Winters ★ Dylhan Jeremy ★ Jèr ★ 20ans ★ M ★ Américain ★ d'origine Américain ★ né à SF ★ 23 Juillet 1991 ★ depuis toujours ★ Hétérosexuel ★ situation financière ★ Célibataire ★ Géo-Politique ★ family ★ 1m82 ★ 75KG ★ Brun ★ Bleu ★ A un tatouage "never give up" sur son torse ★ simple et décontracte ★ Allergique aux concombre ★ aucune maladie ★ O-

★ pseudo & prénom : Juillet & Camille.
★ âge : 15ans.
★ sexe : Non non vous ne regarderez pas sous ma jupe ::
★ nationalité : portugaise-polonaise Francaise.
★ comment je suis arrivé sur POH : Par Taleisha qui m'a dit avoir un scénario parfait pour moi *-* .

★ commentaire : Pour le poids/taille me tuez pas si c'est pas logique mais je suis nul à ça xD.

★ je suis un : scénario
★ avatar : Chace Crawford.
★ code du règlement :

Spoiler:

Ma fiche est complète à 100%

J'aurais voulue être moustachu. Avoir une allure de dandy incongru.

Dylhan Winters, 12ans, Aout 1998

« Alors Dylhan, comment tu vas aujourd'hui ? » Assis sur ce canapé en cuire brun que je trouve bien trop inconfortable, j’observe la pièce, évitant au grand maximum le regard du monsieur moustachu. « Bonjour, » ma voix est lointaine presque inaudible et je me force à répondre en marmonnant « bah bien, comme toujours. » Je baissais les yeux, persuadé qu'il devait avoir un détecteur de mensonge. « D'accord, tant mieux alors. Tu sais peut-être pourquoi tu es là ? » Je devais mettre trompé alors, mais je préférais continuer de mentir, j'étais fort à ce truc-là. Quand on me demandait comment ça allait, je répondais bien avec le sourire et tout le monde me croyait. Quand Mary Jude me demandait si je voulais aller au cimetière, je répondais que non, j'y étais déjà allé tout à l'heure, et elle y allait toute seule pendant que je fuyais une fois encore mes responsabilités.Je soupirais en reportant mon attention sur l'homme qui jouait avec son stylo. « Non, c'est pas vraiment comme si j'avais demandé ce rendez-vous pour mon cadeau de noël. » Il se tord la bouche et me regarde avec ce regard froid, le même que papa à quand il me dévisage. « Tu sais Dylhan, ton frère et ta soeur se font beaucoup de soucis pour toi. Ils disent que tu t'es beaucoup renfermé depuis la mort de ta mère ... » « Tout va bien. » Je réponds du tac au tac, mais ma voix clac dans l'air comme une bombe et je sais que j'ai fini de mentir. « Tu en es sûr ? Je crois savoir que ton père n'est pas non plus très présent pour toi ? » Je me mets à rire amérement, mais je ne réponds pas. Je sais ce que pense papa, et ça me suffit. Mais le fait que le vieil homme se met à écrire quelque chose sur son petit calpin m'inquiète. « Est-ce que tu crois en Dieu, Dylhan ? » « Si Dieu existait, il m'aurait déjà puni. » « Puni de quoi ? » Ces questions s'enchainent beaucoup trop vite et je commence à avoir mal à la tête. « Papa surtout, je sais qu'il le pense. Et à l'enterrement, ils avaient tous les yeux braqués sur moi, comme si j'étais le seul responsable.. » Ma voix tremble mais je me ressaisis rapidement. « Pourquoi tu penses cela ? » J'hausse les épaules, faisant sentir que je n'avais aucunement envie de répondre, mais son regard dûr m'y oblige. « Je rentrais d'un match de foot, normalement je retourne à la maison à pied, mais cette fois-ci je lui avais demandé de venir .. » Mes mots se perdent et mes yeux s'embrument et j'essuie mes larmes d'un revers de la manche. « Tu sais que ce n'est pas toi qui conduisait l'autre voiture, ce n'est pas toi qui a créé l'accident ? » Je rigole encore, Mary Jude me disait la même chose tous les soirs et tous les soirs, je riais. « Tu as parlé à ton papa depuis ? » « J'ai rien à lui dire. »



Je me réveille en sursaut, le corps dégoulinant de sueur. Je faisais toujours le même rêve depuis quelque temps ce qui commençait à m'inquiéter d'ailleurs. Je me revoyais à mon premier rendez-vous chez le psy, me foutant de chacune de ses questions comme s'il me faisait comprendre que j'étais bel et bien le responsable, alors que je ne faisais que m'enfoncer. Cette phase de pré-ado mal dans sa peau et renfermé était passé depuis bien longtemps et aillant pour habitude de croire que chacun de me rêves ont un but précis je réfléchissais sérieusement à aller le revoir ce monsieur Portmann.
Je me levais, me dirigeant vers la douche, il est cinq heures du matin mais je n'arriverais pas à m'endormir. Quand je suis seul je pense, et quand je pense, je pense à elle, et je suis rongé par les remords comme s'ils n'attendaient que mon sommeil pour attaquer.