Zimmer ★ Evelyn ★ Eve' ★ 23 ans ★ Féminin ★ Allemande ★ Allemandes ★ né à Hambourg ★ dix juin mille neuf cent quatre vingt huit ★ le 17 mars 2009 ★ Bisexuelle ★ Aisée ★ Dans une relation compliquée avec un homme ★ Compositrice de musiques de films et co-gérante de l'Elbo Room ★ Lady you drive me crazy ★ 1m63 ★ 52 kg ★ Brune ou blonde, cela dépend de ses humeurs ★ bleus ★ porte des lentilles; et a deux tatouages (Mélodie et Stuart, le prénom de ses enfants) ★ soigné ★ aux imbéciles ? ★ souffre de la maladie de Tay-Sachs ★ B-

★ pseudo & prénom : Padawan & Tiffanie
★ âge : 20 ans
★ sexe : Féminin
★ nationalité : Française
★ comment je suis arrivé sur POH : PRD

★ commentaire : Vous en posez des questions dis donc!

★ je suis un : scénario à la base mais la personne est partie...
★ avatar : Scarlett Johansson
★ code du règlement :

Spoiler:

Ma fiche est complète à 100%

Depuis toujours, je pense que j'ai neuf vies. Vu le nombre de fois où j'aurais pu baisser les bras et où je ne l'ai pas fait pour me battre, montrer aux autres ma véritable valeur et que même les rouquines ont de la ressource, je dirai que j'ai eu plusieurs vies. Les chats en ont plusieurs, les bouddhistes parlaient de réincarnation mais, je parlerai surtout de destin. Diderot ne disait-il pas que notre vie n'était qu'un grand livre ouvert où tout est écrit à l'avance ? Il avait raison. Le hasard n'existe pas. On rencontre des gens parce qu'on doit les rencontrer et sous le concours de faits qui sont réels et non sous le coup hasardeux. Je vais vous parler de mes neuf vies, de commencer tout à si bien commencer, pour plonger dans l'angoisse et ensuite remonter la pente. On pourrait dire que ma vie est un roman d'horreur, du moins le début puisque l'épilogue n'est pas encore dévoilé au grand jour.

PREMIERE VIE; la naissance.

Je suis un enfant non-désiré. « Mais non, il ne faut pas dire ça » Si si, je vous jure, je suis un enfant non désiré. Né d'un père américain de passage en Allemagne et d'une mère malade a en crever, je dirai que oui, je n'étais pas du tout prévu au programme. J'ai souvent demandé à Papa Ginstorm comment il avait rencontré maman, pourquoi l'avait-il fait avec elle et qu'est-ce qui les avait poussé à m'abandonner. Sa réponse ? La peur, ma fille. La peur. Peur que je ne sois pas comme lui, que je ne sois qu'un disque parmi tant d'autres. Ma mère ne pouvait pas m'assurer seule et a donc décidé de m'abandonner à mon sort, me nomment comme sa grand-mère, Evelyn. Un prénom que j'ai hai pendant longtemps et que je détesterai surement toujours. Ma jeunesse à l'orphelinat n'a pas été si terrible. J'ai rencontré des gens sympa qui sont aujourd'hui mes amis et j'ai appris à me défendre. Quand on avait des jouets, des poupées et que les autres n'en avaient pas, il fallait se battre pour les garder. Si je l'ai fait ? Oui. J'étais déjà teigneuse dès mon plus jeune âge. Je frappais dans tous les sens sans me poser de question et j'étais convoquée chez la directrice qui me tapait sur les doigts. Héhé, caractère de cochon quand tu nous tiens. Puis un jour alors que j'étais en train de jouer tranquillement dans la cour, un couple de grandes personnes est venu me trouver. « Nous allons t'emmener chez nous, Evelyn. Tu verras tu ne manqueras de rien. » Et ils n'ont pas menti.

SECONDE VIE; la vie de château (ou presque)

Ce qu'il y a de bien quand on habite chez des gens presque inconnus, c'est qu'on peut les mener à la baguette. Fillette extrêmement gentille, hyperactive et boudeuse, j'ai emménagé chez les Zimmer à l'âge de cinq ans exactement. J'avais des poupées, des maisons de Barbie, la télévision pour moi toute seule. On va dire que j'ai été heureuse en quelque sorte. De l'âge de cinq ans jusqu'à celui de seize ans, je ne me suis pas posée de questions. Je travaillais bien à l'école, j'avais des amis, j'étais populaire. Je pense que si j'étais venue au monde aux États-Unis, j'aurai été capitaine des Cheerios de mon lycée mais à la place, je me suis plongée dans la musique à faire du piano. Donnant des concerts, entrant au Conservatoire à l'âge de douze ans comme pianiste et suivant une formation assez rude mais qui me plaisait. Cela faisait cinq ans que j'y étais quand j'ai décidé avec une de mes amis de partir faire le tour de l'Europe, rien qu'un été. Tu parles Charles, je suis revenue six mois après. Je continuai cependant de donner des concerts, et à me perfectionner ce qui n'a pas affecté mon retour au Conservatoire. Sauf que cet été là, celui de mes dix sept ans à changer ma vie. Et pas qu'en bien.

TROISIEME VIE; l'Europe

Voyager avec une de mes amies alors que je n'étais même pas majeure aurait pu être une mauvaise idée mais je n'arrive pas à regretter ces instants de bonheur. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je ne l'aurai pas rencontré sinon. Calvin Sullivan. Mon premier grand amour. Je venais tout juste d'arriver à Paris quand je l'ai rencontré. Non, non, ça n'a pas été comme les films à faire du ralenti, coup de foudre et toussa. Je lui ai juste renversé une coupe de champagne et mis ma main dans la figure. Ouais, mauvais caractère. Sauf que mon amie a vu en lui un potentiel PC (= plan cul) et c'est moi qui l'ait eu. Six mois de vie partagée sauf que son VISA expirait et il a du rentrer à San Francisco. Et moi, je suis tombée malade. Il m'a demandée de le suivre mais je devais retourner travailler. J'ai dit non et nous nous sommes séparés. Quelques mois après, j'apprenais que j'étais épileptique. Quelle forme ? On le saura beaucoup plus tard. Je suis également tombée enceinte. Et c'est à ce moment là, que le graphique qui représentait ma vie, a commencé à baisser, à baisser jusqu'à s'effondrer totalement pour ne remonter que très récemment.

QUATRIEME VIE; le début des emmerdes.

Après que Calvin m'ait quitté, je suis tombée malade, très malade. Une forme d'épilepsie tradive qui n'avait pas de traitement. Bien sûr comme j'étais enceinte, j'ai perdu l'enfant. Un beau petit garçon juste après l'avoir mis au monde. Heureusement toute ma famille fut là pour me soutenir dans cette rude épreuve et j'ai eu du mal à m'en remettre. C'est là que j'ai commencé  à avoir une relation des plus destructrices avec un homme plus âgé que moi. Pas de beaucoup plus. Juste cinq ans. Il s'appelait Hugo mais préférait qu'on l'appelle Hans, comme son père. Il s'identifiait totalement à lui. Sans rien comprendre, je suis laissée embarquer là-dedans, plongeant peu à peu. Quand je mis un terme à notre histoire, il est devenu comme fou, me faisant promettre que je serai toujours à lui, ce que j'ai refusé bien sûr et je suis partie. Après avoir obtenue mon diplom universitaire en musique. L'équivalent d'un bac + 4 en Allemagne. J'ai retrouvé ma mère biologique qui était mourante et qui ne voulut pas me dire de quoi mais qui m'indiqua que mon père était aux États-Unis. Alors je m'envolai pour ce pays que je ne connaissais pas, avec une langue inconnue mais j'arrivai à trouver ma place dans la société.

CINQUIEME VIE; Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.

Emménager là-haut, tomber sur des gens gentils, avoir une routine, un boulot qui ne correspondait pas du tout à notre domaine d'études et me voilà presque américanisée. Je me battais pour obtenir la garde de mon filleul, Stuart quand je suis tombée sur Calvin dans un parc. Lui ici, mais quelle coïncidence. Pas tant que ça mais quand même. Après des explications explosives, nous avons repris notre histoire où elle s'était finie et il m'a présenté à son père, Papa Sullivan qui m'aida à avoir la garce de mon petit bout de chou, Stuart, un roquet de cinq ans qui passe plus le temps à me rendre folle qu'à se comporter comme un parfait petit garçon sage. Comme auprès de Calvin, je semblai revivre, j'ai accepté de l'épouser, de faire un enfant et même l'arrivée de ma demi-soeur biologique dans ma vie, Imogen – sans oublier de me disputer avec elle – et d'avoir un bébé en route. Sauf que tout n'est jamais rose. Nouveau rebondissement. Calvin a été retrouvé mort un beau matin et je savais qui avait fait ça. Hans m'avait retrouvée et n'avait pas supporté que je sois à quelqu'un d'autre. Nouvelle baisse. Je me suis sentie mieux en trouvant Sonic mais cela n'a duré qu'un temps malheureusement. Qu'un temps...

SIXIEME VIE; Sonic.

Sonic, c'était le père d'un de mes meilleurs amis, Robbyn Thompson. Je n'ai jamais vraiment fait attention à lui. Pour moi, il était con. Et il l'est toujours d'ailleurs. Après la mort de Calvin, j'ai été hospitalisée, je ne pouvais plus bouger, enceinte d'un mois. Sauf que Sonic est passé me voir. Je n'ai même pas compris pourquoi mais il m'a demandé de l'accompagner à un bal. Surement due à l'étay de choc, j'ai accepté. Là-bas, le carnage, les cris, la peur, j'ai fini par coucher avec lui et on finit par remettre ça souvent. Très souvent. Jusqu'à même devenir un vrai couple. Enfin, ça n'a pas duré longtemps. De mon côté les sentiments sont partis, lui, il se foutait de ma gueule en couchant avec tout ce qui bougeait. Et quand j'ai appris qu'il m'avait trompé avec ma soeur, je l'ai envoyé paitre. Je les ai envoyé bouler. Lui, cette pseudo frangine et hop, barrez-vous. Bien entendu, comme je suis bonne poire, j'ai fini par leur pardonner. Sonic était un bon père, Imogen, ma seule famille et je me suis même réconciliée avec son père qui avait besoin de moi. Pour quoi ? Pour m'occuper de sa fille et de sa petite fille, Zaara. J'adore cette gosse, elle s'entend bien avec son cousin Stuart donc aucune raison de ne pas l'aimer. Sauf qu'un jour, la dispute de trop, je venais d'apprendre que je souffrais de la maladie de Tay-Sachs, que j'en étais à la moitié de ma vie, que ma fille l'avait peut être et j'ai craqué. J'ai rompu avec Sonic, accouchée avec l'aide d'un ami Jasper que je faisais passer pour mon petit copain auprès de tout le monde et dès que j'ai été rétablie, j'ai foutu les voiles.

SEPTIEME VIE; Los Angeles.

A la base, je partais pour me ressourcer mais je suis tombée sur mon homonyme, Hans Zimmer. Rapidement mon père a fait les présentations et j'ai appris par le biais de mes parents adoptifs que j'avais un lien avec lui. Bon, c'est une star, je suis rien du tout mais mon père m'a aidée à me lancer et à composer quelques musiques pour des artistes. Je suis donc devenue une compositrice collaborant avec Hans Zimmer sur certaines musiques de film mais restant toujours dans l'ombre pour élever mes enfants. Mélodie a grandi et était en pleine santé. Et mon assistante veillait à ce que mes petits ne manquent de rien pendant que je travaillais. J'essaie de faire en sorte que tout le monde se porte bien. Sauf qu'un coup de fil de papa Ginstorm me poussait à revenir à San Francisco, la ville de mes tourments. J'ai d'abord refusé mais la santé d'Imogen était en question. Elle ne voulait pas se soigner. A contrecœur, je suis donc retournée pour ma huitième vie à San Francisco. Trois mois que je suis revenue et pour l'instant tout va bien. Pour l'instant mais je ne la sentais pas cette ville. Si on sait que mon ex me suit toujours comme mon ombre. Arhem. On est mal n'est-ce pas ?

HUITIEME VIE; Michael

Des fois, on dit que la vie nous joue des tours. Et je pourrais dire que la mienne m'en a assez jouée. Entre la mort de mon fiancé, la naissance de ma fille, ma maladie. Mais depuis un an, je devais dire que tout c'était calmé. J'ai déménagé, changé de ville, partie pour Los Angeles où je tentais ma chance, heureuse, épanouie comme il le fallait quand tout me tomba dessus. Que cela soit ma sœur malade, mon père qui avait besoin de moi, mes enfants qui devinrent rapidement ingérables. Tout ça en même temps. J'ai cru suffoquer, ne plus arriver à supporter le poids. Puis, un ami m'a appelé pour me proposer un job. De retour depuis trois mois à San Francisco, je devais admettre que je fus vite déphasée. Les crises revinrent à la charge, ma vue me jouait des tours et cela fut la fois de trop. J'ai donc appelés mes parents adoptifs en Allemagne pour qu'ils prennent mes enfants avec eux, le temps que je me remette. Emmener ma fille à l'aéroport, la confier à ma mère, à mon père, tout ça a été la chose la plus difficile que j'ai du faire. Heureusement que Robert était là. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans lui. Au courant de tout, je me confiais à lui depuis un moment et c'est lui qui a du me soutenir quand j'ai vu l'avion décoller. Les larmes coulaient sans interruption sur mes joues. Je ne me sentais plus la force, je ne voulais plus. « Je sais ce que tu as ressenti maintenant... » Cela furent mes seules paroles. Puis, je tournai le dos à tout. Revenant chez moi, sentant cette étrange attirance pour les femmes, les repoussant toutes, m'enfermant peu à peu dans la dépression. Je ne dirai pas qu'il a été ma lumière. Il est même mon pire cauchemar. Mais disons qu'il est intervenu dans ma vie au moment où j'avais le plus besoin de quelqu'un. C'était un soir, alors que je venais de sortir du club. Cet homme est venu se présenter à moi, disant être un tueur à gages pour me tuer. Mais qu'il me tue. J'étais un monstre, je ne méritais pas de vivre. Je ne voulais plus vivre. Tue moi, vas-y. Mais non. A la place, il me viola. Enfin, si on peut appeler ça violer sachant que j'étais à moitié consentante. Il ne tolérait pas le refus mais je ne voulais pas. Toute ma vie n'avait été qu'une succession de catastrophes alors que je n'avais que vingt trois ans. « Michael. » Le temps passa et depuis un mois, c'est devenue comme une habitude. On se voit, on couche ensembles. Il n'est pas très bavard mais il m'écoute. Quand j'ai appris que ma soeur avait été abusée, il m'a proposée son aide pour la venger. Je ne sais pas trop ce qu'il se passe dans ma tête, ce que je dois faire, dire, éprouver mais le fait que ma petite soeur, une des personnes que j'aime le plus au monde ait subi ça a été la goutte d'eau. J'ai donc fui, je suis partie, laissant tout derrière moi. Je voulais sentir le contact de mes enfants tout contre moi, mais je ne pouvais pas encore y aller. Trop malade. Trop lâche. Je suis au bord d'un immense gouffre. Je me demande bien ce qui me retient ici. Je n'ai pas de famille à proprement parlé, enfermée dans une relation qui me bouffe / me ronge de l'intérieur, ma soeur ne va pas bien et je ne peux rien faire pour l'aider, mes enfants ne me connaitront jamais. Je suis au bord du gouffre... Et il ne me reste plus qu'à sauter. Alors qu'est-ce qui me retient ? La réponse est simple, évidente mais je suis dans le déni le plus total... La réponse est au bout de mes lèvres. La réponse, je la connais mais je ne la dirai jamais. Ma réponse, c'est lui. Seul lui me retient de me foutre une balle. Alors pourquoi l'ai-je laissé derrière moi, à San Francisco ? Aucune idée. La peur. La peur de revivre un cas Sonic, la peur de me dire que je perds mon temps, mon âme. Rien n'est ici de coeur entre nous, tout n'est histoire qu'âme.

- Acceptes-tu de vendre ton âme au diable.

La question ne se pose pas. La question ne se pose plus. Depuis que j'ai scellé volontairement mes lèvres aux siennes, j'ai pactisé avec lui. Peu à peu. Bien malgré moi. Peu à peu, je me suis laissée tomber, j'ai appris à compter sur lui, sur nous. Oubliant le reste du monde. Oubliant que j'ai des amis, une famille. Malgré cette nuit, j'ai appris à m'appuyer sur lui. Pour la simple et bonne raison que j'ai juste besoin de quelqu'un qui m'écoutera sans me juger, qui m'aidera peut être. Il est le seul à m'écouter. Il sait ce que je vis. Suis-je en train de tomber amoureuse de lui ? Surement. C'est trop tard. « Elle m'appartient. » C'est trop tard. Je ne suis qu'un vulgaire objet pour lui et quand il en aura assez de moi. La réponse, je la connais mais je ne la dirai jamais. Il me tuera. Et je n'attends qu'une chose. Que ce moment arrive. Je suis au bord du gouffre et pourquoi est-ce que je ne saute pas ? Parce que je sais qu'un jour, quelqu'un me poussera. Et ce quelqu'un, je le connais. Je ne le dirai jamais. Mais je le connais. Il s'appelle... J'ai son nom qui me brule les lèvres. Il s'appelle Michael. Et je l'aime, bien malgré moi.