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Surpriiiiise... [Robbyn/Yuri/Sonic/Keenan] i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Ven 16 Déc - 15:46 | |
| | | Je n’étais pas à deux doigts de m’imaginer ce qui allait se passer d’ici quelques minutes. Non, pour moi tout était parfait, et tout le resterait jusqu’au retour à San Francisco. D’ailleurs, mieux valait ne pas trainer là-bas ces temps-ci, avec le fou en liberté. Bien entendu que ma conscience me travaillait un peu parce que la plupart de mes amis étaient dans la ville en ce moment, mais bon… |
j’avais aussi le droit de ne pas penser à eux parfois, surtout que là je passais quelques excellentes journées avec Yuri et la petite. Absolument aucun regret d’avoir décidé de nous éloigner de nos potes pendant plusieurs semaines, on avait besoin d’une pause et de resserrer nos liens. Dommage que Sonic veuille pas venir… mais ça m’avait permit d’inviter Keenan comme ça. Pas une mauvaise initiative selon moi, puis-ce que lui et mon mec ne se connaissaient pas vraiment alors qu’ils avaient toutes les bonnes raisons de s’entendre. On était donc en fin d’après-midi, et actuellement je me retrouvais face à un énorme dilemme, soit Mélodie qui venait de faire une bêtise que je ne pouvais pas laisser passer parce qu’on n’était pas chez nous et qu’elle savait qu’il fallait faire attention aux objets dans le chalet, elle avait été prévenue. Yuri était actuellement pas dans la pièce, bref, il fallait que je la dispute moi. Et ça j’étais incapable de le faire. C’est donc après avoir élevé la voix immédiatement après qu’elle ait fait tomber la nappe sur la table basse du salon ainsi que tous les objets qui étaient posés dessus qu’une bataille interne s’est levée à l’intérieur de moi. Allez… ton autoritaire èé
« Mélodie, remet ça en place sinon je vais me fâcher. »
Quand ton gamin te lance un regard pendant quelques secondes avant de tourner la tête et de continuer ses affaires comme si t’avais rien dit, tu te sens mal. Je me sentais encore plus désarmé et impuissant que si on m’avait attaché à une chaise, et ce pour la simple et bonne raison que je n’osais pas l’engueuler. Un vrai nul, j’vous assure. Mais aujourd’hui c’était différent, j’avais déjà reçu la théorie de mon compagnon sur comment gérer ce type de situations, il fallait juste mettre en pratique. C’est donc après un long soupir que j’ai lâché ce que je tenais pour m’approcher de l’enfant à grandes enjambées et lui attraper le bras avant de m’accroupir à côté d’elle.
« Qu’est-ce qu’on a dit quand on est arrivés? Tu ne mets pas le désordre dans le chalet. »
Et là elle s’est mise à pleurer en détournant le regard e_e. C’est horrible, elle connaissait trop mes failles, je me suis immédiatement demandé si j’avais été trop méchant et ça m’a fait douter un coup, et puis je me suis rappelé que Yuri tenait exactement le même genre de discours avec elle.
« Regarde moi quand je te parle, je suis pas content. »
Sa crise a empiré, j’imagine qu’elle ne s’attendait pas à ce que je la reprenne. C’est donc en retenant un soupir que je l’ai tirée dans un coin pour l’asseoir là et lui dire d’y rester jusqu’à ce qu’elle soit calmée et qu‘elle ait réfléchi à pourquoi je me suis fâché. J’étais quasiment sûr qu’elle s’en irait tout de suite, mais non, elle est juste restée là à pleurer par intermittences et à me lancer des regards de temps en temps pour tester ma réaction. C’était pas facile de l’ignorer, mais j’ai évité de croiser ses yeux car je savais qu’elle ferait sa pauvre chérie maltraitée si j’avais le malheur de lui porter de l’attention. Et c’est à peu près à ce moment-là que du bruit s’est fait entendre dans les escaliers, pendant que je finissais de couper un légume.
« T’as besoin de remettre la table en ordre, Mélodie le fera après… là elle est punie. »
J’me sentais puissant. ;_; |
| | | | Lun 19 Déc - 20:31 | |
| Surpriiiiise... L’ambiance des fêtes était bien installé dans mon esprit et ce depuis quelques jours déjà. Dieu que j’adorais cette époque de l’année, tout le monde était de bonne humeur, le cœur était à la fête. C’était un temps de réjouissance pour tous et encore plus pour notre petite famille puisque c’était notre premier noël ensemble tous les trois. Et pour cause, je crois que je n’avais jamais acheté autant de cadeaux de toute ma vie. Mélodie allait être gâtée pourrie, la même chose pour mon compagnon. Il croyait sans doute que plus rien de l’attendait après que je lui ai fait ma demande l’autre soir, mais pour bien faire, j’avais prévu le coup. J’adorais le surprendre et lui faire plaisir et c’est pour cette raison que j’avais secrètement invité son père à venir nous rejoindre pour le réveillon. Celui-ci ne semblait pas tout à fait chaud à l’idée lorsque je le lui avais demandé la première fois, mais sa réponse me combla lorsqu’il accepta finalement de se joindre à nous.
J’avais toujours craint cet homme. Après, je ne l’avais vu qu’une fois et j’ignorais absolument tout de ses sentiments à mon égard. Robbyn en bon petit copain, ne m’avait jamais tenu informé sur le sujet et pour dire, il ne m’avait même pas parlé de la réaction qu’avait eue son père lorsqu’il avait appris la nouvelle pour nos fiançailles. Enfin bref, c’était fait. Je l’attendais d’une minutes à l’autre et pour dire, je tremblais de peur à l’idée de me retrouver devant lui. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir dire ? Je présume que tout se ferait naturellement, quoi qu’il soit toujours possible de rêver non ? Moi Yuri le gendre parfait … au fond, tout ce que je voulais, c’était qu’il approuve le choix de son fils, qu’il me fasse confiance et qu’il m’aime un peu au passage…
En mec prévoyant que j’étais, j’avais décidé de laisser la cuisine à Robbyn, pour aller dégager l’entrée au vue de la tempête qu’il faisait dehors. J’enchainais les clopes les unes à la suite des autres tellement j’étais sur les nerfs et pour tout dire, j’en étais même venu à me faire des scénarios de rencontre avec ma pelle. Décidément, j’étais pathétique. Ma corvée terminée, je suis allé porter l’outil dans la remise et c’est lorsque je revins dans le stationnement que je le vis. Mon cœur s’arrêta de battre automatiquement alors que mes jambes étaient dans l’incapacité de s’arrêter de trembler. LE moment le plus redouté de ma vie frappait à la porte. J’inspirai donc profondément, puis m’avança vers lui d’un pas plus ou moins sûr avant de lui présenter ma main.
« Bonjour M’sieur Thomp… je veux dire Sonic. Ça va, vous … enfin tu as fait bon voyage ? »
Quelle belle première impression Yuri, vraiment tu te surpasse. Tout ce que j’avais en tête à ce moment-là, c’était l’expression qu’aurait eu Robbyn s’il avait vu ça ! La honte que je me serais prit ! Quoi s’il en soit, je lui indiquai le chemin à prendre, bien qu’il n’y en avait qu’un seul, puis le suivis de près jusqu’à l’intérieur du chalet où je vins prendre son manteau pour le mettre sur un cintre avant d’aller rejoindre Robbyn et la petite. Lorsque je mis le pied dans la pièce et que je vis tout ce beau bordel, je senti le rouge colorer mes joues … pour quel genre de parents allions nous passé ? J’étais à peine sorti une heure que c’était déjà le bordel … J’étais gêner, et je n’étais quand même pas pour dire à Sonic de rester planter devant la porte d’entrée …
« Euh … Robbyn … j’ai une surprise pour toi. »
À ces mots, je dégageai le passage et laissai entrer Thompson Senior dans la pièce.
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