Jennifer & Bliss

« On est pas à l'abrit d'un lourd secret »

LLe coiffeur ! Si vous saviez comme parfois j'ai horreur de ça. Je ne dis pas que c'est nul d'être pouponnée, mais là maintenant tout de suite j'ai qu'une envie c'est rentrer, j'ai un mal de tête affreux. Je ne vais pas jouer les divas, je n'en suis pas une. Je garde les pieds sur terre et je me tais après tout c'est mieux comme ça. Il finira par passer. Alors qu'on s'active à me rendre jolie, - à croire que je ne le suis pas naturellement - j'écoute ma musique, je cherche des sons qui pourraient figurer dans l'adaptation. J'ai tendance à écouter des musiques qui ne sont pas connus, j'aimerais faire sortir au passage des groupes peu connus pour qu'ils puissent montrer aussi de quoi ils sont capable. Enfin bref, la j'ai une musique, elle n'est pas très connu. Arcade Fire. Mais j'apprécie assez le genre et je trouve qu'il pourrais avoir sa place dans la BO. J'aime bien travailler avec les producteurs, j'ai été assez claire, je veux faire parti du film, pas forcément en jouant alors je donne mes idées et mes impressions, ce film c'est pas vie et pas celle d'une autre personne. Enfin bref. Je finis par m'endormir. Lorsque l'on me réveille je suis coiffée. Habillée. Je ne suis pas non plus la fille la plu chic de SF à ce moment mais je me trouve bien pour une séance de dédicace.

Je file m'habiller rapidement et je suis prête, on me conduit à la grand bibliothèque de SF, où apparemment un tas de fan m'attendent. J'ai l'impression d'être la JK Rowling des Etats Unis, c'est assez bizarre de savoir que mon livre est aussi lu qu'un Harry Potter, ou un Twilight, ( twilight que je ne connais pas tellement d'ailleurs j'étais dans le coma pendant la sortie des films et du livres ). Avant de sortir de la voiture j'attends un moment, je souffle, c'est incroyable la pression que j'ai. Je suis l'une des plus jeune auteure du monde a avoir un tel succès, c'est inouïe bien sur. Je n'aurais jamais imaginé ça. Je sors et la queue est folle. Là,j'en ai pour un long moment mais ce n'est que du bonheur je le sais. Je signe déjà des autographes sur des livres ou photos de moi. Je salue et je prend la pause pour des photos. Il n'y a pas que des fans, aussi des journalistes, et peut-être même la télé, mais je n'ai pas interview de prévu, peut-être à la fin je ne sais pas trop.

Je vais enfin m'installer à une table avec une tonne de livre, poster de mon livre et des photo de moi tout autour. Et voila que les dédicaces commencent.

Spoiler:

Jennifer & Bliss

« On est pas à l'abrit d'un lourd secret »

La file s'allonge d'heure en heures. Je désespère presque. Je ne m'attendais pas à avoir autant de fan. Enfin peut-être que si finalement, parce que je commence à avoir l'habitude d'être aduler. C'est un peu bizarre parfois mais si si je vous assure on s'y fait à la longue. La seule chose pénible ce sont évidement les paparazzis. Ils sont pire que de la super glu ceux là. On ne s'en débarrasse pas très facilement, surtout avec un petit ami super star. C'est de loin la meilleure façon d'être piégée et limite de faire un suicide dans les magasines. Mais passons, la célébrité n'a pas que du mauvais.

Il faut certes se méfier de trois fois plus de personne, mais en les portes et les opportunités sont immenses. Alors je ne vais pas refermer ce monde, s'il faut jouer le jeux des médias je le ferais dans la mesure, du possible, même si je ne veux pas faire ça toute ma vie, les gens finiront bien par se lasser de moi, une auteure ne reste pas au sommet toute une vie, on entendra parler de moi, mais je pense que d'ici un an d'autres écrivains auront écris des best seller, du moins je l'espère.

Alors je signe, je pose, et je souris. Je sors des petits messages pour faire plaisir aux fans. C'est le moindre que l'on puisse faire. C'est grâce à eux que je vis. Sinon je serais surement sous un pont à l'heure qu'il est. Mes parents ont arrêté de payer les frais de mon coma à mon réveil. J'ai dû rembourser toute seule. Et j'y suis arrivée, je ne suis pas non plus une fille dépensière. Je vis d'ailleurs en colocation et je reste une fille totalement abordable, ce que mes fans ont parfois l'air d'oublier. J'ai l'impression de faire peur des fois.

La file avance, et je n'en vois jamais la fin. Décidément les gens sont près à faire des heures de queue pour une petit mot sur un lire et une signature. Je n'ai jamais pensé faire ça lorsque j'étais jeune, mais pourquoi pas après tout. Surtout que je n'ai pas que des adolescentes. J'ai aussi des personnes de tous âges. J'ai touché un large public c'est déjà ça. Le monde médiatique fonctionne quand même bien. C'est dingue la tune qu'on peut gâcher.

Je commence à avoir mal au poignet. J'ai le droit à trois pauses. Autant en profiter. Je signe une dernière série d'autographe et je fais signe au vigile que je m'arrête un peu. J'ai de quoi me rafraîchir juste à coté. Je me lève et d'un coup mon regard s'arrête sur moi. Quoi que non, ce n'est pas moi, il n'y a pas de miroir. Et il y a un détail qui change, elle est brune. Je fronce les sourcils. J'ai un sosie ? Je ne le savais même pas. J'appelle un assistant, si je fonce dans la masse, je vais me fais happer et je n'en sortirais pas vivante. Je lui montre discrètement la fille qui semble être mon identique. Je déglutis lorsqu'elle avance vers moi. Je passe dans l'arrière là où je peux faire une pause. Elle est censée y être invitée. Un tas de questions se bousculent dans ma tête. Qui est-elle ? Est-elle de la même famille que la mienne ? Qu'est ce que cela cache ? Je me demande ce qui se passe. Je ne comprend plus. Et j'avoue que si je ne lui parle pas je ne saurais jamais. Elle entre dans la pièce et je demande aux gardes de sortir, je ne pense pas qu'elle soit une psychopathe, dans le pire des cas ils sont juste à coté.

- Je suis Bliss.. et toi ?

Oui présentation lamentable, je ne sais pas si elle me connait ou pas. Mais dans les deux cas ma présentation est minable. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Mes parents ont-ils un si lourd secret ? Est ce vraiment ma soeur jumelle ? ou une simple copie ? Je la trouve trop parfaite à mon goût la copie et c'est effrayant, sérieusement bizarre même. Je lui tend la main, faute de ne savoir quoi faire...

Jennifer & Bliss

« On est pas à l'abrit d'un lourd secret »

Le stresse monte. Je suis dans l'incompréhension totale. Je ne sais ni quoi faire ni quoi dire. Je suis figée lorsqu'elle entre dans l'arrière. Je la détaille de haut en bas. Elle me ressemble comme deux gouttes d'eau. Elle est moi, je suis elle, nous sommes identiques et je n'avais jamais vu une personne me ressembler autant. Elle ne peut pas être autre chose que ma soeur jumelle, je ne vois que cette possibilité. Et dans ma tête je me dis que c'est impossible, que j'ai une famille, alors je ne comprend plus. Il y a t-il un si lourd secret dans ma famille ? Parce que franchement je ne sais plus quoi penser. Ma tête me tourne limite, et je manque de me sentir mal. Au moins j'aurais un truc à raconter à mon psy lorsque je me déciderais à aller enfin à ces séances.

Poliment je me suis présentée, je pense qu'elle connait mon nom, mais je reste polie. Je tremble presque mais je garde tout ça à l'intérieur. Je lui tend la main pour la saluer. Elle semble froide et distante, je comprend en même temps, nous ne nous connaissons pas, vraiment pas, et pour dire, c'est la première fois que nous nous rencontrons. Je ne sais pas vraiment quoi dire, il faut pourtant qu'on parle, je crois que c'est obligatoire, je ne sais pas ce qu'elle en pense elle, j'aimerais savoir. Elle se présente, Jennifer. D'un coup mon premier prénom me revient. Judicaëlle, un J comme le sien, je me demande s'il y a un lien. Je me fais surement des idées, mais après tout, je ne m'attendais absolument pas à ce que j'ai peut-être une autre chose. Elle me demande alors si je suis au courant de ce qui se produit.

- Oh non ! Je t'assure, que je suis aussi bouleversée que toi.. Je.. je n'aurais jamais imaginé que.. qu'on puisse nous mentir. Hum.. tu veux voir un verre d'eau ?


Je m'en serre un, puis un pour elle aussi. Je le bois d'une traite. J'ai l'impression presque de faire un truc censé, car j'ai perdu pied à la réalité là. Je me reprend quand même.

- Et toi je suppose que tu n'étais pas au courant ? Tu vis depuis toujours ici ?

Bliss Ҩ Jennifer

«On n'est pas à l'abri d'un lourd secret »

Notre ressemblance est frappante, nous sommes forcément soeur jumelles. Il n'y a pas d'autres expliquations mais c'est tellement impossible. Je n'ai même pas grandi à San Francisco. J'ai du vivre dans le quartier le plus pauvre qui puisse exister jusqu'à mes quinze ans alors comment puis-je avoir un lien de parenté avec cette fille, Bliss.

J'avais tellement confiance en mon père. Il m'a appris à chasser, c'est grâce à lui que notre famille a pu survivre à la misère. Sans lui, maman serait morte avant d'avoir pu me mettre au monde au monde. Et ma petite soeur n'aurait jamais découvert SF. Je ne lui en veux pas de m' avoir caché une soeur jumelle. Il s'est toujours énormément inquiété pour nous, sa famille. Il avait toujours peur que quelque chose d'horrible nous arrive. Je me souviens quand je rentrais de mes journées de chasse comme il me serait fort contre lui, presque jusqu'à m'étouffer. Maintenant, il est mort. Comment pourrais-je lui en vouloir? Nous n'étions pas riche mais heureux. Cela me suffit et savoir que j'ai une soeur jumelle inconnue qui vit dans une aussi belle ville que San Francisco m'aurait rendue Bliss très detestable, et ça n'aurait servie à rien si c'est pour découvrir son existence quelques années plus tard.

Elle est aussi bouleversé que moi. Elle ignorait mon existence alors que je suis sa jumelle que personne ne lui ressemble autant que moi. Disons qu'elle était dans la même situation que moi. Sauf que moi, je connais son existence depuis deux semaines environ mais ça ne change pas grand chose.

Elle me demande si j'ai toujours vécu à San Francisco. Heureusement que non. Je vivais peut-être dans une ville pauvre, mais nous étions tous des gens bons. Oui, je pense que la plupart des habitants de Francisco sont des egoïste. J'ai vécu trois ans chez mon oncle qui en est un. Et quand on vit chez un homme aussi ingrats que lui, on ne peut penser que du mal des personnes qui l'entoure. A sa question, j'ai un léger sourire, plus nerveux qu'autre chose derrière.

- Non, j'ai grandi à New York jusqu'à mes quinze ans.

Je commence à boire le verre d'eau et puis je pense à quelque chose, à New York, l'eau n'était pas aussi accessible. Je repose le verre après avoir bu deux petites gorgée. Ces derniers temps, je n'arrête pas de penser à ces personnes qui vivent dans ce petit quartier de New York.

- Tes parents, ils vivent à San francisco?

Ca me gènent un petit peu de parler de ses parents, en fait, beaucoup. Déjà parce que les miens sont morts et que dès que quelqu'un veut que je parle d'eux, je suis vraiment en pétard. Mais les parents de Bliss pourront peut-être nous aider à éclairer ce mystère.

Jennifer Collins a écrit:

Bliss Ҩ Jennifer

«On n'est pas à l'abri d'un lourd secret »

Elle boit une ou deux gorgée du verre que je lui sers. Elle semble hésitante. Comme si l'eau pouvait comporter un truc malsain. Ce qui n'est pas le cas, je viens d'en boire moi même. Peut-être est-elle toujours aussi méfiante alors, je ne sais pas. Je lui ai demandé si elle a toujours vécu ici, à SF, comme moi. Et sa réponse me surprend, car elle me répond que non. Je fronce les sourcils. Quand j'y repense, je n'ai jamais pensé à regarder des photos de moi petites, ou par exemple mon père me tenait à la naissance. Ou de simples choses comme ça. Je trouve ça bête de n'y penser que maintenant. C'est peut-être aussi pour cela que ma mère - si elle l'ai réellement - a eut plus de facilité à me laisser dans mon coma. Si je ne suis pas sa véritable fille, et et j'ai tué sa fille à elle, la biologie.. cela doit faire un choc. Je déglutis, je trouverais ça presque logique. Mais dans quel but ? Pourquoi avoir séparé deux soeurs jumelles ? Je ne comprend pas. Je finis par m'assoir sur la chaise qui traîne derrière moi. Je sens des tremblements. Je crois que c'est dur à encaisser.

Elle me demande si mes parents vivent à SF. J'allais répondre oui d'instinct mais ce n'est plus le cas. Ma mère est partie vivre à Miami, depuis que ma soeur est morte, et mon père après mon réveil m'a dis qu'il vivait avec une nouvelle femme à Los Angeles. Et je n'ai plus aucun contact avec eux.

- plus maintenant mais ils avaient toute leur vie ici avant.

Je revois le visage de ma soeur. Elle ne m'a jamais ressemblé. Elle portait les traits de mon père certes, mais lorsqu'on est frère et soeur on se ressemble toujours dans quelques choses. Un point de caractère, un point physique, mais avec Teddy, à part le fait qu'on soit soeur, rien ne nous liait. On me prêtait des ressemblances avec ma mère, mais ma mère, elle était juste châtain claire comme moi, le reste n'avait pas grand chose à voir lorsque j'y repense. Je sens la crise de panique arriver. Je reprend mon souffle et je tente de me calmer. Je rebois de l'eau. Je sens surtout des larmes monter, que je ne pourrais pas retenir longtemps. Pourtant il le faut, sans penser de matière superficielle, mon maquillage serait ruiné !

- tes parents ? ils ne peuvent rien te dire ? Mais je pense qu'on est soeur.. Les miens ont toujours caché quelque chose.. je m'en rend compte maintenant..

Je la regarde, je me dis qu'avoir une nouvelle soeur c'est avoir une deuxième chance c'est sur. Je ne sais pas si je suis prête à me donner autant qu'avec Teddy. Pourtant je suis sûre qu'il peut se passer quelque chose de fort, nous sommes jumelles.. Pas de simples soeurs ou amies.

- euh.. tu penses qu'on pourrait essayer d'en savoir plus ensemble ?

fiche par century sex.

Bliss Ҩ Jennifer

«On n'est pas à l'abri d'un lourd secret »

Je n'aurais pas du lui parler de famille, cela m'a rappelé la mienne. Ma vie de famille ne tient plus qu'à un fil. Une seule, petite et dernière erreur et tout sera détruit. Tout ce que j'ai tenté de construire avec ma petite soeur peut s'envoler à tout instant mais je me battrai pour qu'elle n'oublie que je suis sa soeur, je viens peut-être d'apprendre que nous ne sommes pas vraiment soeur, mais nous nous sommes toujours aimés comme de véritables soeurs et rien ne pourra changé ce que nous ressentons l'uns pour l'autre, même pas l'arrivée d'une mystérieuse soeur jumelle. Je veux croire que nous sommes lié quoi qu'il arrive, que même notre avare d'oncle ne réussira pas à détruire ce que nous avons. Même s'il arrive à l'amener vers le côté des riche, il ne détruira jamais l'amour qui a entre nous.

Et puis, ça n'a servi à rien d'en parler. Les parents de Bliss ne pourront pas aider. Mais ils vivaient à San Francisco. Rien n'est plus logique. Comment puis-je être soeur jumelle avec une personne qui n'a même grandi dans la même ville que moi. C'est impossible.

Et puis, on arrive à mes parents. Si jamais, un mystère aussi grand que notre ressemblance ne nous liait pas, je lui mettrait surement un coup, je dois d'ailleurs serrer mes poings pour éviter de le faire. On ne devrait pas m'en vouloir d'être aussi violente. Mon enfance, je l'ai vécu dans une forêt et mon père est mort. Certains disent que lui et maman, se sont fait mangé par un ours. J'ai du mal à y croire. Je crois que c'est Papa qui aurait tué l'ours. Et pour ce qui est de maman, je crois qu'elle n'est jamais entré dans une forêt de sa vie. Mais j'étais une gamine de quinze ans, et mon avis n'intéressait personne quand à ma soeur, elle était trop jeune pour pouvoir avoir un quelquonque avis, elle était trop choquée pour pouvoir dire quoi que ce soit.

- Mes parents? Non...ils peuvent rien nous dire. Parce que...euh...ils sont...ils sont là-bas.

Je lève les yeux au ciel. Ils sont là-haut. Il sont mort. Et je me sens faiblir. Moi, la gamine qui ne ressent rien qui est toujours aussi distante. Je crois qu'une larme coule sur ma joue. Mais je me reprends assez vite.


- Oui, on doit être soeur. Peut-être qu'on était orpheline mais ce qui est bizarre c'est qu'on a vécu dans des villes différentes. Alors peut-être que...

Ca parait tellement évidement. Il y a peu de chance pour que de la famille à Bliss soit un jour aller dans le petit quartier de mes parents. Mais il n'est pas impossible que les miens soit déjà venu à SF.

- J'ai un oncle qui vit ici, depuis toujours. Peut-être que mes parents sont déjà venu lui rendre visite et qu'ils m'ont adopté. C'est possible ça?

Mon cerveau fonctionne à 30 000 à l'heure, je ne sais pas ce que je dois penser, je suis totalement perdue, mon enfance finalement n'est que mensonge, je ne sais pas quoi penser, je suis perdue, j'aurais pu avoir une soeur jumelle, mais au lieu de ça, on me l'a caché ! Je n'en reviens pas ! Je n'en reviens pas !! Sachant que mes parents ne m'adressent plus réellement la parole, je n'ai pas de réponse, peut-être que les siens si, je lui pose la question. Je frisonnes lorsque j'entends la réponse. J'ai compris que ses parents étaient décédés.. Je m'en veux aussitôt d'avoir poser une question aussi stupide. Après je ne pouvais certes pas savoir, mais j'aurais pu être plus délicate je crois. Je me mord la lèvres et pendant un court instant je baisser les yeux, sur mes mains qui tiennent encore le verre rempli d'eau. Je tremble, je m'en rend compte en voyant l'eau qui se trouve dans le verre bouger. Je tente de me déstresser, je sais que cette nouvelle n'est pas facile, mais en tout Jenn a l'air de mieux l'encaisser que moi.

- Désolée, je souffle discrètement.. je ne savais pas.

Elle propose une solution. Dans ma tête cela semble plus compliqué. Peut-être qu'il y'a un secret dans nos familles qui les unit. Je ne sais pas encore ce que c'est, mais ensemble on devrait peut-être trouver. Son oncle.. oui il doit savoir des choses.. j'espère en tout cas, je ne vois pas autre solution, lui vit aussi, mes parents vivaient ici.. alors ils devaient peut-être se connaître. Enfin je ne sais pas, je suis totalement perdue.

- Oui ton oncle sait peut-être quelques choses. Mais je pense que nos parents s connaissaient.. on arrache pas deux soeurs comme ça sans raison.. je ne sais pas c'est inhumain.. les miens étaient forcément au courant.. je suis tombée dans le coma.. ils doivent savoir si j'ai le même sang qu'eux !

Je ne retiens pas mes larmes, merde, mon maquillage va couler. Je retiens ce que je peux de mes larmes, mais plus je les retiens plus elles coulent.

- A New-York ta vie elle ressemblait à quoi ? tu n'es jamais venue à SF avant ? Je suis sûre qu'il y a un truc, mes parents n'ont pas de photos de moi toute bébé.. logiquement on affiche ce genre de truc.. j'y avais jamais pensé..

Je la regarde. Elle me ressemble vraiment comme deux gouttes d'eaux. Elle est ma copie conforme. Il y a juste ses cheveux qui sont plus foncés, le miens sont châtains mais plus clairs. Ces yeux.. ce sont les miens également, sa bouche aussi.. limite elle a le même corps athlétique que moi. J'ai d'un coup une grande affection pour elle. Elle est moi et je suis elle, alors je ne vois pas pourquoi on devrait se haïr.

Bliss Ҩ Jennifer

«On n'est pas à l'abri d'un lourd secret »

Il faut bien l'avouer. Cette histoire de jumelle cachée est bizarre, même très bizarre. Je n'aurais jamais pu penser avoir une autre soeur. Ce qui me frustre le plus, c'est que la seule chose qui me rattache à elle semble être mon oncle. J'ignore la vie qu'elle a bien pu avoir, peut-être sa vie a t-elle été aussi dure que la mienne. Mais quand je vois qu'elle est une auteure surement riche, je me sens mal, j'ai mal commencé ma vie et je suis en train de mal la poursuivre. J'ai un peu peur pour le reste de mon existence. Tout a toujours eu l'air d'un échec. Et depuis que je suis à SF, tou semble ennuyeux, je n'ai plus à chasser pour manger, à marchander pour avoir de l'eau. Tout est si simple, simple et ennuyeux.

Elle encasse mal que je lui révéle la mort de mes parents. Que vouslez vous que je lui dis-je. Que ce n'est pas ma faute. Evidemment, que ce n'est pas sa faute. Mais je ne vais pas tout de même lui dire que ce n'est pas bien grave et que ça ne fait rien que mes parents soient alors que je n'avais que quize ans. Ce qui est le plus injuste dans leur mort, et que notre pauvreté ne nous a permis de passser que de bons que lors nous cherchions de la nourrritute ou quand l'on vendait le lait des chèvres de ma soeur. Mais j'aime me rappeler de ces moments., ce sont les euls que j'ai.

Mon oncle sait peut-être quelqque sur ce mes origines, nos origines, mais je doute qu'il me dise quoi que ce soit. Lorsque j'ai atteint ma majorité, il m'a presque jeté dehors, ça n'a pas été très facile au début. Je devais me contenter de chasser de nouveau, ça a du durer un an, peut-être un an et demie, je ne sais plus.

A quoi ressemblait ma vie à New-York, elle était assez bien. C'est vrai, nous étions vraiment très pauvres mais je crois que nous étions heureux. Chaque moments passait à New-York me sembme être de bons moments, ce sont les meilleurs de ma vie, je n'ai jamais retrouve un bonheur identiques qu'à celui que j'avais là-bas.

- Tu veux savoir ma vie à Nex-York. Vraiment. J'ai vécu dans un quartier de pauvre. Je me rappelle quand j'ai eu dix ans, mon père m'a emmené dans la forêt, et puis il m'a montré comment faire, pour...vivre. C'est lui qui m'a appris à chasser. Je me rappelle, ma prtite soeur, il avait voulu lui apprendre mais dès que quelque chose bougeait.Et...

Je ne sais pas combien de temps ça a dure. Combien de temps, j'ai plongé mon regard dans le ville, tout en me mémorant les bons souvenirs de ma famille. J'ai du rester cinq minutes dans le passé jusqu'à me rêveillé dans la douloureuse réalité.

- Je crois pas m'être rendue compte qu'ils me cachaient quelque chose. Mais mon oncle a toujours parlé d'un énorme secret dont ils n'auraient jamais voulu parler, mais je ne l'ai jamais cru. Et non, je ne suis jamais allé à SF avant mes quinze ans, uisqu'il n'y avait que mon oncle et que nous n'avions pas de bons rapports.

Je crois qu'il ya toujours ce sentiments de vide en moi, mais ça va passer. Dès qu'on parlera d'autre chose que la famille, j'oublierai, comme chasue fois que mes parents font partie d'une discussion.

ESt ce qu'on pourra rattrapper le temps perdu? Je ne sais pas. J'aimerais bien. En ce moments, j'ai un peu de mal avec ma soeur, ma petite soeur, j'ai sans cesse l'impression que tout va s'écrouler entre nous. Après tout, elle n'avait que douze ans lorsque nos parents sont décédé. Si Bliss, ma soeur jumelle, peut me permettre d'être mon seule, je me raccrocherai à elle.

- Ouais, je crois que c'est possible. Nous sommes soeur, et personne ne poura nous l'enlever.

Nous sommes soeur jumelles. Si je me promenerais avec elle dans une rue, les gens auraient du mal à la différencer de moi, et moi d'elle.

- Alors, tu écris des livres. C'est bien ça?

Je crois être réellement intéréssé par elle. Je crois me rappeler avoir lu un certain nombre de roman plus jeunes. Je jette un regard une fois de plus sur Bliss. Cette fille qui est une copie parfaite de mi peut-elle vraiment être une bonne écrivain

Elle me raconte sa vie, et je commence à m'en vouloir encore plus. Je ne comprend pas, comment elle, elle pouvait vivre dans d'aussi mauvaises condition alors que moi je vivais plutôt bien. Ok nous n'étions pas les rois du monde, mais peu importe je crois. On ne roulait pas sur l'or c'est sur, on n'était pas riche à souhait, mais on s'en sortait très bien. On partait en vacances.. Comment mes parents s'ils étaient au courant, n'ont rien fait pour les aider ? Je trouve ça atroce. Je me sens horrible d'un coup, moi d'avoir tout de même pu profiter d'une vie convenable. Elle aurait dû la partager avec moi. j'ai honte, et j'ai envie de pleurer. Je l'écoute. Je pleure déjà à moitié de toute façon. Elle vivait dans le pire des quartier de New York, elle devait chasser avec son père parfois pour qu'ils puissent se nourrir, je ne comprend même pas comme cette situation est possible. Je soupire. Comment c'est possible, comment on peut laisser des gens, vivant dans une si grande ville mourir comme ça. Cela ne devrait pas être permis ! Une par de moi aimerait se révolter !

Elle continue, je la sens triste, elle parle de proche qui, si j'ai bien compris, son morts. Elle aussi n'a plus grand monde avec elle. Personnellement, à part Peter, je n'ai personne, et encore il ne fait réellement parti de ma famille, c'est mon petit ami.. il connait ma vie.. et même si il est mondialement célèbre, il est quand même là. Je soupire en tremblant, je retiens toujours mes larmes, ce qui n'est pas évident croyez moi. Il parait tout de même que je suis une bonne actrice alors j'essaie de contenir mes larmes comme je le faisais avant lorsque je faisais du théâtre. Je ne sais pas trop quoi, dire. Elle m'avoue que son oncle parlait d'un secret, mais qu'elle ne l'a jamais pris au sérieux. Moi on ne m'a jamais parlé d'un secret. J'ai vécu en pensant que je n'avais qu'une soeur et que je l'avais tué par accident.

- Ce n'est qu'une supposition, mais tu penses que tes parents pourraient être les miens ? Je veux dire, sur le coup, ils pensaient peut-être ne pas pouvoir s'occuper de nous deux car ils n'avaient pas d'argent ? Mais alors cela veut dire que nos parents se connaissaient.. ?

Supposition, qui pourrait se tenir, quoique quand même un peu bizarre. Je ne sais pas, peut-être que nos parents étaient de très vieux amis, ils faisaient parti d'un groupe. Et les miens sont parti avec moi lorsqu'on est né à l'autre bout du pays pour pas qu'on se retrouve, et qu'on ne sache jamais ce qu'ils ont fait ? Ou alors ma mère ne pouvait pas avoir d'enfant ? Non elle a eu Teddy après.. Quoi qu'avec des difficultés, je ne sais, je me pose un tas de questions. Et je me perd totalement. Mais je sais qu'en la voyant j'ai envie qu'elle soit ma soeur. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, elle va surement me rejeter, on semble si différentes mais à la fois si semblables que c'est étrange. J'arrive à lui adresser un sourire timide.

- Un livre pour être précise, et je n'avais pas prévu que tant de personnes l'adore.. il raconte comment j'ai bousillé ma vie. Il parait que c'est bien. J'en suis sûre

Je n'ai jamais été sûre de moi, on me dit souvent de l'être mais c'est dur dans ce genre de milieu. La pression est énorme.

Bliss Ҩ Jennifer

«On n'est pas à l'abri d'un lourd secret »

Elle ne connait pas mes parents, et quant on l'entend, ça se remarque. Papa et Maman n'auraient jamais laissé une de leurs fille à quelqu'un d'autres. Je me rappelle quand ma petite soeur est né, on campait dans la forêt. Et elle est arrivé. Ce n'était pas le bon moment. Nous étions plus pauvres que n'importe qui d'autre et on avait déjà du mal à se nourir, pas besoin d'une troisième bouche. On a essayé de l'abandonné dans la forêt, espérant que quelqu'un la trouve. Mais on n'a pas pu, et pas seulement parce qu'un Ours aurait pu passer par là. On l'aimait. On ne la connaissait pas mais on l'aimait. Et c'est avec cet amour qu'on la maintenu en vie. Si mes parents n'ont pas pu l'abandonner, je doute qu'ils aient ou abandonner Bliss. Je ne peux pas y croire.

- Non. Ce n'est pas possible. Il doit y avoir une autre solution. Je dois être la fille de tes parents.

Me dire que mon père m'a menti sur mon adoption ne me gêne pas. J'aurai trop souffert en le sachant. Je ne lui en veux pas pour ce mensonge, il ne suffit rien pour moi, rien du tout. Mais il n'a pas ou l'abandonner. Ce n'est pas lui. Il n'est pas comme ça, il n'aurait pas abandonné sa propre fille, j'en suis sûr.

Elle me parle de son livre "Comment elle a bousillé sa vie". Intéréssant. J'aurais du en écrire un moi aussi. Comment j'ai bousillé ma vie? Je l'ai bousillé quand je suis arrivé à SF, quand j'ai commencé à haïr ce monde et toutes les choses qu'il a pu me faire subir.

- T'as fait quoi pour bousiller ta vie.