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 How do you say goodbye, when you've hardly said hello?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Sam 31 Déc - 18:22


and they say you can’t miss what you’ve never had.

How do you say goodbye, when you've hardly said hello?  Tumblr_lvbq7i8Emi1r6vedwo1_500

Les filles sont compliquées, certes. C’est vrai qu’une fille ça réfléchi trop, ça sait pas ce que ça veut et puis ça pleure tout le temps. Mais les mecs ne sont pas mieux.

Sérieusement, j’avais vraiment aucune idée de ce qui avait pu provoquer son éloignement. Il n’était pourtant pas spécialement étrange, mal à l’aise, distant ou quoi que ce soit d’autre, la dernière fois que l’on s’était vu. On avait passé cette après midi ensemble à trainer comme d’habitude. Rien d’exceptionnel, une après midi entre amis, quoi!

On avait rigolé sur des trucs qui ne font rire que des nerds comme nous, on avait parlé de tout et de n’importe quoi, il n’y avait presque pas eu de blancs, on s’était même disputé à cause d‘un groupe à propos de leurs albums ou j‘sais plus quoi et il avait fini par me convaincre qu‘en fait il avait raison, on s’était arrêté boire un truc chaud et on avait fini au skate parc de Potrero avant de rentrer chacun de notre coté.

Après cette après midi, on a parlé sur internet, on a joué en ligne à Tic Tac Toe (j’suis tellement forte à ce jeu que je le bats sans arrêt. En fait, c’était une sorte de vengeance par rapport à notre dispute d’un peu plus tôt dans la journée : je déteste avoir tord alors j‘ai besoin de regonfler ma fierté) puis on s’est appelé pour écouter de la musique au téléphone et finalement, on a parlé par texto jusqu’à ce que l’on s’endorme.

Depuis, plus rien.

Pas d’appel, pas de texto, pas de visite. J’ai essayé de le joindre, messagerie. J’ai envoyé un texto, pas de réponse -mais accusé de réception. Même après avoir envoyé « Noah a envoyé 365 lettres à Allie, donc je pense que tu peux répondre à mes messages », c’est pour dire! Toujours rien, bordel. Que. Dalle! Alors soit il avait décidé de m’ignorer parce que j’avais fais quelque chose de mal ou bien parce que c’était juste un gros trou du cul, ou alors il avait eu un accident et personne ne m’avait mit au courant pour ne pas m’alarmer.

Dans un sens, l’idée de l’accident me plaisait plus que les deux autres.

Bah quoi? Au moins, c’était une raison concrète! J’avais absolument rien fait -du moins pas que je sache- et je voulais croire qu’il n’était pas un connard. Kellen était l’un de mes amis les plus proche. Ca faisait quelques temps qu’on se connaissait et quand on restait ensemble, je ne me sentais pas comme un mec. Il savait que j’avais horreur de ça et il faisait en sorte de me considérer comme une fille -parce que croyez le ou non j’ai un vagin, et même si ça faisait de lui un macho parfois, ça me plaisait. Je tenais énormément à lui et à la manière dont il me voyait. Et le fait qu’il ne donne plus de nouvelle du jour au lendemain, m’avait l’effet d’une claque dans la figure.

Ouais, je me rendais tout juste compte du rôle qu’il tenait dans ma vie, de l’importance de sa présence et tout ce genre de truc qui définissait, en gros, que j’avais salement le béguin pour lui. Je me l’étais caché depuis tellement de temps que c’était presque invraisemblable. Il avait tellement fait en sorte que je laisse à part mon côté garçon manqué quand j’étais avec lui que j’étais devenu une vrai pauvre fille et maintenant j’avais des sentiments pour lui.

C’est pourquoi je me suis rendue jusqu’au skate parc, cette fois là. Convaincue qu’il y serait et qu’il ne pourrait pas me fuir, j’avais besoin de savoir pourquoi il m’avait laissé tombé. Il n’avait pas pu sentir que je commençais à m’attacher à lui. Je l’avais tellement nié que ça ne pouvait pas se voir. J’étais son amie après tout, si quelque chose était arrivé, il devait m’en parler.

Après avoir pris le métro pour être le plus proche possible de Potrero, je me suis rendue en skate jusqu’au Bol. Comme je l’avais si bien prévu, il était là. Il restait quelques personnes, mais comme le soleil était sur le point de se coucher, ils finiraient tous par s’en aller rapidement. Quand le soleil se couchait, il faisait vite froid et les skateurs ne s’attardaient pas trop dans l’parc. Adossée à une rampe à le regarder faire quelques allés et retours, je continuais de me demander ce qui pouvait clocher.

Kellen était un type difficile à cerner et même si je prétendais le connaitre, il restait quelques points d’ombre dans sa personnalité qui m’échappaient. C’était entre autre ce qui m’attirait chez lui. Ce qui reste inconnu et incompréhensible est toujours plus attractif que ce que l’on connait déjà.

Il remarqua ma présence quand il leva les yeux pour voir qui est-ce qu’il restait. Les derniers types rangeaient leurs affaires et s’empressaient de s’en aller, nous laissaient le skate parc pour nous tous seul. Tout était incroyablement silencieux à présent et c’était presque oppressant.

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Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Jan - 17:05

"You're caught up in your mind, you've forgotten what it feels like, to be loved."


Je venais de me hisser en haut de la rampe lorsque je la vis. Impossible de la rater. D'abord parce que c'était la seule fille qui trainait là à cet instant précis de la journée et ensuite parce qu'elle n'était pas n'importe quelle fille.
Christabel Harnage.
Sa beauté était presque sans pareil. Oui, moi je dis ça. Ca ne me ressemble peut-être pas, mais cette fille, je l'avais toujours trouvée parfaite -ou presque-, physiquement parlant. Elle en jetait, c'était un fait. A tel point qu'elle en devenait impressionnante? Ou intimidante. Quelque chose comme ça. Et puis il était impossible de ne pas se retourner sur son passage.
Et il se trouvait que cette fille était comme qui dirait ma meilleure amie depuis quelque temps déjà. Nous étions réellement proches, mais sans attirance aucune. C'était presque mon meilleur pote, ma confidente, tout ça. Le genre de nana avec qui tu fais ta vie sans complexe. Avec qui tu te sens bien. Zéro gène, zéro pression. Les choses coulent naturellement et puis c'est tout. C'est ça que j'aimais le plus chez elle. Nous pouvions autant avoir des discussions très sérieuses sur la politique que débattre sur la portée de tel mission dans tel jeu vidéo. Et cela des heures durant. Nous sommes passionnés par les mêmes choses. Et nous vivons nos passions à fond. Comme il se doit. Quitte à parfois vivre un peu hors du temps, dans une bulle à nous.
Christa avait également un caractère bien trempé. Jamais elle ne se laissait faire et appréciait avoir le dernier mot. J'aimais tout ça chez elle, cela ne rendait nos échanges que plus vifs, notre relation plus vivante et animée.
Mon problème avec elle était que depuis quelques temps, j'avais l'impression qu'elle ne représentait plus pour moi uniquement cette amie que je pensais qu'elle était. Non pas que j'aie des doutes sur notre amitié, ni quoi que ce soit du genre, seulement...Seulement je commençais à avoir la désagréable impression que quelque chose en elle m'attirait. Attirer comme une fille attire un mec, vous voyez? Une attirance qui :
1. N'était certainement pas réciproque.
2. N'a pas lieu d'exister dans une relation d'amitié aussi parfaite parce que ça gâche tout.
3. Christabel, c'est un peu la réunion du meilleur pote et de la meilleure amie parfaite. Sérieusement, je pouvais tout sauf ressentir quelconque attirance pour elle. Je l'aimais, mais pas de cette façon.

Donc voilà, l'équation était simple. La jolie Harnage et le Heysen-West ne pouvaient pas avoir ce type de lien. Pas possible. Christabel + Kellen (dans le sens que vous êtes en train de vous imaginer) = Pas de solution. Ensemble vide. Voilà tout. Pour moi il en était ainsi.
Mes neurones voulaient probablement me jouer un tour, elles n'étaient pas très en point. Il faut dire qu'avec mon rythme de vie de ces dernières semaines, il n'y avait rien d'étonnant à cela. Vivre la nuit pour dormir toute la journée, tenir ma nuit au rythme de l'alcool. Très sain, tout ça, bien évidemment.
La dernière fois où j'avais vu mon amie devait probablement être l'une des uniques fois où j'avais été sobre. Paraît que j'ai une hygiène de vie quelque peu malsaine. Moi, elle me plait bien, donc je m'en fous un peu.
Bref, la Harnage avait passé sa journée avec moi, nous n'avions rien fait d'intéressant, mais en même temps, notre temps fut très bien meublé. Nous maîtrisions cet art à la perfection...Passer du bon temps sans pour autant trouver des activités déstinés à vous occuper véritablement... . Oui, ça, c'était notre truc. Bref, je ne me souviens plus exactement de ce à quoi nous nous étions affairés. Probablement des jeux vidéos, des discussions sans réel intérêt pour le commun des mortels, mais très profondes de notre point de vue. Je me souviens aussi que le dernier mot m'était revenu. Et qu'elle a pris sa revanche dans la soirée. Et qu'au final nous nous sommes endormis chacun de notre côté, toutefois liés par une communication téléphonique. Le truc que j'ai toujours trouvé trop stupide et niais, mais qui bizarrement prenait un intérêt tout autre avec Christa. En réalité, cet aspect commençait également à me déranger. Et à me faire peur. Pour moi c'était comme si Starsky commençait à tomber amoureux de Hutch. No way.
Alors pour en avoir le coeur net, ou plutôt laisser passer la crise, je décidai simplement de prendre un peu mes distances. Sans couper les ponts, ni être méchant, mais juste...Passer uniquement quelques heures par semaine, ou par quinzaine en sa compagnie plutôt que tous les jours. Aussi réduire le niveau de communications téléphoniques/Internet, tout ça. Parce qu'avec ça, si nous n'étions pas physiquement ensemble 24h/24, nous l'étions au moins par téléphone. Cela devenait peut-être un peu dangereux à mon sens. Il suffisait juste que je m'occupe à autre chose, que je demande à travailler plus au boulot, que je sorte un peu plus avec mes potes du Ballroom, que je reprenne cette habitude de partir en after avec les groupes avec qui je travaille et puis voilà. Ca me maintiendrait éveillé et occupé toutes les nuits et endormi toute la journée. Et je ne verrai Christabel qu'une fois que je disposerai réellement de temps à moi et que je serai reposé. J'étais sûr qu'elle comprendrait.
En fait non, je finis par être persuadé du contraire. Elle allait m'en vouloir. Mais quoi, je n'allais pas non plus lui dire “Hey tu sais quoi, je pense que je commence à être attiré par toi, alors avant que tu puisses te foutre de ma gueule et me mettre le râteau de ma vie, je crois qu'il faudait qu'on fasse un break. Un break dans notre amitié, oui, oui.”.

Même pas en rêve.

Alors lorsque je la vis s'approcher de moi, ce soir-là au skate park, mon coeur fit un bon. Puis je soupirai parce que je ne savais absolument pas comment j'allais me justifier. Ni comment j'allais réussir à maintenir le semblant de distance que j'avais fini par installer entre-nous.
Je jetai un coup d'oeil alentour. Les derniers skateurs quittaient l'endroit, comme pour me dire “tu t'es foutu dans la merde tout seul, tu vas l'assumer tout seul”. Non pas qu'ils connaissent mes histoires avec cette fille – je n'étais même pas certain qu'ils savaient vraiment qui j'étais, du moins pas tous. Mais cela paraissait tout comme.
Je croisai finalement le regard de Christabel alors qu'elle se prenait une position attentiste en bas de la rampe. Elle était resplendissante. Forcément. Cela dit, j'avais tout sauf envie de lui parler. Ni même de la voir plus longtemps. Visiblement, je n'avais guère le choix.

Je tirai alors sur mon bonnet pour bien le replacer sur ma tête et accomplis ma descente.

“Qu'est-ce qui t'amène?”
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 4 Fév - 17:43

Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis.




Les derniers mecs présents passèrent devant moi puis désertèrent l’endroit une bonne fois pour toute. J’étais contente de me retrouver avec lui. Près de moi reposaient ses affaires et sans gêne je prenais sa bouteille, à demi recouverte par son pull pour y boire dedans. J’étais prête à prendre la parole, mais il me devança :

« Qu'est-ce qui t'amène? »

Cette phrase me fit un pincement au cœur et me fit perdre tout mes moyens. Pour la première fois de ma vie j’étais mal à l’aise en sa présence. Quelle drôle de sensation, toute mon assurance venait de s'écrouler comme un château de cartes. Qu’est-ce qui m’amenait… J’avais à présent la désagréable impression de le déranger, de bouffer son espace vital, de ne pas être la bienvenue dans son monde. Voilà, c’était totalement ça. J’avais vécu sa phrase comme un « t’es là, mais j’ai pas envie que tu sois là. Alors pourquoi t’es là? » et ça m’avait blessé. Soudainement, le fait d’avoir insisté pour avoir de ses nouvelles jusqu'à maintenant et d'être venu le chercher au skate parc pour être certaine de pouvoir lui parler me faisait me sentir complètement stupide. Avec le recul, je me rendais compte à quel point j’avais pu paraitre envahissante et étouffante. Ces pensées me donnaient envie de disparaitre. Il avait vraiment envie de me fuir et j’avais tellement cherché à comprendre pourquoi que je n’avais même pas pensé une seule seconde à le laisser tranquille et le laisser revenir seul, quand il en éprouverait le besoin.

Je crois qu’en fait, j’avais trop peur qu’il ne revienne pas.

J’étais totalement déstabilisée. Jusqu’à cet instant, j’étais déterminée à comprendre ce qui l’avait poussé à me laisser en plan aussi brutalement. Maintenant que j’avais l’occasion de m’exprimer, maintenant qu’on était seul et que j’avais un minimum réfléchi à la situation, je n’avais absolument aucune idée de ce que je pouvais dire. Avec un peu de réflexion, tout devenait parfaitement clair.

Il avait quand même eu tord d‘agir comme ça, ce n’est pas comme ça que l’on traite ses amis. Autant sa phrase m’avait rendue triste, mes pensées me rendaient à présent en colère. Si il avait souhaité que je le laisse tranquille, il aurait pu me le dire! Il avait vraiment mal agit. Je n’étais pas la seule à être stupide dans l’histoire, en fin de compte. Si il avait été précis, si il avait voulu qu’on arrête de se voir et qu’on arrête de se parler un moment pour quelque raison que ce soit, je pouvais comprendre et le laisser tranquille. Du moins, je crois…

Des tas de frissons remontèrent le long de ma colonne vertébrale et mes mains commençaient à être moites. Même moi je commençais à me demander ce que j’étais venue foutre ici. « Je voulais m’assurer que tu n’étais pas mort. » répondis-je simplement, d’un ton neutre en touchant les bords abîmés de mon skate.

J’étais prête à mourir de honte. Il ne s’était même pas arrêté pour pouvoir discuter avec moi. Il m’avait à peine regardé et il ne m’avait même pas dit bonjour. Le message était clair. Il n’avait juste plus envie de me voir et j’étais trop mal à l’aise pour lui demander pourquoi. J’étais honteuse parce que j’avais déjà bien trop insisté et je n’avais aucune envie d’en rajouter.

Une partie de moi voulait le détester pour n’avoir rien dit et pour être aussi con. Elle voulait lui hurler dessus et exprimer son mécontentement avant de se casser en faisant la tronche. L’autre, comprenait son éloignement et voulait se blâmer de s’être autant acharnée. C’était la preuve qu’il me manquait et peut-être qu’il avait remarqué que si je l’avais presque harcelé, c’était parce que j’en pinçais pour lui.

Brusquement, je me levai, mon skate sous le bras. « J’passais juste par là, » mentis-je en fronçant un peu les sourcils. « Je savais que tu serais là, alors je suis juste passée. » Maintenant, j’étais vraiment la dernière des connes et la seconde partie de moi venait de prendre le dessus. Mon cerveau émettait un signal rouge clignotant qui m’ordonnait de fuir. « Bon, eh... »

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How do you say goodbye, when you've hardly said hello?

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