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Fingertips In ✄ Ed & Imo i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Ven 23 Déc - 22:22 | |
| edward & imogen
Vendredi 23 décembre. Demain, c'était le réveillon. Puis dimanche, c'était noël. Le temps passait tellement longtemps. J'avais l'impression que c'était hier, le nouvel an de l'année dernière. Tellement de choses s'était passé durant cette année 2011, et elle touchait à sa fin. Une nouvelle année, un nouveau départ, un nouveau chapitre dans ma vie. J'étais entrain d'écrire ce nouveau chapitre avec Logann. Tout le reste, je m'étais derrière moi. Délaissant peu à peu les souvenirs douleurs de cette année que je dirais maudite. Je n'ai pas aimé cette année. Trop de douleurs. Trop de souffrances. Trop de mauvais souvenirs. Trop de déception. C'était seulement en ces temps de fête que ma vie semblait reprendre des couleurs, de la joie. Je remerciais Logann pour cela. Et pas seulement lui: Robbyn qui était là, qui faisait partie de ma famille maintenant. Mon grand-frère à moi. Celui qui est là pour moi. Celui qui est aussi mon employer mais ça ce n'est qu'un petit détail de rien du tout. Que je travaille pour Robbyn ou non, cela ne changeait absolument rien à notre relation. je l'aimais. C'était mon frère, et je serais toujours là pour lui et lui pour moi. Du moins, j’espérais qu'il serait là quand j'en aurais besoin. En fait, en ce moment, j'aimais ma vie, outre le plâtre qui m'empêchait de faire plein de trucs style composer, jouer de la guitare, et faire l'amour normalement. Oui oui j'ai bien dis « faire l'amour normalement ». C'est relativement gênant, surtout si on veut pas assommer son partenaire, en occurrence Logann dans mon cas. Et comme nous étions dans la phase "essayer d'avoir un enfant", notre vie sexuelle avait comment dire doublée voir triplée. Perso, j'adorais ça même si l'idée d'être mère ne complait pas trop. je voulais pas avoir un enfant. Pas maintenant. C'était trop tôt. Par rapport à ma carrière. Ca freinait tout là, cette idée d'enfant. Je sais que Logann avait raison avec cette «grossesse en tant que thérapie» parce que oui j'allais arrêter la drogue pour l'enfant, notre enfant. mais là, je voulais pas d'enfant. je voulais pas tomber enceinte. j'avais 2 fashion weeks à faire, je pouvais pas porter un enfant maintenant. J'allais perdre mon job comme ça. Mes deux mois d'inactivité n'était vraiment pas bien vu par mon agence alors si en plus je me retrouvais avec 6 mois d'inactivité à cause d'un gosse, j'allais me faire virer pour de bon. Rah que c'est compliqué le métier de mannequin. Et le pire, c'est que la musique me manquait. Je voulais jouer à nouveau. Toucher les cordes de ma guitare. Entendre les douces notes de la musique envahir la pièce et ma voix qui s'emporte aux larges. Ah ça me manquait tellement. Bon je crois qu'il faut sérieusement que je refasse un tour au studio. Dans le genre vraiment rapidement, juste pour chanter. Ils avaient ma musique enregistré. Merci papa de me laisser jouer when i want. Puis si j'allais au studio aujourd'hui, je pourrais aller donner mon cadeau à papa. Etant donné que pour la première fois depuis des années je ne passais pas Noel avec lui. c'était triste. le pauvre, il était seul. je savais même pas ce qu'il devenait. Je reprenais ma vie en main de mon côté. Je gagnais mon indépendance peu à peu. Je construisais ma propre vie, délaissant mon père peu à peu. je devenais adulte. je faisais mes propres choix. Il était temps de grandir, de faire un grand pas en avant dans le monde. Et ce pas constituait à laisser derrière mon père et à avancer avec Logann. Mais j'allais quand même au studio, histoire de voir mon père. Je savais qu'il travaillait. il travaillait sans cesse. Depuis la mort d'Evelyn, je ne l'avais pas vu arrêter de travailler. Apparemment, il exploitait Ole aussi. Enfin je comprends, Architects est un bon coup mais quand même, il fallait qu'il pense que les gens ont une vie. Il fallait qu'il prenne des vacances. peut-être que je lui dirais d'aller en Nouvelle-Zélande quelque temps. Rentrer à la maison, à la villa. La villa...La dernière fois que j'y avais été c'était avec Andreas, pour fêter ma sortie d'hôpital et de prendre du temps pour nous. Seulement pour nous. C'était la dernière fois où on avait réussi à être heureux avant que tout ne parte en n'importe quoi à cause du bébé -que j'avais perdu d'ailleurs.- Enfin, voilà. La Nouvelle-Zélande. Mon pays. Oui je sais ce que j'offrirais à mon père pour le Nouvel An. heureusement que mon compte en banque n'avait pas de fond, sinon bonjour les dommages. Enfin bref, je suis arrivée au studio de mon père, garant ma voiture sur 'emplacement réservée pour le personnel. Non, je fais pas partie du personnel mais tout le monde sait qui je suis et personne n'oserait touché à ma belle Porsche. J'ai pris mon sac et je me suis dirigée dans les lieux qui m'appartenaient quasiment. 9a faisait bizarre de revenir et de voir tous ses gens qui me saluaient, me souriaient. Même des gens que je n'avais jamais vu. D'un côté, tout le monde savait que j'étais la fille du patron. C'était pas nouveau. Je retournais le sourire à tout le monde, parlais avec des vieux collègues. En fait, cela avait été une bonne idée de venir ici avant le réveillon, avant les fêtes. Je longeais les couloirs en voyant des groupes enregistrer, des techniciens qui mixaient. Puis je voyais un studio de libre. Ah non, il me tentait vraiment là. Bon, mon père il attendra. Moi pour le moment, ce studio me tente trop. J'entrais doucement. Il y avait vraiment personne. Même pas un technicien ou un ingénieur. pas grave. Heureusement que je savais comment ça marche ses ordinateurs. Enfin après allez-y pour retrouver des chansons que vous avez enregistré en octobre en sachant que niveau musique ici c'est le paradis. Heureusement que c'est classé par artiste et par date sinon..fuuuuu je retrouverais jamais Zombie. Ah c'est bon j'ai trouvé. Bon ça marche comment encore les commandes à distance dans cet ordi. Ah ouais comme ça. Bon on va essayer. je me suis dans l'autre pièce, mettant le casque et puis j'ai appuyé sur le machin-là. Mais rien. Bon super ça marche pas. ordinateur et commandes à distance de merde. Je suis ressortie. J'ai appuyé sur le bouton et là bam, la musique à fond la caisse. yeah super. Journée de merde qui s'annonce. Enfin fin de journée de merde --" Bon là je suis vraiment frustrée. Ca me saule. je veux composer, jouer, chanter. J'ai soupiré un bon coup avant de me laisser aller dans la chaise. Putain ce plâtre à la con, qu'est-ce que je le déteste.
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| | | | Mer 28 Déc - 19:16 | |
| Imogen & Edward.I'm married to the music, for better or for worse. Réveil difficile. Après avoir passé la nuit à écrire, se lever de bonne heure, ça aide pas. C’est pourquoi j’avais choisis d’appeler l’album Sinners Never Sleep. Depuis mon arrivée à San Francisco, j’avais remarqué à quel point j’avais été un connard ces derniers temps, et toute les erreurs que j’avais fais par le passé me revenaient pas bribes. Et je ne dormais pas. J'étais tellement obnubilé par mes chansons que je ne trouvais plus le sommeil. J'avais besoin d'écrire. Quel sentiment magnifique. Maintenant que j’étais avec Lilas, j’étais capable de prendre du recul. Maintenant que j’étais heureux, je pouvais totalement me concentrer sur l’essence de mon mal être, sur tout ce qui me tourmentait, me faisait du mal. J’étais en position de force sur moi-même et je pouvais écrire sans peine tout ce qui m’avait abattu jusque là et décrire le moindre comportement que j'avais eu envers certaines personnes. Des peines bien plus anciennes revenaient à la surface et j'étais suffisament fort pour les dompter et les écrire, les montrer, les changer en force. L’inspiration n’en finissait plus, j’écrivais pendant des heures, modifiait ce qui ne passait pas et ainsi, la nuit dernière, j’étais parvenu à boucler deux chansons et commencer le brouillon d’une nouvelle. J’étais certes crevé, mais j’étais fier de moi. La petite alarme de mon téléphone me fit sursauter. En tendant la main vers la table basse du salon à l’aveuglette, je renversais de nombreux déchets, comme des paquets de chips ou des bouteilles vides que j’avais laissé là la veille et en fin de compte, je mis la main sur mon BlackBerry, au milieu de ce capharnaüm infernal. Si ma cousine voyait l’état de son appartement, elle me tuerait. J’avais reçu un mail de mon guitariste qui m’indiquait qu’il m’avait envoyé les compos qu’il avait fait et qu’il avait enregistré avec les gars un peu plus tôt. Eux non plus ne dormaient plus. Même à distance on continuait de se comprendre. D’un bon je me redressais, un peu étourdis, mais déjà surexcité. Pas une seconde ne s’écoula entre le moment ou je me trouvais assis sur mon canapé et le moment ou je me trouvais devant mon ordinateur en train d’écouter ce que mes potes avaient confectionné à partir des paroles que je leur avais envoyé il y avait de ça un petit moment. L’album devait porter le nom de cette chanson parce qu‘elle était la première que j‘avais pu écrire, mais le sens était trop trouble et ça n’allait pas. Ce qu’ils avaient fait correspondait parfaitement à l’idée que je m’étais faite de la chanson et j’avais besoin d’aller dans un studio pour chanter dessus. On avait tous besoin de voir ce que tout ceci allait donné. Il suffisait que je m’enregistre et que je leur envoie de nouveau. Ce n’était pas compliqué à faire, nous le faisons de nous même à nos débuts, je pensais notamment à My Mona Lisa. Après avoir localisé le studio de musique de la ville, j’avais décidé de m’y rendre. La maquette sur ma clé USB, l’appartement rapidement rangé, un tour sous la douche et finalement habillé, je n’attendis même pas que mes cheveux finissent de séchés, mon bonnet gris sur la tête je sortais de manière à prendre le métro pour regagner la partie de la ville qui hébergeait le studio. J’étais totalement impatient. J’avais envie de chanter, plus que tout. Voilà des semaines que je fredonnais les chansons que j’inventais, mais jamais je ne les chantais de vive voix. Il était temps de passer le cap et j’étais prêt. J’avais foutrement hâte. Mes mains tremblaient. Après avoir réclamé une salle pour jouer à l’accueil, la secrétaire m’indiqua qu’une pièce était libre pour une durée de trois heures et sans attendre je m’y rendais. Après avoir cherché pendant quelques minutes le numéro de la pièce qu’elle m’avait donné, j’ai finalement trouvé. Ce qui m’a paru étrange cependant, c’est qu’en m’approchant de la porte, une fille s’y trouvait déjà dedans. Dans mon studio qu’on m’avait attribué à moi. Il n’y avait pas d’erreur, portant. Le numéro était le bon. J’hésitais tout de même à entrer. Peut être qu’elle était là car elle n’en avait pas fini avec son travail. Après quelques minutes, je me décidais finalement à pénétrer dans la salle, silencieusement. Une chanson tournait, elle était forte. La fille paraissait concentrée, dans ses pensées. Un peu gêné, je m’approchai lentement de manière à lui faire prendre connaissance de ma présence. « Salut, ehm. Excuse moi, mais… On m’a donné cette salle pour quelques heures, je crois. J’espère que j'me trompe pas, c’est la première fois que je viens ici, alors j’suis un peu perdu. » Un silence bref s’installa. J’étais trop attiré par la chanson pour continuer de réfléchir, en vérité. « Tu connais la fille qui chante? C’est beau. » |
| | | | Lun 2 Jan - 23:27 | |
| edward & imogen
J'étais perdue dans la musique qui résonnait dans la pièce. Ma voix. Ma chanson. Putain ça me manquait et ce foutu plâtre m'empêchait d'effectuer cela. Si seulement j'avais pas pris cette putain de drogue. Si seulement j'avais pas frappé dans cette foutu baignoire. Et si après, j'avais pas frappé dans ce putain de mur à cause de ce putain de mec, ce plâtre je l'aurais plus au jour d'aujourd'hui et je pourrais jouer à la gratte maintenant. Non, à la place, je me retrouvais avec cette chose pour encore pour un mois et demi avec interdiction de mouvement brusque ou d'endommager mon poignet d'avantage d'une manière ou d'une autre. Je vous dis pas à quel point, je le déteste ce putain de suédois blond que j'appelais mon ex. Enfin, c'est pas vraiment de lui que j'ai envie de parler parce que lui, j'ai juste envie de lui foutre mon poing dans la gueule et sans plus. Donc mon plâtre, pour revenir au thème principal. C'est de un super pratique pour baiser. Alerte nympho ON! Bref, je disais. Oui donc pour faire l'amour c'était pas pratique. Faut savoir qu'on avait triplé la dose de sexe avec Logann vu qu'on voulait un enfant. Enfin non on va corriger ça. On avait décidé de faire un enfant pour que j'arrête le drogue. Personnellement, j'étais pas convaincu mais je ferais tout pour Logann et si cela pouvait m'aider alors je le ferais. Mais le plâtre me gênait pas juste avec ça. On va appeler ça un détail, le truc que je viens de dire sur le sexe. En fait, mon agence me fait chier en ce moment. Et quand je dis "chier", c'est encore modéré. Non mais c'est hallucinant. Allo, on est des humains, pas des machines. Un bras cassé ça peut arriver -bon chez moi c'est le poignet- alors qu'ils me font pas un cacaboudin pour ça quoi. Ok, je sais que j'ai dû annuler tout mes shoots jusqu'en février. je ne reprenais de l'activité qu'à partie des fashions week. Une semaine à New York puis deux semaines en Europe a marché les différents runways des grands stylistes. J'adorai ça. C'était juste le pied. Mais au fond, je préférai la musique. Ca doit être de famille ça. Enfin, oui ça doit être ça. La musique continuait à résonner dans la pièce. Plus la chanson continuait, plus ma voix devenait plus forte. Qu'est-ce que je rêvais de faire ça maintenant là. Je n'avais pas remarqué le jeune brun qui venait de rentrer. Enfin si mais pas tout d'abord. Il semblait perdu et gêné. Un nouveau. Oui, un nouveau. Les grandes star avaient l'habitude de te virer dès que tu n'entrainais qu'un peu de leur studio. Non mais je suis quand même chez moi. mais eux en avaient rien à faire que je m'appelle Ginstorm ou autre. Je ne devais pas entrainer leur petit studio, tout beau. Les anciens me connaissaient et donc étaient plus cool sur ma présence. Lui il semblait vraiment pas savoir où il était. D'un côté, je me trouvais dans un studio vide. J'aurais dû me douter. C'était vraiment rare qu'il ait un studio de libre pendant toute ne journée. Le jeune brun ouvrit la bouche « Salut, ehm. Excuse moi, mais… On m’a donné cette salle pour quelques heures, je crois. J’espère que j'me trompe pas, c’est la première fois que je viens ici, alors j’suis un peu perdu. » J'avais donc raison. C'était bel et un bien un petit nouveau. La musique touchait à sa fin. Je me penchai en avant sur mon siège afin d'appuyer sur le bouton stop quand la musique s'arrêta. Bon aujourd'hui pas de chant pour moi. Je me tournais vers le jeune homme. Il avait à nouveau ouvert la bouche pour me demander si je connaissais la fille qui chantait. Oui bien sûr que je la connais. C'est moi après tout. Oui la fille qui chante là, à la belle voix, c'est moi. Sauf que je peux pas faire ça là sur le coup. Argh qu'est-ce que ça me saoule? Doucement, je me lève. Je prends mon sac qui se trouvait déposer sur une étagère près de la porte. Je me tourne vers le jeune brun. Il est assez mignon. J'ai l'impression e l'avoir déjà vu quelque part. Ou peut-être pas. je vois tellement de gens d'un côté que je sais plus qui est qui au final. J'affichais un petit sourire. « Non t'en fais pas pour le studio. J'ai juste vu qu'il était libre et comme c'est chez moi ici, j'ai l'habitude pas voir si il est réservé ou pas. » Je marquais un petit temps de pause. « Et pour ce qui est de la fille. C'est moi. Merci pour le compliment mais ça fait longtemps que j'ai plus chanté.»
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