« Il était une fois…. Nan le début est à chier, j’aime pas les « Il était une fois ». C’est nul, c’est moche, ça sert à rien, juste à mettre des paillettes dans les yeux des petites filles qui croient aux princesses et aux princes charmants. Moi j’y crois plus, alors je ne commencerais pas mon histoire par « Il était une fois »

H E R O Ï N E j i l l F O S T E R. 3 mots, 17 lettres, que j'ai pris l'habitude de maudire. Heroïne, ce prénom donné par ma droguée de mère. Allez savoir pourquoi. Ah oui, parce-qu'elle était fan d'un groupe où il y avait un chanteur qui se défonçait avec de l'Heroïne. Et quand ma mère part dans un de ses délires, mon père aura beau contredire, elle aura le dernier mot. Je ne crois pas, au final avoir connut réellement ma mère. Enfin par "mère" j'entends juste qu'elle m'a donné la vie, parce-que sinon elle était au abonnée absente. Trop défoncée pour m'emener à l'école, et ayant trop la gueule de bois pour me préparer le petit déj. Bref vous l'aurez compris, June Kurt Foster était une très bonne mère. Ahah, je suis marrante.
Passons à mon père. Surement la personne que j'idolais le plus au monde. C'est alors récement qu'il mourut. On l'avait prévenut, que l'alcool allait l'emporté mais mon père, c'est un connard. Il n'écoute que lui. Au fond, il ne me manque pas. C'est surtout le fait qu'il m'ait abandonné qui me dérange. Papa. Je ne le nommerais plus jamais de cette manière à voix haute. A chaque fois que j’y pense j’ai l’impression de me prendre un couteau dans le cœur. Mais c’est mon histoire. Certainement le moment le plus tragique de celle-ci mais aussi le plus qualificatif du reste de ma vie. Comme si ce décès allait me hanter durant toute mon existence. Le reste de ma famille, depuis se jour, c’est conduit avec moi comme si j’étais celle qui devait faire tourner la maison, alors toute les responsabilités , je détestait ça. J’entends encore leurs voix dans ma tête : « Petite Héroïne, c'est toi qui nous fait vivre maintenant,tu es si gentille » On mettait tout sur mon dos. J'avais à charge ma mère, toxico fan d'un chanteur qui ne la connait même pas. Je ne voulais pas de ça. Ce n’est pas ça dont j’avais le plus besoin, mais d’amour. Or, à cette période là de ma vie, il n’y avait plus personne de personnes pour accomplir cette tache. Vous imaginez ma mère bouger son gros cul pour reprendre son rôle, me faire des câlins, s'occuper de sa putain de fille ? Non. Je suis donc allé vivre à New-York. Seule.

L'amour ? C'est pas pour moi, j'y crois plus de puis bien longtemps. Tout ces trucs, les câlins, les mots doux . Ca me donne qu'une envie : gerber mes entrailles. C'est niais, cul-cul la praline. Comment les gens acceptent de devenir con à cause de l'amour ? Ne me sortez pas des " quand tu le rencontrera, tu verra..." parce-que non. Je me suis jurée que je deviendrais jamais une de ces filles. Je suis Heroïne Jill Foster, et je tiens toujours mes promesses.

Maintenant, comment me décrire ? Oui, je suis devenue une garce méchante, vulgaire, sadique, manipulatrice et très perverse. Et au fond, j'adore ça. Je baise avec pratiquement tout les mecs que je fréquente, sûrement pour combler le manque d'affection que je n'ai jamais eu. Vous pouvez me traiter de tout les noms, je sais bien que ce que je fais n'est pas bien. Mais bordel, j'ai 20 ans, je suis jeune, belle , et sans vous mentir, tout ce que je fais, je le fais avec plaisir. Ouais, je suis fière de ce que je suis devenue, et je changerais pour rien au monde.