Non mais sérieusement, je n’aime pas trop parler de moi. Il n’y a que les imbus d’eux-mêmes qui aiment ça, moi je ne suis pas comme ça. *toussote* Mais bon, comme vous insistez, m’admirez, bavez, gémissez tant en ce moment en me regardant pour que je vous raconte ma jeune et merveilleuse vie, je vais vous en parlez, vous méritez au moins ça tout de même. Toutefois, si vous n’aimez pas ce que j’ai pu faire, ne venez pas vous plaindre après. C’est vous qui avez demandez, donc on ne se plaint pas. Commençons par le début. Je m’appelle William Alois O’Leary, mais Will tout simplement ça me va parfaitement. J’ai aujourd’hui 21 ans, je suis né pas très loin de San Francisco, à Los Angeles. Je suis donc né en 1990, le 10 mars. Ah oui, j’oubliais presque, j’ai des parents vous savez. Enfin, j’avais des parents, pas qu’ils ne soient morts, c’est que je ne les vois plus, depuis plusieurs années, mais ça c’est après vous avoir tout expliqué que vous comprendrez. J’ai eu une enfance plutôt banale. Un père, une mère –oui c’est comme ça qu’on fait un enfant un père et une mère- et une petite sœur. On avait de l’argent, en fait je crois que dans ma jeunesse je n’ai jamais vraiment manqué de rien, mais on n’était pas les plus riches non plus de la ville. Mes parents ne s’occupaient pas beaucoup de moi et ma sœur, je dus donc trouver d’autres sources que ma famille pour m’occuper. C’est vrai j’avais une petite sœur mais je ne me suis jamais très bien entendu avec elle. J’avais donc mes amis. Mon enfance se passa très rapidement, aucun grand évènement marquant. J’étais dans une famille parmi tant d’autre dans ce grand univers. L’enfance, la garderie, l’école rien de bien marquant. C’est au début de mon adolescence que je commençai à changer mentalement. Je débutais à me dire que ce n’était pas cette vie que je voulais, je ne voulais pas devenir comme parents. Ça me prenait plus d’action, mais surtout plus de liberté. En cours, j’étais un peu le délinquant, enfin la personne qui fini toujours par être renvoyé. J’étais très bagarreur et je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Je prenais ma place, et peut-être même plus. Je n’étais pas le plus populaire et ça ne me faisait rien. J’étais plutôt celui qui manipulait les autres dans l’ombre, J’y ai même pris goût à cette satisfaction que nous avions lorsqu’on rabaissait les gens. Puis, vint le temps dont nous devions penser quel métier nous voulions faire dans la vie. J’avais 15 ans et déjà ils nous demandaient ça. Je leur aurais bien répondu que je voulais devenir escroc mais apparemment –je me suis renseigné tout de même- ce n’est pas un métier, je suis encore plutôt surpris. De toute façon, j’étais certain que mes parents m’obligeraient à faire de grande étude. Ils ne s’occupaient pas beaucoup de moi, mais tout de même, ils tenaient à leur réputation et ne me laisserait pas rien faire de ma vie. Je ne voulais pas devenir l’homme parfait donc ils rêvaient tant, j’aspirais à bien mieux donc j’ai fugué à l’âge de 16 ans. Je partis seulement avec quelques cookies, vêtements dans un sac. Je n’apportai pas beaucoup d’argent, puisque je n’en avais pas beaucoup de toute façon. Je n’avertis pas mes parents, je ne leur laissai rien. Je ne savais pas vraiment où est-ce que je partais, je commençai donc à trainer dans les gares de train. Je remarquai un voyage vers San Francisco peu coûteux, enfin je me ruinai tout de même. Même rendu dans cette grande ville, je n’essayai pas de communiquer avec ma famille. En fait, je ne leur ai pas reparlé depuis 5 ans, depuis que j’ai fugué. Ils me pensent peut-être mort aujourd’hui. En tout cas, ils n’ont pas du bien me chercher, puisque je n’ai pas changé de nom, j’ai seulement changé de ville, restant tout de même dans le même état. J’ai donc vécu un moment, quelques mois environ dans la rue. Il faut dire que mes très moindres économies passèrent très rapidement. Je me repéré justement dans la rue par une agence d’escorte boy. Au début je n’étais pas trop pour l’idée, mais finalement j’embarquai. Ça rapportait beaucoup il faut dire, et bon ça ne me faisait pas de mal. Très rapidement je me fis beaucoup d’argent, finalement je commençais à avoir un peu le mode de vie que je désirais. Finalement, je m’intéressais à faire plus que ça, je voulais plus d’argent. C’était bien beau être escorte, mais je n’allais tout de même pas faire ça toute ma vie. Je finis par faire mon propre réseau d’escroquerie, pour m’amuser un peu. Je m’attaquais aux personnes de la plus haute classe bien sûr, ceux qui avaient beaucoup d’argent. Il y a quelque temps, j’ai trouvé une nouvelle cible, un homme qui se prénomme Patrick, fils du sénateur. Celui-ci avait une fiancé, Sora et il venait d’adopter une petite fille. Certain aurait tout arrêté là pour ne pas briser sa belle famille, mais pour moi ça m’encouragerait encore plus puisque ça n’aurait pas des répercussions que sur lui, mais sur sa fiancée aussi. Dit comme ça, j’ai vraiment l’air méchant, mais je ne le suis pas tant que ça, juste un peu. Toutefois, cette femme m’apportait un obstacle de plus pour m’incruster dans la vie de Patrick puisqu’il était vraiment amoureux d’elle. J’aurais donc encore plus de travail à faire, surtout qu’il était totalement hétéro. Je réussi à «par hasard» le rencontrer et déjà un mois plus tard je l’avais mis dans un lit, ce qui je vous jure n’avait pas été simple. Il ne restait plus qu’à le faire quitter sa copine, ce qui fut selon moi la phase la plus difficile. Il était amoureux d’elle après tout, mais je réussi étonnamment de les faire rompre. Il lui avait dit qu’il l’aimait encore, mais il m’aimait plus. J’étais vraiment fier de moi, sérieusement j’étais devenu un maitre dans mon art. Je n’étais là que pour son argent, et il croyait que je le désirais. J’étais vraiment un bon acteur. Malheureusement, Patrick avait une fille et avait encore des droit sur elle, donc il continua de la voir, ainsi que son ex. Étant «en couple» avec Patrick je devais donc la voir et parfois je dus même jouer à la nounou pour leur fille. Mais lorsque je rencontrai cette fameuse Sora, je fus vraiment sur le choc. Elle était terriblement belle… De plus, elle n’avait même pas l’air de m’en vouloir. Je n’avais pas réussi à gâcher sa vie, elle était même très gentille avec moi. J’aurais pourtant tant aimé qu’elle me haïsse au plus haut point, qu’elle pleure au moins. Mais non, rien. Maintenant, je m’impose dans sa vie jusqu’à la faire souffrir. Bien sûr, je reste avec Patrick pour pouvoir profiter de lui, enfin de son argent, jusqu’à ce que le temps soit venu. Alors finalement, ça valait tout de même la peine de demander que je vous parle de moi, ma vie n’est vraiment pas ennuyante !