tu sache que…j’étais désolé. » son visage se peignit d’une expression de regret. C’était facile. Bien trop facile. Croyait-il vraiment que c’était avec quelques mots qu’il me ferait tout oublier, eh bien il se foutait le doigt dans l’œil et jusqu’au coude. « T’es désolé ? Comme c’est mignon. Sérieusement, qu’est-ce que tu veux que ça m’foute ? T’crois que c’parce que tu vas débarquer la bouche en cœur et m’dire « je suis désolé » que je vais te pardonner ? » Je criai maintenant. « Eh bah laisse-moi te dire mon pauvre que tu fais erreur. Retiens ceci, ton pote et toi pouvez aller profondément vous faire foutre et vous pouvez crevez, cela ne me fera ni chaud ni froid ! » J’étais acerbe, cruelle et sciemment blessante. On croyait rêver. Il n’avait pas le droit de me dire qu’il était désolé après ce que lui et son ami m’avaient fait subir. Non, non.

Je remarquai soudain qu’une foule s’était formée autour, sans doute alerté par mes hurlements. Je m’étais donnée en spectacle, moi qui voulais paraitre calme et loin de tout cela, c’était râpé. Dans la foule, je vis un visage familier, Hadryin. Il m’avait vue perdre tout contrôle et dans la pire situation qui fût pour moi. Je ne m’attardai pas plus et courus jusqu’à ma chambre où, après m’être enfermée, je me jetai à cœur perdu sur mon lit, le visage inondé de larmes. Et je pleurais encore et toujours pour la même chose, cela devenait lassant à force.





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Anonymous
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Sam 2 Juin - 17:13

Hawaii. J'adore. Le soleil tape. Il fait beau. Je profite de la plage pour relâcher la tension du travail. J'ai beau rien faire en soi, être prostitué ça fatigue plus qu'on ne le croit. Je me balade sur l'ile, visite les lieux. Lera est quelque part. Je n'ai aucune idée où est-ce qu'elle est? je la laisse toute seule. J'ai envie d'en savoir plus sur elle, d'apprendre à la connaitre. Cependant, elle semble ne pas vouloir me laisser entrer. Pourquoi? Elle est perdue. Je le vois. Qu'est-ce qui s'est passé? Lera laisse moi entrer dans ton monde. Je veux savoir. Si te plait. Je ne sais même pas ce qu'il me pousse à vouloir la connaître plus. C'est juste une envie. La journée a été longue. Je commence à fatiguer. Je retourne dans ma chambre. J'entends de cris, des coups de gueules. C'est quoi cette histoire. Je me dépêche de me rendre dans la direction des cris. Je reconnais de plus en plus la voix de Lera. C'est pas possible. Qu'est-ce qu'elle a encore foutu? Dans quelles merdes, c'est elle foutu? Je regarde la scène. Et ce mec, c'est qui? Son regard croise le mien. Elle s'en fuit. La foule se dissipe. Je cours derrière elle. Elle s'enfuit dans sa chambre. J'arrive tout juste à ne pas me prendre la porte dans ma la figure. J'entre dans la chambre. Elle m'inquiète. Elle ne remarque même pas ma présence. La blonde est entrain de pleurer sur le lit. Mon coeur se resserre. J'ai toujours eu ce sentiment lorsqu'un quelqu'un que j'apprécie est entrain de souffrir. Je m'approche d'elle et m'assoit à côté d'elle sur le lit. Je lui caresse le dos. « Lera..c'est bon..ça va aller. .je suis là, rien ne va t'arriver. » Je ne sais pas quoi dire d'autre. J'ai peur qu'elle me repousse. En fait, je la sens presque déjà venir la gifle.
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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Lun 4 Juin - 13:48

J’étais tellement obnubilée par ce que je ressentais que je n’avais entendu que l’on me suivait. Que ne fut pas ma surprise de découvrir que c’était Hadryin. La gêne que je ressentais était sans nom. Je n’aimais pas pleurer devant les gens encore moins devant une personne à qui je n’étais même pas liée. C’était une marque de faiblesse dont je désirais à tout prix me délester. Lorsqu’il passe sa main sur mon dos, je me crispai malgré moi. Je ne suis spécialement férue des contacts physiques, avec n’importe qui plus est. Ce qui était assez contradictoire puisque j’avais une vie sexuelle pus qu’épanouie. Disons que je faisais clairement la différence entre les deux, je faisais en sorte de ne ressentir que du plaisir avec mes partenaires. Donc lors que nous quittions ce contexte, cela devenait autre chose. Ce n’était pas facile à comprendre, j’en avais conscience et je ne cherchais pas non plus à le faire, tant que je me comprenais, c’était l’essentiel. Lorsqu’il me parla je me sentis étrangement rassurée par le timbre de sa voix. Je me détendis un peu et fermai momentanément les yeux, me laissant doucereusement bercer. Cela faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas montrée aussi vulnérable que j’en oubliais même ce que c’était d’être réconfortée. Ce n’était pas si désagréable que cela après tout. Soudain je repris mes esprits et me levai, essuyant prestement mon visage. « Euh…merci mais c’est bon maintenant. » dis-je en souriant, fuyant tout de même son regard. J’allais par la suite dans la salle de bain, inspecter les dégâts. Je me positionnai devant le miroir et observai mon reflet. Les traits tirés. Les yeux rouges et bouffis. Des cernes encore visibles, témoins de mes nuits sans sommeil. Un teint livide à en faire pâlir d’envie les fantômes. Je me passai un peu d’eau, c’était son meilleur ami mais j’avais toujours eu pour habitude de les associer que c’était pour moi du pareil au même. Bordel, pourquoi ne me laissait-il aucun répit ? Comptait-il me suivre indéfiniment ? Au fond c’était de ma faute. Je n’avais rien fait pour inverser la tendance. Le voulais-je même ? Je n’en savais fichtre rien. La réponse était sans doute négative. Je ne voulais pas me défaire de Gareth. Je ne voulais pas me débarrasser de tous ces souvenirs. Etais-je si masochiste que cela ? Sûrement. Je relevai une nouvelle fois la tête et toisai mon reflet. Pathétique. Voilà l’adjectif qui me qualifiait le mieux. S’accrocher à quelque chose qui n’était plus. C’était tout moi ça. J’eus envie de briser ce moi minable qui semblait outrageusement me narguer. Je ne tardai d’ailleurs pas à lancer mon poing contre le miroir mais ce dernier fut retenu par…Hadryin. Je le pensais parti. De même que je ne l’imaginais pas tant de force. Je lui jetai un regard que je voulais froid, ce qui ne marcha pas réellement puisque les larmes menaçaient de couler. Il serra ses bras autour de moi dont je tentai de m’extirper, en vain. Je m’écroulai genoux au sol et pleurai contre lui. Lorsque je me calmai un peu, Il me porta jusqu’à mon lit et après un premier baiser accidentel, ce qui arriva, arriva. Nous couchâmes ensemble. Je le regretterais une fois les idées claires.
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Anonymous
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Mar 5 Juin - 18:52

Je n'ai jamais pensé que les choses tournerait de cette manière. J'étais là à regarder Lera, à essayer de la réconforter comme bon me semblait, bien qu'elle ne me laissait absolument pas m'approcher d'elle. Froide, distante, elle veut pas que je la vois comme cela. Elle se lève, se dirige dans la salle de bain. je la suis. j'ai peur qu'elle fasse une connerie. Je n'aime pas voir les gens tristes, même si ils ne sont pas spécialement proches de moi. Lera et moi ne sont en rien amis. Rien ne nous lis et pourtant la voir comme ça dans ce moment de faiblesse me fend le coeur. Je la vois dans la salle de bain se regarder dans le miroir. Elle serait presque parfaite si il n'y avait pas ses larmes et ses cernes. Je l'observe attentivement. je veux la prendre dans mes bras. Je la vois prête à frapper le miroir. J'attrape son bras avant qu'il ne vienne briser la glace. Son regard croise le mien. Elle me hait d'avoir fait ça, d'être là, je le vois. Cependant, je vois encore la peine à travers ses larmes. Je l'approche de moi, la serrant dans mes longs bras. Elle essaye de se défaire de mon emprise. Je resserre ma prise. Je ne la laisserai pas partir. Je ne la laisserai pas seule à souffrir dans son coin. Je me rappelai que Frankie m'avait dit de faire attention à elle, et qu'elle était fragile. Je n'avais pas vraiment compris ce qu'elle voulait dire à ce moment-là. Mais maintenant que je voyais Lera à sa plus grande faiblesse, je compris. Pourquoi? Lera dit-moi pourquoi tu as réagi comme ça en voyons l'homme? Je veux tellement en apprendre plus sur elle. Elle finit par se calmer et s'écroule par terre. Je continue à la tenir contre moi, à lui murmurer des mots doux, à la rassurer. Elle pleure. je la laisse pleurer tant qu'elle veut. Elle finit par se calmer. Enfin. Je la prend dans mes bras et la porte jusque dans son lit. Je la regarde. Mes yeux dans les siens. Mes lèvres viennent effleurer les siennes. Qu'est-ce que je fous? je vais le regretter. Je le sens. Je le regrette déjà. Un deuxième. Et là, je ne contrôle plus rien. Je suis entrain de faire la connerie du siècle et j'arrive pas à m'arrêter. Je suis le seule capable d'arrêter tout ça, et j'y arrive. C'est trop tard. Ce qui devait arriver arriva.
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HADERA ; the things that bring us down often bring people together.

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