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Ven 8 Juil - 1:17



Dein 2. ich, die 2. haut
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Six jours sans avoir de nouvelles de la part de ma sœur. Quatre depuis... cette fameuse nuit où je me suis faite violer. Mais peut-on vraiment parler de viol quand on sait que j'étais à moitié consentante. A moitié seulement. Je ne fermais plus l'œil de la nuit, me faisant horreur, m'inquiétant pour Imogen, discutant avec mes amies, mes enfants, écumant les bars, bossant sur les dernières musiques du film que je devais animer. Bref, je faisais tout mon possible pour me sortir cet homme de ma tête. Cet homme qui était mon voisin. C'est bien ma veine tiens. Je l'avais aperçu à maintes et maintes reprises, m'observant avec une drôle de lueur dans le regard mais je n'avais pas cherché plus loin. Quatre putains de jours où je me sentais mal. J'évacuai difficilement et mon corps souffrait encore de cet abus. Je n'en avais parlé à personne. Même pas à Cléo, j'avais trop honte. Je me sentais sale. Sale de ce que j'avais fait. Mais assez parlé de ça, je devais me le sortir de la tête. Une clope au bec, je déambulai dans la maison à la recherche de mes affaires pour aller courir. Six heures du matin. Insomnie ou lève tôt ? Je l'ai dit plus tôt, je ne ferme plus l'œil de la nuit donc insomnie. Gutt wahl. J'avais les yeux tellement cernés que je ressemblai à un panda. Magnifique. Et comme il faisait beau, je pourrais me cacher derrière mes lunettes de soleil à ma guise. Perfekt.

Une fois ma tenue de sport endossé – c'est-à-dire un mini short gris et un mini débardeur rose – je mis mes chaussures pour sortir côté plage de ma maison et regarder au loin pour voir des surfeurs qui se prenaient des taules monumentales. Je soupirai et collai mes Ray Ban sur le nez et mes écouteurs pour actionner la musique et mettre la playlist spéciale pour faire mon sport tous les matins. Puis après mes étirements, je partis en direction du centre de la ville. Routine matinale. J'évitai de passer devant sa maison pour ne pas avoir à croiser son regard. Non pas que j'avais peur, non. J'avais honte. Je ne le répèterai jamais assez je crois. Déjà quand je me suis mise avec Sonic juste après la mort de Calvin, je m'étais sentie mal mais Seth – le père de mon défunt fiancé – m'avait assuré que c'était normal, surtout que j'étais enceinte. Et qu'en plus, c'est ce qui a attiré Sonic. J'étais bonne que cela soit physique ou au plumard. Même enceinte. Je soufflais à intervalles régulières pour ne pas avoir de point de côté tandis que j'avançai croisant des autres joggers et leur faisant des signes de tête pour leur dire bonjour. Ça y est! La journée commençait bien. Un sourire victorieux aux lèvres parce que je me sentais mieux, que je me sentais libre, je courus pendant prêt d'une heure avant de rentrer chez moi.

Buvant une longue gorgée d'eau, je fis mon gainage (abdomineux, etc.) avant de me tourner et d'observer de l'autre côté de la plage. Aucune trace de lui, tant mieux. Je me rendis dans ma chambre pour aller me changer – devant la fenêtre, je n'avais décidément peur de rien – et regarder dans la glace. Je pouvais encore discerner les bleus et autres marques qu'il avait laissé sur mon corps. La trace de morsure était toujours là aussi. J'enfilai un maillot de bains pour sortir sur la plage, serviette sur l'épaule et me joindre à la bande de joyeux surfeurs qui me dévoraient des yeux. « Alors Evelyn, tu viens surfer aujourd'hui ? » J'éclatai de rires en me voyant sur une planche de surf et je dénigrai leur offre avant de jeter la serviette sur la plage pour plonger dans l'eau. C'était le secret de ma silhouette. Une overdose de sport. Trente minutes plus tard, je sortis de la mer pour me faire siffler par un connard qui passait par là et je levai les yeux au ciel. Dégageant mon visage de quelques mèches qui l'encombraient, je retournai dans la maison en ondulant des hanches. Au loin, je crus apercevoir une silhouette mais peut être n'était-ce que le fruit de mon imagination ? Surement oui parce que quand je regardai quelques minutes plus tard, il n'y avait plus personne. Schizophren.

Entrant dans la maison, je balançai la serviette de plage trempée sur le pendoir avant de mettre la musique à fond comme tous les matins. La radio, ou la télé, bien avant de me jeter sur mon piano pour me remettre à travailler. Je devais faire ses musiques avant la fin du mois pour les présenter dans un quelconque festival complètement débile. En gros, j'allais devoir mettre une jolie robe, bien me maquiller et sourire à l'objectif l'air de dire « Salut connard ma vie est heureuse. Ma soeur n'a pas disparu et je ne me suis pas faite violer par mon voisin. Sinon toi ça va ? » Soupirant un bon coup, j'augmentai un peu plus le volume pour entendre une chanson allemande. Ah enfin. J'entonnai l'air de la chanson en me dirigeant vers ma chambre à coucher pour virevolter en choisissant mes vêtements, une cigarette dans la main droite et une petite culotte dans la main gauche. « lass mich dein geheimnis sein ». Mon secret ? Non. Je jetai le mégot par la fenêtre pour fusiller la maison du voisin comme si je pouvais la faire exploser d'un simple regard avant de pousser un hurlement de rage pour me glisser dans la salle de bains et retirer tous mes vêtements. Même si je n'en avais plus beaucoup puisque je ne portais qu'un maillot de bains. Je ne regardai même pas mon reflet dans la glace. « Du hast mich oft aus dir verbannt. » Je fis couler la douche avant de détacher ma mini queue de cheval pour passer une main dans mes cheveux un moment. Je soupirai finalement pour me glisser sous le jet d'eau chaude et laisser l'eau ruisseler sur mon corps avant de donner un grand coup dans le mur, entendant mes phalanges craquer d'un coup, et serrant les dents. Ce n'est qu'en relevant la tête que je vis le reflet brouillé d'un homme dans la vitre. Je fis volte face avant de le fusiller du regard, serrant les poings. Ce n'est que là que je levai la tête hautaine, haussant presque le sourcil. « Frei, hurlai-je à son encontre avant de lui jeter un gel de douche dans la figure et de lui tourner le dos pour continuer à me lâcher. « Je ne tolère pas le refus, ni l'ignorance. » C'est ce qu'on allait voir.
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Ven 8 Juil - 3:02

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Il se réveilla en sueur. Arme à la main, Michael retrouva la réalité tout en reprenant une respiration normale : sa chambre était plongée dans la pénombre, le réveil indiquait six heures et quart. Une nouvelle journée dans l'enfer de son existence. En boxer, il alla ouvrir la fenêtre, récupérant une cigarette et la fumant paisiblement tout en observant la maison d'Evelyn. On l'avait appelé hier : on lui avait dit « POURQUOI CETTE SALOPE RESPIRE ENCORE ». Il esquiva, il indiqua qu'il y a toujours trop de témoins autour d'elle. Qu'il allait privilégier l'accident domestique. Beaucoup plus simple, que cela soit une chute dans un escalier, ou s'électrocuter dans une baignoire. Il rappellerait quand cela serait fait. Il lui fallait en finir avec le dossier Zimmer, ou bien maquiller sa mort. Il se changea. Enfilant une tenue à même de lui permettre de se déplacer rapidement. Sa cible quitta sa baraque. Les hanches de la blonde se mirent à remuer alors qu'il s'engageait à sa poursuite, gardant une certaine distance pour ne jamais être visible. Il nota qu'elle prit une route n'impliquant pas de passer devant sa maison, à lui. Et que malgré l'exercice sexuel auquel elle avait participé quelques jours auparavant, elle gardait la forme. Michael en profitait pour garder ses muscles performants. Parfois, il perdrait de vue Eve, préméditant le chemin qu'elle allait prendre, l'attendant dans une ruelle à l'écart, reprenant la filature sans jamais se trahir. Depuis qu'il s'était insinué en elle, il ne rêvait qu'à la récidive. Lui qui croyait que son obsession cesserait une fois assouvie, ce fut plutôt le contraire. Il était désormais addict. Joe devait dormir à la maison, ignorant totalement ce qu'il faisait actuellement. Cela valait mieux — d'une certaine façon. Il continua à songer à des assassinats ; et à abandonner, également. Mais si tel était le cas, un autre serait envoyé et il ne coucherait pas avec Eve. L'idéal restait de la convaincre de "mourir" artificiellement. Il suffisait de quelques clichés, et il s'arrangerait auprès d'un ami légiste pour faire un rapport indiquant son trépas. Cependant, après ce qu'il lui avait fait quatre jours auparavant, la blonde ne risquait pas de lui ouvrir la porte s'il cherchait à la contacter d'une manière diplomatique. Et à bien y réfléchir, il ne voulait pas se comporter comme un gentleman. Il en était incapable. Il cessa de la poursuivre, sachant que la prochaine destination de la sulfureuse chanteuse serait sa maison : Michael avait le temps pour régler quelques affaires. Il retourna dans sa piaule, passant quelques coups de fil, nettoyant une arme en même temps. Le mercenaire passa dans la pièce d'à côté, volet fermé — presque totalement. L'illusion, de l'extérieur, démontrait une pièce morte mais l'appareil photo muni d'un rajout qui permettait un zoom des plus intéressants était pointé sur la maison de la jeune femme. Son œil, derrière l'objectif, repéra sa silhouette fine. Il prit quelques clichés d'elle. A rajouter dans la pile qu'il constituait. Un tableau présentait plus d'un portrait de Mademoiselle Zimmer : au début pour le boulot, désormais parce qu'il en avait besoin. Il prit connaissance de quelques contrats, des connards de seconde zone à éliminer discrètement. Il pouvait s'en charger, même si cela impliquait de ne plus côtoyer pendant quelques jours la jeune femme. Peut être en viendrait-il à pouvoir cesser de se focaliser sur elle. Elle sortit pour nager et il quitta à son tour sa maison, ayant revêtu de nouveaux vêtements — civils — tout en ne perdant qu'à peine du regard Eve. Il fumait une énième clope, la consumant et mémorisant les visages de tous les jeunes hommes qui mataient la blonde. L'un d'eux, tout particulièrement, qui dérangea la jeune femme. Michael manqua de se faire repérer, retournant dans la maison et indiquant à Joe qu'il allait sortir. Une affaire à régler. Il s'approcha de la maison de Zimmer, évitant d'être en vue par ceux présents sur la plage : les ruelles étaient vides, comme il y a quatre jours. La musique qui sortait du logement lui permettait au moins de ne pas avoir d'ennuis pour les bruits de pas. Évitant de s'en prendre à la porte d'entrée, Michael songea à la fenêtre : se retrouvant dessous, accroupi, prêt à bondir pour y rentrer. Il risquait de se retrouver face à face avec la jeune femme. Il s'apprêtait à se lancer quand un mégot tomba devant lui, le figeant dans ses actes : il compta dans sa tête, préméditant qu'elle allait changer de pièce. Pour patienter, il tira sur la clope déjà presque totalement consumée qu'Eve avait employé. Puis, dans sa tenue noire, sans arme à feu, il se retrouva dans la maison de sa voisine.

Il resta aux aguets, parvenant finalement à discerner le bruit de l'eau qui coule. Comme par automatisme, il ôta son chandail ; s'avança de quelques pas, ayant retiré son pantalon, ses chaussures, son boxer. Comme il s'y attendait, Evelyn avait prévu de prendre une douche pour se remettre du sport qu'elle avait fait. Elle se laissa aller à la rage en envoyant son poing frapper le mur, il en eut mal pour elle. Même s'il risquait de lui faire bien pire en terme de violence — immobile, observant les fesses de la jeune femme. Elles remuèrent, et en releva la tête il se rendit compte qu'elle venait enfin de comprendre sa présence. Un gel douche fut projeté vers lui et il le dévia au dernier moment en employant son bras comme bouclier. Elle l'ignorait. Michael cessa d'être inactif, s'avançant et la rejoignant sous la douche. « Du bist für mich. » susurra-t-il à son oreille, ayant piégé ses deux bras en plaçant ses mains sur les siennes contre le mur. Elle était à sa disposition. L'eau coulait sur leurs deux corps ; il parvint à immobiliser ses deux mains avec une seule, employant ainsi ses doigts libres en caresses/pressions sur sa poitrine. Descendant, descendant, jusqu'à atteindre le creux de ses jambes. La rage ne l'habitait pas autant que dans la ruelle, lui permettant de l'allumer avant de la baiser. Il mordilla le lobe de son oreille tout en commençant à exciter son intimité — le doigt d'honneur s'insinuant en sa corolle. Il commença à faire des mouvements prononcés avec son poignet. Et lorsqu'un second doigt s'ajouta à l'acte pervers, il accéléra le rythme. Durant une, deux, trois minutes, Eve devint à nouveau la victime. La carrure de Michael excluait toutes tentatives pour se défaire ; la musique à fond, à peine audible sous la douche, en venait à couper tout espoir de se faire entendre si elle criait : il la sentit trembler, ne pouvant plus contrôler son corps. Les doigts coupables remontrèrent, s'insinuant entre ses lèvres. Il les retira cependant bien vite.

Revenant la caresser, mais ses deux fentes maintenant — souhaitant lui faire craindre le pire. Mais sa queue en vint à choisir son vagina. Home sweet home : il s'empara de ses hanches et l'entraîna à encaisser le roulement de ses reins. L'eau rendait l'acte plus fluide. Le bruit des percussions s'avérait plus prononcé. Jusqu'à la garde, il en vint à se caler en elle : s'extirpant ensuite totalement, revenant progressivement. Il la faisait souffrir, il la faisait fantasmer. Michael gonfla les seins d'Eve en pressant les deux simultanément, plaquant alors son torse contre le dos de la blonde. Il laissait entendre le plaisir qu'il prenait au creux de son oreille ; et entraînait régulièrement la peur durant ses excursions hors Eve, sa queue caressant l'entre-fesses avec une perversité distinguée. Il voulait l'entendre lui supplier de ne rien faire — d'avouer alors, dans le choix, d'être conquise de se faire baiser par lui. Violemment. Maintenant que ses mains palpaient ses fesses et la pressaient contre la paroi. Prenant une douche des plus ardentes de son existence.
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Ven 8 Juil - 4:05



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Est-ce que j'allais mieux ? Est-ce que je me sentais mieux sous la douche ? Non, pas du tout. Je me sentais mal puisque c'était là que j'avais eu ma dernière crise. Après le viol en fait. Espèce de monstre. Un jour, je le tuerai. Je ne sais pas comment mais je le tuerai. Peut être pourrais-je lui envoyer un de mes chiens à la tronche ? Quoique la dernière fois avec Sonic, cela c'était mal passé. Connard de merde! Je rugis intérieurement, bouillonnant d'une rage qui ne me ressemblait puisque j'étais quelqu'un de gentil à la base mais la claque dans la gueule que je m'étais prise, montrait clairement que la gentillesse ne menait à rien. Je frappai un grand coup dans le mur en poussant un hurlement pour évacuer la frustration, ne sentant pas la douleur. J'avais envie de boxer. De le boxer. De lui éclater la gueule. Je ne supportais pas d'être soumise, je ne l'avais jamais supporté. Alors quand je relevai la tête, je jetai un regard des plus incendiaires et un sifflement des plus mauvais s'échappa de mes lèvres. Mon corps voulait que je fuis, je le sentais. Mon désir le plus profond voulait que cela soit moi qui le viole tandis qu'une petite voix au fond de moi voulait lui faire payer. Parfait! Je ne me dérobai pas, l'intimant de dégager, comme un ordre, un aboiement mais je savais que le chien fou n'obéirait pas et il avait de la chance que Debussy et Chopin ne soient pas là. Je chopai le premier truc qui me vint sous la main pour lui jeter à la figure et me retourner. Je savais qu'il avait paré le coup et qu'il allait me rejoindre. Vas-y viens. Tu vas voir. Tu vas rien comprendre. Je le laissais me dire que j'étais à lui. C'est ça. Si ça peut te faire plaisir. « Immer, lieber sterben ». Et je le pensais. Je préférai qu'il me tue plutôt que d'être à lui. Va donc te faire foutre. Quand il me mordilla le lobe de l'oreille, je sentis mon sang affluer plus rapidement, les battements de mon cœur accélérer et ce n'est pas l'excitation qui faisait ça mais bien la rage. Pas une seconde fois. Alors ça, jamais. Il emprisonna mes deux mains avec la seule force d'une, baladant une des siennes sur mon corps et je claquai des dents comme une sauvage, me débattant fièrement sauf que trop tard. Il atteint mon vagin et joua avec mon clitoris. Je gémis de plaisir un instant avant de recommencer à bouger, à trembler mais de rage. Je devais faire quelque chose. Je devais le défoncer une bonne fois pour toute, avoir le dessus mais comment faire ? Je poussais un hurlement de rage, cherchant toujours à me débattre. « Lâches moi, CONNARD! » J'avais hurlé ce mot dans un excès de colère. Je bouillonnai de l'intérieur. Je ne le supplierai. « J'te tuerai, le menacerai-je, je te tuerai. T'es qu'un monstre. »

Un doigt s'insinua en moi et un nouveau hurlement se fit entendre et je basculais la tête en arrière, rugissant comme un fauve en cage, essayant toujours de me dégager et quand il retira ses doigts, je soufflai suffoquant. Je sentais déjà la crise faire trembler tout mon corps. « LACHE MOI! » Un nouvel ordre qu'il évita. Putain. Il allait souffrir, j'allais le saigner comme un porc. Il reprit ses caresses comme un pervers sur les deux fentes, souhaitant me faire peur quand j'eus une idée. Je souris intérieurement, cessant brutalement de me débattre. Vas-y pénètre moi, tu ne vas pas être déçu mon gars et il ne se fit pas prier, comme s'il lisait dans mes pensées. Je sentis son pénis entrer dans mon vagin déjà prêt, humide pour l'accueillir tandis que l'eau coulait toujours. Je passais la tête en arrière, poussant un gémissement de plaisir sans oublier la hargne. Toute cette situation était grisante. Je savais quoi faire maintenant. Un rire fusa quand il caressa mon entre fesses avec sa queue et je regardai un moment dans la vitre pour lever les yeux au ciel. Au plafond plutôt. Caresser mes seins, vouloir me sodomiser, c'est ça ouais. Sans trop réfléchir, un acte purement illogique, je saisis le pommeau de douche pour me défaire rapidement de son emprise et lui en foutre un coup sur le sommet du crâne puis un autre, répétant mon geste jusqu'à lui perforer la peau et que mon instrument de défense se brise. Puis, je pris appui contre le mur, sautant joignant mes deux pieds l'envoyant valser à travers la paroi de la douche. La vitre vola en éclat et j'en reçus un sur le visage mais je m'en fichai. Je sortis, marchant sur les débris avant lui assener un violent coup de pied dans les parties. « Une fois pas deux, connard! » Puis comme ci je savais que cela ne le retiendrait pas longtemps, qu'il serait une fois de plus en colère, je souris, chopant un peignoir au passage pour partir en courant dans ma maison, sautant au dessus de la rambarde de l'escalier et filer dans la cuisine. Une fois dedans, j'ouvris tous les tiroirs pour chercher le coffret de couteaux et les sortir tous. Puis, je tournai le dos à la porte que j'avais fermé.

Quand elle s'ouvrit, je saisis la plus petite de toutes les lames et relevai la tête, souriante. « Tu veux me baiser... Parfait. Viens me chercher. » Je me sentis déjà redevenir humide, car toute cette situation m'excitait grandement. Puis, je me tournai pour lancer le couteau qui atterit non loin de sa tête. A un ou deux millimètres près et il l'avait dans la tête. Je me mordillai la lèvre inférieure, le regardant avant d'en attraper un autre que je lançai à l'autre extrémité. Puis, avec le plus gros dans la main, je m'approchai de lui pour coller mon corps contre le sien, caressant son corps avec la lame, caressant ses cheveux, me surélevant pour l'embrasser avec fougue. Je pointai la lame sur sa queue, la caressant sensuellement avant de balancer le couteau à l'autre bout de la pièce. J'enserrai son cou de mes deux mains, approfondissant le baiser, jouant avec sa langue, ondulant des hanches pour commencer à le caresser de moi-même et dans une nano seconde, je pensais que je me retrouvai en face d'un tueur à gages que j'avais bien amoché, que j'étais en train d'embrasser volontairement alors qu'il m'avait violé. Ma main droite se releva, alors que j'accaparai toujours ses lèvres et je défis un des couteaux du mur pour lui planter sous la gorge, le pointant tellement fort qu'une goutte de sang perla, le masturbant toujours de l'autre main. Une seule question. Le regard agressif, je ne le quittai pas des yeux. « Pourquoi moi ? »
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Sam 9 Juil - 0:23

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Le sang semblait être une donnée indispensable à leur "relation". Michael avait commencé à la baiser à nouveau, ressentant et le désir et la haine qui se conjuguaient en Evelyn. Elle protestait, gémissait, feignait le plaisir, laissait témoigner la douleur qui l'accaparait. Insensible, l'assassin la brutalisait, allant et venant, et un tel schéma aurait certainement eu lieu encore bien des minutes si un coup, bref et violent, ne l'atteignit. Déboussolé, les chocs suivants en vinrent à lui faire quitter l'intimité de la blonde. Il songeait à se défendre — mais il ne se défendait pas. Il avait à l'esprit un moyen de frapper, risquant de tuer la propriétaire des lieux. Il encaissa, encaissa, et cela jusqu'à en venir à traverser une plaque de verre. Quelques morceaux se plantèrent dans sa peau. Comme dans la ruelle, il avait bien trop baissé sa garde, s'en voyant puni. Il se retrouva à être recroquevillé, dans des bris de verre, se tenant les parties génitales et jurant entre ses dents. La blonde allait lui payer. Se relevant, il tituba, sortant de la salle de bain et commença déjà à retirer quelques éclats présents dans son dos. Les traces de pas d'Eve, mouillés et un peu ensanglantées, l'entraînèrent à la cuisine; sa victime venait de mettre la main sur des armes, le faisant sourire. Il le perdit en partie en voyant la lame se ficher à proximité de son crâne — il ne connaissait donc pas toutes les habiletés de la jeune femme. S'il devait être mort, ce serait déjà le cas : Michael resta immobile. Les deux mains dissimulant son entre-jambes. Again, un couteau prit place à proximité de lui. Eve fit les premiers pas ; Eve, au lieu de fuir, en vint à se retrouver tout contre lui. Imitant ce qu'il avait pu faire avec son 9mm, elle le caressa avec son arme. Et l'embrassa.

Le meurtrier avait dû mal à cerner la victime, se contenant alors de placer ses mains à son postérieur que le peignoir masquait, pressant le corps féminin tout le sien. Il s'attendait à être castré. A ressentir l'intrusion de la lame dans sa peau, profondément. Eve faisait durer le suspense. Préférant soustraire une action sanglante par une question : la curiosité l'avait saisi. Michael soutenait son regard, cherchant des réponses qui ne venaient pas. « Pour la même raison que tu ne m'as toujours pas tué. Tu me hais, mais en moins d'une semaine je suis parvenu à bousculer ta routine pathétique. Tu fuis les hommes car ceux auxquels tu t'es attachée sont morts et enterrés. Tu es au bord du suicide, c'est pour ça que tu as laissé tes enfants à l'écart de toi. J'ai beau te paraître abject, mais je parviens à te rendre vivante : c'est cela qui t'effraie. » Il s'empara de la main qui pointait la lame, la serrant, serrant, et la déviant de sa gorge. Il parvint à lui faire lâcher le couteau, la soulevant du sol et la posant sur l'une des tables de la cuisine. Son peignoir était ouvert, ne dissimulant plus rien à sa vue. Mouillé, en sang, jonglant entre la rage et le désir, l'américain l'embrassa. L'américain faufila une main entre ses cuisses, remarquant le consentement qu'elle devait juger honteux mais qu'elle ressentait. « Nous sommes identiques. Chacun avec sa souffrance. Et je suis le meilleur partenaire que tu pourras trouver pour tuer Hans. » Il susurrait à l'oreille d'Eve, la masturbant de plus en plus ardemment. Les lames de couteaux, les armes à feu ne devaient pas être employés entre eux. Il lui fit retirer son peignoir, s'emparant subrepticement de ses lèvres. Les baisers descendirent, descendirent. Plus d'un se perdirent au pubis, sa langue elle-même s'y perdant un bref instant avant qu'il ne remonte, ayant toujours la trique et comptant bien la dépenser.

« Mais j'ai envie de te baiser pour le moment » La parole accompagna son mouvement de rein. Ses hanches se remirent à l'ouvrage, d'abord dans des actes presque tendres : une de ses mains s'était perdu dans la chevelure d'Eve, la forçant à pencher un peu la tête en arrière alors qu'il saisissait sa lèvre inférieure entre ses dents. Il ne la fit pas saigner, pour une fois. Mais les caresses qu'il prodiguait à sa poitrine commencèrent à se faire plus insistantes, cherchant à gonfler ses formes, encore et encore. Suçotant un téton. Tordant l'autre. Ils en vinrent à repartir dans une nouvelle séquence de baise hard, lui donnant le tempo, elle encaissant le tempo. Il la travaillait, sans la perdre du regard : cherchant à la faire soupirer, encore et encore. Comme s'il avait saisi que la haine d'Eve avait besoin de passer également par des coups de reins, il l'entraîna avec lui tout en s'installant sur une chaise. Leurs sexes s'entrechoquèrent. « Tu es à moi, Eve. L'inverse est exacte. » Il préférait murmurer. N'acceptant toujours pas lui non plus cet état de fait qui le poussait à posséder Eve et à se laisser blesser par elle. Il palpa ses fesses, et commença à caresser la fente entre. Il voulait la blonde à lui : et il la voulait totalement. La douleur étant un moteur de leur tandem, il s'attendait à ce que chaque acte de souffrance qu'il pourrait conduire à son égard impliquerait une vendetta. Elle l'avait fait tant saigné dans la salle de bain. Son doigt d'honneur se logea en elle, alors que sa queue s'employait en parallèle à se mouvoir dans son vagina. Des frictions simples mais à même de maintenir le plaisir. « Libère-toi de ta rage. » souffla-t-il, voulant ressentir ce qu'elle gardait au fond d'elle. Les hommes n'avaient cessé de la blesser. Son existence n'était qu'un chaos. Et il n'y avait qu'en côtoyant un autre chaos qu'elle pouvait prétendre à se sauver.
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Sam 9 Juil - 2:01



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Ma vie n'était qu'une immense blague. Rien que ma naissance le prouvait. Née de l'union entre deux parents qui ne me désiraient parce que j'étais née hors mariage, ils m'ont abandonné, laisser dans cet orphelinat et je pense que ce sentiment d'abandon constamment présent est parti de là. Je savais que je ne devais plus m'attacher à qui que ce soit. Pourquoi s'attacher quand les gens finissent par partir ? Mon père, Calvin la première fois, Hans, puis Matthew mon fils, Calvin... Depuis sa mort, ma vie partait à la dérive comme un bateau mal piloté, une soucoupe sans commandant... Je savais que cette folie de désirer un tueur, celui qui voulait me tuer, me baiser, me blesser; était purement sadomasochiste. Je désirai l'homme qui m'avait blessée, qui s'était servie de moi comme je me suis servie de Sonic pour panser mes plaies. Mais il y a une différence entre Michael et moi. Je me suis attachée à Sonic, j'ai guéri de mon addiction à Calvin, tué par un homme jaloux et il m'a blessé. Il a pris ce qu'on appelle le cœur – alors que bon ce n'est que pure connerie – l'a arraché de ma poitrine et l'a jeté dans le fleuve. Peut être aurais-je du songer à le rejoindre ? Quand j'ai appris par le biais de mes contacts qui avait tué mon fiancé, j'ai décidé de me venger. J'étais alors enceinte jusqu'au cou, peinant à me déplacer avec ma lame à la main, je me suis entrainée des heures durant pour apprendre à correctement viser la tête, à ne rien laisser au hasard et ce fameux soir où j'étais si prêt de mon but, où j'ai interrogé l'indic, manquant de le tuer ou de me faire tuer quand je suis tombée sur Aaron. Et dire que j'allais remettre ça la semaine prochaine. Dès demain en fait. Écumer les bas quartiers avec mon couteau pour retrouver ma sœur qui avait mystérieusement disparu. Je lançai alors le couteau avec une facilité, sans lever le bras trop haut, avec un regard empli de haine et de rage. Je voulais viser la tête mais mon bras dévia à la dernière minute échouant la lame dans le mur à côté. Puis, j'en attrapai une autre, la lançant de l'autre côté et je jubilai en voyant son regard surpris, je lui rendis l'air de dire « croyais-tu réellement que j'étais sans défense ? » L'homme qui voulait désormais ma tête m'avait pris la seule personne que j'aimais. Nous allions nous marier, avoir une petite fille quand il est mort soudainement, poignardé. Je savais qui avait fait ça. Je ne connaissais que trop bien Hans. Alors, je sifflai intérieurement quand je saisis le manche de la lame de boucher pour m'approcher de lui sans arrière pensée. Je l'embrassais non pas par envie mais par besoin. J'avais besoin de son contact comme si ma vie en dépendait. Et elle en dépendait. Ma vie n'était qu'une blague.

Vingt trois ans, malade, condamnée à mourir, à ne plus voir ses enfants parce que selon les médecins élever des enfants n'étaient pas bons pour ma santé qui se détériorait trop vite selon eux. Je ne pense pas que l'homme qui abusait de moi en ait conscience et même s'il savait, il s'en fichait surement. Tout le monde s'en fichait. Chacun menait sa petite vie rangée comme Mary Jude et Maël qui avaient fait appel à mes services pour le plaisir de l'exotique. Je baissais alors la lame, la lâchant, reprenant vite l'autre tandis que Michael resserrait son étreinte, palpant mes fesses à travers mon peignoir. Toujours dans cet acte sexuel quand je capturai son regard, lui posant la question qui brulait mes lèvres depuis une semaine. J'écoutai patiemment sa réponse, toujours manifestement perdue. Ne sachant que faire. « Ce qui m'effraie c'est cette dépendance. Et ne me mens pas, je sais que tu es accro. » Mes yeux le transpercèrent et je le voyais à nu complètement avec ses mots. Il était violent parce qu'il cachait quelque chose comme tout le monde d'ailleurs. Je déglutis quand sa main se posa sur la lame, me forçant à la lâcher. Aucune peur ne se lit dans mon regard. Je n'aurai jamais peur d'un homme. Comme s'il voulait me posséder, il me souleva du sol et je m'accrochai à lui sans détourner le regard. Nous étions semblables lui et moi, presque comme une thérapie. Je baissais la tête pour l'embrasser avec douceur cette fois-ci. Ma colère ne s'estompait pas, elle remonterait en temps voulu. Pour le moment, je me contentai de gémir sous ses caresses, me retenant de hurler, fermant les yeux pour les rouvrir et les planter dans les siens quand il prononça le nom de son employeur. Du revers de la main, je caressai tendrement son visage. « Pourquoi ce revirement de situation, Michael, pourquoi veux-tu tuer ton employeur pour ta victime ? Tu pourrais aisément trouver une autre femme pour coucher avec toi. » J'avais murmuré ses paroles quand mon esprit se complaisait à l'imaginer avec une autre femme. Le monstre se réveilla dans mon estomac et je resserrai mon étreinte autour de son cou pour le rapprocher un peu plus de moi. Une seule phrase vint percuter mon esprit lui assena une grande claque mentale. A moi. Ce sentiment de possessivité que je n'avais ressenti avec personne jusque là. On le touchait mise à part moi et je tuerai. J'avais honte de me le dire bordel! Il baissa la tête dans un court laps de temps pour gouter à ma moiteur et se relever pour me posséder une nouvelle fois, différemment de la précédente. Son membre durci me pénétra et je poussais un long râle jouissif, pleinement consentante, inclinant la tête en arrière soumise sous ses baisers, tandis que mes mains parcouraient son dos musclé. Je jouissais réellement pour la première fois depuis un an, me répétant dans ma tête que je ne devrais pas. Mon amant changea de position à nouveau m'attirant sur lui et me laissant le contrôle de la situation. M'emparant de ses lèvres, mes bras enroulés autour de sa nuque, je grognais. A moi. Je savais que nous étions tous les deux désireux de partager notre haine. Nous taper dessus, nous faire du mal nous libérait à notre façon, je mordillai doucement son coup sous le coup d'une pulsion érotique tandis qu'il me disait que j'étais sienne. « du bist mein. Sie wollen auch Sie es zugeben oder nicht. » Tu es à moi, que tu veuilles bien te l'admettre ou non. Phrase purement dite sous le coup du plaisir, susurrer comme si je lui disais pleinement que j'avais envie de lui. A moi. Ma chose. Ma thérapie en quelque sorte. Je continuai mes mouvements tandis qu'il caressait mes fesses de ses mains, bravant l'interdit tant contesté. Cela ne me choqua pas. Non, je m'en fichai dans l'instant présent. Il voulait que je libère ma rage. Mais je basculai alors la main en arrière, fermant les yeux, poussant un hurlement. Je jouissais alors sous lui pour enfoncer mes ongles dans sa peau et baisser la tête que j'enfouis dans son cou. Ma main incontrôlée lui zébra le dos et je ne pus retenir un nouveau cri de plaisir dans son cou, étouffée, ne me retenant plus. Comme pour éviter de monter trop les aigus et pendant que mes mains s'acharnaient à déchiqueter son dos, le laminant carrément, que je m'empalai avec une violence qui ne me ressemblait pas sur son membre; je léchai une partie de son épaule dans un grognement bestial avant d'y enfoncer mes dents. Puis, agrippai ses cheveux pour renverser sa tête en arrière le surplombant, l'embrassement sauvagement tandis que nos langues jouaient l'une avec l'autre, je me défis subitement pour l'attirer vers moi sur le plan de travail et m'allonger pleinement, le faisant venir sur moi, l'invitant, le guidant avec ma main, pour aller se loger à nouveau dans mon vagin. A moi. Je plaquai de force ses lèvres sur les miennes. Le sentant gronder, se retenir aussi. « Viens avec moi, murmurai-je, libère toi avec moi. Hemmungslos. » Venais-je vraiment l'inciter à redevenir cet animal sauvage qui m'avait humiliée dans la ruelle ? Oui. Pourquoi ? Parce que j'étais en Enfer et qu'il était le diable. Et grand dieu, il était sacrément sexy quand il enrageait.
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Dim 10 Juil - 1:34

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Rédemption. Il n'y croyait pas. La douleur subsistait ; son dos, son crâne. Evelyn ne l'avait pas raté. Michael refusa de croire qu'il cherchait à la sauver — ce qu'il n'avait pas pu faire pour Charlie. S'il avait incarné le bon samaritain, ses actions n'auraient pas été : gifles, viol, morsures. Au lieu de se présenter comme le tueur à gages censé l'abattre, il aurait engagé la conversation. Essayant, à chaque rencontre, de découvrir qui était Mademoiselle Zimmer. Il avait sauté les étapes, en la sautant. Elle avait aimé ça. Elle ne l'avouerait pas. Il avait été dégueulasse, dans la ruelle ; il récidivait dans sa maison, sur son territoire. Sa tête bourdonnait encore des coups reçus. Le sang perlait, derrière lui. Aucune hémorragie sérieuse. Ses parties intimes le faisaient gémir intérieurement. En lui, deux sentiments : lui faire payer, violemment / la protéger, lui faire comprendre l'état des choses actuelles. Je ne comprends pas ce qui me pousse à te baiser, accepte-le, intègre-moi dans ton univers. Intègre-moi en toi. Anarchy in his mind. Il se refusa à penser à Ivy. Non, il ne se piégeait pas à nouveau. Hans attendait de savoir quand elle allait mourir, lui prévoyait déjà de lui envoyer une balle entre les yeux. La situation malgré tout lui convenait. Se faire tuer par la blonde n'étant cependant pas dans ses projets, il la força à lâcher son arme. Qu'importe si cela ne faisait qu'attiser les ressentiments qu'elle possédait à son égard. Ils étaient liés d'une façon que leur relation ne pouvait se conclure que par la mort. Elle n'était pas sans défense comme il avait pu la remarquer, mais Michael comptait augmenter ce paramètre. Même si cela signifiait peut être de créer une jeune femme qui, en remerciement, l’abattrait sans ciller. Il pressa un peu plus les seins ; partageant un baiser avec la propriétaire. Elle était curieuse. Elle voulait savoir pourquoi il faisait ceci, pourquoi il était ainsi. Michael posa un doigt sur ses lèvres. Il pouvait en effet se payer une pute. Lui faire faire ce qu'il imposait à elle. Les raisons étaient floues quant à ce choix, si ce n'est cette sensation tenace qu'ils étaient identiques. Sa frustration d'une existence plongée dans le chaos embrassait celle de la blonde sur bien des points. Elle pouvait comprendre, elle pouvait supporter.

L'assassin n'avait pas tardé avant de la perforer à nouveau. Ressentant à chaque fois un courant électrique d'extase : c'était si naturel, si brûlant. Le corps d'Eve ne cherchait plus à se défendre : la demoiselle se laissait aller. Voulant mordre la luxure. Il envoyait ses reins contre les siens, se satisfaisant malgré ses blessures de s'accaparer encore une fois d'elle. Lui laissant la position dominante comme pour marquer tacitement une certaine égalité. Dans la ruelle, c'est à peine s'il l'avait laissé au-dessus de lui, promenant son bassin dans des mouvements vifs. Elle faisait disparaître l'entièreté du membre masculin entre ses jambes. Elle accélérait. Elle gémissait. Il encaissait. Il brûlait. Ses lèvres ne cherchèrent pas à se saisir d'un sein, préférant malaxer la poitrine. Eve perdait peu à peu sa rage dans l'ébat, prenant une part active, ne souhaitant plus n'être qu'une poupée docile. Leurs sexes se cognaient. Leurs sexes s'escrimaient. Michael entendit sa compagne prononcer des han han, allant crescendo. L'orgasme la submergeait, elle en témoigna en blessant encore un peu plus sa peau avec ses ongles ; il serra les fesses féminines de son côté pour faire passer la douleur. Eve fit la vampyr, laissant une nouvelle fois sa marque. Michael voulait la dégager tant il lui semblait qu'elle allait atteindre sa carotide mais il n'en fit rien, la laissant à son plaisir. Elle se dégagea de lui, se réinstallant sur le plan de travail : l'attraction, le magnétisme, le maintenait toujours tout contre elle. Sa queue caressa son vagina ; une main féminine s'empara de son membre. Il se retrouva à nouveau en elle.

Leurs yeux se croisaient, s'insultant et se complimentant. Elle prononça des mots qu'elle n'aurait pas dû. Evelyn voulait revoir ce qu'elle avait côtoyé dans la ruelle. Michael tenait fermement les cuisses, envoyant ses reins, résistant à la tentation de se libérer. Il pressentait qu'ils entraient dans une nouvelle phase de leur "relation". Sa langue joua avec celle de la blonde, la forçant au mutisme le temps qu'il reprenne son sang-froid. Mais plus il la baisait, plus l'animal en lui en désirait davantage. Il passa sa langue sur un sein. Lentement, il se métamorphosait. Les mouvements étaient plus vifs. Ses mains moins douces. Son regard plus noir. Il se sentait à l'étroit en Eve, et cela lui plaisait, allant et venant avec célérité. N'y tenant plus, il s'extirpa et la fit pivoter sur le plan de travail, présentant sa nuque/son dos/ses fesses. Michael posa un genou à terre, sa trique gênante retrouverait bien vite un foyer. Il déposa un baiser sur la croupe féminine ; ses doigts caressèrent les courbes qui se présentaient à lui. Son doigt d'honneur poursuivit le plaisir féminin en harcelant son intimité. Un autre doigt acclimatait l'interdit, il avait décidé dans le moins lisse des orifices de se loger. A nouveau debout, Michael s'enfonça d'un quart entre les fesses féminines. Il forçait le passage. Il voulait l'entendre gémir/hurler/refuser tout ceci. Sa main masturbait son entre-jambes : il communiquait du plaisir, entraînait de la douleur. Il lui faisait payer sa rébellion sous la douche. Michael fit pivoter le visage d'Eve sur le côté pour saisir un baiser sur ses lèvres. Être sa propriété impliquait de l'être totalement. Peu à peu, ses reins commencèrent à se mouvoir : le plaisir lui vint vitesse Mach 4. Le petit cul d'Evelyn lui fit fermer les yeux alors qu'il accentuait, et la pénétration, et les caresses plus qu'appuyées qu'il communiquait au pubis féminin. Hors de contrôle, l'assassin renvoyait sa potentielle victime entre douleur et plaisir, honteuse et comblée. Le calvaire ne dura qu'un temps car sa queue déjà s'extirpa de la fente interdite pour en revenir au vagina, limant ce dernier avec une sévérité sans faille. L'extase transita dans ses veines.

En un râle, il s'abandonna en Eve, communiquant tout son sang blanc et s'en assurant en deux-trois derniers coups de reins profonds. Il fit se relever la blonde, s'étant extirpé d'elle si bien que son torse se retrouva en contact de son dos. Ils étaient en sueur. Les bras du tueur l'entouraient, lui permettant de reprendre son souffle; il respirait au creux de son cou. Ses dents se pendirent au lobe d'une oreille. « Eve, je ne désire que toi. » La romance après la baise salace : il continua à la caresser. Puis il tira ses cheveux en arrière, forçant sa tête à se pencher vers la sienne. Il l'embrassa violemment. « Fréquente un autre homme, et je te tuerais. Essaye de me fuir, et je te tuerais. Je ne suis pas Hans. Je suis bien pire. » susurra-t-il. Il ne pouvait pas être le bon samaritain. Il ne pouvait pas être l'homme qui ramènerait Evelyn dans une existence mielleuse, euphorisante. Un homme s'y était essayé, il était maintenant entre quatre planches dans un cimetière. Face au mal, la seule solution était un mal bien plus grand. Il sauverait Eve ; et la conduirait dans une existence encore plus douloureuse par la même occasion.


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Dim 10 Juil - 21:32



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Désir cruel. Envie particulière. J'étais consentante pour une raison inconnue et j'allais me laisser faire. Me laisser baiser de la sorte. Je ne voulais rien de sentimental de toute façon, alors quand il retira mon couteau, je n'avais pas peur, je n'aurai jamais peur. Je l'interrogeai, je le désirai ardemment comme si mon corps brûlant le réclamait en lui, en moi. Ils s'emboitaient parfaitement. Nous étions en osmose sur le plan sexuel de la chose, et même psychologiquement, comme s'il comprenait que j'avais une rage quelconque à déverser. Que savait-il de moi ? Cela aurait pu être effrayant mais il était tueur à gages et donc ce devait de se renseigner sur sa victime. Je voulais lui dire de me prendre, sauvagement sans aucun répit, jusqu'à l'évanouissement mais je pense que vu ses blessures, il serait tombé avant moi. J'étais insatiable sexuellement. Restée sur ma faim depuis Sonic même si j'avais couché avec Maël et Mary Jude, même si je l'avais fait avec Sidney. C'était une fille, il était un mec. Et la sensation d'avoir un pénis en moi était si bonne que même si cela avait été quelqu'un d'autre, je pense que j'aurai joui mais moins qu'avec Michael. Pourquoi ? Parce qu'on bravait les interdits. Il n'y avait aucune retenue entre nous. Absolument aucune. L'un dominait l'autre à tour de rôle. Dans la ruelle, cela avait été lui et maintenant, my turn. Baise moi, je te baise. J'étais sur lui, sur ma chaise, allant et venant, poussant des gémissements, prenant mon pied. Je m'attendais à ce qu'il réplique mais non, il me laissait faire. Après ce que je lui avais fait subir dans la salle de bains. J'allais le payer mais comme si mon beau brun ténébreux savait, il me laissait prendre mon pied, en m'accompagnant, en laissant échapper des sons gutturaux, masculins, excitants, enivrant. Vas-y bébé, prenons notre pied ensembles. Je me baissais, capturant sa bouche dans un baiser torride, mouillée, puis y mettant fin, je continuai de le regarder, de fixer ses yeux noirs, de me perdre dedans. Mon animal sauvage. Ses mains sur mes seins, je lui retirai pour les mettre sur mes hanches, accélérant la cadence, essayant de me retenir et quand il posa ses mains sur mes fesses, le son de ma voix monta crescendo et je ne pus retenir l'orgasme, vibrant sur sa queue. Mais je savais que cela serait loin d'être fini. Il m'en fallait plus. Beaucoup plus.

Je me retirai de lui, me couchant sur le plan de travail, l'invitant à revenir sur moi, prenant son pénis à pleines mains, le caressant, le glissant de nouveau en moi et légèrement m'arc-bouter, pour faciliter la pénétration, en gémissant à nouveau. Je l'invitai à se lâcher aussi. A venir me rejoindre. Je savais que si mon amant se contenait, il ne serait pas pleinement satisfait, hors je voulais qu'il soit satisfait, je voulais qu'il éjacule en moi. Il m'embrassa, jouant avec ma langue, touchant mes seins, augmentant les coups de reins. Puis mon regard captura le sien noir au bord de la folie et un sourire se dessina sur mon visage. Un éclair de perversité traversa mes yeux bleutés. Fais. Moi. Mal. Plaisir masochiste mais j'aimais quand il se lâchait. J'aurai préféré mourir plutôt que de lui dire mais ce semi viol dans la ruelle m'avait fait jouir à un point que j'ignorai chez moi. Si on en oublie l'humiliation ressentie pendant 'éjaculation faciale. Non merci mais je crois que la prochaine fois qu'il recommence, je l'ampute d'un membre. D'un coup sec, il se retira, me laissant sur ma fin pour me retourner, me mettre à plat ventre sur le carrelage froid du plan de travail, la pointe de mes seins se durcit instantanément à son contact et j'accueillis sa main dans ma moiteur avec un gémissement, une supplication d'en venir au fait. Son autre main vint se loger dans mon fessier et je n'eus aucune appréhension quand son membre s'y logea. Une douleur, une délicieuse douleur qui me faisait hurler. Hurler de souffrance, hurler de plaisir. Ses coups de reins, sa main plus profondément enfouie dans mon vagin me firent hurler à nouveau, je sentais un orgasme honteux pointer le bout de son nez et je serrai les dents, retenant un grognement. Il posa sa main sur mon cou pour faire pivoter mon visage et l'embrasser goulûment. Je sentais la haine qu'il éprouvait pour moi transiter dans mon corps et ma main vint se loger dans sa nuque quand il voulut se relever pour approfondir encore plus le baiser. Un bon gros baiser bien dégueulasse. Il accéléra et ma voix augmenta. Puis, comme ci cela devenait une habitude, il se retira. Bordel mais tu peux pas rester en place toi. Pestant contre lui, pour m'avoir stoppé si prêt de mon second orgasme, je souris à nouveau quand il revint en moi et basculai la tête en arrière, les yeux fermés, consciente que j'étais complètement soumise. Mais je lui avais demandé non. Alors, là, la violence se déchaina et il me bousilla intérieurement. Les mains sur mes hanches, il allait et venait à une vitesse effrénée, sans retenue et finit par éjaculer en moi. Je retombai, fatiguée sur le plan de travail avant de me faire soulever comme un poupée pour rester piégée dans l'étau que formais ses bras. Une de ses mains me caressant toujours. Je basculai ma tête sur son épaule, manifestement fatiguée et il me murmura qu'il ne désirait que moi. « C'est bien ma veine. Mon psychopathe de voisin ne désire que moi, quitte à me violer dans une ruelle et à pénétrer dans ma maison pour réessayer sous la douche. Demande moi mon consentement la prochaine fois au lieu de me repeindre le visage avec ton sperme, lâchai-je froidement. » Ses doigts continuèrent à me malaxer, me caresser et il ne voulait pas me lâcher. J'aurai du être saisi d'effroi même si je lui en voulais de m'humilier de la sorte mais non. Je l'aimais bien, je l'appréciais même un peu trop. Fuck. Stockholm quand tu nous tiens. Il me mit en garde et il avait raison parce que je n'avais aucune intention de lui être fidèle. Enfin avant aujourd'hui. Avant qu'il ne me démontre qu'il tenait plus à moi que je l'imaginai. Je soupirai. Passant une main sur mon visage. « Un simple 'je t'aime, épouses moi' aurait suffi. Mais bon, t'as l'air d'être un grand malade. Alors, je vais moi aussi te mettre en garde. Saute moi sans mon accord et je te tue. Couche / touches / parles à / regardes une autre fille et je vous tue tous les deux pour vous enterrer sous mon perron. Ou alors, j'enverrai sa tête à sa famille et la tienne finira sur celle de la voiture de ta sœur, je n'ai pas encore décidé. » Je me dégageai de ses bras pour prendre son visage entre mes mains et l'embrasser langoureusement, faisant durer le baiser, quand soudain, le téléphone sonna. Jurant en allemand, je me dégageai pour attraper mon peignoir et aller répondre.

Aux côtés de Michael, j'avais tendance à oublier le monde extérieur et le fait que ma sœur avait disparu. Sauf que la personne à l'autre bout du fil me le rappela clairement. « Papa ? Dis moi que tu l'as retrouvé, s'il te plaît. » Je sortis une cigarette que j'allumai avant de chercher mes médicaments; « Non, Eve, je suis navrée. Aucune trace. Et toi de ton côté, du nouveau ? » Je revins dans la cuisine le combiné à l'oreille pour me pencher vers Michael et lui dire de me rejoindre en haut avant de revenir sur mes pas. « Non, non. Aucunes. C'est comme si... elle s'était évaporée. J'ai un mauvais pressentiment. Elle donnait toujours des nouvelles avant. Imagine qu'elle... » Ma voix s'étrangla dans ma gorge et je pris un médicament pour essayer de calmer les tremblements qui venaient d'apparaitre. « Ça va aller. On va la retrouver. Je sais qu'elle est toujours en vie, Eve. Dis moi que toi ça va au moins. » Je lui tairai l'épisode de la ruelle. Il n'avait pas besoin de savoir ça. « Oh tu sais, le vrai bonheur. Ma vie est parfaite. Je pense même que rien ne pourrait gâcher ça. Je suis sur mon petit nuage, mentis-je. » La conversation dura pendant quelques minutes où je rassemblai le matériel pour soigner Mike et je reposai le combiné avant de m'appuyer sur le lit, sentant les larmes venir. Ma petite sœur avait disparu et personne ne savait où elle était. Je reniflai avant de voir que quelqu'un se tenait dans l'embrasure de la porte. Du revers de la main, je séchai mon visage avant de me lever et de lui indiquer le lit. « Allonges toi, je vais te soigner. » Un ordre. Il allait me changer les idées. Je rangeai mes médicaments en vitesse avant qu'il ne les aperçoive et m'assis à côté de lui pour désinfecter ses plaies. « Je suis désolée, dis-je d'un ton calme, serein avant de baiser toutes ses blessures une par une et de les désinfecter ensuite. » Je pouvais être douce mais si quelqu'un avait fait du mal à ma petite sœur. Il allait me le payer.
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Mer 13 Juil - 0:35

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Tout ceci avait un air de déjà-vu — mais il avait la bénédiction d'Eve. Son corps, chaud, fut la proie de toutes ses pulsions. Il molesta ses seins, en vint à les mordre : il se cala entre ses cuisses jusqu'à la garde, ou s'enfonça avec ardeur dans son petit cul. L'assassin n'avait aucune limite. L'assassin devait se perdre en Eve. Qu'importe la douleur qu'il ressentait, ce n'était que l'héritage d'une époque révolue où IL agressait ELLE, où ELLE combattait IL. Sa queue importunait la lady en des mouvements secs — toujours plus vite, toujours plus loin. Le plan de travail fut un support des plus adéquats pour la baiser, pour la sodomiser. Plus elle gémissait, plus il accélérait. Les flammes qui le consumaient de l'intérieur s'octroyaient enfin le plaisir tant attendu. Ses mains tenaient les hanches, ses pouces creusaient la peau. Leurs corps, à chaque réunion, faisaient du bruit. Quelques baisers atténuèrent le tempo, donnant de l'humanité à l'échange sexuel. D'entre les lèvres de Michael, des han et bien des termes entrecoupés/dévorés ressortaient. Elle était à lui — ne cessait-il de se répéter. L'orgasme, de l'état du soleil inaccessible, devint progressivement le train symbolique qui se rapproche. Les coups de reins étaient violents. Il voulait qu'elle se souvienne de ce moment. Mais à bien y réfléchir, leur tandem n’octroierait que des souvenirs de cette trempe. Elle, espiègle, intenable ; lui, impitoyable, dangereux : réunis, ils baisaient dans le sang et la rage. Il refusait encore d'évoquer l'amour, mais l'obsession qu'il vivait l'incluait déjà en son sein.

Dans un râle, il se laissa aller, sang blanc côtoyant l'intimité tant désirée, envoyant malgré tout encore son bassin pour se vider. La torpeur n'était pas encore présente, l'extase subsistait. La sensation de perdre le contrôle, d'être si faible et pourtant si intouchable le submergea : le plaisir avait ce don de lui faire perdre pied. La nympho' aussi s'était paumée dans un orgasme, la laissant inerte mais satisfaite. Il lui redonnait l'envie de baiser, elle aimait l'idée finalement de se faire serrer dans une ruelle ou sous sa douche. La carrure que Michael exhibait, et la bestialité qu'il pouvait invoquer à chaque rapport créaient un certain charme. Il la gardait tout contre lui, aimant à sentir ce qui lui appartenait, aimait le redécouvrir en caressant ses courbes. « Tu veux donc qu'il y ait une prochaine fois? » susurra-t-il face à la première phrase post-sex de sa compagne. La hargne d'Eve était toujours en elle, mais elle l'avait domestiqué : elle était prête à ranger ses couteaux pour laisser retranscrire sa rage avec des coups de reins. Mademoiselle Zimmer posa ses conditions : semblables aux siennes et se résumant finalement à une chose — tu m'appartiens. Je veux que ton membre ne défonce que mon corps. Que toutes les salopes que tu pourrais t'envoyer, tu les rejettes pour mieux t'occuper de la tienne. Il obtempéra dans un sourire ; puis, vint les séparations corporelles. Il la regarda partir répondre au téléphone tandis que Michael se remettait de la partie de jambes en l'air. Il replaça le couteau sur une table. Fit semblant de ne pas écouter la conversation. Il s'eclipsa à la demande d'Eve mais attendit la fin d'une tirade, je suis sur mon petit nuage, nuage où elle se faisait violer et baiser constamment. Le temps passa. Il avait rassemblé ses affaires, prit une serviette pour s'essuyer : n'ayant finalement que celle-ci autour de la taille quand il se pointa dans la piaule d'Eve. Le parfum qui y régnait était bien le sien, cela lui redonna la trique. Il s'allongea. Ne cherchant pas encore les réponses. « Il y a une demi-heure, je te baisais sans autorisation sous ta douche et maintenant tu t'excuses. Est-ce que vous ne seriez pas tombé sous mon charme Mademoiselle Zimmer? » Il cherchait à étirer les lèvres de la blonde en un sourire. Les blessures lui faisaient un peu mal mais ce n'était pas des balles. Il avait côtoyé pire. Cela se rajouterait à la liste, lui offrirait un peu plus de cicatrices. Une fois qu'elle eut fini, il ne manqua pas de l'attirer dans le lit, elle au-dessus de lui, l'embrassant sans aucune modération. Michael avait encore envie d'elle. Il se faisait l'effet d'un vieux dégueulasse, mais il était encore jeune. « Lorsque tu seras prête à me dire des problèmes, je les résoudrai. Je veux que tu me le demandes, de t'aider. J'ai déjà assez accompli des actions à ton égard sans chercher à savoir si tu étais partante. Là, pour le moment, je veux encore être en toi. »

Il la fit basculer sous lui. Il dégagea un peu le peignoir, à nouveau. La serviette de Michael en vint à foutre le camp ; sa queue se cala entre les reins d'Eve. Mais dès la première pénétration, il opéra un mouvement lent. Habituant la jeune femme. Et durant les minutes qui s'ensuivirent, ses reins se déplacèrent avec une témérité restreinte. C'était bon, de glisser en elle si sournoisement, de ne faire que des baisers à sa poitrine opulente. Michael employait le visage de la blonde comme indicateur, plus elle avait la bouche arrondie, plus il comprenait que tout ceci lui plaisait. Certains coups de reins, à peine plus prononcés, cassaient le rythme et lui donnaient envie de se déchaîner. Il n'en fit rien. Il préféra s'abstenir d'éjaculer en elle, ses bras le surélevant tandis que ses lèvres côtoyaient celles si pulpeuses, si sensuelles de sa nouvelle partenaire. « Je ferais mieux d'y aller. Je paierais les réparations de ta douche, tu n'auras qu'à venir chez moi pour prendre les prochaines. Je te passerais le savon. » Son murmure, espiègle, devint un souffle chaud au cou d'Eve. Ses affaires étaient en bas ; Michael commença à se dégager de la jeune femme. Prêt à la quitter pour mieux la retrouver d'ici peu.


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Mer 13 Juil - 4:15



Dein 2. ich, die 2. haut
hab ich in deinem kopf erbaut

Déjà vu. Délectation. Péché. Luxure. Cette homme transpirait tout ça. Je ne le connaissais pas mais il avait suffi d'un regard pour que mon corps soit immédiatement attiré par le sien. Magnétisme malsain. Mon corps avait fusionné avec le sien. La première fois avait été violente, sale, blessante, humiliante même et cette fois-ci, était-elle différente ? Je ne pense pas. Il y a avait une donnée qui avait été ajoutée à l'équation. J'étais consentante. Je me servirai de lui pour le sexe. Il était si... excitant en lui-même. Il me donnait envie de me laisser aller, de dépasser mes limites, de m'adonner à toutes sortes de plaisirs plus disgracieux les uns que les autres. Je pourrais donc le manipuler à ma guise en attendant que mon projet soit mis à bien. Que je prenne la fuite. Loin de lui, de ma soeur, de tout le monde. En me violant dans cette ruelle, il m'avait donnée envie de m'éloigner de lui. Mais pourquoi cet étroit rapprochement alors ? Pourquoi est-ce que je ne partirais pas, là, tout de suite alors que je le laissais souiller mon corps de manière si disgracieuse. De me pénétrer au plus profond de mon âme, de la déchirer avec ses dents quitte à la faire disparaître. J'étais toujours couchée sur le plan de travail, avachie, maintenue, pendant qu'il titillait mon clitoris et me sodomisait. Mes gémissements doublèrent entre le désir, la folie et la douleur. J'étais docile. Je l'avais laissé me dominer sans aucun regret et plus mes cris s'intensifiaient, plus ses va et vient s'accentuaient. J'étais proche de l'orgasme. Il m'en fallait plus, toujours plus. Ma poitrine se compressait, se soulevait, mon souffle se fit court et je pus respirer à nouveau quand il se retira. Mais mon répit ne fut que de courte durée quand il reprit sa place initiale dans mon vagin pour « se finir ». Je fus proche de l'orgasme, je l'atteignis en sentant sa semence se répandre en moi avant de retomber visiblement inerte. Épuisée.

Je me laissais aller pour me faire agripper, pour qu'il me rapproche de lui et je sentis son souffle chaud se perdre dans mon cou, me posant des questions de son timbre grave et enivrant. Je posai ma tête sur son épaule, savourant chaque caresse, nue, et démunie. « Peut être... » L'idée qui m'avait traversée l'esprit quelques minutes plus tôt ne tenait plus la route. Je ne savais pas si je serai capable de me servir de quelqu'un comme Sonic l'avait fait avec moi. Je ne voulais pas qu'une autre femme le touche après moi. Et mes enfants ? On verra ça plus tard. Je m'apprêtais à lui demander de me rejoindre quand le téléphone sonna et je partis décrocher en me rhabillant, non sans vouloir capturer une nouvelle fois ses lèvres. Mon père. Ma sœur avait disparu, on ne l'avait pas retrouvé et je commençai à imaginer le pire mais je ne devais pas y penser, je devais me changer les idées. Et l'idée de batifoler avec Michael me semblait plus que tentante. D'ailleurs, où est-il ? J'avais préparé les affaires pour le soigner, je lui avais fait mal. Alors, je me tournai pour le voir dans l'embrasure de la porte, toujours aussi sexy, me dévorant du regard. Je lui indiquai le lit, le poussant dessus même avant de me mettre à califourchon sur lui et de panser ses plaies. En voyant le carnage, je pris soin de déposer des baisers sensuels sur chacune de ses coupures, les désinfectant du mieux que je pouvais et retirant quelques éclats qui étaient restés logés dans la peau. Dans sa peau. D'un élan de compassion, je m'excusai mais sa réplique me fit presque regretter une telle parole. Je ne pouvais pas répondre à sa question parce que j'ignorai la réponse. « Je m'excuse pour la même raison que tu ne me tues pas, susurrai-je, je l'ignore encore. » Je me relevai une fois le travail fini quand je fus violemment attirer sur lui et que mes lèvres finirent sur les siennes. Je prolongeai vers satisfaction le baiser, une main posée sur son torse, l'autre sans ses cheveux. « Dois-je réellement te faire confiance ? Je ne sais pas. Mais je t'en parlerai. Pas tout de suite, cependant. »

D'un geste vif, Michael me fit basculer pour me déshabiller en un claquement de doigt et envoyai voler nos « vêtements » à l'autre bout de la pièce. Je le sentis me pénétrer d'une manière différente. Moins violente, plus mesurée. Nos baisers aussi étaient plus doux, étouffant mes gémissements. Je pense que ce mec devait être bipolaire et je posai mes mains sur son dos, ne le griffant pas, le caressant juste quand il se retira et me parla de ma douche. What ? Ah oui, la bagarre. « Tu n'as rien à payer du tout. Je l'ai brisé. Mais je partagerai la tienne... » Je me surélevai pour lui mordillai le lobe de l'oreille. « Tous les jours. » Puis, il décida de s'en aller. J'aurai du être contente non ? Mon pire cauchemar fuyait mais non. Dans un élan de stupidité, un acte incontrôlable, je saisis sa main pour l'attirer à nouveau vers moi. Seul un mot sortit de ma bouche dans un murmure qui allait sceller mon enfer quotidien. « Restes. »
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Klopf klopf, lass mich rein. [arhem. pas de scrabble.]

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