«-Sixtine … tu penses pas que tu devrais le rappelé? Ça fais trois jour qu'il essaye de te joindre, et puis tu es même pas sûre de ce que tu as vu! Peut être que c'était simplement une amie». Je levai les yeux de mon bouquin et lançai un regard noir à ma mère avant de soupiré. «-Mais bien sûr, une amie, maman ils étaient en train de se rouler des pelles à n'en plus pouvoir. Et depuis quand tu joues les entremetteuses?». Ahhh ma mère … une femme adorable, mais elle se mêle de tout, surtout quand je vivais encore chez elle. C'est comme ça depuis que je suis toute petite, ma mère me chouchouter, se mettait toutes les mères de mes camarades de classes parce que l'un d'eux avait osé me dire un truc un peu méchant. Bah, de toute manière les gens qui m'aiment pas j'y ai jamais prêter attention, les bruits qui courent, les préjugés c'est pas mon truc. Je suis née en Italie, j'y ai vécu jusqu'à mes sept ans, ma mère est italienne et mon père américain. Quand j'eus cinq ans, mon père mourus dans un accident de voiture et deux années plus tard, ma mère eut une opportunité de job aux États-Unis alors on emménagea à New-York. Je dois reconnaître que j'ai été tout sauf la fille idéale, mais il parait que c'est ça la crise d'adolescence. Bref, j'avais fais pleins de conneries plus ou moins, le soucis c'est que ma mère en avait raz le bol de mes bêtises, comme elle disait. Alors elle a décidé de déménager, elle jugeait que c'était mes camarades de classes qui me rendait comme ça, ce qui n'est pas tellement faux d'un côté. On quitta «The Big Apple» pour emménager à San Francisco. Je n'eus pas de mal à m'intégrer dans mon nouveau lycée, de toute façon j'ai toujours eus des capacités d'adaptation remarquable (non je ne me vante pas). Quoi qu'il en soit c'est dans ce nouveau lycée que j'eus ma première histoire d'amour, vous savez c'est quand on rougit comme un abruti quand la personne que vous aimez vous parle, oui c'était exactement ça. J'avais déjà eus des petits amis, mais j'ai jamais été amoureuse jusque là, alors je commençais à me demander si j'étais normale. Et il s'est avéré qu'en fin de compte j'étais normale. Je suis sortie avec ce mec, parce que j'ai toujours eu les mecs que je voulait (non, là non plus je ne me vante pas) mais je crois que je ne suis pas faite pour les relations qui durent, au bout d'un mois je le quittais, bah oui j'étais déjà lassé. J'suis peut être folle je sais pas, en tout cas du jour au lendemain il était passé de «l'homme de ma vie» (la vie des adolescents ne durent que deux mois) à «le gars collant». J'en avais des rêves, mais jamais de ma vie je n'aurais penser aller à l'université, c'est pas que je suis plus bête qu'une autre, mais j'ai du mal à rester concentré en cours pendant plus de dix minutes. J'entrais donc à l'université de San Francisco, je suivais des études de droits (la blague, j'étais passé de la fille qui fait des conneries à la meuf qui veut travailler dans la justice). C'est en seconde année d'études (j'en suis maintenant à ma troisième) que je rencontra le gars avec qui j'allais vivre ma première histoire sérieuse. On s'était même fiancés, au bout de deux mois. C'est vrai que ce choix n'enchanter pas vraiment ma mère, mais elle voulait mon bonheur, enfin c'est ce qu'elle me disais. Sauf que mon «fiancé» m'avait trompé, et moi on me prend une fois pour une conne pas deux, alors notre relation se termina. Depuis, je suis célibataire, et je n'arrive pas à trouver quelqu'un d'autre que je pourrais aimé (j'ai même essayer avec une fille … pas mon truc) et surtout quelqu'un qui sera me supporté.