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 Can I have your breast... eh, bread!
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Anonymous
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Ven 25 Nov - 11:13

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Charlotte & Edward.
Yes, I know, I give you a royal pain in the ass.

Quand mon téléphone se mit à sonner aux alentours de quinze heures, je compris immédiatement en me levant d’un bond, que j’avais abusé en ignorant la première sonnerie qui avait retenti vers midi. Avec l’heure à laquelle je venais de me réveiller, il serait impossible pour moi de me coucher suffisamment tôt le soir même. Mais peu importe. Je ne pouvais pas remonter le temps, de toute manière. Comme chaque "matin", je pris une douche de manière à avoir les esprits plus clairs et comme après chaque douches, je m’apprêtais à me faire un petit déjeuné copieux. Oui, à quinze heures trente, et alors?

J’étais peut être un type maladroit avec deux mains gauches, je restais cependant un très bon cuisinier. Quand j’étais petit, ma tante passait beaucoup de temps dans la cuisine et comme j’étais très gourmand, alors je passais mon temps à l’aider et j’apprenais des tas de choses. Ces choses en question m’ont alors énormément servi et depuis mon arrivée dans l’immeuble, c’est moi qui fait à manger à ma cousine, elle qui avait l’habitude de se commander des plats tout fait ou des pizzas.

Seulement, cet après midi là, alors que j’avais comme projet de faire du pain perdu, tout en sachant que nous n’avions pas fais les courses depuis des années lumières, il me manquait l’ingrédient principal, c’est-à-dire : Le pain, lui-même, oui. L’idée de me déplacer jusqu’à l’épicerie me frôla l’esprit, mais une bien meilleure la remplaça assez rapidement. Pour ne pas sortir dans le couloir en caleçon et en chaussettes, j’enfilai un t-shirt propre à l’effigie de Bring Me The Horizon avant de me glisser hors de l’appartement pour me rendre au pallier d’en face. Après avoir rapidement recoiffé mes cheveux encore humides à l‘aide de mes mains, je fis craquer mes doigts d’un air déterminé, de manière à me préparer physiquement. Puis avec un demi-sourire, j’écrasai mon doigt sur la sonnette de manière continue.

C’était un peu comme un code entre Charlotte et moi. C’était simple : Je ne relâchais pas la sonnette tant qu‘elle n‘ouvrait pas, ce qui faisait qu’elle était forcée de venir à un moment ou à un autre, si elle ne voulait pas devenir dingue. Il était vrai que le bruit de la sonnette était assez frustrant. Elle ne tenait jamais plus de cinq minutes.

Quand elle m’ouvrit, au bout d’un certain temps, son regard était noir. Je relâchai alors lentement le bouton de manière à me tenir bien face à elle en la considérant d'un air snobinard. « Salut Charles, je devine à ton regard que tu es ravie de me voir! J’ai un service à te demander. Tu vois, étant donné qu’on est très, très bons amis toi et moi, et puis comme tu es dingue de moi et aussi dévouée à ma magnificence, je me suis dis que tu étais la personne idéale, vers qui je pouvais me tourner, tu vois le truc? »

Elle ne pouvait pas me claquer la porte au nez même si ça lui démangeait, parce qu’elle savait pertinemment que si elle le faisait, alors j’appuierais de nouveau sur la sonnette. « Je vais abréger, parce que c‘est vraiment très urgent. Je sais que c‘est un honneur pour toi, de me consacrer ton temps, c‘est juste que mon temps à moi est compté, en vérité. Je sais, c’est dramatique, mais je risque de mourir, là, sous tes yeux. Crise d’hypoglycémie aiguë, l'horreur. Enfin bref. T‘aurais pas du pain? » Je croisais les bras en la regardant droit dans les yeux, les sourcils légèrement haussé, toujours avec cet air de Président de la République. Bien que je ne fus aucunement crédible avec mon caleçon Spiderman, j’étais néanmoins en train d’essayer de l’intimider, de manière à la forcer de me donner son pain. Quel homme!
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Anonymous
Invité
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Lun 28 Nov - 20:50

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Edward & Charlotte


Est-ce que j’étais vraiment en train de faire ça ? Déprimer sur mon canapé comme une malheureuse, en plein après-midi ? Mon dieu, j’en avais bien l’impression.
Tout le monde était occupé à vivre sa vie, vaquer à ses occupations, moi j’étais à l’appartement. Rien ne se passait. Comme si le monde défilait autour de moi, sans que je bouge.
Merde, je virais mélodrame. Il fallait que je me ressaisisse. Ces derniers temps, j’avais envie de rentrer en France, juste quelques jours, quelques semaines… m’éloigner de San Francisco…. Mais je savais très bien que ma vie était ici, désormais.
Et puis il y avait Eliott. Je ne me voyais pas du tout partir et le laisser. Même si je ne voulais pas l’admettre, je m’en rendais compte, honnêtement ; j’avais besoin de lui, j’étais amoureuse de lui. Ce n’était pas quelque chose d’inconnu pour moi, j’avais déjà été amoureuse, mais jamais d’un garçon comme Eliott. Il me calmait, il était là pour moi, c’était ce dont j’avais besoin. J’étais bien avec lui.
L’appartement était bien silencieux, Shell n’était jamais là en ce moment. Ça ne posait pas vraiment de problème. De mon coté, j’étais bien assez souvent fourrée chez Eliott. Surtout depuis qu’il vivait avec cette fille… Kasia.
Je ne pouvais pas nier que j’étais un peu –beaucoup- jalouse de cette fille. Mais je trouvais ça légitime de ma part. Cette fille avait un physique de mannequin alors que moi je faisais 160cm à tout casser, et elle vivait avec mon petit-ami…
C’était assez difficile pour moi à avaler, mais je savais que je n’avais pas d’autre choix que de faire confiance à Eliott.
Il n’était pas son frère, il n’était pas Khris, je savais (du moins, j’espérais) qu’il ne me ferait pas un truc pareil… Me tromper. Je savais que je pouvais avoir confiance en lui.
J’eu un sursaut en entant la sonnette de l’entrée. Merde, j’avais envie de ne voir personne. J’étais quand même en bas de jogging, je n’assumais pas trop d’ouvrir la porte à quelqu’un.
Ce bruit était vraiment agaçant, et je reconnaissais à la façon non-interrompue de la sonnette que derrière la porte, se cachait Edward, mon voisin, qui devait être hilare et fier de sa connerie.
J’écrasais un coussin sur ma tête. « Casse-toi ! » lançais-je. Mais les chances qu’il m’entende étaient plus que minimes.
Je levais les yeux au ciel et capitulais. J’ouvrais la porte, le regard le plus noir que je le pouvais. Et vas-y que je l’écoutais déblatérer.
Je ne répondais pas, attendant la chute de l’histoire. Le moment où il me demanderait de lui rendre service et ou je pourrais enfin l’envoyer bouler.
C’était un jeu entre nous, il le savait, je le savais. Je crois qu’au fond, je ne détestais pas vraiment Edward, mais cette situation s’était installée et elle était restée.
A la fait de son monologue, je voyais dans le regard d’Edward, qu’il essayait de m’impressionner, ce qui ne marchait absolument pas.
« Ok, donc mille heures pour demander deux tranches de pain ? Tu te fous de moi ? Je sais que tu aimes ma compagnie, mais la prochaine fois, fais pas dans le détail, d’accord ? »
Je me décalais de la porte, pour le laisser entrer. J’avais un minimum de savoir vivre. « Entre. Je vais voir ce que je peux faire pour toi. » soufflais-je.
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Anonymous
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Dim 4 Déc - 15:30

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Charlotte & Edward.
Yes, I know, I give you a royal pain in the ass.



OK, il était vrai que parfois j’allais trop loin… Non mais vraiment, j’appuyais fort contre cette sonnette. Je la martyrisais, la pauvre. Un jour elle aurait pu se briser sous mon doigt à la force herculéenne, ou alors rester bloquer. Remarque… C’était déjà arrivé un fois et Charlotte avait été en colère comme jamais. C’était drôle de la voir dans cet état. Elle me hurlait dessus, le son strident de la sonnette le rendait dingue, elle avait même manqué de me frapper. Je l’avais invité à la maison et malgré le fait qu’il y ai ces petites tentions entre nous, ces taquineries et cette fausse haine, on avait parlé pendant un long moment. Et calmement... Juste impensable le truc.

Évidemment, quand sa sonnette fut réparée, les choses redevinrent comme au départ et elle agissait comme si notre longue conversation n’avait jamais eu lieue, comme si elle ne s’était jamais confiée, comme si nous n’avions jamais parlé comme deux véritables amis. Elle pensait que je ne reviendrais plus jamais sonner à sa porte à cause de cet incident, mais le bouton qu’avait installé le concierge de l’immeuble était plus moelleux sous mon doigt… Vraiment, c’était un plaisir d’appuyer dessus!

« Ok, donc mille heures pour demander deux tranches de pain ? Tu te fous de moi ? Je sais que tu aimes ma compagnie, mais la prochaine fois, fais pas dans le détail, d’accord ? » Je me mettais à rire. Elle était agacée et ça se sentait. Elle n’avait pas de maquillage et portait un vulgaire jogging qui ne la mettait pas du tout en valeur. On était au même niveau de bogossitude en quelque sorte. Après un geste de la main comme pour dire ‘ne te moque pas de moi’, et un petit rire snob j’entrais chez elle à sa suite après son invitation. « Mille heures, voyons… C’est l’heure que tu passes à admirer ma personne, ouais! Mes récits sont relativement courts en rapport au temps que tu passes à m’adorer. »

J’aimais particulièrement l’odeur de son appartement. Ca sentait la fille, ça sentait le propre, ça sentait le pays des Bisounours. Rien que pour l’embêter, je la suivait de près, ce qui faisait qu’il y avait quelque chose comme vingt centimètres de proximité entre nous. Ca l’oppressait, que je sois là, à respirer dans ses oreilles, regarder par-dessus son épaule… En fait, c’était mon jeu préféré. En général elle me repoussait au bout d’un moment, pour que j’arrête. En fait, quand je me trouvais en sa compagnie, je retombais à l’âge de treize ans, et je m’éclatais à faire le gros lourd de base.

«  Ca va comme tu veux, sinon? T’as une expression drôle sur le visage et je devine que c‘est pas de ma faute. Problèmes de cœur? » Souriais-je, narquois en observant le moindre geste pour détecter tout ce qui pourrait la trahir, si jamais elle venait à me mentir. Notre relation avait beau être très étrange et très puérile, je savais tout de même m’en détacher pour être sérieux parfois. Je savais parfaitement que je n’étais pas un très grand ami pour elle, mais j’étais quand même prêt à l’écouter, tout comme l’autre fois. Même si sa sonnette n’était pas bloqué, elle me prêtait du pain… Autant l’inviter à déjeuner.

Oui, oui, à trois heures moins le quart de l’après midi.
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Anonymous
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Mer 7 Déc - 15:06

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Edward & Charlotte


Si j’avais eu la force et le courage, j’aurais laissé mon insupportable voisin sonner de tout son saoul pendant des heures. Mais j’étais incapable de tenir face à ce bruit strident qui résonnait dans mes oreilles. Et puis je me souvenais de la dernière fois qu’il avait fait ça. Ça avait fini par bloquer la sonnerie qui avait décidé de ne plus s’arrêter, Shell ma coloc’ avait eu des envies de meurtres envers moi, je que retransmettais sur Edward, imaginant toutes les possibilités de le tuer er d’ensuite cacher le corps pour qu’on ne le retrouve jamais.
Je ne voulais pas reprendre une nouvelle fois ce risque. Surtout de peur de vraiment passer à l’acte, au fond, ce mec était sympa, je ne pouvais décemment pas le tuer. C’était injuste.
Même si depuis qu’il habitait en face, j’avais l’impression que ma vie devenait un enfer et surtout qu’il était tout le temps fourré devant ma porte. Je me demandais même si parfois il venait juste comme ça, pour faire chier, sans réel but. Ce qui finalement ne m’aurait pas étonné, il fallait bien le dire…
J’avais donc ouvert écouter les réclamations de mon cher voisin et je l’avais laissé entré.
« … C’est l’heure que tu passes à admirer ma personne… » Je me contentais de lever les yeux au ciel et de refermer la porte derrière lui. Ne pas rentrer dans son jeu, ça allait prendre des heures pour m’en débarrasser. J’étais déjà prête à retourner déprimer dans mon canapé avec un pot de glace, taille maxi.
Je partais à la cuisine, chercher ce qu’il pouvait me rester comme pain, Edward posait sa tête derrière moi. QUEL GROS LOURD ! j’en revenais pas. Je faisais un mouvement d’épaule pour me débarrasser de lui, sans succès.
J’essayais de faire autant que possible comme s’il n’était pas collé dans mon dos, même si j’avais très envie de lui en retourner une dans la figure.
Je sortais du pain, quand il reprit la parole.
Tu rêves ? Si tu crois que je vais te déblatérer ma vie, comme ça, tu t’enfonces le doigt dans l’œil jusqu’au coude. D’accord on l’avait fait une fois, après l’incident de la sonnette. Je m’étais retrouvée à me livrer à Edward pour une raison qui me dépassait. Mais c’était une erreur, je n’étais pas vraiment prête à refaire un truc pareil.
Et puis je me voyais mal parler de ma jalousie envers la coloc’ de mon copain avec Edward. Je ne sais pas ça paraissait vraiment… trop bizarre.
Je lui jetais la baguette de pain qu’il attrapait au vol ; après en avoir arraché un bout pour le manger. « Je vais bien... » Et puis je croisais mes bras contre ma poitrine. « Et toi alors, tu compte trouver une copine un jour ? » le charriais-je. Détourner l’attention pour mieux éviter de parler de moi. J’étais très forte à ce jeu là. Edward ne faisait pas exception à la règle.
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Anonymous
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Mar 3 Jan - 18:01

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Charlotte & Edward.
Yes, I know, I give you a royal pain in the ass.

Parfois, je trouvais ça absurde. Tout le monde à des problèmes et peut-être que je débarquais chez elle à de mauvais moments et l’embêtais alors qu’elle n’était pas dans son assiette. L’ayant suffisamment observée pour savoir quand est-ce que c’était le moment ou non, je savais plus ou moins jusqu’ou je pouvais aller, sans dépasser les limites.

« Je vais bien... » Dit-elle avant de me lancer la baguette de pain. Elle mordit dans un morceau qu’elle avait prit, à proximité de moi, les bras croisés. Je savais qu‘elle mentait, c‘était évident. Tout la trahissait. Elle croisait les bras, comme pour se protéger, son regard était fuyant, sa voix basse. Elle pensait peut-être que j‘étais stupide, mais pas assez pour remarquer tout ça. Elle ne voulait simplement pas m‘en parler. Je n‘insistai pas. « Et toi alors, tu compte trouver une copine un jour ? »

Je me mis à ricaner avant de la pointer du bout de la baguette, la bouche ouverte, mais avec véritablement rien à dire. A ce moment là, je n’étais pas encore avoir Lilas. Nous parlions souvent sur internet, mais nous ne nous étions jamais vu encore. Si Charlotte avait su à cet instant là que je sortirai avec sa meilleure amie, elle aurait moins fait la maligne.

« Tu serais surprise, » commençais-je, avec un petit air supérieur. « De savoir que… Eh… » Comment tourner la chose, sans aller jusqu’à lui dire que j’ai rencontré quelqu’un sur internet? C‘était un peu bizarre et ça faisait un peu plouc. Imaginez un gars de vingt cinq ans en train de niaiser avec une fille sur msn. On est plus au collège, quoi… « Quelqu’un m’aime suffisamment pour me supporter. » Puis j’appuyai le quignon de pain sur son ventre avant de passer la baguette sous mon bras, presque fier de ma déclaration.

Évidemment, avant qu’elle ne prenne la parole pour en savoir plus, parce que je savais pertinemment qu’elle feignait de s’intéresser à ma vie sentimentale, pour ne pas parler de la sienne, j’enchainai sur un autre sujet : « Je suis sûr que tu adores le pain perdu. Ca te dit que je te paye le goûter? En tout bien tout honneur. Je promets que je t’embêterai pas. Et je mettrais un pantalon. Ce serait dommage de ne pas profiter de ce pain que tu m’as si gentiment donné. Hein? »

Bon, OK. Pour ce qui était d’arrêter de l’embêter, j’avais croisé mes doigts dans mon dos. Franchement, passer un moment avec Charlotte sans lui envoyer des petites piques, c’était complètement hors de question. Enfin, à moins que comme la dernière fois, elle ne se mette à se confier. Dans ces moments là, j’étais vraiment super sérieux, sans rire.
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