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« I slow this down 'cause I know that you can't keep up » Zackary & Amy i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 19 Jan - 0:28 | |
| ❝ Zackary - Amy ❞« I wanna hate every part of you in me. »ft You at me six - Bite my tongueJ'avais peur. Chaque fois que je fermais les yeux, je revivais la scène. Je tremblais, je me réveillais trempée de sueurs. Imogen, Sonic, Jared, copine à Jared que je ne connaissais pas, Nirina. Tant de monde que je connaissais dans un si petit endroit. J'avais peur. J'étais effrayée. Véritablement. Comment faire pour surmonter un tel drame ? Comment faire pour remarcher droit ? Je ne savais pas. Je n'en avais aucune idée. Je ne savais pas putain. Je n'étais pas retournée en cours depuis cet incident, je me terrais chez moi, sortant toujours armée. Armée est un bien grand mot, certes mais j'avais peur. Peur. Peur. Ce mot me revenait sans cesse en mémoire. Moi la fille qui avait confiance, qui draguait des inconnus dans les bars, qui ne couchaient pas avec eux. Depuis cette nuit avec ce type, je n'étais plus la même. J'avais été trop loin, j'en avais conscience. Je n'arrivais plus à faire quoi que ce soit de normal. J'avais donné ma virginité à un inconnu. Un simple inconnu. Moi qui pensais que cela serait plus magique que ça. Beh non. Rien n'existe dans ce monde. L'amour. Fabulation. La vie. L'envie de vivre. Je ne croyais plus en rien. Je ne voulais plus prendre personne. Posant mon regard sur le mobile qui trainait à mes côtés, éteint. Je n'avais même pas daigné le rallumer. Un livre dans ma main, les larmes coulant en abondance sur mes joues, je ressentais un sentiment de gêne. Je souffrais intérieurement. J'avais une sorte de feu qui se propageait dans mes veines. Je n'avais plus envie de rien. Mise à part prendre de la drogue pour oublier, boire, coucher avec n'importe qui. Je n'en revenais toujours pas de ce qu'il s'était passé. Un nouveau sanglot sortit de ma gorge et je décidai enfin à sortir de mon lit, l'endroit où je me sentais le plus en sécurité.
Après l'incident du supermarché, on nous avait envoyé voir des psychologues. Bien que les séances soient finies, j'avais tenu à y retourner. J'en avais besoin. Toutes ces images qui se bousculaient dans ma tête, tout ce sang que j'avais eu sur moi. Tant de sang. Je me voyais encore les mains dedans à essayer de calmer l'hémorragie tout en parlant au pauvre homme qui agonisait. Tout se mélangeait dans ma tête. Je me vis pâlir, observant mon reflet dans le miroir. Je peinais à marcher, j'avais des bouffées de chaleur. Je devais prendre l'air. A une heure aussi avancée. Mais je devais sortir. Tester continuellement mes limites. J'aurai pu mourir cette nuit-là mais je suis encore en vie. Est-ce un signe du destin ? Est-ce que je devais continuellement en baver ? Je ne savais pas. Ma main se crispa sur mon cuir chevelu tandis que je changeais de tenue. Mes cheveux en queue de cheval, une pilule d'ectasy sous la langue et je partis sans me retourner. Une fois dehors, je restais pantoise sur le seuil de mon immeuble avant d'inspirer un bon coup, rabattre la capuche de mon sweat et me mettre à marcher vite, les mains dans les poches. J'avais froid maintenant. Je voulais faire demi-tour mais me forçai à ne rien faire. Je devais continuer. Je sentis la drogue faire effet. Je le sentis se répandre dans mes veines, calmer quelque peu mes angoisses mais pas totalement. La main serrée contre la bombe lacrymogène, j'entrai dans ce qui semblait être le port avant de me diriger vers le ponton et de rester plantée là un moment, les yeux dans le vide. Je ne fixais rien de concret. Les pleurs continuaient à couler et je rabattis un moment la capuche. Je ne me doutais pas que quelqu'un d'autre était présent dans le port. Je n'en avais aucune idée. Je m'en fichai. Je ne voulais plus aucun contact. Retirant mes écouteurs, je balançai la veste qui atterit lourdement au sol à cause de la bombe et du téléphone -toujours éteint- puis ce fut le tour du maillot, du pantalon et je restai un moment à fixer l'eau noire avant de... « PLOUUUUF! »
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| | | | Mer 25 Jan - 16:58 | |
| Quand on ne sait plus où on en est, quand on ne sait plus quel chemin prendre, il n'y a qu'une seule solution : fermer les yeux et réfléchir. Quand on s'appelle Zackary Liam Sullivan, il y a une autre solution qui nous fait prendre le mauvais chemin : fumer un joint. Sniffer un truc pas net. S'injecter un produit pas forcément légal. En deux mots : se droguer. Je n'ai jamais dis que c'était la chose la plus intelligente à faire, loin de là ! Mais qui a dit que Zack avait un cerveau ? Personne. Le jeune homme était allongé sur son lit et regardait le plafond qui était vraiment trop blanc à son goût. Sa chambre n'était pas vraiment en ordre : papiers, bouteilles etc... C'est à peine si on pouvait poser un pied sur le sol sans avoir peur de tomber. Que voulez-vous, c'est un homme, un vrai. Il est loin d'être soigneux avec ses affaires, il est loin d'être très ordonné ou très organisé. Le jeune garçon soupira. Qu'avait-il fumé ? C'est une bonne question. Il n'avait aucun plan cette nuit, c'était le désert total... Une balade lui ferait donc le plus grand bien. De toute façon, qu'avait-il à perdre ? Pour la première fois en cinq ans, il se sentait... triste. Susceptible. Pour la première fois en cinq ans, la drogue n'avait pas arrangée ses problèmes. Bien au contraire, il se sentait encore plus vulnérable. Comme quand son frère est mort. Et voilà, il pensait à des choses horribles. Des choses auxquelles il s'était juré de ne plus penser. Il se redressa soudainement et se mit une claque. Croyez moi, elle était loin d'être douce. Le jeune homme n'en avait pas fait exprès pourtant, il ne la voulait pas violente. Il voulait juste faire en sorte de penser à autre chose, d'avoir mal ailleurs qu'au coeur... Pendant quelques secondes, il pensa à sauter par la fenêtre mais de toute évidence, ce n'était pas la meilleure des options. Le jeune garçon soupira et mit pied à terre, écrasant une bouteille au passage. Eh merde, pleins de bouts de verre sur le sol. Il remercia Dieu d'avoir pensé à lui dire de garder ses chaussures. Il se pencha pour ramasser les quelques bouts de verre qui traînaient sur le sol. Il profita de cette occasion pour se couper - sans faire exprès - avec un bout de verre particulièrement tenace. Il soupira. Il saignait pas mal mais sincèrement, il s'en fichait pas mal. Zack laissa la plaie comme ça, sans rien mettre dessus. Il prit sa veste et sortit de l’appartement après avoir jeté les débris de la bouteille dans la poubelle.
Arrivé dehors, il sortait une cigarette et l'alluma à l'aide son briquet. Il inspira lentement la fumée et se mit à marcher dans la rue. Où allait-il ? Il n'en savait rien mais il voulait juste être tranquille. Histoire de décompresser. A défaut de pouvoir baiser avec la première venue, hein... Et là, franchement, il n'avait pas envie de sexe. Juste de tendresse. Je sais que ça peut en choquer plus d'un mais il n'avait besoin de rien d'autre. Il s'étonnait lui-même mais c'était comme ça. Pour la première fois depuis cinq ans, le jeune homme avait l'impression d'être l'ancien Zack. Le sensible, l'adorable, le gentil, celui qui avait besoin d'amour. Le jeune homme avala sa fumée. Il regarda autour de lui : il était dans le port. Ok, c'était l'endroit parfait pour être seul. Le jeune homme sursauta quand il entendit un "PLOUF" signifiant qu'une personne de tomber dans l'eau. Non parce que dans sa tête, c'est impossible de sauter dans l'eau d'un port à une heure aussi avancée de la nuit. Il observa l'endroit d'où venait le bruit et s'approcha : « Euh... - hésita-t-il - Il y a quelqu'un ? » Pour la première fois depuis cinq ans, c'était le vrai Zack qui se trouvait au bord de l'eau. Celui qui n'avait qu'une envie : être là pour les gens qu'il aime. |
| | | | Mer 25 Jan - 19:54 | |
| Quand on ne sait plus où on en est, quand on ne sait plus quel chemin prendre, il n'y a qu'une seule solution : fermer les yeux et réfléchir. Quand on s'appelle Zackary Liam Sullivan, il y a une autre solution qui nous fait prendre le mauvais chemin : fumer un joint. Sniffer un truc pas net. S'injecter un produit pas forcément légal. En deux mots : se droguer. Je n'ai jamais dis que c'était la chose la plus intelligente à faire, loin de là ! Mais qui a dit que Zack avait un cerveau ? Personne. Le jeune homme était allongé sur son lit et regardait le plafond qui était vraiment trop blanc à son goût. Sa chambre n'était pas vraiment en ordre : papiers, bouteilles etc... C'est à peine si on pouvait poser un pied sur le sol sans avoir peur de tomber. Que voulez-vous, c'est un homme, un vrai. Il est loin d'être soigneux avec ses affaires, il est loin d'être très ordonné ou très organisé. Le jeune garçon soupira. Qu'avait-il fumé ? C'est une bonne question. Il n'avait aucun plan cette nuit, c'était le désert total... Une balade lui ferait donc le plus grand bien. De toute façon, qu'avait-il à perdre ? Pour la première fois en cinq ans, il se sentait... triste. Susceptible. Pour la première fois en cinq ans, la drogue n'avait pas arrangée ses problèmes. Bien au contraire, il se sentait encore plus vulnérable. Comme quand son frère est mort. Et voilà, il pensait à des choses horribles. Des choses auxquelles il s'était juré de ne plus penser. Il se redressa soudainement et se mit une claque. Croyez moi, elle était loin d'être douce. Le jeune homme n'en avait pas fait exprès pourtant, il ne la voulait pas violente. Il voulait juste faire en sorte de penser à autre chose, d'avoir mal ailleurs qu'au coeur... Pendant quelques secondes, il pensa à sauter par la fenêtre mais de toute évidence, ce n'était pas la meilleure des options. Le jeune garçon soupira et mit pied à terre, écrasant une bouteille au passage. Eh merde, pleins de bouts de verre sur le sol. Il remercia Dieu d'avoir pensé à lui dire de garder ses chaussures. Il se pencha pour ramasser les quelques bouts de verre qui traînaient sur le sol. Il profita de cette occasion pour se couper - sans faire exprès - avec un bout de verre particulièrement tenace. Il soupira. Il saignait pas mal mais sincèrement, il s'en fichait pas mal. Zack laissa la plaie comme ça, sans rien mettre dessus. Il prit sa veste et sortit de l’appartement après avoir jeté les débris de la bouteille dans la poubelle.
Arrivé dehors, il sortait une cigarette et l'alluma à l'aide son briquet. Il inspira lentement la fumée et se mit à marcher dans la rue. Où allait-il ? Il n'en savait rien mais il voulait juste être tranquille. Histoire de décompresser. A défaut de pouvoir baiser avec la première venue, hein... Et là, franchement, il n'avait pas envie de sexe. Juste de tendresse. Je sais que ça peut en choquer plus d'un mais il n'avait besoin de rien d'autre. Il s'étonnait lui-même mais c'était comme ça. Pour la première fois depuis cinq ans, le jeune homme avait l'impression d'être l'ancien Zack. Le sensible, l'adorable, le gentil, celui qui avait besoin d'amour. Le jeune homme avala sa fumée. Il regarda autour de lui : il était dans le port. Ok, c'était l'endroit parfait pour être seul. Le jeune homme sursauta quand il entendit un "PLOUF" signifiant qu'une personne de tomber dans l'eau. Non parce que dans sa tête, c'est impossible de sauter dans l'eau d'un port à une heure aussi avancée de la nuit. Il observa l'endroit d'où venait le bruit et s'approcha : « Euh... - hésita-t-il - Il y a quelqu'un ? » Pour la première fois depuis cinq ans, c'était le vrai Zack qui se trouvait au bord de l'eau. Celui qui n'avait qu'une envie : être là pour les gens qu'il aime. |
| | | | Mer 25 Jan - 20:00 | |
| ❝ Zackary - Amy ❞« I wanna hate every part of you in me. »ft You at me six - Bite my tongueJe me sentais mal. Depuis la prise d'otage, c'est comme si un poids immense enserrait ma poitrine et je n'arrivais plus à respirer. J'avais besoin d'air mais la peur qui faisait trembler mes membres étaient plus forte que ma raison. A chaque fois que je mettais les pieds dehors, à chaque fois que j'inspirai une bouffée d'air frais, ce vent de panique me submergeait en me forçant à rentrer chez moi. C'est simple pourtant. Sortir. Mais tout me semblait si grand, si effrayant que j'en avais peur. Bellah essayait de me changer les idées, Riley aussi. Mais depuis cette prise d'otage, depuis que la peur avait enserré mes entrailles, depuis que ma sœur était partie sans rien me dire, j'avais peur. Je vivais avec elle, elle était devenue ma meilleure amie. La seule que j'acceptais dans ma vie. J'avais vu avec l'école pour faire les cours par correspondance et seul Facebook me permettait de garder contact avec l'extérieur. « Tu devrais sortir un peu Amy, tu vas dépérir ici, m'avait alors lancée Riley tandis qu'on répétait. » Mais j'étais morte en même temps que ce gars. Celui que je me suis évertuée à sauver la vie et qui finalement à trépasser. Tout ce sang, cette envie de sauter du haut d'un pont qui me tiraillait depuis. Je n'avais plus peur de la mort, je l'avais caressé du bout des doigts, effleurée et j'y avais quelque peu goûtée. Quand Imogen avait crié mon nom, je me suis retenue de faire une crise cardiaque, quand Sonic c'est fait tirer dessus. J'entendais encore le bruit du coup de feu dans ma tête et les larmes mouillaient mon oreiller toutes les nuits, le sang abreuvait mes cauchemars. La panne de courant n'avait rien arrangé à mon état. Je suis restée cloitrer dans ma chambre à regarder le mur face à moi avant de dessiner ce qui me passait par la tête à savoir un immense bouledogue pour me protéger. Doggy ne me serait d'aucune utilité. Il était si petit, il ne pourrait rien faire à un potentiel agresseur.
Debout sur le ponton, dans le port, je semblais de plus en plus perdue ne sachant pas ce que je faisais ici. La drogue s'infiltrait dans mes veines me faisant quelque peu planer et sans que je comprenne, je retirai mes vêtements avant de les mettre par terre. Je voulais sentir la sensation de l'eau sur ma peau, j'en avais besoin. Etait-ce un délire de drogué ? Je n'en avais presque pas pris auparavant. Je ne savais même pas ce que c'était que ça, les restants de ma sœur. Laisser de la drogue comme ça à portée de tout le monde. Mais à quoi pensait-elle ? Mon père se droguait, ma sœur aussi et je venais de commencer. J'aurai bien pu dire que c'était dans mes gênes mais c'est faux. Je ne suis pas de cette famille. J'ai été importée. J'inspirai un grand coup avant de me tourner et de regarder si personne n'arrivait. Seule, desespérement seule. Je plongeai donc pour me rendre compte que l'eau était trop froide. C'est comme ci un milliard de couteaux venaient de transpercer ma peau et je retins ma respiration sous l'eau. Je n'avais pas envie de mourir. J'avais juste ce besoin irrépréssible de tester mes limites et de voir jusqu'où je pouvais aller. L'eau était noire. Comme le sang coagulé. J'eus un flash. Je revis le sang sur mes mains, sur mon tee-shirt et cela me fit peur. Prise de panique, je me débattais avant de sortir la tête hors de l'eau en crachotant un peu et peinant à respirer. Je tremblais et mes dents s'entrechoquaient. Tout le monde m'abandonnait. Tout le monde partait et me laissait. Je suis donc bonne qu'à ça. D'abord mes parents biologiques, puis ma sœur (deux fois), qui était le suivant ? Je n'avais aucun soupirant donc aucune chance que mon petit ami parte. Je n'avais presque pas d'amis et j'avais juste ma vieille amie. La peur. Toujours elle, bien présente dans mon cœur. Je passais une main sur mon visage avant de nager jusqu'au ponton pour entendre une voix et des pas qui se rapprochaient.
« Euh... ? Il y a quelqu'un ? » J'inspirai un bon coup avant de me reconnaître la voix. Zackary. Je nageai donc faisant le tour avant de remonter derrière lui et de me laisser choir sur le ponton, tâtant à l'aveuglette pour sortir mes clopes et m'en griller une. « Oui. » Une réponse, une syllabe et trois petites lettres. Je ne savais plus quoi penser de lui. Je le haïssais avant. C'était avant. On se croirait sans une de ces publicités débiles. « Je porte des lunettes donc j'ai changé. » Bande de débilos. Je fermais les yeux avant de m'asseoir toujours en sous-vêtements, tremblant comme une feuille, incapable d'articuler correctement. « Qu... Qu... Qu'est-ce... ici ? » Super Amy, il va te prendre pour une débilos. Magnifique. Je finis par me relever et me mettre à sa hauteur. C'était étrange comment les sentiments évoluaient. Je ne savais plus où me donner de la tête avec lui. J'en avais aucune idée. Mais ce soir... Je ne tarderai pas à le découvrir.
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| | | | Jeu 26 Jan - 17:43 | |
| « Oui. » dit alors une voix. Zack sursauta. Il n'avait pas peur, il n'était juste pas très rassuré. C'était une voix féminine qu'il reconnaissait particulièrement bien. Son coeur loupa quelques battements en l'entendant. Subitement, il sentit l’inquiétude montait en lui. Que faisait-elle ici ? Bon Dieu. Si il était amoureux ? Oui. Il avait eu beaucoup de mal à le reconnaître mais il n'avait plus le choix. Le jeune homme pensait à elle en permanence, il s’inquiétait pour elle. D'ailleurs, cette inquiétude était présente depuis cette après-midi quand il avait apprit sur Facebook que Amy avait été prise en otage. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Peut que le jeune garçon ne comptait pas tant que ça aux yeux de la jeune fille. Ou peut-être ne voulait-elle pas en parler. Aussi étrange que cela puisse paraître, Zackary n'avait pas pensé à la deuxième solution. C'était maintenant ou jamais qu'il devait lui dire ses sentiments. « Qu... Qu... Qu'est-ce... ici ? » dit-elle. Mon Dieu. Elle avait la voix tremblante, sans doute parce qu'elle avait froid. Quelle idée de plonger dans l'eau du port à cette heure-ci ? Elle était plus que désespérante. C'est au bout de quelques secondes qu'il la vu enfin. Elle se tenait devant lui, en sous-vêtements. En temps normal, il aurait eu une réaction tout à fait masculine mais non... Il n'était pas vraiment d'humeur. Il affichait un regard sérieux et inquiet. N'importe quel idiot aurait pu se rendre compte qu'il crevait d'amour pour la jeune fille. Mais de toute évidence, elle était aveugle. Rapidement, il retira sa veste et la mit sur les épaules de la jeune fille pour ensuite la prendre dans ses bras et la serrer fort contre lui. Pourquoi ? Parce qu'elle tremblait, qu'il voulait la réchauffer et qu'il en avait très envie. Se rendant compte que ce qu'il faisait pouvait la mettre mal à l'aise, il la lâcha et s'éloigna doucement. « Bordel ! - cria-t-il aussi fort qu'il le put, pour extérioriser tout cette frustration et cette putain d'inquiétude - J'ai vraiment eu peur ! Je te jure ! Je me suis tellement inquiété quand j'ai appris pour cette putain de prise d'otage que j'ai cru que j'parlais à ton fantôme sur Facebook, sans déconner ! - il lâcha un soupir, ses yeux étaient rouges, on avait l'impression qu'il allait pleurer et ça allait sans doute être le cas dans pas très longtemps. - J'ai eu peur merde... Amy... Pourquoi tu m'l'as pas dis... Je me doute que je dois pas être si important que ça à tes yeux mais quand même, j'aurais préféré l'apprendre de ta bouche... » finit-il. N'allait pas me dire que son comportement était purement amicale parce que franchement, il faudrait être con pour y croire. Il n'avait absolument pas envie de l'engueuler mais il ne pouvait pas faire comme si rien ne s'était passé. C'était au-dessus de ses forces. Définitivement. |
| | | | Jeu 26 Jan - 22:36 | |
| ❝ Zackary - Amy ❞« I wanna hate every part of you in me. »ft You at me six - Bite my tonguePeur, nom féminin Sens Crainte, inquiétude ressentie face à un danger, une situation présente ou à venir. Les ténèbres demeurent insaisissables. Quand on se retrouve face à face avec le noir, on peut soit allumer la lumière et le faire disparaître, ou choisir de rester à ses côtés. J'avais fait mon choix. Je voulais rester avec lui. Je ne me sentais pas bien du tout, les flashs de la prise d'otage se succédant tous les uns après les autres. Je pouvais encore entendre les coups de feu, je pouvais encore sentir le sang sur mes mains. Le hurlement d'Imogen, la tentative désespérée de Sonic de nous sauver, le jour où il s'est pris une balle, où Jared et Mike ont été blesser, le jour où j'ai cru mourir. Je pensais à tout ça dans l'eau sombre avec l'envie de me sentir mieux, de dépasser mes limites. La fraicheur de cette dernière me transperçait de toute part, comme si des millions d'aiguilles me piquaient encore et encore. J'avais froid, j'essayais d'attraper l'eau mais le filet de sang me revint en mémoire et je me dépêchai de remonter à la surface pour crachoter et entendre quelqu'un. Et si c'était Murderer ? Et si je risquai d'y passer ? J'avais peur. Je tremblais cacher sous le ponton avant de reconnaître la voix de Zack et un immense soulagement s'empara de ma poitrine avant de remonter sur le ponton adroitement et de sentir le courant d'air me frigorifier l'être tout entier. Je tremblais comme une malheureuse avant de lui faire face et de le regarder. J'allais surement devenir toute bleue mais non, je ne pouvais pas remettre mes vêtements, ils allaient être trempés. D'un geste Zackary retira sa veste pour la mettre sur mes épaules et m'attirer contre lui. En temps normal, je l'aurai repoussé, je me serai vite contentée de l'envoyer chier mais non pas cette fois-ci. Un étrange sentiment. Lequel ? Je n'en savais rien. C'est juste que je devais le serrer dans mes bras. Je me surpris donc à le faire resserrant notre étreinte, profitant de sa chaleur, un peu effrayée par sa grande taille. Je ne faisais même pas un 1m60. Il devait faire plus d'1m80 mais je m'en foutais. Je voulais juste le garder auprès de moi. Pourquoi n'en profitait-il pas ? Pourquoi ne me lançait-il pas une de ses blagues grivoises qui me faisaient sortir de mes gongs ? Pourquoi autant de tendresse ? Je ne comprenais plus. Pourquoi est-ce que je restais auprès de lui ? Pourquoi est-ce que je ne l'envoyai pas bouler ? Puis, il me lâcha doucement et je restai le bras tendu un moment, espérant qu'il revienne mais non. Alors, je me mis ma main dans ses poches pour me les réchauffer et l'écouter parler honteuse. Il me hurlait presque dessus. Il ne comprenait pas. Je me sentais comme une gosse de douze ans qu'on était en train de gronder. « Bordel ! » Son cri me fit sursauter et je fuyais son regard n'osant quoi répondre. « J'ai vraiment eu peur ! Je te jure ! Je me suis tellement inquiété quand j'ai appris pour cette putain de prise d'otage que j'ai cru que j'parlais à ton fantôme sur Facebook, sans déconner ! » Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il s'inquiétait pour moi ? On n'avait jamais été réellement proches. Disons juste que quand il est passé à la maison, il m'a bien aidé sans comprendre mais pourquoi ? Je sentis les larmes picoter mes yeux, je serrai donc les poings et les dents avant de relever les yeux et de le fixer. « J'ai eu peur merde... Amy... Pourquoi tu m'l'as pas dis... Je me doute que je dois pas être si important que ça à tes yeux mais quand même, j'aurais préféré l'apprendre de ta bouche... »Ainsi donc il pensait qu'il n'avait aucune importance ? Mais qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire ? Qu'en avait-il à cirer de moi ? Il avait la réputation d'avoir toutes les filles qu'il voulait alors pourquoi me courrait-il après putain ? « Pourquoi est-ce que cela t'intéresse tant hein ? Hurlai-je à mon tour en larmes. Est-ce si difficile de concevoir que je ne veux pas en parler ? Putain Zackary ! Un mec s'est fait buté. J'ai tout fait pour le sauver. Je sens encore le sang sur mes doigts. Mon père et mon beau-frère se sont faits tirer dessus. Ma sœur a failli avoir un arrêt et a disparu depuis. Tu crois vraiment que j'ai envie d'en parler. Tu crois réellement que j'ai envie de m'en souvenir, enchainai-je comme si j'avais besoin de me vider le cœur, j'ai peur à chaque fois que je sors. J'ai peur du moindre bruit, de chaque personne qui s'approche de moi. J'ai vu ce type tuer, tirer sur mes proches de sang froid. J'ai survécu avec ces images qui me hantent. » J'éclatai en sanglots avant d'aller me réfugier dans ses bras. « Pourquoi tu me cries dessus, articulai-je péniblement, et arrêtes de croire que t'as pas d'importance à mes yeux, BORDEL ! »
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