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 Woh. Are you kidding me? [Yu']
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 1 Déc - 23:41


And so you'll love like you
And I will love like me


    « Pas sur facebook Robb »

    Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir à me dire? Même les sujets les plus grave, on en discutait en tchatant, et là il faisait une exception? Notre conversation actuelle m’avait presque fait monter les larmes aux yeux tellement j’avais mal pour lui, mal de rien pouvoir faire à part aligner des arguments que je n’avais jamais utilisés auparavant pour le convaincre de ne pas baisser les bras malgré sa maladie. Sur le coup, son désespoir m’avait poussé à écrire des choses inimaginables, utiliser des mots que je ne connaissais qu’en théorie, et je me sentais plier lentement au fur et à mesure que Yuri ne réagissait à aucune de mes tentatives de le rassurer. Il avait une saloperie dégénérescente qui pouvait le tuer dans deux ans comme dans quinze suivant s’il prenait plus ou moins soin de sa santé. Après tout, comment faire pour calmer quelqu’un qui est victime d’un tel truc? Était-ce seulement possible? Je ne sais pas lesquels de mes mots ont finalement eu un impact sur le jeune homme, mais la conversation a finit par dévier lorsque je lui ai dis que je voulais qu’il se batte pour moi. « D’accord, mais à une condition ». Il voulait que j’accepte un truc, et puis ensuite il m’a dit que je n’avais plus besoin de l’accepter, que c’était bête de m’imposer ça. J’étais complètement perdu sur le coup, alors je lui ai dit de venir pour régler cette histoire au plus vite parce que ça me perturbait. Je n’aimais pas les surprises quand je ne savais pas s’il s’agissait d’un truc positif ou pas, et vu la situation, je m’attendais à tout. Ma seule indication, c’était que monsieur allait me parler d’un « truc qu’on désapprouve tous les deux depuis le début ». J’ai beau avoir cherché, ça m’a pas aidé à trouver.

    C’est dans un petit soupir que j’ai refermé l’ordinateur avant de le pousser sur le côté et de me passer une main sur le visage en soupirant une seconde fois. Qu’est-ce qu’il fallait que je fasse? J’avais terriblement peur pour Yuri moi aussi, mais j’avais également accepté ce qui lui arrivait. Peut-être que mon propre virus y était pour quelque chose dans mon assimilation rapide de cette nouvelle. J’ai toujours été comme ça, cependant. Je bade un ou deux jours, et puis je me reprends. Lorsque quelque chose nous arrive à la figure, on n’a pas d’autre choix que de lever les armes pour se défendre, c’est la vie elle-même qui nous apprend ça. Ce monde est cruel, alors il faut se battre. Certains ont plus de chance que d’autres, certains tiennent plus longtemps que d’autres, mais le temps qui était imparti à Yu à partir de maintenant, je n’allais pas le gâcher, je ferais en sorte qu’il l’exploite au mieux, car c’est-ce qu’il voulait au fond de lui. Actuellement, il était effrayé et déstabilisé, c’était normal, alors comme j’étais un peu plus posé et rationnel que lui, je le guiderait parce qu’il en avait besoin. Après tout, j’étais là pour ça tout comme il était là pour moi dans les moments de doute. À partir de ça, il n’y avait qu’à mettre en pratique.

    En entendant quelqu’un entrer dans la pièce, je me suis automatiquement levé pour poser les yeux sur lui. Ah ben il était nerveux… visiblement. C’était louche, trop louche, et du coup je me mis un peu sur la défensive en attendant la suite.
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Anonymous
Invité
Invité
Mar 13 Déc - 18:19

Love is
feat Robb&YU


On venait de me confirmer que j’étais véritablement atteint de cette putain de maladie dégénérative, qu’il ne me restait qu’une quinzaine d’années à vivre tout au plus et ce seulement si je suivais le traitement à la lettre. Je vous jure, le contrat qui accompagne cette merde, je ne vous dit pas à quel point c’est chiant et exigeant. Je suis persuadé que même les militaires les plus sévèrement formé n’ont pas autant de contraintes imposées. J’étais totalement perdu, je me sentais seul au monde, laisser à moi-même, après tout, j’étais le seul qui pouvait faire quelque chose pour améliorer mon sort et pour dire, même les paroles les plus rassurantes de Robbyn ne m’atteignaient pas. Je lisais ce qu’il m’écrivait sans vraiment lire jusqu’à ce que certains des mots qu’il avait écrit capte mon attention… ‘’ si je pouvais faire qu'un avec toi, je préférerai cette solution plutôt qu'une autre ‘’ Ces mots résonnait sans cesse à l’intérieur de ma tête, comme une chanson dont on ne peut se défaire. Ma relation avec Robb était indescriptible. Je l’aimais d’un amour puissant et j’ignore si une autre personne en dehors de lui et moi aurait la force de supporter un tel amour, même Roméo et Juliette ne devaient pas s’aimer autant que lui et moi nous nous aimions. Enfin … ce genre de chose ne regardait que nous et de toute façon, personne ne pouvait le comprendre…

Avant lui, je n’avais jamais été le genre de mec qui s’imaginait se marier. J’avais mes propres critères concernant la vie à deux, mais pour moi le mariage était une chose superficiel qui ne signifiait rien du tout mit à part dépenser un max d’argent pour épater la galerie et faire manger sa famille et amis gratuitement. Cependant, lorsque cette maladie frappa pour la première fois et que je m’étais retrouvé inerte sur le plancher de la salle de bain, je vis ma vie défiler devant mes yeux. Robbyn en faisait partie depuis peu, mais c’est à ce moment précis que j’ai réalisé que j’attendais beaucoup plus de notre relation. Je voulais m’unir à lui, ne faire qu’un avec lui. Prouver notre amour au monde entier. Je n’imaginais plus ma vie sans lui. Il était mon essentiel, l’air que j’avais besoin pour respirer, ma drogue et j’avais la ferme intention de lui demander de franchir le pas avec moi le 25 décembre, mais le destin avait voulu autrement en faisant en sorte qu’on en vienne à avoir ce genre de conversation. Je ne pouvais plus reculer maintenant. L’envie de lui faire ma demande me brûlait les lèvres et lui de son côté était beaucoup trop curieux et voulait savoir tout de suite de quoi il était question. J’avais donc éteint mon ordinateur, ouvert le tiroir de ma commode pour en sortir le petit boîtier que j’enfouie au fond de ma veste avant de sortir du lit pour aller le rejoindre.

Il était là, debout devant moi. Allez savoir pourquoi il c’était lever en m’entendant vernir dans la pièce, ce n’était pourtant pas dans ses habitudes. Pour ma part ça m’avait gêné … enfin j’avais déjà le trac, mais sa manœuvre m’ajouta une pression de plus sur les épaules. Mon cœur battait la chamaille, mes mains étaient moites et dix milles questions me passaient par la tête. Comment on fait ce genre de chose ? Je veux dire demander une personne en mariage. Est-ce qu’il fallait absolument que ce soit dans un endroit inusité avec de la belle musique et un contexte beaucoup trop romantique ? J’eu un pincement au cœur en réalisant que ma demande en mariage n’aurait rien de très spectaculaire … après je n’avais que ma parole pour le convaincre et lui faire ressentir les choses telle que je le voulais vraiment et c’est ce que je comptais faire. Je fis donc glisser une main dans mes cheveux et me décidai finalement à avancer vers lui, le regard rivé au sol. Une fois devant lui, j’eu un moment d’hésitation, mais sans même savoir pourquoi, mon corps réagis de lui-même et c’est alors qu’un de mes genoux vint se poser au sol, comme si mon subconscient savait exactement ce qui devait être fait au moment exacte ou ça devait se faire indiquant ainsi à mes muscles la marche à suivre. Automatiquement, mon regard vint se poser dans le sien alors que je ravalais le surplus de nervosité qui était resté coincer au fond de ma gorge. Je n’avais rien de prévu, aucun texte écrit nulle part … ce que j’allais lui dire là, venait de plus profond de mon cœur, rien de moins et je crois que c’était la meilleure des choses que je pouvais lui offrir. Après ça avait toujours été ainsi. Yuri le romantique et ses innombrables déclarations d’amour … mais tout ce que j’avais pu lui dire avant cela n’égalait les paroles qui allaient être dites à l’instant. J’inspirai donc profondément avant de prendre parole.

« Je sais que ça ne fait pas longtemps que nous sommes ensemble et que tu vas sans doute me trouver dingue de faire ce que je fais en ce moment. Mais vu les évènements et tout ce qu'on s’est dit je ne peux pas faire autrement. Je n'imagine plus ma vie sans toi Robbyn, je n'ai jamais cru à ce genre de chose aimer une personne pour toujours et aussi fort que je t'aime pour toute l'éternité. Mais c'est le cas avec toi. Je t'aime d'un amour sincère et durable, à l'épreuve de tout même de la mort. Je te suivrai jusque-là s'il faut... j'ai besoin de toi dans ma vie, je veux prendre soin de toi, me battre pour toi ... absolument tout pour toi ... et si je fais ce que je suis en train de faire en ce moment, c’est uniquement pour te prouver que tout ce que je t'ai dit jusqu'à présent est vrai ... totalement vrai. Je t'aime sans doute plus que tu ne peux l'imaginer car la simple idée d’être séparé de toi ne serai-ce que pour une journée me donne des frissons dans le dos. J’ai besoin de toi comme j’ai besoin d’air pour respirer, tu es tout ce qui compte. Ton bonheur m’importe plus que le mien, je veux te rendre heureux un peu plus chaque jour. J’ai de la chance de t’avoir de t’avoir, tu es l’homme parfait celui qu’il me faut, je n’en ai jamais douté. La vie peut être chienne par moment et je crois que tous tous les deux on en connait long sur le sujet, mais elle apporte aussi du bon … Elle t’a mené jusqu’à moi, et pour la remercier de ce qu’elle a fait en faisant cela, je serais prêt à endurer tous les maux qu’il faudra pour te garder près de moi. Robbyn, je t’aime. Je veux faire ma vie avec toi et si ton souhait est le même que le mien ... j'aimerais qu'on franchisse le pas ensemble tous les deux. Pour toujours et a jamais comme on se l’est déjà promis. »

Je pris quelques secondes pour m’emparer de l’alliance qui se trouvait dans le boîtier, puis vint prendre la main de Robbyn dans la mienne avant de reprendre le contact visuel.

« Robbyn Aidan Thompson, veux-tu m’épouser ? »


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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 15 Déc - 13:36

    Quoi? Quoi? Quoi? Pourquoi est-ce qu’il me regardait comme ça? J’étais sur le point de me pencher pour ramasser un t-shirt sur le sol au moment où il est entré, et sa tension était très communicative, si bien que je la ressentais jusque là et que ça me mettait sur les nerfs. Lorsqu’il s’approcha en baissant la tête, mon cerveau se mit cependant à comprendre ce qui était potentiellement en train d’arriver, et je n’avais pas envie de l’accepter du tout. Non. Non. Non. Recule Yuri, fais pas ça, t’approches pas de moi comme ça. Il posa un genou par terre, et moi j’eus un mouvement vers l’arrière que je retenus pour ne pas le blesser. Je me sentais coincé et particulièrement mal à l’aise, et lui devait l’être encore plus, car il savait très bien ce que je pensais de « tout ça », c’est-à-dire pas du bien. Ca me suffisait d’être son petit-ami, je n’avais pas besoin de plus… et lorsqu’il leva les yeux sur moi, je déglutis nerveusement. C’était trop dur de soutenir son regard.

    « W-w-w-w-wait, qu’est-ce que tu fait là? »


    S’en suivit un speech d’au moins deux minutes non stop. Bien que je n’écoutais qu’à moitié ce que le jeune homme me disait au début, ses paroles finirent par percuter mon esprit petit à petit, et comme à chaque fois qu’il me parlait, je lui ai progressivement porté toute mon attention jusqu’à me retrouver littéralement hypnotisé par sa voix. Les mots prenaient chacun leur sens dans ma tête à présent, et j’en oubliais mes appréhension, sauf peut-être celle qui concernait le fait que j’étais à deux doigts de perdre connaissance en raison de mon rythme cardiaque. Ce genre de trucs n’arrivaient pas… aux gens « comme nous », et je ne comprenais pas pourquoi on en état là, je ne réalisais pas du tout, et à sa question finale, ma réponse du paraître vraiment décevante. J’avais entrouvert la bouche bêtement, incapable de prononcer le moindre mot, clairement déconnecté de la réalité. Et puis j’ai hoché la tête comme un abruti qui venait de subir un choc émotionnel et à qui on demandait si ça allait. Ce qui était en train d’arriver, je n’en avais pas la moindre idée… il y avait une sorte de « bip » constant dans mon cerveau et le reste n’était que silence.

    « okay… d’accord… »

    Encore là j’avais l’impression que quelqu’un d’autre parlait à ma place, et j’avais vraiment envie de lui dire de faire au moins un effort pour réagir mieux que ça, comme les gens normaux -ceux qu’on voit dans les films sont les gens normaux pour moi-, dire oui clairement avec les larmes aux yeux, sourire et lui sauter dans les bras, l’embrasser. Non non, y’avait juste un pauvre con planté là debout avec les jambes qui tremblaient un peu. Je vis l’alliance passer sur mon doigt comme si j’étais spectateur de cette scène, et puis c’est seulement en y regardant de plus près que je commençais à comprendre ce qui était en train d’arriver. Il aura fallut que je la vois sur moi pour finalement tomber à genoux en reprenant de l’air parce que j’avais arrêté de respirer sans m’en rendre compte.

    «  oh my god… »

    J’ai levé les yeux sur Yuri un instant, puis les ai à nouveau baissés sur ma main.

    « oh my god. »

    Une sorte de demi-sourire s’afficha sur mon visage, puis s’en alla aussitôt tandis que je me relevais pour m’approcher de mon mieux d’un mur sans trop tanguer de gauche à droite. Non, je ne réalisais pas. Et c’est pour ça que j’ai commencé à me cogner la tête contre la paroi pour essayer de me réveiller. Mon compagnon s’inquiétait que le cadre ne soit pas assez romantique, mais je crois que c’était largement mieux comme ça vu la réponse que je lui offrais en ce moment, soit… un truc pas du tout glamour qui aurait clairement cassé l’ambiance s’il avait fait les efforts de mise en scène qu’il prévoyait certainement pour Noël. Mais ça restait un oui. Au fond de moi, ça hurlait que oui, j’en avais envie finalement, qu’après ça tout le monde saurait qu’on s’appartenait mutuellement et que personne n’était en droit de nous séparer.
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Woh. Are you kidding me? [Yu']

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