Lorsqu'on essaie de se remémorer le visage, les traits d'un être aimé c'est flou, comme des larmes. Ce sont les larmes de l'imagination. Quand une personne chère nous quitte, on ressent une profonde tristesse, une horrible douleur. On se dit que la vie ne vaut plus le coup d'être vécue, que rien ne pourra nous faire oublier ce mal qui nous ronge un peu plus à chaque seconde. C'est faux mais, on ne le sait qu'après. Certains se refusent à oublier une personne qu'ils ont aimé de tout leur coeur. Pour eux, ce serait comme un affront, comme de l'irrespect pour le défunt. D'autres ne cherchent que ça, que l'oubli. Croyez-vous vraiment qu'oublier quelqu'un est une chose facile ? Non. D'après les scientifiques, il faut deux ans pour se remettre entièrement. L'amour n'est pas une chose logique donc, l'amour n'est pas une chose que les scientifiques peuvent étudier. Les résultats seront différents selon l'individu. Pour moi, oublier un frère, un ami, un amour, c'est impossible. Quelque que soit la façon dont cela s'est fini, l'oubli est une chose impossible. Il y aura toujours une place pour cette personne : dans notre tête et surtout, dans notre coeur.

Est-ce un crime de vouloir arrêter de souffrir ? De vouloir reprendre une vie normale, saine et sans crise de larmes à l'évocation d'un simple prénom ?

Non. Ce n'en est pas un. Être heureux, c'est le désir de chaque être humain. Personne ne voit le bonheur de la même façon. Pour certains, être heureux signifie être avec sa famille, être avec la personne qu'on aime ! Pour d'autre, c'est pratiquer une activité, un sport, qu'ils affectionnent particulièrement. Seulement, le bonheur, on ne peut pas le commander. On sera forcément malheureux un moment donné de sa vie. C'est fait comme ça et on ne peut rien changer.

Et puis, vint le tour d'un cas très particulier.

Certaines préfèrent fuir leurs problèmes. Comment ? C'est plutôt simple quand on y pense. Pourquoi se casser la tête à oublier alors que boire, se droguer, c'est la meilleure des solutions ? Je me pose la question, quelquefois. Zack en est l'exemple parfait. Il n'a jamais essayé de se battre contre ses démons, au contraire, il s'est laissé coulé et tout ce qui l'empêche de se noyer, c'est cette sensation que plus rien ne peut l'atteindre car il a la plus puissante des armes entre ses mains : le bonheur. Mais il ne faut pas se leurrer, c'est éphémère. Une heure, deux heures, qui sait combien cette sensation d'être bien va durer ?

Et voilà. Encore une soirée où le jeune homme avait décidé d'oublier ce qui le rongeait de plus en plus depuis cinq ans. Sexe, drogue et alcool. Rien de mieux, hein ? Ce n'est pas lui qui vous dira le contraire. Le jeune homme dormait profondèment ou plutôt, il comatait. Pourtant, il suffit d'un seul verre d'eau pour le faire se redresser. Les yeux rouges de fatigue, il observa d'où cela venait. N'étant pas vraiment dans son état normal, il regarda d'abord le plafond avec comme pensée un "Tient, il pleut à l'intérieur maintenant ?". Finalement, il se frotta les yeux, Zackary observa la pièce. Ok, ce n'était pas son lit, ce n'était pas sa chambre. Il était où là ? C'est quand il aperçut Ciara, folle de rage, entrain de limite lui crier dessus. Il ne comprennait absolument rien et c'est pour cette raison que sur son visage, on pouvait aperçevoir une expression de surprise. « Qu'est-ce que tu fous chez moi, tout seul, hein ? » dit-elle, par forcément de la manière la plus agréable du monde. « Alors, elle est où Lisa ? » lui demanda-t-elle. Euh. Le jeune homme se gratta la tête et observa le plafond. Il se perdit dans ses pensées, tentant vainement de faire un résumé de la soirée qui venait de se passer. Ok, c'est mort, il se souvenait plus de rien. Le jeune homme haussa les épaules. Il balança la couverture, se retrouvant en boxer devant la jeune fille. Rien à foutre. Le problème c'est que quand il essaya de se relever, il tomba comme une grosse merde sur le sol. Alors, on fait quoi, maintenant ?