J'étais dans la merde. Ouais c'est ça le mot. J'ai des problèmes mais immenses. Déjà, je ne pouvais pas retomber amoureuse aussi vite. Mais quand je me trouvais à proximité de lui, mon cœur s'emballait. Trop vite. La preuve, depuis cette panne de courant, je passais tout mon temps avec lui. Enfin, on couchait ensembles et on n'a pas eu de réelles conversations. Couchée à ses côtés, je laissais ma main balader le long de son dos avant d'embrasser son épaule et de me lever pour aller m'habiller. J'avais décidé d'aller rendre une petite visite à Kaleigh que je n'avais pas vu depuis mon retour à San Francisco. Peut être serait-elle capable d'éclaircir mes doutes et de me guider vers une voie plus... acceptable. Pas comme Caliel qui ne cessait de me troubler et refuser de répondre à si oui ou non, il allait m'accompagner au mariage de Robbyn et Yuri. Je levai les yeux au ciel en passant mon haut avant de me baisser pour chercher mon string. Il fallait vraiment que je passe chez moi reprendre des affaires si je devais rester en sa compagnie. Mais subtilement, pas genre, je m'installe chez toi. Je m'éclaircis la voix avant de rester à la regarder et de me baisser pour déposer un baiser sur ses lèvres. Nouveau grognement. Cet homme était charmant. Puis, je sortis à pas de loup de la chambre pour essayer d'allumer la lumière. Toujours rien. « Fais chier, soupirai-je avant de passer une main dans mes cheveux. » Je descendis donc pour prendre mes chaussures et je passerai chez ma mère en revenant pour prendre des nouvelles de mon fils. Qu'elle le garde encore un peu. Avec la panique qui régnait dans la ville, mon boulot et mon espèce de mec bizarre qui ne faisait que grogner ou me sauter, j'étais un peu occupée. Et puis, je ne saurai pas gérer un bébé qui fait ses dents. Qu'il aille en vacances chez grand-mère.

Une fois que j'eus remplie toutes mes tâches, je partis me diriger vers chez ma meilleure amie qui devait encore dormir. Je ne savais pas où était passée Elena et ça m'inquiétait un peu. Comme Constance qu'il faudrait que j'aille la voir pour prendre des nouvelles. J'avais vraiment été une pétasse avec elle et comment me faire pardonner. Je me pinçai la lèvre tandis que je montai les marches de l'appartement de Kay pour toquer.  « Ouvres moi, feignasse. J'apporte des cookies que j'ai eu mal fou à faire sans cette électricité de meeeerde. Et j'me les gèle aussi. » Non pas que je pensais qu'il y avait du chauffage mais elle devait avoir des couvertures non ? Et mon sac était affreusement lourd en plus...