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 Ce n'est pas un aurevoir, c'est un adieu.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Mer 22 Juin - 23:03

Ce n'est pas un aurevoir, c'est un adieu.  Tumblr_llyjzhRHO21qisaqio1_500

Je venais tout juste de revenir de Miami et les choses avaient été tout simplement parfaites entre Christopher et moi. Trop parfaites même et je sentais que quelque chose n'allait pas tarder à clocher mais au moins, je ne devais plus avoir peur. Peur du noir, de mon corps, de l'amour, de tout et de rien à la fois. Sauf que je n'ai jamais été comme ça. A avoir peur. Je n'étais plus une enfant. J'avais grandi en captivité, dans la peur de mourir mais je me suis toujours accrochée, j'ai tenté de survivre et quand j'avais eu l'occasion, j'avais frappé. Tellement fort que son sang avait giclé mais je ne me suis pas arrêtée pour autant, j'ai couru avant de tomber sur Luke qui essayait de me calmer alors lui aussi je l'ai agressé pour fuir dehors. Dans un monde que je ne comprenais plus. Mais l'écureuil c'était adapté. J'avais survécu et maintenant j'étais là. Le pendentif en main, devant son immeuble m'apprêtant à faire ce que toutes filles saines d'esprit faisaient. Je venais lui dire au revoir. Je venais lui faire comprendre que je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui, de près, de loin. Lui adresser la parole, le regarder me donnait envie de vomir. Voilà pourquoi j'étais restée devant l'immeuble à attendre qu'il parte. Sa démarche, son air fier, le fait qu'il n'en est rien à foutre me prouvait clairement que je ne comptais pas à ses yeux. Que je n'étais qu'une marionnette. Il était comme une MST. On couche une fois sans faire attention et on se retrouve avec une saloperie. Ou une putain de blatte. J'aurai donné n'importe quoi pour connaître la personne qu'il était avant. Celle qu'il était maintenant n'était qu'une raclure, un déchet, un enfoiré égoïste. Mon poing se contracta automatiquement et je sentis la pointe s'enfoncer dans ma chair, la perforant et la douleur me fit serrer la mâchoire. Là, sur un coup de tête, je traversai la route pour me poster devant la porte de son immeuble. Aurais-je la force de le faire ? Oui, surement. J'étais plus courageuse que lui. Je poussais le battant de la porte et le portier me salua, d'une manière aimable et je lui rendis son salut avant de me poster devant les boites aux lettres. Laquelle était la sienne ? Je m'agenouillai devant pour regarder et essayer de trouver son nom. Malefoy. Comme dans Harry Potter. Quand je la trouvais, je caressai le nom du bout des doigts avant d'ouvrir le battant et d'y glisser le masque dedans. Le bruit de l'objet se répercuta dans tout le hall et je me relevai me frottant les mains l'une contre l'autre, un sourire victorieux aux lèvres avant de me retourner pour partir. J'avais à peine lever le pied pour franchir le seuil que je le vis arriver. Il n'eut même pas le temps de me voir que mon poing s'abattit sur sa figure dans un hurlement de rage et que je le maintenais au mur, pour lui en décocher un deuxième et plonger mon regard dans le sien, dénué d'expression. Que ressent-on quand on se retrouve en face du diable ? Sommes-nous censés avoir peur ? Non. Je n'avais pas peur de lui. Pour la simple et bonne raison que quand on n'a peur c'est que la personne compte à nos yeux. J'avais fait ce que j'avais à faire... Je pouvais donc m'en aller. Je le lâchai comme s'il n'était qu'une saleté et m'éloignai les mains dans les poches. Adieu.
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Anonymous
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Jeu 23 Juin - 0:39

I was the one with the face on
I was the one with never enough
I was the boy that broke your trust
Because I was never around enough
I sit around and tell these stories
Wishing I was somewhere else
Oh how I wish I found the words to save this
My so called friend, My so called friend
When will we see you again?


Ami: Personne qui de la part d'une autre est l'objet d'un attachement privilégié; celui, celle qu'on aime et/ou qui aime.

Qu'étais-je, exactement? Un connard, un enfoiré, un type complètement pourri et toxique pour son entourage? Je me posais trop souvent la question sans pour autant chercher une réponse en particulier. Mais je savais ce que je n'étais pas, tout du moins. Je n'étais pas un monstre malgré ma méchanceté, je n'étais pas insensible malgré les extrêmes que j'employais avec certaines personnes, je n'étais pas non plus désespéré. Ou peut-être que si? Peut-être bien que j'en faisais trop alors que d'autres s'en tiraient très bien. Je ne sais même pas exactement ce qui m'a rendu ainsi aujourd'hui... peut-être la solitude, la honte, les deux. Depuis que je me rapprochai d'Enora, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon comportement, d'autant plus que ma soeur m'avait demandé à revoir son petit frère... mais je ne pouvais plus changer. C'était fini, je ne pouvais pas revenir en arrière, et la preuve était que je profitais de la moindre remarque de travers de la part des gens pour les agresser. J'aimais décharger ma colère sur n'importe qui lorsqu'on m'en donnait l'occasion, et Lilas en avait fait les frais l'autre jour. Si je me suis rendu compte de la dureté de mes mots? Oui et non, je ne pensais pas aux conséquences pour moi, je ne pensais pas que cela allait me travailler... et pourtant si. Un peu, tout de même. Mon incapacité à doser entre gentillesse et attitude écoeurante avait finit par faire des dégâts.

J'étais sorti un instant pour acheter des cigarettes au tabac du coin, et une fois la porte de l'immeuble ouverte, je fus accueilli par un merveilleux coup de poing en pleine figure, puis un autre. Ma main se posa sur ma mâchoire endolorie et mon regard croisa celui de Lilas. Lilas! Qu'est-ce qu'elle fichait ici?! Je fronçai les sourcils alors qu'elle se retournait pour entreprendre de s'en aller tel un superhéros qui a la classe et qui tape le méchant avant de s'en aller sans un seul coup d'oeil jeté vers l'arrière. Mais elle avait complètement perdu les pédales, cette pauvre fille! Je savais qu'elle était violente et carrément dangereuse pour elle-même si personne ne la surveillait, mais là c'était tout de même inouï!

Ca te suffit pas de me vider de mon sang, faut aussi que tu me défigure maintenant?! Et communiquer avec des mots, ça t'arrive?

Si elle comptait se la jouer "and not one single fuck was given", c'était mort. Je ne la laisserai pas s'en aller sans avoir eu une petite conversation.
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Anonymous
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Jeu 23 Juin - 2:19

Ce n'est pas un aurevoir, c'est un adieu.  Tumblr_llyjzhRHO21qisaqio1_500

La violence. Quand j'étais plus jeune, elle me rebutait. Je ne savais pas comment la gérer. Toute cette rage qui était au fond de moi, qui montait et montait. Mais quand Laurent m'a enlevée, il a fait ressortir tout ce qu'il y avait de plus noir, de plus mauvais en moi. Autrefois douce et chaleureuse, j'étais devenue une sorte de monstre, de bête de foire qui faisait que, plus jamais je ne me laisserai marcher sur les pieds comme n'importe quelle adolescente entichée d'un gothique qui deviendrait alors suicidaire. J'avais essayé de me suicider, plusieurs fois mais maintenant cela allait mieux. Tout me souriait enfin et je n'allais pas laisser un petit con me gâcher mon plaisir. Me faire sentir honteuse et calme. Voilà pourquoi je l'avais cogné. Je lui avais mis mon poing sur la gueule parce que j'estimais que j'en avais assez bavé. Et qu'il n'avait pas le droit de me traiter comme ça. Comme une merde. C'était le mot. Je sifflai entre mes dents alors que je me reculai et lui tournai le dos sans lui accorder un regard. Quand il ouvrit la bouche. Je me stoppai. Comment osait-il m'adresser la parole ? Un frisson parcouru mon échine et je serrai les poings instinctivement. Un grincement se fit entendre et c'était mauvais signe. Mes dents. Je grinçai des dents signe que j'allais exploser. Je voulais qu'il se taise. Quitte à le défigurer. Puis, je me retournai pour le fixer du regard, un regard froid, celui que j'avais abhorré quand j'ai roué Laurent de coups. Je pourrais recommencer mais il n'en valait pas la peine. Mon portable sonna et je l'extirpai sans lui répondre pour regarder qui c'était. Un sourire se dessina aussitôt sur mon visage et je relevai la tête tout en répondant avant de le ranger. Puis, je me mis à jouer avec ma chaine, attendant qu'il se casse. J'avais troqué son collier contre un autre. Un avec mon emblème. L'écureuil. Si cela m'arrivait de communiquer avec les mots ? Oui, surement. Mais je lui en voulais. Il n'avait pas pris conscience de l'impact de ses mots. Je me sentais déjà si sale d'avoir été par Laurent et par lui que je ne pouvais plus fonctionner correctement. Il avait raison en quelque sorte. J'étais pourrie. Mais si je commençai à penser comme lui, je courrais à ma perte. Je le voyais s'habiller en noir, avec un look androgyne, comme pour cacher quelque chose. Un sourire en coin se dessina sur mon visage et je plantai mon regard dans le sien. « Tu veux des mots, lâchai-je manifestement blasée. » Je levai ma main de nouveau valide pour montrer quatre doigts. « Va. Te. Faire. Foutre. » Je ponctuai ma phrase d'un petit grognement avant de ramasser mon sac que je balançai sur mon épaule. « Tu sais quelle est la différence entre toi et moi. C'est que moi je suis peut être pourrie mais je suis encore récupérable. Toi tu l'es jusqu'à la moelle. Et avant j'aurai pu compatir. « Oh mais vous savez Drake, il a souffert. » Mais plus maintenant. T'as été trop loin. » Puis j'indiquai la boite aux lettres d'un signe de tête. « T'as du courrier. Le reste pourrit dans le ventre d'un crocodile surement mort puisque tout ce que tu touches, tu l'empoisonnes. Heureusement, j'ai trouvé mon remède miracle. En fait, ouais, ça pourrit un peu comme notre amitié. Quoi que je doute qu'on l'est réellement été. » Puis, je tournai les talons pour quitter l'immeuble et m'arrêter un moment sous la pluie. Si j'allais m'arrêter et le regarder une dernière fois. Non. Il était mort pour moi. Je levai le bras pour appeler un taxi mais aucun ne s'arrêta. Quelle journée de merde. Cependant, je ne savais pas pourquoi j'étais heureuse. J'avais fait quelque chose d'utile pour une fois. J'avais viré une saleté de ma vie. Et pas besoin de Cillit Bang pour ça.
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Anonymous
Invité
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Jeu 23 Juin - 13:43

I was the one with the face on
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Ami: Personne qui de la part d'une autre est l'objet d'un attachement privilégié; celui, celle qu'on aime et/ou qui aime.
Une fois que Lilas se fut tournée face à moi, je n'eus aucune peine à soutenir son regard et attendis patiemment qu'elle réagisse. Je sentais quelque chose bouillir en elle, elle m'en voulait beaucoup, mais je ne me rendais pas exactement compte de ce que j'avais fais de si mal que ça. C'était de sa faute. C'était de sa faute si elle avait tout raconté à Enora, je n'avais fait qu'exposer des faits par la suite, la vérité pure et dure. Si elle voulait se voiler la face, libre à elle. Si elle voulait croire qu'elle pouvait s'en sortir, libre à elle. Mais au fond de moi, je savais parfaitement qu'une fois qu'on était marqué par un événement et que celui-ci nous transformait, on ne pouvait pas revenir en arrière. Nous ne sommes que des marionnettes... si l'un des fils qui nous soutient cède, on peut le remplacer, mais le pantin ne fonctionnera plus aussi bien qu'avant. Pourquoi est-ce que j'aimais la voir face à un conflit intérieur, savoir qu'elle se battait contre ses démons? Pourquoi? Parce que je ne connaissais personne d'autre dans mon entourage qui était comme elle, si proche de moi, et que par conséquent, elle m'attirait. Une attraction particulièrement malsaine, je vous l'accorde. Tout ce que la jeune femme me dit me laissa visiblement indifférent. Je me contentais de fixer Lilas de mon regard charbonneux, calme et légèrement supérieur. Une réplique toute faite, je l'avais déjà, je savais ce que je pouvais lui répondre pour me défendre, je connaissais ses points faibles, je pouvais encore la couler un peu plus vers le fond en ma compagnie... mais mes lèvres ne s'ouvrirent pas. Quelque part au fond de moi, queque chose me disait de me taire une bonne fois pour toutes et de laisser cette fille qui se battait pour la vie en paix. Elle méritait d'être à la lumière après avoir passé dans de temps dans l'ombre, et... je n'avais pas le droit de l'empêcher de profiter de sa liberté. Je me devais de la laisser sortir, et ce.. en tant qu'ami.

Ce n'est que lorsque la jeune femme fut à l'extérieur que mon corps se remit en mouvement. Mes épaules retombèrent et je me précipitais vers la vitre encastrée dans la porte d'entrée pour regarder au-dehors. Mon rythme cardiaque s'était soudainement emballé et j'ouvris un peu plus grand mes yeux clairs en prenant conscience de ce qui était en train de se passer. Un rire nerveux et sans joie m'échappa alors que mes mains se posaient sur le bois de la porte en tremblant. Elle me laissait? Elle me laissait vraiment tout seul? Elle ne reviendrait pas? Je n'avais pas besoin d'elle de toute façon. SI! Si, j'avais besoin d'elle! Où est-ce que je trouverai un autre doppelgänger? N'importe quoi, j'étais assez grand pour avoir besoin d'être comprit par quelqu'un. Et pourtant ma respiration finit par m'obliger à ouvrir la bouche pour obtenir suffisament d'air afin d'alimenter mon coeur.

T'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA!

Je ne pus m'empêcher de cogner sur l'entrée avant de reculer de quelques pas dans la précipitation. Ma voix résonnait encore dans le vieux hall, m'envoyant les échos de mes propres pensées. Je tournai lentement sur moi-même en levant la tête. Personne n'avait réagit malgré le bruit provoqué par mes paroles. Les gens ne voulaient pas avoir affaire à moi... ils me connaissaient, je ne souriais jamais aux autres locataires, je ne disais que rarement bonjour, je leur faisais peur. Bande de connards, je vous déteste... moi aussi, je suis humain! Si Enora a réussi a le voir, pourquoi vous n'en êtes pas capables, vous?

Ma gorge s'était resserée et je finis par poser le regard sur la boite aux lettres en fronçant les sourcils difficilement. Deux pas en avant, et je glissai les doigts au travers du battant pour récupérer le pendentif que j'avais offet à Lilas. Pourquoi l'avais-je fais, d'ailleurs? J'avais trouvé ça normal, sur le coup. Un soupir m'échappa, et je reculai avant de m'écrouler en position assise contre le mur, une main posée sur le front, les paupières fermées. Je pense qu'à l'intérieur, mon être pleurait. Ca n'aurait pas... du se passer comme ça. Et je ne pourrais pas m'excuser à l'avenir car ça ne servirait à rien. Pour ça, il fallait d'abord que je me rachète une âme.
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Anonymous
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Jeu 23 Juin - 14:05

Ce n'est pas un aurevoir, c'est un adieu.  Tumblr_llyjzhRHO21qisaqio1_500

Je l'avais fait. L'avais-je vraiment fait ? Venais-je vraiment de dire à Drake qu'il ne comptait plus pour moi ? Je n'étais pas un être dénué de sentiments contrairement à lui. Je savais que je comptais peu pour lui, que tout ce que je pourrais dire, il s'en servirait contre moi, alors pourquoi ne partais-je pas tout simplement ? Sa voix résonnait comme un écho dans ma tête. Je l'avais frappé. Plus fort que je ne l'avais voulu au départ mais cela m'avait fait un bien fou, une sorte de libération qui faisait que je me sentais libérée. Un homme passa devant moi et mon esprit vagabondai. Quelle vie aurais-je si je restais prêt de Drake ? Il me détruirait probablement. Je savais au fond de moi que je prenais la bonne décision. Alors pourquoi avais-je le sentiment que ce que je faisais ne me correspondait pas ? J'avais cette illusion que quoique je fasse, rien ne serait fini entre Drake et moi. Finir sur une fin brutale ne suffirait pas. Je voulais me venger mais je continuai de penser à son bien être. « T'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA. » Je serrai un peu plus les poings, sentant les larmes me monter aux yeux mais je les ravalai. Ne te retournes pas. Je ne devais pas me retourner. Je ne devais pas le regarder. Poser les yeux sur lui. Ta vie ne serait rien avec lui à tes côtés, il serait capable de se servir de ma relation avec Christopher pour me détruire. Tout ce qu'il touchait, il le détruisait. Seulement, je ne voulais pas partir comme ça. Comme une voleuse. Notre relation avait commencé sur internet, nous nous étions disputés un million de fois. Alors pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ? Parce que. Parce que c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. J'avais accepté. Le fait qu'Enora me dise qu'elle l'aimait m'avait fait prendre conscience qu'aimer deux hommes en même temps et d'une manière différente c'était malsain. Je me sentais un peu comme Blair à la fin de Gossip Girl qui choisissait Louis à Chuck. Drake était mon Chuck en quelque sorte. Et je devais choisir Christopher. J'aimais être à ses côtés et je savais que ma vie serait plus simple avec lui. Sauf que je devais dire au revoir à Chuck. Adieu en quelque sorte. Je soupirai donc et tournai les talons pour pénétrer de nouveau dans le hall de son immeuble. Il était là, recroquevillé dans un coin et cette vision me serra le coeur, alors, je m'agenouillai devant lui, caressant son visage du bout des doigts. « Drake, chuchotai-je » Je ne me savais pas trop quoi lui dire mais je devais le dire. Tant pis, allez on y va à l'impro. « J'ai rencontré quelqu'un. Tu as Enora. Nous deux, notre pseudo amitié, ce n'est qu'un leurre. Tu le sais, tout comme moi. On se ressemble et on se différencie tellement à la fois. Je veux avancer. Tu veux rester dans le noir mais pas moi. Certes, je n'aurai pas du le dire à Enora mais tu DOIS être avec elle. Tu le DOIS. » Je me tus un instant, me rapprochant encore un peu de lui, collant mon front au sien. « Laisse moi partir... Je t'en prie... Ne me gardes pas enchainer à toi pour ton plaisir égoïste. Je t'aime Drake mais la réciprocité n'est pas vraie. Alors laisse moi partir. Laisse moi être avec lui. Je ne PEUX pas aimer deux hommes en même temps. J'ai fait mon choix. Et tu n'es pas mon choix. » Je déposai un baiser sur son front, je pleurai intérieurement mais c'était mieux pour tout le monde. « Ceci n'est pas un au revoir. C'est un adieu. Alors si tu as quelque chose à dire, dis le maintenant. Ou tais toi. Pour toujours. »
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Anonymous
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Jeu 23 Juin - 14:35

« Drake »

Je relevai lentement la tête pour faire face au visage de Lilas, dont l'expression faciale avait changé du tout au tout depuis la dernière fois que je l'avais vu. Elle prit la parole... et ses mots me surprirent comme jamais. Ce qu'elle me racontait, je ne l'avait jamais imaginé, jamais envisagé, jamais "vu comme ça". Mais voila... c'était sorti comme ça, et la prise de conscience fut assez violente car je ne m'étais jamais posé la question auparavant.

« Nous deux, notre pseudo amitié, ce n'est qu'un leurre. Tu le sais, tout comme moi. »

Quoi?

Je me redressai légèrement face à elle pour la fixer dans les yeux en cherchant ce sentiment qui n'était pas de l'amitié dans son regard. Et je finis par le trouver. Il m'hypnotisa et me laissa parfaitement immobile. Qu'est-ce qui nous avait aveuglés ainsi jusqu'à maintenant? Pourquoi est-ce qu'elle m'en parlait si tard? Pourquoi? C'était injuste, tellement injuste, je ne m'étais rendu compte de rien... et à présent elle m'intimidait. "Je t'aime, Drake". C'est pas le moment! J'avais passé une main dans la nuque de la jeune femme pendant qu'elle me parlait, lâchant le pendentif que je tenais et qui tomba involontairement dans la capuche du haut que Lilas portait. La laisser partir. Je venais de la prendre, cette décision... en la voyant au dehors. La garder enfermée n'était pas une solution.

Un baiser sur mon front. Je fermai les paupières un instant, puis les rouvris en approchant mon visage de celui de la rouquine sans pour autant la toucher. Non, pas plus près. Ma voix s'éleva doucement.

Continue à vivre. Un jour, je te rejoindrai dehors.

Ma main libéra sa nuque et passa une dernière fois de son visage à ses cheveux, puis je finis par sourire avec gentillesse. Je ne pouvais pas m'excuser maintenant, pas tant que je n'avais pas réglé mes comptes avec moi-même.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 23 Juin - 15:01

Ce n'est pas un aurevoir, c'est un adieu.  Tumblr_llyjzhRHO21qisaqio1_500

C'était tellement triste. J'étais tellement triste que je ne savais plus trop quoi dire. Cela faisait un moment que j'avais pris conscience des sentiments que j'avais pour lui et que c'était malheureusement la réalité. Nous étions maudits. Tous les deux. Nous étions finis, blessés par la vie et malheureusement, j'avais réglé mes problèmes avant lui. Je comptais m'en sortir. Et je mentirai si je disais qu'il n'y était pour rien. J'avais pris conscience de tout ça le jour où il était venu chez moi. Ce fameux jour qui n'aurait jamais du exister. Je n'aurai jamais du lui dire. Je le regrettai maintenant. J'étais plus que mouillée dans cette affaire. Mais il y avait deux autres variables dans l'affaire. Que cela soit Enora, qui me haïssait, ou Christopher que j'aimais plus que lui. Quand il passa une main derrière ma nuque, je frissonnai à son contact, je ne savais pas trop comment réagir. Pour le moment, rien ne transgressait la règle et quand il me dit qu'il me rejoindrait dehors, je souris. Que pouvais-je faire d'autre ? Mais d'ici là, il serait surement trop tard. Je partais en France pendant deux mois, soixante jours sans avoir aucun contact avec lui. « Ça sera trop tard d'ici là. Et tu le sais autant que moi. » J'avais dit ça, doucement pour ne pas le brusquer. Ma main caressa son visage et je sentis devenir fragile à nouveau. Je n'avais jamais aimé quelqu'un et il avait été le premier, il resterait le premier. « Je suis tellement désolée mais... Oublies moi. Tu auras deux longs mois pour le faire. Je n'interagirai plus dans ta vie. Je ne m'en mêlerai plus. Je te l'ai dit... C'est un adieu. » Je me défis de son étreinte pour me lever et récupérer le pendentif que je glissai dans sa main. « Et quand je te remerciai l'autre jour. C'est parce que c'est grâce à toi si je m'en suis sortie et uniquement grâce à toi. Tu as été le premier et tu le resteras toujours. Une sorte d'âme soeur. Mais nous n'avons pas besoin d'être ensembles pour exister. Nous avons survécu pendant dix huit ans l'un sans l'autre, je pense que nous sommes encore jeunes. » Je détournai le regard, sentant les larmes me monter aux yeux. J'allais ajouter quelque chose mais non. A la place, je me baissais pour déposer un baiser sur ses lèvres. Et je caressai de nouveau son visage accrochant nos regards l'un à l'autre. C'était comme laisser une partie de moi-même. « Adieu. » Puis, je partis, me détachant de lui, les bras autour de la poitrine en pleurant silencieusement. Une fois dehors, je me mis à courir, courir jusque devant chez moi et quand vint le moment d'ouvrir la porte, je me laissais tomber dans le couloir, ramenant mes genoux contre ma poitrine, laissant aller le sentiment d'être un monstre s'écouler en même temps que mes larmes. C'était réellement fini. J'avais eu le courage de le faire. De lui dire tout ce que je ressentais. Je l'avais laissé alors qu'il avait besoin de moi, je le savais mais j'étais néfaste pour lui. Je ne cessai de me répéter cette petite phrase dans ma tête: « Il a Enora, il n'est pas à toi et ne l'a jamais été. » Des paroles dures. Mais j'avais pris ma décision. J'avais choisi. Et mon choix, c'était Christopher. Et ça l'a toujours été.
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Anonymous
Invité
Invité
Jeu 23 Juin - 23:52

Mais bon sang, mesdemoiselles... pourquoi? Pourquoi est-ce que vous nous faites ça? Pourquoi jamais au bon moment? Si Lilas s'était contentée de s'en aller, je l'aurais laissée partir et je me serais résigné à être content pour elle... alors POURQUOI était-elle revenue dans le hall pour me dire des choses pareilles en me caressant le visage?! Cela ressemblait à un mauvais feuilleton TV, et j'en avais horreur, mais je laissai la jeune femme s'exprimer sans l'interrompre, gardant simplement mes yeux posés sur elle avec attention. Comment ça "ce sera trop tard"? Elle sous-entendait que j'étais déjà fichu ou quoi? Et puis cette demande de l'oublier pendant son absence de deux mois... ça me rappelait quelque chose.

Lilas finit par se lever et faire volte-face pour s'en aller à l'extérieur, quant à moi, je restais là, assis, halluciné, et avec un masque noir et blanc dans la main. Mon regard se fixa à l'objet pendant quelques longues secondes, puis je finis par décrocher l'un des colliers que je portais pour enfiler le pendentif sur la chaînette avant de tout refixer. Alors voila... si elle n'avait rien dit, mon esprit sera au clair et se voilerait encore la face, mais non. Je crois que la vérité devrait parfois ne pas éclater au grand jour... car à présent, il y avait une nouvelle envie en moi. "Et si cela s'était passé autrement?", et si elle était venue vers moi avant de rencontrer son cher Christopher? Qu'est-ce qui se serait passé? Je m'étais adoucit avec Enora, j'aurais donc très bien pu le faire également avec cette rouquine-ci. Enfin, j'imagine... après tout, elles n'étaient pas du tout pareilles, l'une et l'autre. Enora était capable de gérer mon comportement en gardant son self-control lorsque j'explosais, mais elle accumulait la douleur, et comme il y a peu de temps, elle finissait par se faire du mal. À cause de moi. Pour chasser la douleur. Et cela me rappellait ô combien j'étais nocif. Un vrai cancer... dangereux à porter, difficile et risqué à faire partir. Et Lilas, elle était infectée du poison, n'est-ce pas?

La porte du bâtiment se referma. Et moi je me levai, en pleine réflexion, en cherchant mon téléphone pour supprimer le numéro de Lilas même si je savais que ce geste ne servirait à rien. Machinalement, mes pas m'amenèrent vers la cage d'escalier que je commençai à gravir.

Fucking Jacob.

Tout le monde le sait, Edward répète sans cesse à Bella qu'il risque de la tuer, alors voila, son chéri poilu, ce sera le loup-garou et moi le vampire. En plus, j'ai déjà mordu l'humaine. Nous verrons combien de temps devra s'écouler avant que le poison fasse effet. À moins que ce Chris ait trouvé un remède pour briser le lien qui m'unit à son amoureuse. Il ne me la prendra pas... je ne voulais pas. Mais je devais la laisser faire ses choix, alors... pour une fois, je n'interviendrai pas. Peut-être... je vais essayer de lire Stephanie Meyer pour savoir comment faie le vampire dépressif tête à claques comme il se doit.
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