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 Sans électricité, on s'organise comme on peut...
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 18:27

Je n'avais quasiment pas dormi, pour des raisons diverses et variées. L'électricité avait quitté San Francisco depuis plusieurs jours déjà, j'étais rentré chez moi la veille au soir avec un ordre clair et précis de la part de mon chef : repose-toi. J'avais passé un jour et demi enfermé dans un ascenseur, dans le noir le plus total avec un fond de bouteille d'eau et un sandwich pour deux. Certains experts de la police avaient jugé que cette expérience pouvait être vécue comme un traumatisme et avaient préféré me laisser me reposer quelques jours. Et puis quoi ? Me reposer ? Les otages n'avaient toujours pas été relâchés, Leila était dans le lot et ça m'en rendait malade, surtout que j'étais impuissant en ayant été mis en congé forcé par mon chef. J'avais couché avec une fille qui me sortait par les yeux, je buvais à la bouteille d'eau et non en appuyant sur le bouton du frigo américain, j'avais du jeter toute la bouffe qui se trouvait dans le congélateur et dans le frigo puisque tout avait tourné en n'étant plus conservé au frais. Je tournais en rond dans l'appartement mais Jake était au moins aussi désemparé que moi devant cette coupure d'électricité, si bien qu'il passait son temps dehors. Assis sur mon lit, je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir faire... Quelques courses, évidemment, il fallait bien manger, maintenant qu'on ne pouvait plus rien conserver il fallait faire ses courses quasiment tous les jours. Allez, va pour les courses.


Je me levai, pris ma douche et m'habillai, m’ébouriffant les cheveux et me les séchant brièvement. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, je sautais dans la Maserati offerte par Jake et pris la route pour l'épicerie quand une pensée me traversa l'esprit. Je me garai sur le bas-côté, ouvrant un boîtier en prenant un post-it où j'avais marqué l'adresse de Tamara, le coeur battant. Etait-ce une bonne idée ? Elle était enceinte, je ne me sentirais sûrement pas bien du tout si son petit copain était là, lui aussi. Après tout ils allaient former une famille, il était normal qu'ils vivent ensemble. Je restai plusieurs minutes immobile à fixer la route, cherchant mille et une façon de parler à mon ex en évitant sa vie actuelle ; mais il faudrait tôt ou tard que je l'affronte. Allez, on y va. Je collai le post-it dans un coin du tableau de bord et repris la route en direction du Richmond district, faisant gronder le moteur de la voiture pour me changer les idées. Et les courses, elles attendraient, hein.


Arrivé devant l'adresse, j'eus un court moment d'hésitation, que je refusai de laisser m'influencer davantage. Je sortis de la voiture, la refermant derrière moi et m'avançai jusqu'à la porte de l'immeuble, entrant et montant les escaliers jusqu'à me retrouver devant la porte de l'appartement, levant le poing... et toquant. Voilà, je ne pouvais plus faire demi-tour. Je soupirai profondément pour garder le contrôle, m'épaulant au mur et attendant qu'elle vienne m'ouvrir... ou que son copain le fasse. Par pitié, faites quand même qu'il ne soit pas là, celui-là.
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 19:03

    En fin de compte, je n’allais pas avorter. J’étais quand même allée jusqu’à la clinique, mais au dernier moment, Kyler m’avait dit de pas le faire. J’étais soulagée, d’une certaine manière. Avoir sur la conscience un avortement, ne devait pas être facile à gérer. Et puis tout compte fait, je préférais garder le bébé aussi. Je m’étais déjà faite à l’idée, et puis je savais que j’allais gérer. Avec l’aide de Kyler, j’allais faire de mon mieux. Ce n’était pas une décision que je prenais à la légère, et je savais pertinemment ce que je faisais. J’allais être maman en fin de compte… C’était wow. Vraiment incroyable. Et ça allait faire bientôt quatre ou semaines que j’étais enceinte. Et ça commençait à se sentir. Je dormais des masses, plus que d’habitude. J’étais constamment fatiguée, et je m’énervais souvent pour un rien. Je mangeais des tonnes, mais cela ne changeait rien car j’allais assez souvent vomir les matins. Ouais, être enceinte c’est agréable.

    Ce matin, je me levais donc comme tous les jours et j’allais direction les toilettes. Automatiquement. Je n’avais encore rien avalé mais ça arrivait tout seul. Ô joie! Heureusement que j’étais seule dans mon appartement. Depuis le départ de Dubaï je me sentais beaucoup plus aise vis-à-vis de certaines choses, et ça, ça en faisait parti. C’était également plus simple de ramener Kyler à la maison, sans être obligé de foutre mon colocataire dehors ou qu’il reste dans sa chambre. Enfin bref, tout ça pour dire, que vivre seul avait ses avantages. Sauf, quand on ne s’y connaît pas en électricité. San Francisco avait été plongé dans le noir, et moi en bonne femme, je n’avais su rien faire. Bonjour les bougies, et bonjour la merde. Bref, il fallait que je me débrouille toute seule et en plus Kyler était parti en road trip avec sa Ryan.

    Alors que j’étais en train de me débarbouillé le visage, j’entendis des coups à la porte. Je me regardais vite fait dans le miroir. Merde, je n’étais pas présentable. J’avais une mine horrible, un pauvre chignon en coiffure, un jogging et un débardeur. Qui ça pouvait être? Bon tant pis. Je sortais de la salle de bain, passant une main sur mon visage, puis j’ouvris la porte d’entrée… Alekseï? Je restais un moment sans rien faire, la surprise se lisant sur mon visage. Comment savait-il où j’habitais? En plus, dans l’état où j’étais.

    « Qu’est-ce que tu fais là..? » dis-je d’une petite voix.

    Je devais peut-être le faire entrer d’abord, à moins qu’il aime le paillasson. Je m’écartais donc du chemin en ajoutant :

    « Je t’en prie… entre. »

    Avant de refermer la porte derrière lui et me tourner pour l’observer, presque curieusement.

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Anonymous
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Dim 8 Jan - 19:20

J'eus une petite pensée pour Maya, elle qui me soutenait que ce n'était pas bon pour moi de continuer à voir Tamara, que je n'arriverais pas à l'oublier ainsi. Peut-être avait-elle raison ? Je n'avais sans doute rien à faire devant cette porte, cette visite ne ferait sûrement qu'empirer les choses. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de venir ici ? Et quand la porte s'ouvrit, je le compris. Même si ce n'était qu'en tant qu'ami, je voulais la voir. Ça me faisait souffrir, mais d'un autre côté, ça me soulageait. Je pouvais veiller sur elle malgré tout, vérifier qu'elle aille bien, ce qui me serait impossible si je coupais les ponts, si je la rayais de ma vie. D'ailleurs, en serais-je seulement capable ? Rien était moins sûr.


Mon regard se posa sur elle alors que je me redressai. Je l'observai en silence ; elle n'avait pas l'air dans son assiette, est-ce que je devais m'inquiéter ? Je ne dis pourtant rien, hésitant à entrer. J'étais venu, mais il valait peut-être mieux que je ne m'attarde pas trop. Pourtant lorsqu'elle m'y invita, je m'exécutai, réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. J'entrai dans l'appartement, balayant les pièces du regard ; c'était le genre d'appartement chaleureux où on se sent tout de suite chez soi, sauf dans mon cas. Je me sentais tout, sauf à l'aise. je me retournai finalement vers Tamara, me passant une main dans les cheveux.


« Je suis vraiment désolé de passer à l'improviste, j'aurais aimé te prévenir mais je voyais pas trop comment. J'espère que je te dérange pas... »


Je marquai une légère pause, ne sachant pas trop quoi faire et n'osant pas prendre mes aises. De plus, elle devait se poser tout un tas de questions. Sans doute attendait-elle des réponses de ma part et c'était la raison pour laquelle elle voulait qu'on discute.


« Je... J'ai été mis en arrêt maladie pour quelques jours, j'ai vraiment rien à faire et je me suis souvenu que tu avais dit que tu avais des choses à me dire, je me suis dit que c'était peut-être l'occasion de parler. »


Et elle, allait-elle bien ? Elle avait l'air très fatiguée ; sans doute à cause de sa grossesse, en tout cas j'espérais que ce ne soit pas autre chose.
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 19:51

    C’était étrange de le voir ici… chez moi, à San Francisco. Ca me rappelait vaguement les dernières années où je venais chez lui ou qu’il venait chez moi. Et là, le contexte était largement différent. Je ne sais pas si je devais me montrer gênée ou pas. J’avais eu envie de le revoir, parce que pour moi, je voulais qu’on reste amis. Je ne pouvais pas l’oublier d’un trait comme ça. Et puis on s’était quittés en paix, et pas en dispute comme font la majorité des autres couples. Et c’était mieux ainsi. Beaucoup mieux. Je le regardais, un peu curieuse de ce qu’il allait bien pouvoir me sortir. J’hochais la tête de droite à gauche. Non, il ne me dérangeait pas. Le seul problème qui me gênait, c’était que j’avais une mine affreusement horrible. J’étais blanche comme pas possible et j’avais des cernes. Autant dire que j’étais loin d’être attirante en ce moment.

    Il me raconta par la suite qu’il était en arrêt maladie. Pourtant, il n’avait pas l’air malade… Par rapport à moi surtout. J’allais lui demander ce qu’il avait, mais il repartait à la charge en continuant de parler. L’occasion de parler. Hum… oui, il n’avait pas tort. Je lui avais sorti ça sur Facebook l’autre jour. Avant cette maudite panne de courant. Oui, on devait parler. Enfin, je devais plutôt lui poser quelques questions et lui répondre. Je lui fis un signe de tête, l’invitant à me suivre, pour qu’il aille s’asseoir sur le canapé. Je prenais ensuite place à côté de lui, n’arrêtant pas de l’observer. Je restais en silence à moment. Je ne savais pas comment commencer. Si je devais lui balancer la chose de but en blanc ou…? Oh et puis merde. Il me connaissait de toute façon. Pas besoin que je tourne autour du pot pendant des heures. Et puis, je n’étais pas comme ça de toute façon.

    « Tu pourrais m’expliquer ton comportement de la dernière fois au magasin…? »

    Je mordais la joue intérieurement. Je m’étais posée cette question en boucle juste après l’avoir quitté dans le magasin et jusqu’à maintenant que je l’avais enfin sortie. J’allais avoir la réponse. Du moins, je l’espérai. Je crus bon ajouter également :

    « Et ne me dis pas qu’il n’y a rien, parce que je te connais Alekseï. »

    Une menace? Non. Je voulais juste qu’il soit honnête envers moi, rien que ça.

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Anonymous
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Dim 8 Jan - 20:08

Je n'étais pas très à l'aise, mais je savais du plus profond de moi que c'était, de toute manière, une discussion qui devait avoir lieu si Tam et moi souhaitions repartir sur de bonnes bases. La dernière fois que nous nous étions vus, j'avais littéralement pris la fuite, bénissant Maya de m'avoir appelé avant de me jeter dans ses bras pour tout oublier. Ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler être en bons termes, finalement, n'est-ce pas ? Je suivis la jeune femme dans le salon et m'assis sur le canapé en silence. Les questions n'allaient pas tarder à tomber, avoir l'effet d'un marteau sur moi, j'en avais conscience, mais je devais tenir le coup. Que faire d'autre de toute manière ? J'étais venu la voir de mon plein gré, je ne pouvais, cette fois-ci, pas fuir.


Pourtant, quand la question fut prononcée, j'en eu envie, terriblement envie. Je me sentais, finalement, plus enfermé encore que pendant ce jour et demi passé dans l'ascenseur à mourir de soif. Je fixai la jeune femme un moment dans les yeux avant d'esquisser un léger sourire. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne pouvais pas lui dire que je l'aimais encore, même si une part de moi en crevait d'envie et le lui hurlait, me donnant mal au crâne et s'offusquant de ne pas être entendue. Elle ne voulait pas que je lui mente, alors que pouvais-je faire ? J'avais momentanément baissé les yeux sur la table devant moi le temps de réfléchir, pour finalement relever le regard vers Tamara.


« Je ne te dirai pas qu'il n'y a rien, ça ne serait de toute manière pas respectueux envers toi. J'ai effectivement un problème, mais j'aimerais le régler seul. »


Un problème ? Oui, au final, c'en était un. Je savais ce que des sentiments pouvaient avoir comme impact, et une amitié est tellement plus belle quand aucun amour n'est bâillonné dans l'ombre. Je ne voulais pas l'embêter avec ça, ni elle, ni son copain. S'ils étaient heureux ensemble, alors soit, il était bien mieux que je me taise.
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Anonymous
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Dim 8 Jan - 20:28

    J’allais enfin avoir ma réponse. J’allais enfin pouvoir m’enlever tous ces doutes de ma tête. J’avais envie de savoir ce qui le tracassait, parce que d’un côté, ça me faisait mal de le voir agir de la sorte et que je ne puisse rien faire pour l’aider. Une question me vint à la tête immédiatement : avait-il une petite amie? Peut-être était-ce cela la source de ses problèmes? Etait-ce cette Maya, ou cette amie qui l’avait appelé la dernière fois au point de me le laisser planter dans le magasin? Aucune idée. C’est vrai que sur le coup, je lui avais sorti la totale. Que j’avais un copain, que j’étais enceinte… Mais lui alors? Je ne savais strictement rien sur ce qui se passait dans sa vie. Et j’étais curieuse de le savoir. Mais, chaque chose en son temps. Je devais d’abord patienter et attendre sagement la réponse de mon ex petit ami.

    Enfin il sorti sa réponse. Et je dois avouais qu’elle me décevait un peu. Il voulait le régler seul. Ca, ca signifiait qu’il ne voulait pas m’en parler. J’en étais sûre. Mais je n’étais pas prête à baisser les bras. Oula, ça non. Je n’étais pas comme ça, et il devait s’en douter que je n’allais pas laisser aussi facilement cette histoire. Je soupirais doucement, puis je me penchais vers lui, posant ma main sur sa cuisse. Ce n’était pas un geste déplacé, juste purement amical. J’avais envie qu’il me fasse confiance, comme lorsqu’on était ensemble avant. Je le regardais donc sérieusement dans les yeux, sans ciller, et je répondis doucement :

    « Aleks… tu peux me le dire. Tu te rappelles? On se disait tout avant. Bon je sais, on n’est pas dans le même contexte aujourd’hui, mais il faut que tu saches que tu peux compter sur moi. Si t’as un problème, je veux t’aider. Ce n’est jamais la meilleure chose de le régler seul, crois moi. »

    Je m’interrompis un moment, continuant de le fixer, puis j’ajoutais d’une voix douce et confiante :

    « Dis moi ce que t’as, Aleks. »

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Anonymous
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Dim 8 Jan - 21:09

J'aurais du m'en douter, qu'elle ne se contenterait pas de ma réponse. Pourtant, sa vie avait changé, alors j'avais osé espérer qu'elle était moins têtue qu'avant. Grosse erreur, et je le compris dès qu'elle posa sa main sur moi dans un geste réconfortant qui pourtant me fit frémir. Un geste anodin, simple et pour le moins banal ; mais c'était la première fois qu'il y avait un vrai contact depuis plus de deux ans. Je maintenais son regard alors qu'elle me parlait, me démenant intérieurement pour garder mon sang-froid. En fait, ce problème, je ne le réglais pas vraiment seul. Maya m'y aidait déjà, elle faisait de son mieux, comme je donnais le meilleur de moi pour qu'elle ne pense pas à Logann en ma présence. Je réfléchissais à la meilleure solution, fixant les yeux de la jeune femme et me demandant comment j'allais me sortir de ça sans l'énerver. Je pouvais très bien lui dire qu'en fait, je n'étais pas seul, que Maya m'aider mais dans ce cas, ma précédente phrase apparaîtrait très clairement comme un "je ne veux pas de ton aide", et alors on pouvait oublier l'idée des retrouvailles en bons termes...


A force de trop réfléchir, j'avais l'impression que j'allais exploser et que mes oreilles fumaient. Une partie de moi criait toujours plus fort de tout lui dire, mais j'avais toujours un gros doute. Au final, à par mettre une barrière entre elle et moi, qu'est-ce que cette déclaration pouvait bien apporter ? Mais d'un autre côté, si je refusais catégoriquement de lui dire, soit j'allais finir par lui mentir - idée qui me déplaisait fortement, ce n'est pas le meilleur moyen de débuter une nouvelle relation - soit elle allait finir par s'énerver. Pourquoi le choix était-il si compliqué ? Tout avait toujours été si simple depuis que j'étais à San Francisco ; il était évident que je l'aimais encore, pour me prendre la tête à ce point-là. Je finis par pousser un profond soupir, me levant du canapé et m'éloignant de Tamara pour m'approcher de la fenêtre et regarder l'horizon quelques instants, le poing resserré sur la chaîne autour de mon cou.


« Je t'aime encore. »


Il m'était désormais impossible de lui cacher la vérité. Je me tournai vers elle afin de continuer à m'expliquer en la regardant. Quitte à déballer la vérité, autant l'affronter dans son regard.


« J'ai compris que je ne t'avais pas oubliée le jour où j'ai su que tu étais à San Francisco. Mais ça n'a aucune importance, maintenant tu as ta vie, je dois simplement changer la place que tu as dans la mienne. »
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Anonymous
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Lun 9 Jan - 21:25

    Qu’est-ce qu’il le préoccupait? Voir Alekseï comme ça, me stressait. Surtout quand il ne voulait pas me dire ce qui tramait dans sa tête. Je me sentais complètement impuissante de ne pouvoir rien faire. Il avait fait tellement de choses pour moi, que je me devais de me montrer à la hauteur par rapport à lui. Je lui en devais beaucoup. J’espérai donc avoir été assez convaincante dans mon discours, pour qu’il me transmette ses doutes les plus enfouis. Je l’observai toujours aussi calmement, puis il soupira. Un soupire bien profond qui m’inquiéta encore plus. Soit je le faisais chier à insister, soit au contraire ce qu’il avait dans la tête était assez dur à sortir. Pendant qu’il se levait, je le suivais du regard, silencieuse. Il se mit devant la fenêtre sans rien dire pendant un instant. C’était peine à dire, mais je stressais. Je ne voyais pas du tout ce qu’il avait à me dire. Il était malade? Gravement? Il devait retourner en Russie? Il avait des problèmes? Des tas de scénarios arrivaient dans ma tête alors que je le voyais resserrer sa main sur sa chaîne. Puis la réponse tomba.

    Il m’aimait encore. Je sentis mon estomac se retourner. Peut-être que j’avais encore besoin de vomir? Non. C’était juste la nouvelle à laquelle je ne m’y attendais pas. Mais vraiment pas. J’avais été persuadée qu’il était passé à autre chose, comme moi. Mais apparemment non. Je le fixais, presque incrédule par ce qu’il venait de m’avouer. Puis il se retourna et je croisais instantanément son regard. Il me déballa qu’il ne m’avait pas oubliée, et qu’il l’avait su en tombant sur mon nom. Sûrement un de mon dossier… Et il ajouta qu’il devait me changer de place dans sa vie. Je ne savais littéralement pas quoi faire dans ce genre de situation. Ca me mettait encore plus mal à l’aise. J’aurais préféré retourner à la salle de bain et vomir encore plutôt que d’affronter ça. Je mordis la lèvre inférieure, baissant les yeux au sol. Puis, je me levai doucement pour aller le rejoindre. Une fois assez près, je levais mes yeux vers lui, le scrutant du regard :

    « Je t’ai aimé Aleks, je t’ai vraiment aimé. Je crois même que je suis tombée amoureuse de toi la première fois que je t’ai vu. Alors imagine quand on s’est séparés. Je m’étais faite à l’idée que je n’allais plus te revoir… j’ai donc tourné la page. Je suis passée à autre chose. Mais je continue de t’aimer… mais différemment. On a vécu des choses ensemble dont je ne peux pas faire abstraction, mais… je ne peux pas revenir avec toi. Je suis amoureuse de Kyler maintenant. »

    Je lui fis une pauvre petite grimace. Je me sentais nulle, vraiment.

    « Je suis désolée… »

    Je m’approchais de lui et je me mettais sur la pointe des pieds pour lui déposer un petit bisou sur sa joue.

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Anonymous
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Lun 9 Jan - 22:20

Malgré mes propres mots qui me blessaient, je n'avais pas quitté Tamara des yeux une seule seconde. Peut-être que j'étais effrayé et que j'y cherchais une certaine forme de réconfort, ou peut-être que je voulais simplement me réconforter moi-même en me disant que j'étais suffisamment fort pour faire face à des sentiments rejetés. Le plus terrible, c'est que ça a beau être un moment que l'on redoute, auquel on se prépare parce qu'on sait qu'il va venir, on en souffre toujours terriblement. Je ne disais plus rien. De toute manière, je n'avais plus rien à dire. Dans les yeux de Tam, je vis la surprise, l'incompréhension se figeant sur son visage. Avait-elle peur elle aussi, finalement ? Pas peur de ce qu'elle ressentait, mais peur que mes sentiments viennent tout gâcher. Voilà. Elle n'avait même pas encore ouvert la bouche, que déjà, je regrettais l'honnêteté dont j'avais fait preuve. Je me disais que tout allait changer, qu'on ne pourrait plus être aussi proches car il y aurait constamment une barrière entre elle et moi, une certaine limite à ne pas franchir. Était-ce mal pour autant ? Au final, en refusant de lui dire la vérité, j'avais peut-être simplement voulu avoir la possibilité de la garder près de moi, revivre ces moments intimes et qu'elle ne craigne pas de me prendre la main en pensant que peut-être ça me ferait souffrir. Oh, oui, j'en souffrais, mais ça me faisait aussi tellement de bien de l'avoir retrouvée...


Tamara sembla se remettre un peu du choc que je venais de lui faire et se rapprocha de moi. Je la fixai en silence ; rien qu'à l'expression de son visage, je savais ce qu'elle allait me dire. Mais soit, si elle éprouvait le besoin de le dire de vive voix, qu'elle fasse. J'avais le ventre noué mais au moins, j'avais été sincère avec elle, comme je l'avais toujours été. C'était un bien maigre réconfort, mais un lot de consolation tout de même. Je lui souris une fois qu'elle se fut éloignée après avoir déposé un léger baiser sur ma joue.


« Je ne doute pas de toi Tam et je n'attendais pas de toi que tu reviennes dans mes bras, ça aurait été plus qu'égoïste. Tu n'as pas à être désolée, nous avions convenu de passer à autre chose il y a deux ans. Je ne peux pas t'en vouloir d'avoir continué de vivre sans moi. »


Je marquai un silence, balayant la pièce du regard. Je n'aurais jamais imaginé me retrouver dans une situation semblable deux années par le passé. Tout avait changé ; Tamara, moi, nos vies, même les endroits où nous vivions, ce n'était pas du tout pareil. Je reportai mon attention sur elle. Avant tout, je devais m'assurer qu'elle allait bien.


« Tu es heureuse au moins ? »
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Anonymous
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Mer 11 Jan - 23:17

    Qui l’aurait cru? Alekseï m’aimait encore. Ca c’était de la nouvelle. Après deux ans sans se voir, sans communiquer… Et pourtant rien n’avait changé pour lui. De mon côté, après qu’il soit parti aux Etats Unis, il était vrai que j’avais continué à espérer. A espérer qu’un jour il revienne franchir le pas de ma porte et que nous soyons encore ensemble. Tous les jours j’avais attendu quelque chose de sa part : une lettre, un coup de fil, un e-mail… Je n’osais pas lui en envoyer non plus, mais ce n’était pas l’envie qui me manquait. Ca me démangeait presque de voir son adresse mail sur mon ordinateur. Mais nous avions été clairs : plus rien du tout entre nous. Donc je me ravisais et je continuais ma vie. Il m’en fallut du temps pour oublier ce flic, je sortais à toutes les fêtes, je fréquentais pas mal de types pour essayer d’oublier ce Russe. Puis au bout d’un moment, je réussis à le faire. La disparition de mon frère me préoccupa encore plus, que j’oubliais presque le reste. Les deux hommes que j’aimais n’étaient plus là. Ce fut une période assez compliquée d’ailleurs.

    Bref, tout ça pour dire, que ce n’était pas réciproque. Enfin, ça ne l’était plus… J’étais en train de me demander ce que j’aurais fait si je n’étais pas avec Kyler. Est-ce que j’aurais sauté sur l’occasion? Je ne sais pas… et je ne préférais pas y penser. J’aimais Kyler, c’était la seule chose qui me venait à la tête pour répondre à cette question. Je répondis à Alekseï en esquissant un petit sourire, assez vague. J’étais plutôt songeuse sur le coup. Un petit silence s’installa jusqu’à qu’il me demande si j’étais heureuse. Je levais mes yeux vers lui, puis je jetais directement mon regard sur une photo que j’avais posé, appuyée sur la lampe. Elle n’avait pas encore de cadre photo, mais je comptais bien en acheter un. C’était Kyler et moi. Lui, bien sûr, ne voulant pas que je le prenne en photo, et moi toute souriante à côté. Je ne lui avais pas encore montrée d’ailleurs. Elle était là, attendant sagement. Mes lèvres dessinèrent un petit sourire en coin. J’en étais sûre.

    « Oui, je suis heureuse. »

    Et avec cette petite chose qui naissait petit à petit dans mon ventre, encore plus. C’était fou comment San Francisco m’avait transformée. Je restais un petit moment observant la photo, puis je tournais enfin le regard sur Aleks. Mais lui aussi avait le regard sur la photo. Ca devait lui faire du mal de me voir comme ça, avec un autre –et enceinte qui plus est- mais il devait s’y faire et ça l’aiderait à m’oublier. Sauf qu’il tardait à reposer ses yeux sur moi, il continuait de fixer la photo. Je fronçais mes sourcils, restant silencieuse, attendant une réaction de sa part. Je n’avais pas fait le rapport…

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Anonymous
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Ven 13 Jan - 14:39

Je dévisageai Tamara un moment après avoir posé ma question. Elle m'avait fixé elle aussi, semblant songeuse, repensant probablement à tous les bons souvenirs qu'elle partageait avec son Kyler alors que je repensais à tous les souvenirs que moi je partageais avec elle, qui avaient rendu notre relation si belle et inoubliable. Elle finit par détourner le regard, si bien que j'en fis de même, suivant des yeux le point qu'elle regardait. J'observai donc la photo à mon tour, pas très loin de nous, en tout cas suffisamment proche pour qu'on puisse discerner les visages en détails. Tamara avec Kyler, ce dernier essayant d'esquiver la photo, en vain. Mon regard s'arrêta dessus et mon coeur loupa un battement. De toute évidence, je n'étais pas au bout de mes surprises. Que devais-je faire ? Ce Kyler. Son ex, Dehlila, aujourd'hui une amie à moi. Prison pour violence conjugale, j'avais eu tous les détails en ayant reçu la déposition de Dehlila. Je déglutis péniblement ; c'était un cauchemar ? C'était vraiment lui le copain de Tamara ? Ce mec sans foi ni loi frappant une femme, enceinte qui plus est, abandonnant ses responsabilités de père ? Accusé de meurtres bien qu'il n'y ait pas de preuve ? Je m'attardai longuement sur la photo, repensant à cette période récente où je serrais Dehlila contre moi pour la consoler et l'écoutant me raconter à quel point elle souffrait. Et s'il faisait la même chose à Tamara ? Et s'il la blessait ? Non, en fait, le simple fait qu'il puisse la frapper me rendait vert.


Je reportai vivement mon attention sur Tamara en me souvenant qu'elle m'avait répondu en me disant qu'elle était heureuse. Bien malgré moi, je ne pus m'empêcher de me demander combien de temps encore durerait son bonheur ; après tout, Dehlila aussi avait été heureuse, au début. Je ne voulais pas que Tamara vive la même histoire, elle ne le méritait pas. Je l'observai un instant avant d'esquisser un léger sourire, reportant mon regard sur la photo tout en prenant la parole.


« Alors si tu es heureuse, ça va m'aider. »


Est-ce qu'elle était au courant de tout ce qu'il avait pu faire ? Je n'en avais pas la moindre idée, je me disais cependant qu'elle n'était pas du genre à sortir avec un criminel en sachant pertinemment que c'en était un. Mais nous venions de mettre les choses au clair elle et moi, tout était calme et je ne voulais pas jeter un nouveau froid entre elle et moi avec cette histoire. C'était tout de même incroyable, et encore plus douloureux pour moi qu'un mec pareil puisse la rendre heureuse. Et puis comment allions-nous faire ? J'avais l'impression que Tamara était vouée à me détester, après tout son copain se fichait bien de la loi et narguait constamment la police, dont je faisais partie. Kyler et moi étions des ennemis nés, et cela ne changerait jamais.
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Anonymous
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Ven 13 Jan - 23:13

    Oui, j’étais heureuse. Je me sentais heureuse du moins. C’est vrai que comme chaque couple, nous avions nos hauts et nos bas, mais je m’en foutais. J’étais complètement amoureuse de ce type. Un truc de dingue. Et j’étais plus que fière de porter notre enfant, même si c’était un accident. Je souris à Alekseï en entendant sa réponse. Je n’étais pas sûre que c’est ce qu’il espérait vraiment au fond de lui. Et ça m’embêtait de le voir comme ça. Je n’avais aucune idée de comment agir. Il fallait que je me mette à parler d’autre chose, et vite. Parce que si je restais pendant toute la durée de sa visite, à dire à quel point j’étais contente que Kyler soit mon petit ami, ça n’allait pas le faire. Et vu que je ne trouvais pas de sujet de conversation, le silence commençait à se faire lourd. Assez pesant en fait. Je me mordais intérieurement la joue, fixant un point derrière Alekseï.

    Puis une idée me vint à l’esprit. Une idée de sujet de conversation. Il m’avait dit auparavant qu’il était en arrêt maladie. Hors, rien qu’à le voir –à pars être un peu préoccupé-, il n’avait pas l’air bien malade. Je tournais mes yeux vers lui, la mine perplexe :

    « Tu m’as dit que tu étais en arrêt maladie? Qu’est-ce que tu as? »

    Sans attendre, je mis ma main sur son front. Geste assez nul, il fallait l’avouer, mais au moins je m’assurais d’une chose : il n’avait pas de fièvre. Sur le coup, c’est vrai que ça faisait un peu maman poule. Je m’inquiétais beaucoup pour les gens. C’était peut être pour ça que j’avais eu envie de faire médecine, pour les aider. Je retirais ma main en lui faisant un petit sourire idiot puis j’haussais les épaules.

    « Tu n’as pas l’air malade pourtant. »

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Anonymous
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Ven 13 Jan - 23:44

Au final, comment pouvais-je l'oublier ? Elle sortait avec un criminel, était enceinte d'un criminel, et je devais fermer les yeux ? Passer ma route, faire comme si de rien était, feindre l'ignorance ? Ça allait être difficile, sans doute trop, et s'il devait arriver quoique ce soit à Tamara je ne me le pardonnerais jamais. A sa question, je redescendis sur terre, la dévisageant un court instant en essayant de comprendre ce qu'elle m'avait dit et que je n'avais qu'à moitié écouté ; mais lorsqu'elle posa sa main sur mon front, sa question fut très claire et un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je secouai doucement la tête de gauche à droite. Je retournai finalement m'asseoir, tournant la tête vers elle et m'appuyai sur l'accoudoir.


« Les psys disent que j'ai vécu une expérience traumatisante et que j'ai besoin d'un peu de temps pour retrouver les idées claires. »


Je repensai un court instant à cette expérience. Il est vrai que ça avait été difficile, en sortant nous étions tous les deux assoiffés pour n'avoir rien eu à boire pendant si longtemps, et puis nous n'avions quasiment pas pu bouger dans un espace aussi réduit, enfermés dans le noir et ayant la peur constante que les câbles de suspension de l'ascenseur finissent par céder pour une raison x ou y... Je baissai les yeux quelques secondes avant de regarder Tamara à nouveau.


« Je suis resté enfermé dans un ascenseur un jour et demi avec une fille, un sandwich et un fond de bouteille d'eau pour deux. »


Mais en y repensant, au moins, je n'avais pas subis de prise d'otage... à proprement parlé, du moins. J'avais juste été pris en otage par l'ascenseur, ce n'était pas le même genre, cela dit.
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Anonymous
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Ven 13 Jan - 23:56

    Je me préoccupais peut être un peu trop d’Alekseï en fait. Depuis qu’il m’annonça qu’il m’aimait encore, je me sentais un peu différente vis-à-vis de lui. J’avais peur d’agir d’une façon à laquelle il pourrait mal interpréter ou au contraire dire quelque chose par rapport à notre passé. C’est vrai que j’aurais aimé qu’on en parle de notre passé… mais juste en tant qu’amis. Remémorer le bon vieux temps ensemble, sans se préoccuper de ce que pouvait penser l’autre. Malheureusement, j’avais peur qu’on ne puisse plus faire ce genre de choses. Du moins, c’était un minimum de politesse pour Alekseï. Je ne me voyais pas faire ça.

    Je suivais curieusement mon ex petit ami du regard, le regardant s’asseoir. Sa première affirmation me choqua. Des psys? Qu’est-ce qui c’était passé? Qu’est-ce que j’avais raté? Je pense que toutes ces questions durent se lire sur mon visage, qui passa d’être souriante à l’incompréhension totale. Néanmoins, je restais silencieuse en attendant la suite de l’histoire. Qui tomba bien assez vite. Et qui me fit également réfléchir aussi. Avec une fille, seuls dans un ascenseur? Je n’étais pas aussi bornée que ça, mais j’étais persuadée qu’il c’était passé quelque chose entre lui et cette supposée fille. Mais et alors? Je ne devais pas être jalouse hein? C’était juste… étrange. Je soupirais un instant, puis je m’avançais pour m’asseoir à nouveau à côté de lui :

    « Wow… une belle expérience. » dis-je avec un petit sourire en coin.

    Je sais que c’était nulle comme blague, mais je faisais ça pour détendre l’atmosphère. Ca n’avait pas dû être facile pour lui. Ni pour personne d’ailleurs, rester enfermer dans un ascenseur aussi longtemps, il y en a bien qui pèterai des câbles! Par contre, je ne pus m’empêcher d’ajouter un petit commentaire.

    « Et sinon la fille, c’était un bon coup? »

    A présent, je ne le fixais plus. Mon regard avait changé de position et je regardais droit devant moi.

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Anonymous
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Sam 14 Jan - 0:14

Aux premiers mots de la jeune femme, un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres alors qu'elle s'était assise à côté de moi. Une belle expérience, ça oui... mais que je ne réessayerais pas. C'était assez étrange comme situation. On finissait par s'habituer à être enfermé dans l'ascenseur, à être dans le noir, même si l'angoisse que tout tourne mal ou que personne n'intervienne ne nous quittait jamais vraiment.


« Inoubliable, c'est clair. »


A sa question, je reposai le regard sur elle alors qu'elle regardait en face d'elle, un sourire amusé sur les lèvres. Elle me connaissait vraiment trop bien. J'avais donc si peu changé que ça depuis mon départ de Russie ? Apparemment. Je reportai mon attention sur la table basse, ravalant le rire qui me chatouillait la gorge en réfléchissant, repensant à comment ça s'était passé.


« Mmmhh... La première fois elle était timide. La deuxième et la troisième fois, c'était plutôt cool. »


Mon regard balaya les alentours à la recherche d'un cendrier mais je n'en vis aucun. Je reportai mon attention sur Tamara. J'ignorais si cela allait la déranger ou non, d'autant plus qu'elle était enceinte. Peut-être qu'au final, le mieux était tout simplement que je lève à nouveau mes fesses pour aller fumer à la fenêtre, au moins l'odeur ne dérangerait pas.


« Ça te dérange pas si j'fume ? »
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Anonymous
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Sam 14 Jan - 0:58

    J’en étais sûre qu’ils avaient couché ensemble. Je le connaissais trop pour oser prétendre le contraire. C’était un dragueur de première et quelle fille aurait refusé de passer un peu de compagnie avec lui, franchement. Fallait être aveugle pour passer à côté de quelque chose comme ça. Mais le truc qui m’interpella c’est qu’ils l’avaient fait trois fois! Je ne pus m’empêcher de sourire. Mine de rien, Alekseï n’avait pas changé. Pour rien au monde. Je ne rajoutais rien, je fixais toujours le point devant, puis enfin mes yeux se baissèrent au niveau de mes pieds. Son interpellation me fit lever les yeux vers lui. Je mis du temps à comprendre ce qu’il voulait, puis je lui répondis :

    « Ah oui bien sûr, vas-y… »

    Je me levais pour aller lui ouvrir la fenêtre quand ma main s’arrêta. Je tournai mon poignet pour regarder l’heure sur ma montre. Merde! J’avais complètement zappé mon rendez vous! Je devais y être dans une demi heure, et je n’étais toujours pas prête! Ma mine horrible, sans maquillage ni rien. Je me retournai, un peu honteuse, vers Alekseï :

    « Je suis désolée, mais j’ai un rendez vous Aleks… Tu devras fumer dehors, je vais partir. »

    Je lui fis une petite grimace, puis je m’approchais de lui, en esquissant un léger sourire :

    « Mais on se reverra pas vrai? Tu peux passer quand tu veux, tu es le bienvenu. »

    J’encerclais ensuite mes bras autour de lui et je l’emmenais ensuite jusqu’à la porte.

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Anonymous
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Sam 14 Jan - 1:15

Tamara me parut pensive pendant quelques secondes, je la dévisageai alors, essayant de comprendre cette soudaine déconnexion. Peut-être ne se sentait-elle pas bien ? Après tout les femmes enceintes se sentent souvent mal le matin, de ce que j'avais compris. A ma question, elle mit un certain temps avant de répondre, semblant chercher quoi dire, voire c'était comme si elle ne savait pas ce que j'avais demandé. Je songeai à lui reposer la question, mais finalement elle me répondit tandis que je la regardais droit dans les yeux, soucieux.


A peine avait-elle accepté qu'elle se levait déjà pour aller ouvrir la fenêtre. A force de trop réfléchir, au final, je ne lui demandais rien. Je me relevai, fourrant les mains dans les poches pour récupérer briquet et paquet de cigarettes, en coinçant une entre mes lèvres. Au moment où j'allais avancer, Tamara regarda sa montre et m'annonça, l'air gêné, que finalement j'allais fumer dehors puisqu'elle allait devoir partir. Je pris ma cigarette entre deux doigts et répondis à son sourire en lui en faisant un également avant qu'elle ne me sert contre elle et ne m'accompagne à la porte.


« Aucun soucis je peux comprendre. Je repasserai te voir dans pas longtemps alors, voir comment tu vas et si tu as besoin de quelque chose à cause de cette fichue panne. »


Je franchis le pas de la porte et me tournai vers elle avec un sourire tout en me dirigeant vers les escaliers.


« A la prochaine alors, et sois pas en retard à ton rendez-vous ! »


Sur ces quelques mots, je me retournai et commençai à descendre, coinçant à nouveau la cigarette entre mes lèvres avant de sauter dans ma voiture et baisser la fenêtre. Au moins, j'avais le temps d'aller faire les courses.
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