J’étais enfin sortie. J’étais enfin libre. Je n’en pouvais plus de rester là-bas, d’être enfermer dans cette chambre, dans ce couloir, ce soin. Cela faisait tellement bien. J’avais réussi à parler, à dire ce qu’il s’était passé, à l’avouer à Cain. Il avait le droit de savoir. Je mis cette conversation de côté et pensais au moment présent.
Nous étions en Nouvelle-Zélande, Andreas et moi. Rien que nous deux, sur cette île que j’aimais tant enfant. Je savais que cela avait été une bonne idée de venir ici, de revenir à mes sources. C’est vrai que ma famille avait décédé, mais tout de même, je me sentais enfin chez moi. C’est vrai que le vol avait été long et que nous avions dormis la plus part du temps, mais c’était quand bien d’être ici, isolé du reste, rien que nous deux pour une semaine. Je ne savais pas trop ce qui allait se passer. Je ne voulais pas vraiment savoir. Vivre le moment présent et profiter de ce qui allait venir.
J’étais dehors sur le balcon de notre chambre à regarder les étoiles. Il ne faisait pas spécialement froid, bien qu’il soit mi-septembre. C’était agréable. L’air frais passait dans mes cheveux, je l’inhalais doucement. Cette odeur de mer, de nature et de liberté étaient tellement rafraichissante. Je n’avais pas entendu Andreas sortir et venir se positionner derrière moi. Il me tendit un verre de vin que je pris en lui souriant, et le remerciai en même temps. Je pris une gorgée et reportai mon attention aux étoiles et au ciel noir. Aucun de nous deux ne dis quoique ce soit. Un silence s’installa entre nous. Il était plaisant. Je m’appuyai contre Andreas doucement, le laissant m’encercler avec ses bras. J’aimais cette sensation, de le sentir contre. Je me fondais en lui, inspirant son odeur. Putain qu’est-ce que ça me manquait, qu’est-ce qu’il me manquait. Je crois que je comprenais un peu ce qu’il disait de quand il me voulait. Moi aussi, je le voulais mais est-ce que j’étais vraiment prête de faire ce pas, à nouveau ? Oui je l’étais. Je devais l’être. Soudain, je rompis le silence qui semblait s’éterniser entre nous.
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Nous étions enfin seuls. Seuls, au bout du monde. Seuls sur une île. Très loin de Francisco. Loin d’autres présences humaines. Nous étions tous les deux en amoureux. Et franchement, qu’est-ce que ça faisait du bien de se couper du monde comme cela ! J’avais prévenu Ole et Kaylee de ne pas essayer de me contacter, car de toute façon je ne toucherais pas à mon portable de la semaine. Ce petit bout d’île était vraiment parfait, et je me disais encore être chanceux d’avoir une petite-amie qui avait beaucoup de moyens financiers, mais d’un autre côté ça me désolait. J’avais l’impression d’être encore plus pauvre à côté d’elle. Ou que je me servais d’elle alors que c’était TOTALEMENT faux. Le sujet money, money était donc un sujet délicat à aborder avec moi. Ca me frustrait que ce soit Imogen qui paye pour moi (même si c’était un cadeau). Comme ça me frustrait qu’Imogen me parle de mariage, AVANT moi.
Bref.
J’avais apporté un verre de vin à ma petite-amie, et je sirotais le mien. Le paysage était magnifique et des étoiles baignaient dans ce ciel sombre. Je posai mon verre sur la petite table qu’il y avait sur le balcon avant d’enlacer le fin corps de mademoiselle Ginstorm. Un silence prit place. Cependant ce n’était pas un silence lourd, à l’inverse il était agréable. Je fermai un instant les yeux, respirant l’air frais et marin qu’offrait cette île. C’était parfait, tout était parfait. « Andreas, je pense que je suis prête. » J’ouvris un œil, puis deux. Je la regardai en silence un instant. J’avais l’impression que j’avais mal entendu. « Sûre ? » Lui demandai-je, en prenant en même temps sa main, pour l’entrainer vers l’intérieur. Je posai nos boissons sur la table de chevets, et me mis face à elle. J’avais plus qu’envie de lui faire l’amour à nouveau, mais j’avais peur, peur de comment elle allait réagir, c’est pourquoi je voulais être sûre qu’elle était d’accord, et si elle l’était je tâcherais d’être le plus doux possible.
Sûre, Imogen l’était.
J’étais heureux comme anxieux. Je glissai une main dans ses cheveux bruns que je ramenais d’un côté de son visage. Je posai une main sur sa joue afin d’approcher son visage du mien pour l’embrasser tendrement et amoureusement. Mes mains vagabondèrent sur ses épaules, pour retirer son poncho gris, que je laissai tomber sur le sol. Ma main glissa sous son tee-shirt, et je caressais son dos du bout des doigts. Je l’embrassai toujours puis rompis le baiser. « Dis-moi si je vais trop vite. »
Andreas me demanda si j’étais sûre. Oui j’étais sûre. Je devais l’être. C’était le seul obstacle qu’il y avait encore à mon bonheur. Je devais vaincre cette peur qui m’avait dévorée tout ce temps. Je devais m’ouvrir à Andreas. Et je pouvais le faire. Je devais avoir confiance en moi et en Andreas. Nous pouvions le faire. JE pouvais le faire.
Je me laissais entraîner par Andreas à l’intérieure de notre chambre, fermant la porte du balcon derrière moi. Je restai immobile, laissant Andreas faire. J’essayai de ne penser à rien. J’étais avec Andreas, sur une ile, loin de toute civilisation humaine, loin de l’autre, loin de tous ce qui pouvait me nuire. C’était stupide de penser mais je ne me sentais qu’en sécurité avec Andreas et Ole. Comme s’il n’y avait que ces deux personnes qui pouvaient me sauver, comme s’il n’y avait qu’à eux que je pouvais faire confiance. C’était stupide, car je faisais également confiance à Ariadna. Je lui avais tout révéler ce qu’il y avait au plus profond de moi. Cependant, ce n’était pas la même chose qu’avec Andreas. Je ne pourrais pas expliquer ce que c’était, mais c’était là, et je ne pouvais pas le nier.
Immobile, je restai debout. Andreas passa ses mains dans mes cheveux approchant mon visage du sien. Ma respiration était allante, et je tremblai légèrement. Pourquoi j’étais comme cela ? Je veux dire ce n’est pas comme si, je n’avais jamais couché avec quelqu’un, comme si je n’avais jamais couché avec Andreas. Mais tout me semblait si nouveau, comme si c’était ma première fois. Il vient m’embrasser. Je fermais les yeux lui rendant le baiser. Cependant, j’étais paralysée sur place, je ne savais pas quoi faire. Il enleva mon pull qui glissa par terre. Toujours je ne fis rien. Je laissai Andreas faire. Il passa son autre main sous mon t-shirt. Je tremblai un peu et le contact de ses doigts sur ma peau froide me fit des frissons. Des frissons qui ne me faisaient pas spécialement plaisir. Je me concentrai du mieux que je pouvais pour que les images ne reviennent pas. Elles ne devaient pas revenir, pas maintenant.
Soudain, Andreas interrompit la baiser. J’ouvris les yeux et le regardai. « Dis-moi si je vais trop vite. » Il allait trop vite. Je comprenais qu’il était en manque, mais pour moi, je me forçai à ne pas retomber dans les souvenirs de cette nuit. Seulement, j’avais peur de sa réaction, si je lui disais que tout allait trop rapidement pour moi, peur qu’il le prenne mal, peur qu’il soit vexé. Alors je ne dis rien, hochement simplement la tête en guise de réponse avant de passer mes mains dans ses cheveux blonds et de le tirer vers moi afin que je l’embrasse.
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Allai-je trop vite pour Imogen? Je voulais bien le savoir. Toutefois, je l'avais senti se crisper, frissonner sous mes faits et gestes. J'avais un doute. Bien sûr les frissons de plaisirs ça existaient, mais ... les frissons de peur, de gêne, de stress ça existaient aussi. J'aimerais bien que ma petite-amie me dise clairement le fond de sa pensée. Cependant, la réponse que j'attendais ne vint pas, et je ne m'attendais pas à cela de la part d'Imogen. Je restai un peu bêta lorsqu'elle glissa ses doigts dans mes cheveux blonds et qu'elle m'attira contre elle pour m'embrasser. Ses gestes me firent penser qu'au final je n'allais pas trop vite. Très bien! Mais tout de fois, je voulais rester prudent. C'est pourquoi, alors que j'aurais pu très bien me débarrasser de son tee-shirt, je préférais lui laisser sur les épaules. Je préférais y aller doucement, et autant qu'elle redécouvre mes mains avant que je la mette à nue.
J'avais pris sa main dans la mienne, et je l'avais amené près du somptueux lit. Je me suis assis dessus, et je l'ai faite rapprochée de moi. Je lui ai souris, puis je l'ai invité à s’asseoir à mes côtés, sur le matelas. « Je ne veux pas te forcer, si tu n'en as pas envie d'accord? Je t'aime. » Je caresse son dos, et dépose un baiser contre son cou blanc.
Andreas prit ma main et m’entraina jusqu’au lit. Je n’étais pas vraiment très à l’aise. Seulement, je voulais le faire. Je voulais enfin mettre un terme à cette période de ma vie, mettre une croix dessus, et l’oublier le plus vite possible. Et ce que je voulais faire était la seule méthode pour que cela marche. Ce soir, je voulais en finir. Demain en me réveillant, tout ce qui s’était pendant les vacances était passé et tout ce qui se passait à partir de maintenant, mon présent.
« Je ne veux pas te forcer, si tu n'en as pas envie d'accord? Je t'aime. »
Si je le voulais, je voulais plus que tout. Là n’était pas le problème. Le problème était là que j’avais peur. Peur de blesser Andreas par mes mots, ou par mes gestes, peur de retomber dans ce gouffre, peur de revivre cette nuit. Je ne devais pas penser à cela. Stop à cela. Stop. Stop. Stop. Tout va bien se passer. C’est Andreas et pas quelqu’un d’autre. C’était normal que j’aille peur. Il n’y avait aucune honte. J’avais toujours honte quand ça en venait à l’image que je donnais de moi-même à Andreas. Il caressa mon dos et déposait un baiser dans mon cou. Je ne réagis pas. Je savais que c’était lui. Il n’y avait que lui et moi dans cette chambre. Rien que nous deux. Je pris une grande inspiration. Je devais lui dire, pour le bon fonctionnement de ce qui allait suivre.
« Andreas…ne le prend pas mal ok… »
Un petit temps de silence.
« J’ai envie, plus qu’envie même…mais aide moi à me redécouvrir. Je ne savais plus qui j’étais. Aide-moi. Et on y va pas par pas, no rush.»
Sur ce, je me levai et me mit debout devant Andreas et pris ses mains. Je ne savais pas trop quoi faire. Andreas allait devoir prendre les avant pour ce soir.
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La jeune femme ne réagissait plus à mes gestes de tendresse. Je reculai mon visage d'elle, pour la regarder. Qu'est ce qu'il se passait? Avais-je été trop rapide? Si, seulement... Ma petite-amie pouvait me dire clairement ce qu'il se passait? C'est à ce moment-là que je la vis prendre une grande bouffée d'air. Oula, qu'allait-elle me dire...? « Andreas…ne le prend pas mal ok… » Je la regardai, gardant une attitude neutre. Vas-y balance ta salade, Rayne. « J’ai envie, plus qu’envie même…mais aide moi à me redécouvrir. Je ne savais plus qui j’étais. Aide-moi. Et on y va pas par pas, no rush.» Mes yeux bleus parcoururent le corps de la brune. Je devrais y aller doucement, je sais. Comme si, en gros c'était sa première fois. Comme si j'allais lui prendre sa virginité. Je me souvenais à peine de ma première fois avec une fille d'ailleurs. Peut-être parce que ce n'avait été pas aussi exceptionnel que je m'y attendais. Elle se mit devant moi pour prendre mes deux mains. Tout seul, je ne pourrais pas. J'avais besoin d'elle, il fallait aussi qu'elle me guide, qu'elle me dise quand ça ne lui plairait pas. Faire l'amour ça se faisait à deux, pas à un. Il fallait qu'elle y mette du sien. Je ne pouvais pas tout lui garantir. « Ecoute, j'ai besoin de ton aide aussi, je ne peux pas tout faire seul... Je ne sais pas par où commencer, où te toucher sans te faire du mal, et sans que tu aies peur. Je ne veux pas que tu repenses à ce qu'il s'est passé. »
Je m'étais levé, et m'étais rapproché d'elle. Je l'avais alors encerclé de mes bras protecteurs. Je caressais ses cheveux longs, puis je me reculai quelque peu. Je levai son menton avec l'aide de ma main pour l'embrasser sur les lèvres.
« Ecoute, j'ai besoin de ton aide aussi, je ne peux pas tout faire seul... Je ne sais pas par où commencer, où te toucher sans te faire du mal, et sans que tu aies peur. Je ne veux pas que tu repenses à ce qu'il s'est passé. »
J’hochai de la tête. Je pouvais le faire. Je pouvais me donner à Andreas. Je pouvais l’aider. Même si je ne savais pas encore comment, je savais que je pouvais le faire. Et cela parce que j’étais prête et non parce que je voulais faire plaisir à Andreas. Je pouvais le faire. J’étais confiante sur ce point et je me le répetai dans la tête : JE POUVAIS LE FAIRE.
Andreas s’était levé et m’avait encerclé de ses bras. D’une main, il vent relever mon menton et m’embrassa. Je lui rendis le baiser avec passion, et passais mes mains derrière sur cou, le serrant contre moi. Doucement, je le poussai pour qu’il se retrouve assis sur le bord du lit. Je rompis le baiser. Mon regard se plongea dans ses magnifiques yeux bleus. Putain, il était tellement beau et j’avais tellement envie de lui. Sans rompre le contact, j’enlevai doucement mon top gris et me retrouvai à présent en soutient dans la chambre regardant Andreas. Je pris ses mains et les plaçais dans le bas de mon dos. Puis je le poussai doucement en arrière pour qu’il se retrouve couché sur le dos. Je me positionnai au dessus de lui et à nouveau nos regards se croisèrent. Andreas…j’en avais tellement envie là, mais je devais y aller doucement. Sinon je risquais de retomber. Cependant, le regardant, je savais que je ne devais avoir peur de rien. Rien n’allait m’arriver. J’étais en sécurité, comme je l’avais toujours été au près d’Andreas. Je me penchai en avant et lui murmurai à l’oreille.
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Je regardais Imogen, j’espère comme je lui avais dis récemment, qu’elle allait m’aider, je ne pouvais pas faire les choses tout seul, sinon j’aurais la pression de la forcer à faire des choses qu’elle ne veut pas. Et, je ne voulais, ABSOLUMENT pas la forcer dans quoique ce soit, de lui rappeler ce que ce fils de pute lui avait fait. J’espérais tout au fond de moi, qu’il allait finir par se faire chopper en agressant sexuellement une autre fille. Bon, bien sûr je trouvais ça horrible si une autre californienne se faisait violer, mais peut-être… Qu’il attraperait le coupable. Je pensais que ce gars qui avait fait mal à Imogen, était un régulier dans ses agressions. Bref, ce n’était pas le moment de penser à ça. J’allais faire l’amour avec ma copine depuis trois mois d’abstinence.
La jeune femme avait mis du sien dans le baiser ce qui me fit plaisir, puis elle me fit assoir sur le lit. J’étais donc assis sur le rebord et je l’observais amoureusement. Ma belle brune retira son tee-shirt devant mes yeux pour se retrouver en soutien-gorge. Imogen n’avait pas hérité d’une poitrine généreuse, elle n’avait pas tellement de formes, mais moi ça ne me dérangeait pas, je la désirais toujours qu’elle est peu de seins et soit très fine. Elle amena mes mains contre son dos, et je me sentis partir en arrière. Elle me chevaucha, et je lui souris lorsqu’elle me regarda. Elle me murmura qu’elle m’aimait. J’étais heureux. Mes doigts caressèrent son dos de haut en bas, passant sur l’attache de son sous-vêtement. Je me mis à lui caresser le haut de ses fesses, et l’embrassant à nouveau sur ses lèvres. Je me redressai cependant un instant, et elle se retrouva assise sur mes jambes, face à moi. Je profitai de cette position pour me débarrasser de mon haut, pour me retrouver torse nu et laisser mes tatouages à l’air libre. Je mis ses jambes bien comme il faut, de chaque côté de ma taille avant d’empoigner sa nuque et de partager encore un baiser langoureux avec elle. Ma main droite caressa sa cuisse par-dessus son jean, puis je la remontai pour pouvoir ouvrir son bouton et descendre sa braguette.
Andreas me caressa le dos. C’était agréable. Ses mains chaudes contre mon corps froid. Le plaisir montait doucement en moi. Il n’y avait plus de peur. Plus d’inquiétudes. Juste le plaisir. Le plaisir de m’offrir à Andreas. De faire ce que j’aimais. De me donner à quelqu’un que j’aimais plus que tout. Je lui rendis le baiser avec passion. Si je pouvais, je me mettrai à nu et lui ferai l’amour comme nous ne l’avions jamais fais, mais je ne pouvais pas. Et je ne voulais pas. Respecter ses limites. Voilà la clé de la réussite. Ses caresses sur mon corps m’enflammaient presque. Calme-toi Imogen. J’avais juste tellement envie de lui là. Il fallait que je me concentre.
Andreas se redressa. Je me retrouvais assise sur ses cuisses. Il enleva son t-shirt. Je ne peux m’empêcher de lancer un regard langoureux sur ses tatouages et son corps. Concentre-toi. Pas de précipitations. Il m’empoigna en suite la nuque et m’embrassa langoureusement. Je le lui rendis avec le plus de passion et d’amour et que je pouvais donner. Ce qui s’avérait être tout ce qu’il y avait au plus profond de moi. Andreas…comment ai-je put te faire endurer tant de mal ? Je passais mes mains dans ses cheveux, tirant Andreas vers moi. Si seulement tout n’avait pas été si compliqué depuis le début. Si seulement, on avait pu être heureux dès le début. Je le sentis caresser ma cuisse. Ma respiration s’accélérait considérablement et beaucoup trop rapidement. Le bruit de bouton qui s’enlève et de la braguette qui descends. Je déglutis. Tremblant légèrement. Je rompis le baiser. Lâchant Andreas. Laissant mes bras tomber de chaque côté de mon corps. Je ne pouvais pas. C’était trop vite. Andreas…je suis désolée. Je me pinçai les lèvres un peu honteuses. Sentant la chaleur montée dans mon visage, je détournai mon regard lentement. Je soupirai. J’aurais dû savoir qu’on allait un cran trop vite. Seulement, j’en avais tellement envie. Si seulement, je pouvais mettre ses souvenirs une fois pour toute de côté. Si seulement. Un nouveau soupire. Faible. Voilà ce que j’étais. Faible. Impossible d’oublier une simple nuit. Oublier. Cela ne pouvait pas être si difficile que cela. Apparemment cela l’était.
Il ne fallait pas que je pense à l’échec. Rester positive. Confiante. Ne se soucier de rien. Je pouvais le faire. J’empoignai Andreas. L’embrassant langoureusement. Le faisant tomber en arrière. Je me retrouvais au dessus de lui. Désolé, Andreas mais je me force à ne pas retomber dans ce trou noir. Je me force pour toi. Parce que je t’aime. Je t’aime Andreas. Je sentis une larme sortir de mon œil et couler sur ma joue. Une autre. Et encore une autre. J’ouvris les yeux légèrement et vis que les larmes tombaient sur le visage d’Andreas. N’y prête pas attention. Je refermais les yeux, rendant le baiser plus profond. Je suis désolée…Andreas.
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Avec le temps, je compris qu’Imogen avait autant envie de faire l’amour que moi. C’était réciproque. Ces gestes étaient un peu… Etranges par moments. C’est comme si, elle voulait me sauter dessus, me faire sauvagement l’amour et en même temps, elle voyait que ça allait trop vite, donc elle s’arrêtait. Je ne comprenais pas trop ce qu’elle voulait faire, c’est pourquoi dans un premier temps je préférais la laisser faire. J’aimais bien quand elle glissait mes mains dans mes cheveux. Oui, un peu comme une fille j’aimais qu’on me touche les cheveux du moment qu’on ne me les mette pas en pagaille. Moi aussi j’avais des fois l’impression que nous étions maudits jusqu’à la moelle tous les deux, et ça avait commencé quand on a commencé à sortir ensemble. Faut croire que quelqu’un n’avait pas envie de nous voir heureux, un mauvais esprit peut-être. Celui de mon père, qui sait.
Cependant les choses se gâtèrent entre Imogen & moi, lorsque je la sentis trembler et déglutir. Oups, j’étais peut-être allé trop vite. J’aurais dû attendre avant de descendre sa braguette, j’aurais dû attendre son feu vert. Son regard se détourna du mien… Merde. Imogen ? Dis, moi quelque chose. Je n’osais plus bouger. C’est comme si à cet instant, le temps c’était coupé. Les plus longues secondes de ma vie, je crois, ou les minutes, je ne savais plus trop. Finalement, ma petite-amie mit un terme à tout ça quand elle se décida d’agir. Je me retrouvais à nouveau dans une position de soumis, et elle m’embrassa. Je caressai sa joue et répondis naturellement au baiser. Puis, je sentis quelque chose d’humide sur mon visage. J’ouvris mes yeux pour regarder Imogen, qui pleurait silencieusement. Je la regardais inquiète, mais je n’eus même pas le temps de lui demander ce qu’il se passait, qu’à nouveau nos langues dansaient ensemble. Bon, je pense que cette fois-ci, je n’allais rien dire, et la laisser faire, mais j’avais tout de même peur d’aller trop vite, c’est pourquoi, je me remis à lui caresser le dos doucement. Bordel, j’avais vraiment envie d’elle, et je crois qu’elle pouvait commencer à le sentir à travers mon jean. Mon pouce glissa sous l’attache de son soutien-gorge, que je détachai avec habilité. Cependant je ne retirai pas pour autant son sous-vêtement, j’attendais en quelque sorte son accord.
Les larmes. L'humidité dans mes yeux. Tout faisait pour que je me sente faible, lâche, impuissante. Impardonnable. J'aurai du connaître mes limites. J'aurai dû savoir que je n'en étais pas capable. Stop Imogen. Si tu en es capable. Tu peux le faire. Ai confiance en toi. La voix. Elle ne devait pas. Prendre le contrôle. Elle ne devait pas revenir. Mais elle le faisait, prenant lentement le contrôle. Je voulais qu'elle disparaisse une fois pour toute. Silencieusement, je continuai à embrasser Andreas. Laissant nos langues danser.
Une caresse. Un déclic. Une attache de soutien qui se défait. Des souvenirs. Non. Non. Ça ne devait pas arriver. Elles ne devaient pas revenir. Partir. S'enfuir. Loin. Loin de tous ses maudits souvenirs. Andreas. Pourquoi nous? Pourquoi étions nous maudits? Qu'avons nous fait pour mériter cela? Mes baisers devinrent plus tendus. Je me forçai à retenir un sanglot. À masquer un cri. Il ne fallait pas que je retombe. Il ne fallait pas. Je m'aggripai au draps. Enfonçant mes ongles dedans. Je tremblai. Oublier. Il fallait. Des images. Une malédiction. Non. Cela ne devait pas arriver. Andreas aide moi. Redonne moi de la confiance. S'il te plaît. J'ai besoin d'aide. Tant d'aide. Comment on pouvait avoir besoin d'autant d'aide? Ce n'était pas possible. Je déglutis à nouveau. Ne laisse pas tes peurs prendre le dessus. Tu es maître de tes actions.
Qu'elle disparaisse. Qu'elle s'en aille. Je ne la voulais pas dans ma tête. Il fallait qu'elle parue sinon je ne pourrais pas continuer. Sans rompre le baiser je tiens refermer mon soutien d'une main. Désolée, mais c'était un peu trop vite. Je savais que c'était Andreas mais je ne pouvais pas. J’espérais juste qu'il pourrait comprendre. Je le voulais là n'en était pas la question. Et il me voulait aussi. Je sentais son excitation contre mon bassin. Pourquoi était-ce juste si difficile? La vie n'était pas si simple mais aller quoi faire l'amour c'était naturel non.
Je rompis le baiser. J'ouvris les yeux. Vision floue et brouillée je distinguai quand même le visage inquiet d'Andreas. Honteuse, je me laissai aller sur le côté. Couchée à côté de lui, je regardais le plafond. Nouveau déglutissement. Je mis mes mains devant mes yeux. J'avais honte de ce qui venait d'arriver. J'étais impardonnable. Désolée. Sanglotant et tremblant je décidai de donner une explication à Andreas.
« Andreas...Mets toi au dessus s'il te plaît...Je me sentirai plus à l'aise. »
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C’était trop beau pour être vrai, j’aurais dû m’en douter. A peine avais-je détaché le soutien-gorge de ma belle, que je sentais son corps s’électrifié. Mais dans le mauvais sens. Je n’aurais pas dû lui détacher le soutien-gorge. J’avais essayé au niveau du bas pour le jean. Ce fut un échec. J’avais donc essayé le haut, son sous-vêtement en dentelle. Ce fut encore un échec. Par où je devais aller, hein ? Voulais-t-elle que je lui fasse l’amour par-dessus ses vêtements, ou je ne sais quoi ! Imogen tremblait, Imogen commençait à se relever de moi, jusqu’à que nos lèvres ne se touchent plus. Je me mis à soupirer fortement. Je voulais bien comprendre, être patient. Elle avait vécu des choses douloureuses, c’était normal qu’il lui fallait du temps pour s’en remettre. Mais, ça faisait quand même plus de deux mois que cette connerie était arrivée, plusieurs semaines qu’elle avait mis fin à ses jours. Je ne sais pas trop ce qui se passait dans la tête, je me demandais si elle faisait des efforts, ou elle se faisait toujours bouffer par la bestiole qui lui rappelait toutes ses choses. Ma petite-amie devait être forte.
La jeune femme s’était allongée à mes côtés et sanglotait. Je pense que j’avais assez attendu, non ? J’en avais marre d’être patient. « Andreas...Mets-toi au dessus s'il te plaît...Je me sentirai plus à l'aise. » Dit-elle au bout d’un moment. Mais, bien sûr ! Lorsqu’elle est sur moi, elle flippe déjà assez, et elle voudrait que je me mette au-dessus d’elle… Non sérieusement Imogen, tu le fais exprès ? J’en avais un peu marre, c’est pourquoi je ne répondis rien, et me levai du lit sans broncher. Je me dirigeais vers le balcon et prit mon paquet de cigarettes qui reposait sur la table pour m’en griller une. J’avais un pied dans la chambre et un pied sur le balcon pour éviter que la fumée toxique ne vienne pas dans la chambre. Je crois que j’ai gardé le silence pendant cinq grosses minutes, dont j’avais l’impression qu’elle en valait dix de plus ! Je soufflais la fumée en direction du balcon puis pris finalement la parole : « Comment veux-tu que je me mettes au-dessus de toi, si tu paniques quand je suis en dessous ? » Pas très futée, la brune. J’avais fumé ma cigarette à la vitesse éclair, et après ce petit moment de détente je repartis, torse nu en direction du lit. Je m’affalai dessus, puis soupira. « Je ne veux pas être méchant, mais… Je me demande si on réussira à nouveau à faire l’amour… » Sur ce, je passai mes mains sous ma tête et regarda le plafond, en restant allongé. Quel beau plafond.
Aucune réponse. Un silence total. Bravo Imogen. Tu viens de tout foutre en l’air. Toi qui voulais tant faire l’amour, t’as bien merdé sur ce coup-là. Cette voix. Elle ne voulait pas partir. Je criai intérieurement. Qu’elle parte. Disparaisse, je ne sais pas mais qu’elle arrête de me tourmenter ainsi. Je commençai sérieusement à en avoir marre d’elle. Je me battais constamment contre sa présence. Attendez. Me. Battre. Contre. La. Voix. Était-elle le démon qui me bouffait de l’intérieure ? Non, ce n’était pas possible…quoi que…j’avais mes doutes à présent.
Andreas n’avait rien dit. Il s’était levé du lit et fumait une cigarette à moitié sur le balcon. J’avais été stupide. Conne (oui c’était le cas de le dire). Il fallait que je fasse quelque chose pour réparer la faute que je venais de commettre. Force-toi à le faire. Seule comme ça, tu ne pourras pas y arriver. Me forcer ? Non mais oh, ne faut pas exagérer non plus. Force-toi à te dire que tu peux y arriver. Oui mais pas avec toi dans ma tête. Il fallait d’abord tu disparaisses de ma tête une fois pour toute.
Après ce qui semblait être les plus longues 5 minutes de ma vie. Andreas ouvrit enfin la bouche : « Comment veux-tu que je me mettes au-dessus de toi, si tu paniques quand je suis en dessous ? » putain, il ne pouvait pas dire autre chose. Cependant, il avait raison. Comment réagirai-je s’il était au dessus. J’essuyai mes larmes, regardant le plafond. Je réfléchissais à sa question. Pourquoi avais-tu raison Andreas ? D’un côté, qui sait ? Peut-être que je me sentirai plus à l’aise avec lui au dessus ? On ne pouvait pas savoir tant que nous n’avions pas essayé. Cigarette terminée, Andreas s’affala à côté de moi, soupirant : « Je ne veux pas être méchant, mais… Je me demande si on réussira à nouveau à faire l’amour… » Quoi ? Comment il pouvait dire cela ? Après tout ce que j’avais enduré ? Tout ce qu’il s’était passé ? Je tournai mon regard vers le beau blond. Il semblait perdu, regardant impassiblement le plafond. Il fallait que je fasse quelque chose. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains. Je peux le faire. Je veux le faire.
Sur ce, je me levai et me remis sur Andreas. Un peu plus en avant au niveau de son abdomen. Enervée, je voulais lui enfoncer mes ongles dans la peau mais j’évitai. À la place, je déglutis une dernière fois pour toute et d’une voix élevée, craquelée et énervée, je déballai tout ce que j’avais sur le cœur.
« Putain de merde Andreas mais j’ai envie de toi. J’ai envie de faire l’amour avec toi. J’ai envie de te sentir à nouveau en moi. Alors ne dis plus jamais ce que tu viens de dire. Seulement, il faut que tu m’aides. Quand tu vois que je crispe, rassure-moi. Redonne-moi confiance. Dis quelque chose mais ne dis jamais qu’on pourra plus jamais faire l’amour parce moi j’en ai envie…plus qu’envie. »
Voilà ce qui était dit. J’essayai en suite d’en lever mon jeans. Je n’aurais pas cru qu’en position assise c’était si difficile. Un mouvement trop brusque. Un bruit sourd. Moi par terre. Super je venais de me casser la gueule en voulant me déshabiller. Vraiment douée comme une fille. Du moins, c’était pratique. Je me relevai le plus vite que je pouvais, retirant mon jeans au passage. Autant en profiter pour se déshabiller. J’étais maintenant en sous-vêtement de dentelle. Bizarrement, je me sentais libre. Libre du passé. La seule raison de mon port constant de jeans ces derniers temps était les bleus. Seulement, ils avaient disparu. Disparu avec les souvenirs. Et hop à nouveau sur Andreas. je caressai doucement son torse nu, laissant des petites marques de friction avec mes ongles. Je descendis lentement vers le bas, ouvrant son jeans. Je vins déposer des petits baiser dans son cou prenant appuie avec une main.
« Andreas…faisons l’amour comme nous ne l’avions jamais fais au paravent » lui murmurai-je sensuellement à l’oreille.
S’il voulait tant qu’on fasse l’amour alors il verra que je pouvais le faire et même si au fond, j’étais entrain de me forcer à ne pas retomber.
me & you, setting in a honeymoon, if i woke up next to you, if i woke up next to you ♥
Mon regard était toujours planté sur ce plafond blanc. Je m'étais tellement déconnecté en l'espace d'un instant que je sursautai à moitié quand Imogen monta à nouveau sur mon corps allongé sur le dos. De Dieu, elle pouvait prévenir quand elle débarquait! Je la regardais un peu étonné face à la façon dont elle me regardait. On dirait qu'elle voulait m'arracher la tête... Ce que j'avais dis l'avait vexé? Oh, et bien, ce n'était pas fait exprès, mais d'un autre côté, j'étais satisfait.
Elle se mit alors à me déballer tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle voulait qu'on fasse l'amour, c'était un bon point. Dans sa voix on percevait de l'énervement, de la volonté. Je ne disais rien, laissant la finir sa petite tirade. J'étais vraiment satisfait, d'avoir dis ce que je lui avais dis plus tôt. Au moins ça la faisait réagir, et on dirait qu'elle avait reprit du poil de la bête, qu'elle n'allait pas se faire bouffer par ces putains de souvenirs. Bien sûr que j'allais l'aider, je n'allais pas la laisser toute seule faire... Et justement si jamais elle manquait de confiance subitement, il faudrait que j'intervienne. C'est bien Imogen, utilise ta rage pour regagner confiance en toi et arrêter de pleurer.
Je lui lâchai un sourire puis la regardais faire. Elle avait l'air prête à retirer son slim en tout cas, tellement prête et rapide que... Je la vis disparaître tout d'un coup en direction du sol. Un peu trop brusque. Je me redressai rapidement sur mes avants bras, et demanda inquiet « Imogen? Ça va? ». Je vous avouerais que la scène avait été plutôt comique, et j'avais tout de même un sourire amusée sur les lèvres, jusqu'à qu'elle se relève d'un coup comme une fleur seulement vêtue de son soutien-gorge et de sa culotte. Oké. Je fis un petit sourire du mec qui est content de voir sa petite amie en petite tenue, et cette dernière me chevaucha à nouveau. Elle s'amusa à faire pénétrer ses ongles dans ma peau et à me caresser. Et elle termina par ouvrir mon jean, quelques baisers dans le cou, avant de me murmurer d'une façon alléchante « Andreas…faisons l’amour comme nous ne l’avions jamais fais au paravent ». För guds skull! Oui, sans aucun doute je la désirais.
Je glissai ma main dans son dos, pour la rapprocher de moi, et je vins l'embrasser sur les lèvres, longtemps. Je lui tapotai ensuite les fesses pour lui faire signe de se décaler pour que je puisse retirer mon jean. Cependant j'étais plus doué qu'elle, et je ne me cassai pas la figure, ahaha. J'étais maintenant en boxer et... Putain, c'est un peu gênant d'être un mec quand t'es en érection, tout de même. Je me remis en position allongé pour qu'Imogen revienne sur moi. Si ça la dérangeait un peu que je sois au dessus, je pouvais rester une bonne partie du temps en dessous, ça ne me dérangeait pas. Je caressais ses fines hanches, et tendais mes lèvres jusqu'à son cou pour lui sucer la peau et l'embrasser à ce niveau. Mes mains chaudes caressaient beaucoup son corps, en des caresses douces, et sensuelles. Ma main se retrouva à nouveau à son attache de soutien-gorge. Je regardais Imogen avec un air interrogateur pour savoir si j'avais le droit de lui retirer cette fois-ci.
Je rendis le baiser plus profond. Si seulement on n’avait pas besoin d’air, je continuerai à l’embrasser pour le restant de ma vie. Si seulement, il n’y avait pas ces putains d’organes qui avaient besoin d’oxygène pour fonctionner. Putain, je ne voulais pas rompre ce baiser. Je voulais le faire tenir aussi longtemps que je le pouvais et même si cela voulait dire que je manquerai d’air à un moment ou un autre. Un tapotement. Un sursaut. Je ne m’y attendais pas qu’Andreas vienne me tapoter les fesses. Je fis une petite moue. Je ne voulais pas arrêter de l’embrasser et je ne voulais pas bouger. J’étais bien là sur lui. Même si au fond, je pense que je me sentirai plus à l’aise avec lui au dessus.
Andreas enleva son jeans, sans se casser la gueule. Putain, je venais de me foutre la pire honte de ma vie. Fallait sérieusement que ça tombe sur moi et pas sur quelqu’un d’autre. Je vous jure. Ce n’était pas possible. Bon, histoire oubliée. C’était comique, le temps d’un instant mais maintenant c’était passée et on n’allait plus en parler. Je ne pus m’empêcher d’afficher un petit sourire amusé que de voir Andreas en boxer avec son érection bien en place. Au moins, il me voulait autant que moi je le voulais et cela était bien. Il revient s’allonger sur le lit et je me mis au-dessus. Il faudrait que je lui dise que je voulais qu’on essaie avec lui au dessus. J’étais à présent déterminée et je pense que je pouvais être capable –avec l’aide d’Andreas- d’oublier ma panique et les souvenirs.
Sa main chaude sur mon corps froid. Un frisson. Je commençai à me réchauffer aussi. Je le voulais. Tellement. Ce n’était juste pas possible. Un nouveau frisson. Le plaisir montait doucement en moi et je commençai à sentir l’envie, l’excitation et le plaisir. Ses lèvres dans mon cou, le bruit du suçon, le baiser. Toutes mes vieilles habitudes me revenaient doucement à la mémoire. Il fallait que je me calme. Doucement. Il ne fallait pas que je brusque les choses après l’incident. Ses caresses me rassuraient, me faisant céder à la tentation rapidement. Pourquoi ça devait être si difficile ? Je voulais Andreas. Il me voulait. Pourquoi on pouvait faire l’amour tout simplement sans problème ? Ce n’était pas juste. Je sentais la main d’Andreas au niveau de l’attache de mon soutien. A nouveau. Cette fois-ci, il ne l’ouvrit pas directement. Il me jeta un regard interrogateur, s’assurant qu’il avait le droit de le retirer. Je souris.
« Oui, tu as le droit de me retirer mon soutien. »
Je plaçai ma main au-dessus de la sienne, l’aidant à défaire l’attache. Le reste, il pourrait s’en occuper. Je retournai mon attention sur ses lèvres que j’embrassai furtivement. Il allait venir le réclamer ce baiser, je le savais. Mes yeux bruns plongèrent dans les yeux bleus d’Andreas. Je me pinçai la lèvre. Andreas, je te veux…pour l’éternité. Je ne voulais plus jamais être séparée de lui. A jamais ensemble.
« Andreas…j’ai envie d’essayer toi au dessus…je me sens trop mise à nu là. »
En vérité, je ne m’étais jamais vraiment senti à l’aise au dessus. En tout cas pas avec Andreas. C’est comme si j’aimai qu’il prenne le contrôle, qu’il me torture comme il l’avait fait la nuit à l’hôpital. Je l’aime Andreas, plus que tout. J’espérai juste qu’il comprenne qu’essayer n’étais pas égal à échec. Et vu comment j’étais à présent déterminée d’en finir une fois pour toute avec cette phobie, je pense que nous pouvions le faire.
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Une phrase, des mots, et un geste de la main pour me donner son accord. La main d'Imogen retrouva la mienne pour que je détache son sous-vêtement qui lui cachait la poitrine. Je lui fis un petit sourire, et hop en deux trois coups de mains, j'avais retiré le vêtement et je l'avais balancé sur le côté je ne sais trop où. Elle déposa un rapide baiser sur mes lèvres. Bien trop rapide à mon goût! Elle devait vraiment me connaître pour savoir que j'allais revenir en chercher plus. Ma main fit rapprocher son visage du mien, pour l'embrasser avec beaucoup de fougue et de passion. Nous fûmes contraint de nous arrêter, ce serait bien dommage de mourir par manque de souffle. Ma petite-amie en profita pour me dire « Andreas…j’ai envie d’essayer toi au dessus…je me sens trop mise à nu là. » . Je caressai sa joue. Très bien j'allais essayer. Comme on dit qui ne tente rien n'à rien, pas vrai? J'hochai le chef, pour lui faire comprendre que j'étais d'accord. La brune se décala de mon corps, à moitié nu. Nous étions à égalité, ils nous restaient plus que nos bats. « Détends-toi, allonge-toi. » Elle s'exécuta - de toute façon (elle n'avait pas trop le choix). Je posai mes mains de chaque côté d'elle sur le matelas, et me mit donc sur elle, sans l'écraser. Je lui fis un joli sourire. Je glissai un de mes doigts sur sa joue, sur ses lèvres, sur son cou, et je continuais la descente... Mes lèvres, quand à elle, revinrent prendre possession de celle de ma copine pour un baiser langoureux. J'y allais tout doucement, pour ne pas la brusquer, bien que je savais pertinemment que je me forçais à ne pas partir au quart de tour. Quand t'as attendu trois mois, avant de pouvoir à nouveau toucher de façon intime ta copine, le moment venu, t'es pire qu'excité! Je préférais donc contenir mon excitation.
Ma main glissa sur sa poitrine que je survolais presque. Je reculai un instant mon visage, en ne quittant pas son regard des yeux, avant de le descendre. Mes lèvres glissèrent le long de son cou, pour ensuite embrasser sa poitrine avec délicatesse toujours. Une de mes mains fit un peu pression contre sa hanche que je tenais. Et juste à ce niveau là se trouvait l'élastique de sa culotte. Je l'enlève. Je l'enlève pas. Je l'enlève. Je l'enlève pas. Aller! Mon autre main se posa sur son autre hanche, et je pris le bout de tissu de chaque main, pour le faire descendre. Je déposai un petit baiser sur son ventre au passage, et me décalai un peu pour pouvoir retirer sa culotte complètement.
À présent, il ne me restait plus que le bas. Dénudée à moitié. Je ne dis rien. J’étais plus ou moins à l’aise. Je n’étais pas encore tout à fait confortable avec la situation, mais je savais qu’Andreas allait me mettre en confiance. Et c’est ce qu’il me fit. « Détends-toi, allonge-toi. » je m’enlevai d’Andreas et m’allongeai sur le dos. J’étais un peu crispée. Détends-toi. Je me répétais ces mots sans cesse dans la tête. La voix d’Andreas me rassurait. Envoutante. Confiante. Rassurante. C’était tout ce qu’il me fallait pour je succombe au doux charme de mon copain. Mon regard se plongea à nouveau dans le sien lorsqu’il se positionna au dessus de moi. Je me perdais dans ses yeux sublimes. Son sourire. Je succombai de plus en plus. Je me mordis la lèvre. Putain, je voulais tellement. Cela faisait quand même trois mois que nous n’avions rien fait intimement. Bien que je sache que j’étais en partie responsable de cela, je commençai à sentir le manque. L’envie. Le vice qui m’appelait doucement. Son doigt laissa une marque de brûlures sur ma peau. A jamais imprégner dans ma peau. Je l’aimai cette marque. Elle m’électrifia. Rependant des frissons à travers mon système nerveux. Je le voulais plus que tout. Il fallait que je me retienne. C’était ma première fois depuis l’incident.
Un nouveau baiser. Langoureux. Je le lui rendis avec le plus de force avec j’avais. Je passais mes bras derrière son cou, le tirant le plus possible vers moi. Je sentais son érection contre mon bassin. Résiste. Ne précipite rien. Laisse les choses se dérouler lentement. Le plus j’allais brusquer, le plus vite j’allais retomber. Et cela, je ne voulais pas. Je voulais tout sauf cela.
Je faisais durer le baiser pendant qu’Andreas me caressai la poitrine. N’y pense pas. Juste n’y pense pas. Et ce que je fis. Je rendis mon esprit vide. Vider mon esprit de tout ce qui pouvait nuire. Profiter de cet instant. Si seulement, il pouvait durer pour l’éternité. Je gardais les yeux fermés. Ma respiration s’accélérait doucement. Allante, j’essayai de prendre le plus d’air possible. Je commençai à avoir chaud. Le désir montait de plus en plus dans mon corps. Ce désir qui me tenait à la réalité.
Je sentais les mains d’Andreas sur mes hanches. Je plaçai mes mains devant mes yeux. Ne pense y pas. Ne pense y pas. Ne pense y pas. Un chatouillement. Un petit baiser sur mon ventre plat. Un petit rire qui s’échappe et j’avais oublié ce qu’Andreas venait de faire. Je n’avais pas oublié, mais j’avais réussi à atténuer la sensation. Il avait réussi à me donner confiance sans même que je lui dise quoique ce soit. Où l’avait-il fait exprès ? Bon, là n’était pas la question. J’étais maintenant complètement mise à nu. Dans la demi-pénombre, je n’avais rien pour me cacher. C’était le moment pour que je me révèle au monde extérieur (techniquement parlant, il n’y avait qu’Andreas qui avait le droit de me voir sans vêtements mais bon vous avez compris le principe de ce dont je parlais.) Plus de marche arrière. Sauf que. Merde. Le préservatif. Dans toute l’excitation et la joie, on avait complètement oublié ce détail là. Fais chier. Je ne pense pas qu’il y en ait à proximité. Putain de merde. Comment on avait pu oublier ? Ce n’était pas de notre genre. Quoique si justement. Je n’avais pas encore dit à Andreas que j’avais arrêté la pilule. Je n’avais juste pas encore trouvé le bon moment. Oui, je sais c’était complètement stupide et ce genre de chose, il faut en parler. Merde. Je suis conne ? J’aurai dû prévoir cela. Bien que je préférai nettement faire l’amour sans préservatif, je ne voulais pas spécialement tomber enceinte maintenant.
« Andreas…on a de quoi se protéger ? »
Putain mais la question à ne pas poser. Un silence de ma part. Raconte un mensonge. Je secouais ma tête d’un signe négatif.
« Non c’est bon. Je prends la pilule. Aucun risque. »
C’était la première fois que je mentais sur cela. Je ne me sentais pas spécialement mal. Au contraire, je préférai que cela soit comme cela. Que cette expérience, soit vraiment qu’Andreas et moi et rien ni personne d’autre.
[fuckyeah, j'te donne un point de réputation juste parce que tu te déshabilles et que tu vas tomber enceinte *.* ]
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Nue comme un ver, était à présent ma petite-amie. Je l'obervais sans gêne, dans la demi-pénombre. Par curiosité, je levai mon visage vers la baie vitrée où le soleil était en train de disparaître derrière la mer. Enfin, derrière, c'était une image bien sûr. Franchement c'est beau. Mais la fleur qui s'épanouissait en dessous de moi était encore plus belle que le coucher de soleil sur l'île. Mon visage se cacha sous ses cheveux bruns pour l'embrasser dans le cou à nouveau. Je ne sais pas si son point faible était ici, en tout cas moi, j'avais toujours été sensible à cet endroit.
« Andreas…on a de quoi se protéger ? » Derechef, je relevai la tête. Je crois qu'Imogen venait de tuer un peu le moment présent, mais je ne lui en voulait pas trop, elle avait raison de demander ça. Et en réfléchissant... Non, je n'avais pas de préservatifs sous la main, et je ne savais même pas si j'en avais dans ma valise, planqués dans un coin. Oké sur ce coup-là j'avais été mal organisé, mais bon je peux pas prévoir que je vais coucher avec elle. Je regardais Imogen avec un petit regard embêté, jusqu'à qu'elle me dise « Non c’est bon. Je prends la pilule. Aucun risque. ». Ouf, nous voilà sauver. Je n'avais pas spécialement envie de devenir père maintenant, même. Et j'aurais été embêté qu'elle me dise qu'elle ne prenait pas la pillule ou autre. Je lançai un petit sourire à Imogen, alors que je me débarrassais de mon dernier vêtement, mon caleçon. Voilà, nous étions dans le plus simple appareils, complètement nus. Maintenant, j'allais devoir y aller doucement... Même si en tant normal, je n'étais pas une brutasse du sexe. Mes deux mains relevèrent un peu les deux cuisses d'Imogen en les écartant quelque peu de chaque côté de mon corps. Avant de commencer, je préférais la prévenir « S'il y a un soucis ou autre... Arrête-moi tout de suite. » Je voulais qu'elle se souvienne de cette nuit là avec de bons sentiments. Je ne voulais pas qu'elle la regrette. Qu'elle regrette de s'offrir à moi cette nuit. « Imogen, j'arrive. » Histoire de lui indiquer que j'allais la pénétrer. C'est avec un très léger mouvement de bassin que j'introduisis mon sexe durcit dans son intimité. Un énorme frisson me parcourut subitement. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas retrouvé cette chaleur féminine. Je m'assurais que tout allait bien, pour pouvoir enchaîner directement avec de doux mouvements en elle. Je l'embrassai sur les lèvres.
Andreas me rendit un sourire. Ok, cela ne le dérangeait pas. Maintenant, plus qu’à espérer que je ne tombe pas enceinte. Le cas contraire ne m’aurait absolument pas déranger, mais je ne savais pas pour Andreas. Il saurait que je lui avais mentis. Mais c’était pour une bonne cause.
Maintenant, nous étions tous les deux nus. Il était temps pour moi de confronter mes pires cauchemars. Je pouvais le faire. Je le savais. J’étais enfin prête. Après tout ce temps, je l’étais. Andreas me rassura à nouveau. Il écartait doucement mes cuisses pour lui donner accès à mon intimité. C’était tellement bien. Différent. Calmant. Il savait ce qu’il avait à faire pour me rassurer. « S'il y a un soucis ou autre... Arrête-moi tout de suite. » j’hochai la tête pour lui faire comprendre que j’allais le faire. J’espère sérieusement, qu’il n’y allait pas avoir de quelconques soucis. Je ne voulais pas ruiner ce pur moment de retrouvailles, de renaissance pour moi. « Imogen, j'arrive. » je fermai les yeux. Ne pense à rien. Ne pense à rien. Fais le vide. Et c’est ce que je fis. Il n’y avait lus rien dans ma tête sauf le moment que j’étais entrain de vivre. Je le sentais se pénétrer en moi. J’eu d’abord un halètement. Puis un frisson me parcourut le bas du corps et le bassin. Je tremblai légèrement. C’était comme si on me pénétra pour la première fois. J’avais l’impression de vivre ma première fois. Andreas qui me dérobait mon innocence. Ce sentiment était agréable. Aucunement gênant. Au contraire, je le voulais ce sentiment. Je voulais me ressentir libre, nouvelle et en chaleur. Désirer.
Andreas commença doucement avec deux petits mouvements. J’émis un petit gémissement. Je n’étais plus habituée à cette sensation. C’était bizarre. Mais pas dans un mauvais sens. C’était bien. Plus que bien. Je le voulais comme cela. A l’instant que ses lèvres touchèrent les miennes, j’approfondissais le baiser. Le rendant fougueux. Andreas…je t’aime tellement. Je ne veux plus jamais être séparée de toi.
Il continuait ses va et viens. Je tremblai à chaque fois qu’il me pénétra un peu plus. Des petits gémissants s’échappaient de ma bouche. Je sentais mon cœur s’accélérer. Ma respiration également. Je continuai à l’embrasser, mêlant ma langue à la sienne. Mes bras autour de lui, j’essayai de ne pas enfoncer mes ongles dans ses omoplates. Seulement, la douleur qui parcourait mon corps de temps à autres m’extirpait de l’intérieur. Résiste. Il fallait que je résiste. Ne pas retomber tel était mon but. Il fallait que je me force. C’était le seul moyen. Ses mouvements devinrent de plus en plus rapides, de plus en plus brusques. J’haletai de plus en plus d’air. Ce n’était pas si facile que cela étant de donner que j’utilisai les lèvres d’Andreas comme moyen de distraction. Je pense qu’il avait remarqué que je manquai d’air parce qu’Andreas vient m’embrasser dans le cou. J’haletai le plus d’air que je pouvais prendre dans mes petits poumons. Laissant échapper quelque petits gémissements de plaisir. Je me détendais de plus en plus. Je ne voulais pas que cet instant s’arrête. Je passais mes mains derrière la nuque d’Andreas. Enfonçant un peu mes ongles dans sa peau. Entre deux gémissements, je criai de plaisir :
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Voilà trois mois, trois foutus moi que je n’avais plus rien fait au lit avec ma petite-amie ! Ce soir-là était comme une libération. Enfin je redoutais au sexe après ce long moment d’abstinence, car étant un homme fidèle, il est évident que je ne suis jamais allé voir ailleurs. Pourtant j'en avais vu des femmes de toutes sortes, des femmes avec plus de formes qu'Imogen, notamment pendant les soirées fiesta chez Ole. J'avais eu le droit aux jeux d'allumeuses de certaines, et même en étant bien torché, je ne me suis pas demandé le pourquoi, du comment, je les ai bien évidemment toute repoussé. Même dans les moments où je n'étais plus lucide, j'avais toujours une petite voix qui me disait qu'il fallait que je reste loin de Ces femelles, de ces succubes, de ces sirènes qui vous emportaient sous l'eau comme elles l'avaient fait avec les marins d'Ulysse. Me tenir loin d'elle, pour mon amour pour mademoiselle Ginstorm.
Je venais à peine de commencer l'acte, que je sentais le corps d'Imogen frissonner, sous le mien. Quelques sons d'excitations et de plaisir sortirent de sa bouche, ce qui me fit sourire. Au fur et à mesure que le temps passait, j'accélérais progressivement la cadence pour ne pas la brusquer, toujours. J'avais l'impression qu'elle se retenait de me planter ses ongles dans le dos, ce qui m'amusa. Oh mais elle pouvait se lâcher, ça ne ferait que pimenter le tout (maso, non ->[])Il m'arrivait par moment aussi de lâcher quelques plaintes pour le plaisir que j'éprouvais à cet instant. Après avoir embrassé plusieurs fois ma copine sur les lèvres, je décidai de m'occuper de son cou. La pauvre, je ne voulais pas qu'elle s'étouffe. Je lui fis un petit suçon, et lui mordit très légèrement sa peau. Je sentis enfin ses ongles dans ma peau, ce qui me fit drôlement frissonner.
« Andreas ! » M'avait-elle crier alors que je venais d’accélérer franchement mes mouvements en elle. J'allais et venais entre ses fines cuisses pour mon plus grand plaisir et le sien. J'attrapai une de ses cuisses de ma main pour la remonter un peu plus haut contre mon dos, j'en profitai pour la caresser. Mon dos se cambrait de temps en temps et je poussais des râles de plaisir. Comment ne peut-on pas aimer le sexe? Cela m'avait vraiment manqué! Mes coups de reins se montraient (même si au final ça ne se montre pas) plus brusques et plus longs, alors que d'autres étaient rythmés plus court mais plus rapide. Bref. Je baissai mon visage pour venir sucer le bout d'un sein de ma belle brune.
Andreas accélérait le rythme. Ses mouvements devenant de plus en plus rapides alternant entre des plus brusques et des plus doux. J’avais pris le rythme associant ses mouvements avec les miens. Je retrouvai doucement le goût à ce vice. Comment j’avais fais pour m’en priver aussi longtemps ? Vraiment, je ne comprenais pas. J’étais en extase. Mes gémissements de plaisir et halètement s’amplifiaient. Andreas avait remonté un de mes cuisses. Automatiquement je la rapprochai de moi. Plier, je lui donnais plus d’accès. Tout s’intensifiait. Je ne savais pas combien de temps j’allais encore pouvoir me retenir. Je courbais mon dos. Je me mordis la lèvre inférieure, retenant un gémissement. Ouais bon ce n’était pas si facile avec Andreas qui s’amusait avec mes seins. Putain, il savait sérieusement comment me distraire. C’est ce que j’aimai. Les mouvements d’Andreas s’amplifiaient, se prolongeant. Je contractai mes muscles du pubis, prenant de plus en plus de plaisir. Mes gémissements devinrent de plus en plus nombreux. J’étais presque à bout. Je ne voulais pas que cela s’arrête. Ce moment devait durer pour l’éternité.
Mais bien sure, toute bonne chose ont une fin. Je sentais Andreas accélérer ses vas et viens qui étaient plus rapides ; sauf le dernier. Plus longs. Plus forts. Plus accentué. Je courbais mon dos un peu plus fort attrapant les draps et les serrant dans mes poings. J’étais au bout. C’était bon. J’avais atteint l’orgasme. Un spasme parcourut mon corps en même temps que je lâchai un cri d’extase aigu avant de sentir mon corps et celui d’Andreas relâcher. Je lassai échapper un petit soupir de soulagement. J’avais réussi. Nous avions réussi. Enfin. J’avais vaincu mes peurs. Andreas sortit de moi et s’allongea sur les dos à côté de moi. Je me tournai vers lui déposant ma tête sur son épaule. Je souriais. Rayonnante. J’étais heureuse. Satisfaite de cette réussite. De moi-même.
Je caressai doucement la joue d’Andreas de mes longs doigts fins avant de venir l’embrasser rapidement sur les lèvres.
« Je t’aime. »
Je passais un bras par-dessus le torse gluant et transpirant d’Andreas et callait ma tête sur son épaule. Je fermais les yeux. Éternisant ce pur moment de bonheur. De plaisir. D’amour. Je ne pourrais jamais oublié cette nuit. Cet instant. Cette première. Oui s’en était une. Je succombai doucement aux doux souvenirs de l’amour. M’en dormant lentement dans les bras de l’homme qui était ma vie.
*** Je me réveillais un peu désorientée. Je regardais autour de moi. J’étais toute nue, collante et couché sur le lit. Je remémorerai la soirée. Je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire chaleureux. J’avais réussi à le faire. Andreas ? Désorientée, je regardai autour de la chambre. Il n’était pas là. Je me levai mettant au passage un t-shirt qui trainait par terre. Bon, il s’avérait être celui d’Andreas et qui était trois fois trop grand. Je flottais littéralement dedans. J’attachai ma longue chevelure brune en un chignon complètement désordonné. Et partit à la recherche de mon blond dans TOUTE la villa.
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Cette nuit-là fut extraordinaire. Voilà, trois mois que nous avions été privés de sexe tous les deux, je ne peux vous dire comme cela faisait du bien de reprendre goût au plaisir de la chair. J’avais attendu ce moment depuis si longtemps, que je m’étais vraiment surpassé, pour que cette nuit reste ancrée en nous, pour toujours. J’avais été fier de ma petite amie qui s’était surpassée, et qui avait eu assez de courage pour que je puisse la toucher intimement. Au début, il faut dire que c’était mal gagné. Je savais qu’à partir de maintenant, tout irait mieux du côté du lit entre nous, elle avait affronté sa peur désormais, elle avait réussi à tourner la page, en s’offrant à moi cette nuit.
Après nos ébats agités, nous n’avons pas eu trop de mal à s’endormir, je dois dire.
[…]
En me réveillant ce matin, je remarquai qu’Imogen avait bougé pendant la nuit, elle s’était tournée, et dormait dos à moi. Tant mieux, puisque j’avais envie de me lever. Je sortais, donc du lit en silence. Il était tout juste 9 :00 am. Je tirai un peu les rideaux, hier soir nous n’avions pas pensé à les fermer. Je les avais alors fermé ce matin, histoire qu’Imogen ne soit pas dérangée par la lumière solaire. Je pris au passage mon caleçon, que j’enfilai avant de sortir de la chambre. Franchement cette villa était énorme, elle me rappelait un peu la grosse baraque d’Ole, tout aussi impressionnante. Je pense que j’avais de la chance d’avoir des amis qui avaient du fric. J’avais été incapable de conserver l’argent que j’avais gagné lors de mon succès avec Architects, c’était lamentable. Je n’avais pas été très malin de ce côté-là, mais bon, je n’étais pas pauvre ! Et il faut dire qu’aborder ce sujet-là avec Imogen, m’agaçait. Elle était riche comme Crésus, et moi, j’avais assez de fric pour vivre, pour me payer des petits plaisirs, mais je n’étais pas « pété du thune » comme elle. Et ça m’embêtait assez, qu’elle puisse penser, que je ne pouvais pas lui payer certains trucs. FAUX ! C’était totalement faux. Je pouvais lui faire des cadeaux, si j’économisais de l’argent de côté. Je pouvais. C’est ce que je comptais faire d’ailleurs, maintenant. J’étais parti me doucher, rapidement, pour enfiler après un tee-shirt et un short qui m’arrivait aux genoux. J’avais préparé le petit-déjeuner. Je savais qu’elle ne mangeait pas beaucoup et pas tout, j’avais donc fais attention et suivis correctement la liste de ce qu’elle aimait et pouvait manger qui était à présent ancré dans ma tête. J’avais fait tout ça bien, et bon, j’étais assez fier de moi. J’avais dressé la table sur la terrasse avec la belle vue qu’elle offrait sur la mer. Je n’avais plus qu’à attendre qu’elle se réveille. Je garder précieusement la boîte contre moi, dans ma poche.
Pendant le moment d’attente, je m’étais mis à lire le journal sur la terrasse près de la piscine.
[…]
« Andreas ? »
Derechef, je relevai la tête et je me levai, la rejoignant à l’intérieur de la vaste villa. « Je suis là. » Je m’approchai d’elle, entourai sa taille de mon bras, et lui collai un baiser sur les lèvres. Elle avait encore une petite tête endormie, c’était mignon. « Bien dormie ? » Je remarquai son regard interrogé sur la table dehors. Je souriais. Je lui pris sa main, et l’amenai dehors où se tenait la table du petit-déjeuner. C’était à mon tour de me la jouer gentleman, à faire ma demande. Oh putain, je n’avais jamais fait ça, je ne m’étais jamais préparé à ça. Vive l’improvisation. Je me tournai vers elle, tout souriant, puis décidai de poser un genou au sol. Oh mon dieu, j’avais l’impression d’être un de ces types romantiques qui allaient déclarer leur flamme à leur colombe. Je lui pris sa main en me mordant la lèvre, et attrapai dans ma poche le petit étui vert tout doux (en velours ou j’sais pas quoi). « Imogen Rayne Elin Ginstorm… Je vous aime. » Pourquoi je l’avais vouvoyé ? Euh, je ne savais pas trop. « Accepterais-tu de devenir ma fiancée ? » J’ouvris la petite boîte où se trouvait une jolie alliance avec une pierre précieuse au milieu. Pour une première fois… J’avais l’impression d’avoir mal fait. En même temps des cours de demandes, ça ne devaient pas exister.
« Je suis là. » je me retournai pour voir d’où la voix d’Andreas provenait. Je lui fis un petit sourire en guise de réponse. Il s’approcha de moi, m’enlaçant avec ses longs bras et m’embrassa. Je lui répondis en l’approfondissant. J’étais heureuse. Tellement. Je pense ne jamais avoir été aussi heureuse de ma vie…sauf peut-être, il y a trois ans lorsqu’on m’avait annoncé que Drake s’était réveillé. Bref oublions le passer. Je regardai dehors. La table de la terrasse avait été dressée de manière…euh…je ne savais pas comment décrire l’état de cette table. « Bien dormie ? » hein quoi? Je ne faisais pas vraiment attention à ce qu’Andreas venait de dire. Mon attention était toujours sur la table. Qu’est-ce qui se passait ? Il me prit la main, m’emmena dehors. Je l’ai regardé interrogateur de la situation. Je ne savais absolument pas de ce qui allait se passer.
Soudainement, Andreas s’agenouilla devant moi me tenant les mains. Euh…what the hell ? J’avais envie de lui dire de se lever. De pas faire ça. Je sais que personne ne verra vu qu’il n’y avait personne sur l’île à part nous deux. Mais bon je me sentais quand même gênée. Andreas sortit quelque chose de sa poche. Une petite boîte verte. Ok. C’était quoi cette histoire ? « Imogen Rayne Elin Ginstorm… Je vous aime. » Je commençai à rougir et pas qu’un peu. A quoi devais-je m’attendre ? Qu’est-ce qu’il m’avait préparée ? « Accepterais-tu de devenir ma fiancée ? » je n’en revenais pas de ce qu’il venait de dire. Je restai bouche-bé devant la petite boîte qu’il venait de s’ouvrir. Une bague s’y trouvait à l’intérieur. Elle était magnifique. Le diamant au milieu brillait de mille facettes. Je ne savais pas quoi répondre. Je le regardai silencieusement avec les larmes qui coulaient sur mes joues. Sa demande. Cette nuit. Tout était si parfait.
Il fallait que je dise quelque chose. Ce n’était pas possible. Seulement j’étais tellement émue. Heureuse. Andreas…je t’aime. Et oui j’ai envie de devenir ta fiancée. Répond. Dis quelque chose. Putain le laisse la pas là. Toujours avec les larmes aux yeux je sortais un petit « oui » de ma bouche. « oui je veux être ta fiancée… »