“ 1ST CHAPTER „ EZRA Mon vrai nom est Ezra Alexander Pursley. Je suis né à Las Vegas, Nevada. Maintenant, vous allez penser que je suis un petit gamin pourri gâtée, avec une enfance de rêve, plein d’argent et que je pouvais avoir tout ce que je voulais. Bah je vais vous dire que vous venez de tomber sur votre arrière-train (pour rester poli bien sûr). Je fus conçu lors d’un rapport non-protégé d’une prostituée et d’un de ses clients. Super, vous ne trouvez pas ? Ouais ouais, ma mère est une pute, et mon père, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu et ma mère n’a jamais essayé de prendre contact avec lui. De toute façon, on était mieux sans lui. Donc je n’ai pas eu une enfance très facile. J’ai grandi dans les quartiers pauvres et malfamés de Las Vegas. Ma mère n’était jamais là pour moi. Elle travaillait presque tous les soirs. Une voisine s’occupait de moi. Bien sûr, fallait que ça s’apprenne par le gouvernement. À l’âge de huit ans, j’ai été placé dans une famille d’accueil à Phoenix, Arizona. C’est loin ça. 485 kilomètre de Las Vegas, cinq heure et demi de route de mon chez moi. Je n’ai pas vraiment été bien accueil par ma famille d’accueil. Je n’aimai pas l’Arizona, je n’aimai pas cette soudaine attention qu’on me donnait. Du coup, à l’âge de 10, je me suis enfui. J’ai couru, couru jusqu’à ce que mes jambes n’en puissent plus. Bien sûr, après, on m’a mis dans une nouvelle famille d’accueil à San Diego, Californie. Juste à la frontière mexicaine alors bonjour les trafics (de drogue, d’humains, bref vous voyez de ce que je parle). San Diego, j’ai beaucoup aimé. La famille était un peu tarée et ne se souciaient pas vraiment de moi. Ils faisaient attention à moi, mais de ce que je devenais : je pouvais crever ils l’auraient même pas remarqués. À l’âge de 14 ans, je suis tombé dans la drogue, d’abord les douces puis les hards. J’ai également fais ami-ami avec le feu. Oui avez bien entendu « ami-ami avec le feu ». La pyromanie vous connaissez ? La pyromanie était donc devenue mon plus grand ami. Avec mon meilleur ami, on faisait des petits spectacles dans la rue pour se faire un peu d’argents. Ça marchait toujours bien, jusqu’à ce que la police arrive et nous dit d’arrêter de jouer avec le feu et de déguerpir. Mais, il fallait que le pire arrive. Pour mes 15 ans, on avait décidé de fêter ça avec mon groupe de potes dans une vieille église abandonné un peu en dehors de la ville. Il a fallu qu’on joue avec le feu. On n’avait pas fait attention (fin c’est la version donnée à la police) et d’un coup, le sol avait prit feu, propageant rapidement dans le vieil immeuble. Donc bref, l’église avait pris feu qui avait été notre but en vérité. Sauf que toute cette histoire m’a valu 4 mois dans une prison pour jeunes et une bonne paire de claques de la part de ma famille d’accueil. Ça leur apprendra de ne pas faire attention à leur « fils ».
“ 2ND CHAPTER „ HADRYIN Mon nom est Hadryin Oblivion West, et j’ai 16 ans. J’en avais marre de la vie à San Diego. Après que je sois sorti de prison, ma famille d’accueil est devenue insupportable, m’interdisant tout. J’ai donc décidé de m’en fuir avec mon meilleur ami, Dennis. On a prit le premier train, qui était en direction de San Francisco. Là, on a tout les deux changé de noms, une nouvelle vie, une nouvelle identité. Moi j’ai choisi Hadryin Oblivion West. Pourquoi ce nom n’est pas un autre ? Je n’en sais rien. Je trouais que ça sonnait bien. Avec l’argent, qu’on avait économisé, on a réussi à s’acheter un petit appartement dans Hayes Valley. Seulement que l’argent ça coule pas éternellement. J’ai commencé à me prostituer pour gagner de l’argent. Avec mon charme, mes yeux bleu-lagunes et mon style rockeur-emo, c’était simple. C’était pour payer l’appartement, la nourriture, le peu de luxe qu’on voulait s’offrir. Dennis de son côté avait un boulot officiel en tant que vendeur dans un supermarché. Le fait qu’il avait 18 ans aidait beaucoup pour ne pas avoir d’ennui. J’étais inscrit dans un lycée public mais je n’y suis jamais vraiment allé. Du moins, j’y allé de temps en temps. Ce n’était pas trop mon truc les cours, apprendre et rester assis sur une chaise pendant 5heures. De plus, je détestai les gens de mon lycée. Ils ne comprenaient pas qui j’étais, pourquoi j’étais comme j’étais. J’en avais tellement marre que j’ai voulu mettre le feu au gymnase le jour du bal de promo. Et j’ai essayé de mettre le feu au gymnase, mais la police est arrivée et à nouveau 4 mois en prison. L’enfer, je vous dis. Sorti de prison, j’ai appris que mon meilleur ami s’était barré ayant pris tout mon argent. On m’a donc placé en probation dans une nouvelle famille d’accueil. Super, une nouvelle famille. Elle sera juste aussi bien que la dernière. Au début, j’ai essayé de m’enfuir, mais je me suis dis que cela ne servait à rien. Dans 8 mois, j’aurais 18 ans, et là je pourrais faire ce que je voulais. Seulement à ma plus grand surprise, ce fut le contraire.
“ 3RD CHAPTER „ JORDANE & AVERY Ma nouvelle famille d’accueil était différente. Il avait bien compris que je n’avais pas envie d’être là alors me laissait des libertés. Cependant, c’est parce qu’ils m’en laissaient que je ne pouvais pas les appliquer. Ils étaient vraiment. Ils ont un fils : Oliver. Il est comme moi. Je veux dire dans le même style. C’est bizarre d’avoir quelqu’un comme moi. Cependant, je n’ai pas arrêté de me prostituer. Je ne voulais être un fardeau financièrement pour eux, alors je gagnai ma vie comme je pouvais. Je ne leur ai pas dis. J’ai intégré un cirque grâce à mes talents de pyromanie. C’était juste une couverture, car l’argent que je me faisais n’était pas grâce au cirque. La prostitution est mon job principal. Seulement, la cousine de famille d’accueil a découvert de mon activité. Je ne voulais pas que quelqu’un de la famille découvre. Donc je me suis tourné vers elle, lui expliquant qu’il fallait qu’elle ne le dise à personne. Nous nous sommes donc liés, un peu contre mon gré. Sauf que finalement, je l’apprécie beaucoup. Elle est folle, extravertie et marrante bien qu’elle peut faire un peu peur. Je la considère un peu comme une grande sœur que je n’ai jamais eue. Jordane fut ma première grande amie féminine. La deuxième est Avery Livington. Elle travaille comme moi au cirque. Elle est une trapéziste. Vous savez les personnes qui font de l’acrobatie dans les airs. Elle aussi n’a jamais aimé les cours et a fini au cirque. Nous nous entendons très bien. Il n’y a aucune ambiguïté entre nous. Elle est ma meilleure amie. Lorsque je suis d’abord arrivée au cirque, elle fut la première à venir me voir. Moi le mec bizarre qui joue avec le feu. Au début, elle était une vraie chieuse et du coup moi je l’ai envoyé chier aussi. Vous voyez ce que ça donne. Peu à peu, on est devenu amis, puis confident et finalement meilleurs amis. Je l’aime plus que tout. Elle est là seule à connaître mon vrai nom, ma véritable identité, elle sait que je me prostitue, elle sait que je veux devenir chanteur. Bref, elle sait tout. Dernièrement, je suis venue la voir avec une idée : ouvrir un bordel/cabaret. Ouais, vous allez venir me dire comment on peut associer une maison de putes à un cabaret burlesque. Avery non plus n’a pas compris au début.
FLASHBACK START Je viens voir Avery dans sa cabine :
- Hey j’ai une idée de génie. Ça te dirait d’ouvrir un bordel-cabaret ?
- Un bordel-cabaret ? Hadryin, t’es marrant mais ce genre de truc ne s’associe pas ensemble. C’est soit un bordel soit un cabaret, pas les deux.
- Non mais, t’as pas compris. Il y aura une partie cabaret style burlesque. Tu es parfaite pour ça. C’est ton truc, non le burlesque ? Puis une autre partie maisons de putes.
- C’est bizarre.
- Aller dit-oui. On se fera un max d’argents comme ça. Je sais que tu en as toujours rêvé. Toi, tu feras ton burlesque show et moi je m’occupe des putes et de tout ce qui va avec..
FLASHBACK END Avery finit par accepter. Seulement, on n’a pas encore lancé ce projet. Il est dans nos plans, sauf que quand t’as à peine 18 ans, il est difficile de trouver quelqu’un qui veut bien vous vendre son local. Soit ils sont sceptiques sur l’avenir de leur local soit ils pensent que l’ont se fout de leur gueule. Je me suis donc tourné vers Jordane, ma cousine d’accueil comme j’aime l’appeler. Elle a en quelque sorte acceptée. Mais d’abord avant de lancer quoique ce soit, il faut attendre que la météo s’améliore. Pour le moment, incapable d’entreprendre quelque chose.