Les bas fonds. Murs effrités, fenêtres cassés, bar à pute et autre lieu de rendez vous pour tous nos beaux papillons de nuit. Si mon corps défoncé traîne par là, ce soir, c'est bien grâce à ma chère et tendre épouse. Madame et la notion de respect ça fait 36. J'sais pas ce qu'elle dirait si j'me mettais à mettre des photos de moi à moitié à poil sur FB mais j'suis pas sûre qu'elle apprécierait. Enfin, visiblement elle a pris au pied de la lettre mon « va te faire foutre » et ce soir elle sort. FINE. Et après elle s'étonnera que j'ai sale caractère, on croit rêver. Elle se rend compte qu'avec Keenan c'est à peine si j'accepterais la moitié de ce qu'elle me fait subir ? Nan, j'ai pas l'impression. En tout les cas, elle devrait remercier les bars comme celui où je suis accoudé la maintenant, c'est ce qui m'empêche d'aller lui foutre la raclée du siècle. Oh j'vous en pris, soyez pas choqué. J'ai jamais prétendu être un bisounours et quiconque me connait ne serais-ce qu'un tout petit peu, sait que je suis capable de frapper n'importe qui. Y compris la femme qui porte mes enfants.
Tequila, vodka, whisky. La trinité d'la folie. Un peu de cocaïne et la machine est enfin prête. Ce soir. Well, des crânes vont encore être fracassés.
Dans l'arrière cours du bar, les chiens sont lâchés. Par chien j'entends les bâtards dans mon genre mi-humain mi-animal. Le genre de truc qui devrait pas exister ne serais-que pour la sécurité de tous. Et ces pauvres types bourrés là, ils n'ont pas la moindre idée de ce qui va leur tomber dessus. J'me sens mal pour eux, on aurait pu les prévenir, ce soir c'est le Thompson dans l'arène, et s'il porte le nom d'une arme c'pas que par pure coïncidence. La veste tombe, les muscles roulent sous le marcel, la nuque et les doigts craquent. Et le premier suicidaire entre dans le cercle.
Les paris sont lancé, je suis à 16 contre 1. Outsider. Faut dire que fasse à moi j'ai un véritable cliché de la brute des cités. 2 m 10, 150 kg minimum, des biceps qui font 3 fois les miens. Ouais valait mieux pour moi que j'me prenne pas trop de coup de la part de ce monstre. Mes yeux se ferment l'espace d'une demi seconde, mon cerveau prend en compte toute les informations que j'ai pu deviner sur ce type. 3 points faible ressortent. La nuque, les genoux trop faiblard pour supporter le poids de ce type combiné à un coup bien placé, et son menton un peu avancé vers l'avant qui me donne un avantage énorme si j'arrive à placer un uppercut. Well. Let's go then.
Le combat, si on peut appeler ça comme ça, dure un peu moins de 3 minutes. Comme prévu un coup bien placé dans le genou a suffi à le garder au sol. Le problème avec ce genre de réunion violente, c'est qu'il n'y avait aucune foutue règle et quand le frère de la brute ainsi que ces potes décident d'entré en jeu... Et bien tout autre type que moi aurait mieux fait de courir. Un sourire se plante sur mon visage. L'adrénaline grimpe en flèche, le sang se met à battre violemment dans mes veines, mon esprit s'échauffe, ma conscience retourne se perdre dans les tréfonds de mon cerveau, l'instinct animal prend le dessus. Après la machine laissons place à la bête. Autrement plus dangereuse, au grand malheur de ces pauvres types. Quand j'ai décidé de perdre le contrôle, quand mes pulsions prennent le dessus, quand cette putain de violence m'anime... C'est terminé. Rien ni personne sur cette planète ne peut m'arrêter. La première fois où je m'étais mis dans cet état c'était pour Keenan. Ce pauvre gamin, si innocent, si gentil, si sans défense, une vraie princesse en détresse. Et 20 ans après, rien n'avait changé. Toujours ce regard fou, ces poings qui s'abattent sans la moindre pitié avec force et précision, cette danse mortelle mainte fois répété qui les fout par terre un à un et ce sourire. Ce rictus diabolique annonçant clairement que tout ça n'était qu'un jeu. Un putain de jeu et qu'un à un, ils tomberaient. Ainsi en un peu plus de 2 minutes j'ai mis 4 types à terre, l'un convulse, deux sont inconscient, le dernier à peine tombé s'est relevé pour s'enfuir. L'effet Thompson.
Grisé par cette victoire, j'me sens à la limite de l'invincibilité et pourtant je ferrais mieux d'aller voir un médecin plutôt que de m'obstiner à me trouver des adversaires. Un tesson de bouteilles à entamer mon bras sur 10 bon centimètres, j'dois avoir quelques côtes froissé suite au coups perdus et mon dos recommence à me tirailler. Si ce dernier me lâche durant un combat autant dire que j'suis foutus. C'est pour ça que j'me retourne vers ma veste pour prendre un cachet de Vicodine, la plupart des types se reculent pour me laisser passer. Pauvres cons. Une fois le médicaments pris, je n'attend pas qu'il fasse effet et retourne sur le … Ring ? Espace de combat ? Bout de terrain ? Appelez ça comme vous voulez j'm'en balance, j'écarte les bras, défiant du regard n'importe qui, ma voix s'élève.
« COME ON ! WHO'S NEXT ? »
Il a fallu moins de 5 secondes et une silhouette se détachant du lot pour que mon rictus devienne grimace.
No fuckin' way. 10 centimètres de plus que moi, cheveux d'un blond cendré, barbe de quelque jour et ces putains d'yeux d'un bleu azur. Le corps se bloque, les bras retombent, le cerveau ne comprend pas – ne veut pas comprendre sera plus exact – le regard cherche des réponse mais se cogne à la réalité. Keenan Thomas Renton. Keenan. Ma princesse en danger. La gentillesse incarnée. Le … British propre sur soi ? No way. No fuckin' way. Putain Keep' qu'est ce que tu fais ?
Un soupire énervé, je sors du salon pour retourner à ma chambre. Me maudissant d'avoir presque accepté que Robbyn vive ici. Enfin non, j'en suis heureux, pire même, au moins ma vie ressemble presque à quelque chose... Je me lève pour préparer ou plutôt commander à manger, je me lève pour pas qu'il ait quelque chose à dire si je reste au lit toute la journée, je fais "semblant", je joue le jeu. Ne pas l’inquiéter, ne pas lui amener plus d'emmerdes... Mais sauf que je sens limite chaque fois son regard sur moi, comme si j'étais au bord du suicide, que d'une seconde à l'autre je pouvais m'ouvrir les veines ou sauter par la fenêtre. Ça ça m'énerve, non pas lui, mais son inquiétude, il ne devrait pas... Oui il y a des mois, peut-être des semaines je sais pas, je me suis fais jeter par Sonic, oui tout mon monde est partit aux oubliettes par ce qu'il m'a toujours fait souffrir, et alors ? Je ne suis plus avec Sonic Thompson mais j'ai survécus, je devrais en faire un livre pour prouver à tout le monde que je m'en porte mieux. Peu importe. Enfilant un tee-shirt sans savoir si il est vraiment propre peu importe il n'a pas l'air sale, un jean, des chaussure qui on plus de gueule que ma tenue, peu importe... Tandis que je traverse le salon en fuyant presque l'"ado" de l'appartement, je referme la porte en lançant juste qu'il peut faire ce qu'il veut, et que demain à son réveil je serais là. Peu importe.
Les bas fonds. Horreur. Et dire qu'avant je redoutais cet endroit, je le trouvais miteux et surtout dégradant d'y aller... qu'importe, les seuls fois où j'y avais été était les rares fois où de mon temps où j'étais encore à SF, aux débuts, j'allais le chercher là-dedans quand il se mettait minable. Minable, la situation l'était en effet. Peu importe encore une fois. C'était faux, des préjugés, de bon petits snobinard, comme si j'avais un droit de jugement, comme si ma vie valait mieux... A cette époque, je me disais que j'avais pas besoin de tous ça, j'en avais peut-être pas besoin... Mais franchement passer à côté... Je repose le verre que j'ai avec un peu plus de force que je l'aurais voulut, ou imaginer. Enfin bien qu'imaginer reste difficile après autant de verre de tequila et rhum ingurgiter, je recommande un. Mais l'agitation dans le fond de la salle finit par me faire lever et rejoindre l'arrière cours avec Marc, ou Max, ou Matt... peu importe son prénom. On se fraye un chemin, vers l'arrière, rejoignant une "estrade", appuyer contre un poteau je finis par avoir une vision complète de la scène. Combat à paris, merdique, mythique, pathétique. Mais c'est la peau, le corps du brun qui nous tourne le dos qui m'interpelle. M'interpelle ? Plus ou moins, disons que me liquéfie, ou me fige serait plus le mot exacte, mais bon... Immobile, face à son adversaire, malgré ma colère qui monte à sa vision, je ne peux m'empêcher de "rire" au sort du prochain mec, sachant pertinemment ce qu'il est entrain de faire et préméditer. Matt - Max ou Marc - soupire, attendant de l'action, je me remet droit, et m'éloigne mais il me retient me demandant deux secondes... juste pour voir ce que ce mec "vaut", je marmonne un truc incompréhensible dont même moi je ne connais pas le sens... Je m'appuie, regardant ce "combat" de l'homme que j'aimais tellement, pour qui j'aurais tout fait, l'homme qui a faillit me tuer, ma fait perdre des années, m'a fait sombrer et m'a détruit. Pathétique. Mais peu à peu, tandis qu'il se remet de sa "dispute" musclé avec les autres mecs, je me sens une envie étrange monter. M'éloignant de Marc - Max ou Matt - je file, zigzaguant entre les les gens, me faisant un chemin, sans me presser. Peu importe. COME ON ! WHO'S NEXT ? Je sourie, pathétique oui. Me glissant entre deux personnes, je le rejoins sur cet espace dédié à ça...se battre.
Son regard se pose sur moi, et c'est beaucoup plus désagréable que ce que j'aurais voulut, mais je ne m'y attarde pas. Keep, ce mec est un connard, un psychopathe fou furieux. Et j'en ai rien à foutre de lui, juste lui faire payer ce qu'il a fait à Robbyn, à tout ceux qui l'aiment, et dont lui en a rien à foutre. Il se fige, bouge pas, et son regard bloqué sur moi me gêne légèrement. Je met ça de côté, ne le montre pas, je fait glisser ma veste, terminant mon verre que je pose plus loin. Un sourire provoquant et amusé aux lèvres je le dévisage. Je dicte... où alors tu peux et analyser les coups que tu dois me porter... et savoir où je vais mettre les miens ? Je demande d'une voix amusée et assurée. Oh oui, je sais très bien que si il veut me mettre chaos, il va frapper à mes faiblesse... à moi de voir où sont les siennes, et fréquenter Sonic laisse au moins cet apprentissage... Reste à savoir si je peux y arriver, le frapper, là où ça fait mal. Mais l'idée ignoble, blessante et acide que lui ne se retiendra pas, qu'il s'est jamais retenu, qu'il n'en a rien à foutre, finit de durcir mon regard sur lui... Tu en as perdu tes mots ?! D'une voix qui montre que j'en ai rien à faire, vas-y Sonic frappes moi, fais moi mal, amène moi jusqu'aux urgences, qui sait même peut-être que tu peux achever de faire ce que tu as tenter il y a dix ans. Vas-y je m'offre à toi... mais crois moi, que tu t'en tireras pas indemne, ça non...
Qu'est ce que tu viens foutre là ? Qu'est ce que tu crois qu'il va se passer ? Keep dégage de là. Juste dégage. Retourne toi et rien de tout ça ne sera arrivé. Arrête. Mes yeux se ferment, Keenan. Un bel anglais, toujours souriant, toujours propre, jamais en colère, toujours capable de régler les conflits avec diplomatie, gentil, incroyablement gentil. Le cobalt de son regard me transperce maintenant. Regarde Sonic. Regarde. T'as vu ce que tu en as fait de cet homme parfait ? Regarde. Juste regarde le maintenant. Avec son t-shirt froissé, sa barbe, le verre dans sa main et l'air sur son visage. Félicitation Sonic. Tu as prouvé que tu pouvais couper leurs ailes aux anges. Comment tu te sens maintenant que tu vois ton œuvre ? Regarde comme on tombe bas à force de te côtoyer. Les flashs s'imposent dans mon esprit.
« T'es plus mon père. » écrit-il. « T'es qu'un sale enfoiré, un salaud, comment t'as pu me faire ?! » aboya-t-elle. « J'ai le VIH. » murmura-t-il. « Seul. Tu finiras par crever tout seul Sonic. Un jour les gens ouvriront les yeux sur la mauvaise influence que t'as sur eux. Et tu crèvera. Tout seul. Et le mieux dans tout ça c'est que tu l'aura mérité » susurra-t-elle. « J'en serais au même point si t'étais pas intervenu dans ma vie. » lancera-t-il « Votre femme est en catatonie. » annonça-t-il « Je dicte... où alors tu peux et analyser les coups que tu dois me porter... et savoir où je vais mettre les miens ? » poignarda-t-il.
J'peux pas lui répondre, j'reste là, les bras ballant, sans garde, sans rien. J'veux pas me battre avec lui. Pourquoi il a jamais compris que si j'faisais tout pour l'éloigner de ma vie c'était à cause de ça ? A cause de moi, de ma sale influence et de ce que j'lui ai déjà fait par le passé. Pourquoi il me cherche ? Qu'est ce qu'il veut prouver ? Mon regard le supplie d'arrêter, j't'en supplie Keenan il est encore temps. Pars. M'oblige pas à te détruire encore une fois. « Tu en as perdu tes mots ?! » Ce ton. Il est devenu presque aussi nihiliste que moi. Le rire grince dans la gorge. Soit pas stupide Keenan, me donne pas une autre arme contre toi, t'es déjà assez vulnérable comme ça. Au fond... Putain. Au fond peut être tout ce qu'il veut ce soir c'est que j'en finisse avec lui. Que j'termine le travail qu'il a commençait. Il est la mèche qui s'éteint peu à peu et j'suis la bombe qui va lui exploser à la gueule. Il continu de me fixer alors que j'perd littéralement tous mes moyens. Quel enfoiré.
« Je … Je veux pas te frapper. Arrête tes conneries Keep. »
Keep. Acceptera-t-il seulement le surnom ou me reverra-t-il à la gueule que tout ça n'a plus de sens ? J'l'en sens bien capable. Tout s'est écroulé chez lui et c'est ma faute. Ça a toujours été ma faute, dès le début et jusqu'à la fin se sera de ma faute. I'm so fuckin' sorry … J'fais un pas vers lui, est ce que tu le vois Keenan le point où je m'en veux ? Ouais surement. Et surement que tu t'en balances. C'est fini hein ? C'est fini. Tu me détestes, j'le vois dans ton regard. Plus de j'te pardonne So', je t'aime So', t'es mon connard préféré So'. C'est fini tout ça ? C'est pour ça que t'es là. C'est pour ça que tu t'exhibes comme ça. T'es parti où Keenan ? Jusqu'où tu t'es enfoncé ? Pourquoi tu fais tous ça à cause de moi ? Pauvre con. T'aurais tellement mieux fait de rester à New York. J'te l'ai toujours pourtant. J'suis qu'un putain de poison pour toi. A quoi tu t'attend en venant ici ? Tu sais très bien que j'frapperais en retour. Tu connais mes réflexes, tu me connais, tu sais c'qui se passe quand on pose la main sur moi. Tu le sais. Alors pourquoi tu fais ça. Inconsciemment je recule.
« S'il te plait. M'oblige pas à te faire mal. On sait tous les deux qui sortira vainqueur de ce combat s'il doit avoir lieu. » Soupire. Il finira à l'hôpital vu sa constitution actuelle. Non. No fuckin' way. Je l'enverrais pas à l'hôpital. Jamais plu. JAMAIS. En serrant les dents j'lui hurle « J'T'EN SUPPLIS ABANDONNE CONNARD ! SI TU LE FAIS PAS POUR MOI FAIS LE AU MOINS POUR TON FILS ! »
Le corps tremble, les poings se serrent, je sais qu'il m'écoutera pas. Mais putain ça vaut la peine d'essayer, j'sais pas ce qui va se passer s'il lève la main sur moi. J'ai peur de ce qui va se passer. J'suis terrifié et c'est horrible de savoir que j'vais rien contrôler, j'vais l'exploser. S'il me touche. J'vais l'exploser.
Mais qu'est-ce qu'il fiche ici ? Non mais pourquoi faut-il qu'on se croise, là, maintenant, ce soir, ou même juste un jour ? Il est censé être marié, bientôt père, heureux, dans sa p*tain de vie, avec ces gens qui crèveront pour lui sans qu'il en fasse autant... Je voulais pas le voir ici, depuis des mois que j'occulte rien que son prénom, sa présence, tout ce qui pourrait me rappeler, me refaire penser au passé. La venu de Robbyn déjà n'a pas été très simple, le voir souffrir, encore par la faute de Sonic, le voir tout les jours, me rappelant notre passé, donc incluant Sonic... Même si depuis qu'il est là je me sens un peu mieux, un peu moins miteux, rien à faire. Et lui, ici ! Je le fixe, lui son air béat, ses yeux vides, sans réagir. Je me sens bouillonner, je veux qu'il riposte, je veux qu'il s'énerve, je veux pas d'une enveloppe vide, je ne veux pas du Sonic qui s'en veut, qui se sent mal, du sonic dont j'étais amoureux, ou du moins de la partie dont j'étais le plus amoureux. Non je ne veux pas de lui, je veux pas le voir comme ça. Merde réagis, p*tain mais quoi, tu m'as jeté si bas... alors frappes vas-y, montres que t'es un monstre, que t'as pas de sentiment, montres moi le vrai visage, celui que j'ai jamais voulut voir par avant... Je … Je veux pas te frapper. Arrêtes tes conneries Keep. Je serre les dents. T'as pas le droit de m'appeler Keep, tu l'as perdu ce droit, tu sais quand tu as finit par montrer que t'en avait rien à foutre, que tu ne me donnerais jamais ce que je voulais, tu as tout perdu sur moi comme droit... Alors ta gueule Sonic, ta gueule et frappes moi ! Je ris, jaune, je ris avec une quasi moquerie, le fixant. Ah ouai tu veux pas ? ... pourtant il t'en faux bien moins que ça pour d'habitude lever la main... Je dis d'un ton indifférent, l'objectif ? Le blesser ? Oh oui, non pas pour qu'il finisse par craquer, j'ai appris depuis longtemps que Sonic craquait pas et le ferait encore moins pour un jour me montrer ses sentiments, il n'en a pas. Et je m'en fou d'ailleurs !
Il fait un pas vers moi, et je le suis du regard, autour de nous les regards continuant, bien que certains se rendent compte du règlement de "compte" et finissent par tourner les talons, petit à petit. Ouai c'est ça, pas de combat de chien à regarder ce soir... non moi je me bats pas pour des paris stupide ! Je le fixe, refusant de m'arrêter sur son sentiment de culpabilité, oh voila la b.a de Sonic du jour, essayer de simuler qu'il en a quelque chose à faire du monde, de moi ? Bravo. Je serre les dents, avant de sourire. S'il te plait. M'oblige pas à te faire mal. On sait tous les deux qui sortira vainqueur de ce combat s'il doit avoir lieu. Je hausse les épaules comme si je m'en foutais, comme si ce n'était qu'un détail, de rien du tout. Jusqu'à où j'ai sombré ? Pas aussi loin que toi crois moi, j'ai pas sombrer, je me suis libéré, de toi, de tout, de toutes ces conneries, faire attention, pas faire-ci, pas faire ça. Suivre les choses sert à rien, personne en a rien à foutre, pourquoi le devrais-je ?! Sans doute... néanmoins il semblerait que ton dos soit encore plus en mauvais état qu'avant... tes comprimer ne vont pas faire effets de suite, et ça occasionne que tu esquives sur le côté en vrillant, tu es plus lent... je peux peut-être pas m'en sortir... mais il semblerait que tu ne sois pas en si bonne état Sonic Je répond doucement, bien que je sais bien qu'il va me sortir encore que j'ai aucune chance, qu'il est entrainé et tout... sans doute qu'il a raison, peut-être que je pourrais avoir assez de temps pour juste le frapper au dos... j'en sais rien, qu'importe en fait ?! Il recule, je reste là. J'T'EN SUPPLIE ABANDONNES CONNARD ! SI TU LE FAIS PAS POUR MOI FAIS LE AU MOINS POUR TON FILS !
Je serre les dents, il s'énerve, et son corps le traduit encore plus. Je fixe mon regard sur ses poings fermés, et lui à deux doigts de vraiment se laisser agir. " mon fils"... quel fils ? Il m'a privé de Robbyn pendant neuf ans, il m'a évincé de sa vie, mis k.o et ce "fils" que j'ai crus avoir durant un an, je l'ai pas vu grandir. Ce "fils" qui justement est chez moi parce qu'il a jamais été foutu de faire ça bien, d lui dire à quel point il tient à lui. Le connard c'est toi. Je relève les yeux sur son visage. Pour Robbyn sérieusement ? Tu oses me dire ça ?!!! Ce n'est pas mon fils, ne met pas ce terme associer à Robbyn car ça voudrait dire que j'ai quelque chose en commun avec toi... et c'est faux, on a rien en commun, TON fils je veille sur lui, et au moins j'y fais attention ... mais après tout... Je hausse les épaules en me détournant, un rictus d'indifférence aux lèvres, l'envie de le frapper me pulsant aux tempes, mon imagination visualisant mon poing s'abattant sur sa joue. Jamais, jamais j'aurais osé penser à cela, et sur n'importe qui, la violence ne résout rien. Rien du tout... je veux pas m'abaisser à lui, je veux pas... Et puis à quoi bon le laisser me tuer, me rouer de coup et me foutre six pieds sous terre, il aurait gagné, c'est ça le pire... mais qu'y-a-t-il de mal à le laisser gagner à ça ? ... Sans vraiment m'en rendre compte je fais demi tour et le rejoins, avec la vision gerbante de moi il y a quelques semaines faisant sans doute le même geste pour le coller contre lui, me jeter dans ses bras pathétiquement, l'embrasser. Mon bras part sans que je contrôle, je suis dans la merde je sais. C'est surtout l'impact qui me fais réaliser que je viens exactement de faire ce à quoi il s'attendait sans s'y attendre, et que moi je voulais faire tout en le voulant pas. P*tain. Ça s'était pour le fils qu'on a en commun ! Le reste n'a plus d'importance, tu n'en as même plus Sonic, tu l'as dis... c'est finis ! Je crache avec dégout ces mots avant de tourner les talons, m'éloignant de ce "ring" pour rejoindre la ruelle... Matt - Max ou Marc - m'y attend, je me dis qu'il devrait pas être ici si il veut pas être témoin de meurtre, parce que je donne pas chère de ma peau... Ah moins qu'il y ait une intervention divine et que Sonic soit bien trop surprit et "abattu" pour répliquer... mais je n'y crois guère, il n'a jamais été touché.
« Ah ouais tu veux pas ? ... pourtant il t'en faux bien moins que ça pour d'habitude lever la main... » Les yeux se ferment. S'il avait tord ? Non. Pas le moins du monde. Et pourtant j'suis là comme un con à le supplier de partir pendant qu'il en ai encore temps. Oh Keenan, oh Keep, oh enfoiré pourquoi ? Pourquoi tu changes maintenant ? Fuis bordel. Agis en tant qu'être censé et fuis. Je déglutis, il hausse les épaules. En 10 ans, nos rôles auront peut être finis par s'inverser après tout. « Sans doute... néanmoins il semblerait que ton dos soit encore plus en mauvais état qu'avant... tes comprimer ne vont pas faire effets de suite, et ça occasionne que tu esquives sur le côté en vrillant, tu es plus lent... je peux peut-être pas m'en sortir... mais il semblerait que tu ne sois pas en si bonne état Sonic » Un léger sourire vient naître sur mes lèvres. Il a bien retenu sa leçon en faite. Mes après midi passer avec lui dans le parc à essayer de lui apprendre comment se défendre – je dis bien essayer puisque monsieur préférait souvent nettement courir comme un débile avec Robbyn plutôt que m'écouter moi et mes bons conseils èé - . Enfin au final il avait retenu quelque chose, ou peut être me connaisait-il mieux que j'le pensais. Pourtant ce bon souvenir ne m'empêche pas d'exploser quelque secondes plus tard. Oui. Ca aussi il le sait. Qu'avec moi, la vie c'est pas à la journée, c'est à la minute.
Ses dent se serrent, il a remarqué, il a senti, il le sait. Bon dieu qu'il le sait. Mieux que quiconque il doit sentir quand j'dérape. Quand la violence commence à m'animer, alors pourquoi il prends pas ces jambes à son cou ? Pourquoi il reste là ? Son regard colbat croise le miens. Et tout devient clair. Keenan ne fuit plus. Il affronte. Et ça … Ca veut dire que j'vais en chier. « Pour Robbyn sérieusement ? Tu oses me dire ça ?!!! » Tu devrais savoir que le tabou et moi on n'est pas ami. « Ce n'est pas mon fils, » Bien sur que si. « ne met pas ce terme associer à Robbyn car ça voudrait dire que j'ai quelque chose en commun avec toi... et c'est faux, on a rien en commun, TON fils je veille sur lui, et au moins j'y fais attention ... mais après tout... » J'ose m'imaginer qu'il s'arrêtera là, qu'il partira. L'espoir m'envahit quand il fait demi tour, au fond impliquer Robbyn n'était pas une si mauvaise idée. Pourtant je suis persuadé que c'est pas fini. Mon instinct me hurle de rester sur mes gardes, j'retiens mes réflexes quand je le vois revenir. Serrant les poings au maximum, j'laisse celui de Keenan s'abattre contre ma mâchoire, les os craquent, cette abrutis n'a jamais su fermé correctement son poing. L'animal en moi m'hurle de contrer, j'enfonce mes ongles dans ma peau quand le goût cuivré du sang envahit ma bouche. Ne. Le. Tue. Pas. « Ça s'était pour le fils qu'on a en commun ! Le reste n'a plus d'importance, tu n'en as même plus Sonic, tu l'as dis... c'est finis ! » Après avoir cracher ça. Il se retourne. Tout aurait pu être terminé. Si seulement la bête ne grondait pas en moi.
C'était pire qu'un volcan en éruption, toutes les particules de mon corps réclamait vengeance. Les phrases de me tuteurs me martelait le crâne RIPOSTE. TOUJOURS RIPOSTE ! JAMAIS TU NE TE LAISSE FRAPPER SANS RIPOSTER ! Les yeux s'assombrissent, les veines ressortent, le cœur cogne contre la cage thoracique, les muscles sont tendus à l’extrême, la respiration saccadé, et l'instinct. L'instinct. Un rire froid sort de ma gorge. Il me connaît. Il sait. Alors pourquoi cette abruti me tourne le dos ? Pourquoi il me laisse m'approcher. Pourquoi il se retourne même pas en sentant ma présence juste derrière lui. Parce qu'il sait. Parce qu'il me connaît mieux que n'importe qui. Et qu'il sait.
Alors que ma main attrape son bras, que j'le retourne pour qu'il me fasse face, tout me revient en mémoire. Les cris, les pleures, mes poings qui s'abattent sur son visage, Robbyn qui descend en hurlant, Robbyn qui essai de me tirer en arrière, et ces phalanges meurtrières qui continues de détruire ces pommettes, et ce monstre, ce putain de monstre qui me bouffe encore maintenant. Nan. Un deuxième massacre n'arrivera pas. Mes souvenirs bloquent la rage aussi sec. Il le savait.
Les pupilles se dilatent, aucun calme ne se lit sur mon visage bien au contraire, j'plaque le blond contre le mur en lui crachant au visage. « DON'T YOU DARE ! DON'T YOU FUCKIN' DARE ! I HATE YOU I HATE YOU SO FUCKIN' MUCH ! » Oui. Parce que c'était obligé. Il savait. IL LE SAVAIT. Je pouvais plus le frapper comme je l'aurais frapper avant. Peut être qu'il attendait que ça. De voir jusqu'où j'étais capable d'aller. Ce connard d'enfoiré. Il le sait.. Il le sait que j'pourrais plus lui faire autant de mal. J'articule tant bien que mal entre mes dents, le maintenant fermement contre le mur en le tenant par le col. « You know me … You know me better than anyone … » Ma main droite lâche son col, je frappe violemment le mur à coté de lui. IL LE SAVAIT. JE SUIS SUR QU'IL LE SAVAIT ! J'frappe à coté de lui, les images de son visage en sang se mêle à la réalité. Plus jamais ça. Plus jamais. J'hurle à deux doigts de perdre complètement mon sang froid. « YOU KNEW IT ! You knew I can't make the same mistake twice. I can't. You fuckin' bastard. » J'le décolle pour le reclaquer contre le mur. J'te déteste Keenan. Je te hais toi et ta connerie. J'te hais toi et ta façon de me manipuler. Je te hais du plus profond de mon âme. J'finis par relâcher mon emprise sur son t-shirt à présent froissé et taché. Respirant toujours comme un bœuf j'lui lance un regard carnassier. S'il j'le pouvais tu le sais que j'te tuerais là maintenant tout de suite. Tu le sais. Enfoiré de connard. C'est en sentant son souffle contre mes lèvres que j'me rend compte de notre proximité. Le corps entier se met à frissonner, mon poing retourne se planter juste à côté de son visage, un dernier avertissement, le corps se recule et fait demi tour. It's over. Il l'a dit. C'est terminé. Fini.
Parce que je peux pas m'empêcher de jouer au con, j'arrive pas à me contrôler, pas à me dire d'arrêter de le provoquer. Pourquoi d'ailleurs ? Pourquoi arrêterais-je alors que c'est si "drôle", si libérateur. Pourquoi devrais-je encore une fois rentrer dans ce moule, ne rien dire, il a eus des années, il a eut le droit à des années où j'ai rien dit, ne pas parler pour pas l'énerver, ne pas le provoquer, savoir m'adapter. Et pour quoi ? Rien. Parce que de toute manière Sonic reste Sonic et que peu importe la raison, il perd toujours les pédales, parce que rien n'a d'importance pour lui, hormis sa survit, sa personne et son envie de s'auto-détruire. Pourquoi je me tairais, pourquoi serais-je bien sage alors que tout ça c'est sa faute ? Que depuis quinze ans je cours après une ombre, un fantôme, un homme que j'idéalisais et qui n'existait pas, que depuis quinze ans je creusais ma tombe, et qu'il m'y a envoyé de plein gré, en le sachant très bien. Je ne lui dois rien, ni les moments de pseudo bonheur, ni même l'intention de ne pas le blesser, il m'a tout voler. Et au moins depuis qu'il m'a envoyé dans ce trou noir, je sais que j'agis seul, plus dans un but, plus dans son ombre, plus avec lui comme envie, non je m'enfonce seul. N'est-ce pas beaucoup plus beau que de vivre bien proprement en ne respirant que pour un monstre ? Je me préfère libre moi. Alors non je m'arrête pas, j'ai pas détourné le regard. Non je ne me tais pas, et c'est avec connerie monumental que j'envoie mon poing dans son visage. Ça fait mal, putain ouai ça fais mal, pas de le frapper lui et ce qu'il représente, non ça ça me plait et j'en aurais presque honte. Non ça fait mal parce que p*tain il a les os solides. Et que je vois à son regard qu'il a rien fait merde pour m'arrêter, finalement il est aussi masochiste que je le pensais. Connard.
Il réagit pas, p*tain il se contrôle, et si je m'étais arrêté pour vraiment le fixer, je suis sur que j'y verrais Sonic entrain de se retenir. Pourquoi ? Pour qui ? Surement pas pour ma gueule, alors vas-y déchaines toi. T'en fais pas Sonic, on dira que je t'ai cherché, que c'est moi le fautif, pour une fois tu seras sans doute pas le méchant... Mais au fond qu'est-ce que j'en ais à foutre ? Rien, tu essaye de te battre contre toi même et diable comme c'est risible, t'as jamais su le faire. Au lieu de ça, je fais demi tour, comptant presque mentalement les secondes où il va se bouger. Allez rien ne sert de lutter au fond tu rêves que ça, d'éclater ma petite gueule qui t'a pourris, la vie. Je vaux mieux que toi, c'étaient ça tes excuses pour me détruire ? Oui je vaux mieux que ça, et toi, toi tu vaux rien, tu vaux pas tous ces états d'âme, pas toutes ces journées perdues à me torturer. T'en a épouser une autre, t'es passé à autre chose, encore une fois, même schéma, mes anecdotes, la personne qui change et pourtant toujours le même scénario, et puis quoi ? Derrière moi je le sens, et c'est avec un sourire blasé de cette attente que je savais, que je le sens me prendre le bras et me tourner face à lui. Il fut un temps j'aurais prier pour qu'il se résonne et m'embrasse. Et je revois aussi des scènes qui se sont réellement passées comme ça, Sonic hors de lui finissant pourtant par juste plaquer ses lèvres contre les miennes. Puéril. Et ces images me donnent la gerbe, encore plus la sensation d'avoir encore ce gout de lui sur moi. Mais ce n'est que son corps, parce que du reste j'en veux rien. Non rectification même de son corps j'en veux plus et j'ai aucun mal à revenir à la réalité, mettre de côtés ces souvenirs de baisers. DON'T YOU DARE ! DON'T YOU FUCKIN' DARE ! I HATE YOU I HATE YOU SO FUCKIN' MUCH ! Je regarde ses yeux noir de colère, c'est pour moi cette colère ? Sérieusement faut pas, faut pas se mettre dans un tel état, arrête ton cinéma fracasse moi et puis voila. Seulement voila, tu le feras pas, tu le feras pas car au fond, au fond j'vois bien que t'essaye de lutter, et que tu veux pas encore avoir mon "massacre" sur les bras. Un léger rire sors de mes lèvres, tandis que je reste dos au mur, me préparant quand même mentalement aux coups si jamais ils devaient venir. Sait-on jamais, Sonic reste Sonic, il disait m'aimer et ça l'a pas empêcher de presque me tuer... alors faut pas trop chercher à miser sur ses actes. Quoi que c'est ça le trucs, Sonic fait jamais ce qu'on s'attend à ce qu'il fasse, alors faut comprendre qu'il fera ce qu'il ne devrait pas faire. En l’occurrence, il va finir par tourner les talons, m'hurler dessus, peut-être me frapper, et encore, mais rien de bien grave. Il va essayer de se prouver qu'il est un type bien, qu'il va pas me tuer, qu'il fait ça pour moi. Bravo Sonic tu deviens un grand homme, grand gars va ! You know me … You know me better than anyone … Vrai ? Et cela fait quel effet alors de voir qu'il y a un mec qui tu connais mieux que tout le monde, mieux que personne ? Ça te tues ? Tu voudrais quoi ? Que je fasse comme si je savais pas tout ce que tu fais, tout ce que tu es. Non je te connais pas mieux que personne, je pensais te connaitre, et en fait je connaissais certes tes mauvais côtés, mais j'inventais des bons, ce n'était qu'illusion, je te connais certes, mais pourtant j'aurais aimé connaitre le Sonic de mes illusions. Sa main me lâche, et voyant son bras se rétracter un instant mon coeur fait un bond. Non. le bruit sourd contre le mur me ramène à la réalité, et je me mors la lèvre pour ne pas rire, de ma stupidité à avoir douter, et aussi de lui. Sonic sérieusement, t'aurais pu faire un effort, détruire ma gueule de petit minet que tout les mecs s'arrachent. YOU KNEW IT ! You knew I can't make the same mistake twice. I can't. You fuckin' bastard. Le mur se décolle de sous mon dos, pour le rencontrer de nouveau brutalement, et ba bravo maintenant il me secoue pour combler son impuissance à m'exploser. Pitoyable. FRAPPES MOI !
Il me lâche. Tourne les talons. Non ! Revient connard, et même si je savais qu'il me frapperait pas, encore une fois une part de moi s'éffrite, parce qu'au fond je rêve qu'il le fasse. Qu'il me frappe, qu'il me ramène au temps où j'étais le débile qui se berçait d'illusion, j'étais bien, non ? Je voudrais qu'il m'y ramène avant de vraiment en finir. Et non il tourne le dos. Et j'enterre cette envie pour pas perde la face, non j'ai pas besoin de lui, même pour ça. Un rire s'échappe de mes lèvres. Sérieusement ?! Je rie doucement en m'appuyant contre le mur. Je me reconnais pas, et ça pourrait être terrifiant si c'était pas aussi risible. Refaire la même erreur ? Mais enfin... je comprend pas comment tu peux pas le remarquer... Sonic t'es en mode "repeat". Tu recommences sans cesse, ton arrivé à SF, mon coma... et toi avec Evelyn... je reviens, tu retournes avec moi, tu dis "lutter", tu t'imagines aimer... et puis ça recommence. Regarde, même schéma.. toi marier ?! Sérieusement tu entends pas comme c'est risible ? Sonic Thompson marier à quelqu'un d'autre. Tu essaye de te convaincre que t'es quelqu'un de bien, que tu vas faire quelques chose, mais a fond t'es marier avec ta propre personne, ta propre noirceur... Et le pire ? C'est qu'au moins avant t'étais pas seule, y'avait au moins ton p*tain de cran... mais à ce que je vois, même ça tu l'a détruit, même ça c'est finis. T'as même plus le cran de frapper... c'est risible... t'es pathétique Sonic. Avant je me serais gifler de juste l'avoir penser, alors que là, ça sort avec l'aisance de la vérité, de la réalité, avec mon sourire provoquant et supérieur, avec cet air blasé, que je détestais et que je quitte plus. C'en est finis de moi aussi ?!
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